Son prénom était Emilie, mais tout le monde dans le village l’appelait Lili. Elle avait une petite cinquantaine. Un chignon, des lunettes, elle était mince et pas très grande. Un physique très ordinaire. Je la croisais souvent au bar du village, et ce soir-là je me suis retrouvé à ses côtés à l’occasion d’un repas moules-frites organisé dans le bar-restaurant du village.
De Lili, je savais qu’elle était divorcée, qu’elle avait une fille qui vivait en région parisienne et qu’elle touchait une pension d’adulte handicapé. Le handicap en question était dans sa tête. Lili avait fait de la dépression par le passé. Elle avait un traitement.
Nous étions une quarantaine à table et l’ambiance était chaleureuse. Je connaissais presque tout le monde. Il y avait à manger à volonté, mais aussi à boire. Je ne me suis pas privé. Lili non plus. Elle aurait pourtant dû faire attention, car le traitement qu’elle suivait lui interdisait de boire trop d’alcool. Je l’avais déjà vue ivre, un soir. La patronne du bar-restaurant avait dû la raccompagner chez elle en la tenant par le bras pour éviter qu’elle s’effondre.
Et ce soir-là, bien après minuit, il sembla évident qu’elle ne pourrait pas rentrer toute seule. Nous n’étions plus qu’une poignée au comptoir quand je vis Lili se diriger vers les toilettes en titubant. A son retour, la patronne refusa de lui servir un nouveau verre. Lili protesta et tout le monde se marra de la voir tanguer entre les tables et les chaises, incapable qu’elle était de prononcer une phrase complète.
Et je dois préciser ici que j’avais également du mal à aligner trois mots sans grignoter des syllabes. J’avais mon compte et j’y voyais un peu flou, à tel point que l’envie me vint de raccompagner Lili chez elle.
Je n’avais jamais eu de vue sur cette femme avant ce soir-là. Elle avait dix ans de plus que moi et elle était un peu illuminée. Seulement voilà, j’étais complètement ivre et elle aussi. De plus, lorsqu’elle s’était penchée à un moment donné pour ramasser son briquet au sol, j’avais entrevu son soutien-gorge sous sa chemisette. Il était blanc, a priori transparent, et elle avait une assez forte poitrine. En bas, elle portait un simple jean et des tennis.
L’envie fit son chemin dans ma tête embrumée et, au moment où la patronne annonça qu’elle allait devoir fermer ses portes pour raccompagner Lili chez elle, je suis intervenu en disant :
« Ne t’inquiète pas, je vais le faire, c’est sur mon chemin. »
La patronne me remercia et Lili vint vers moi en disant :
« C’est pas la peine, je suis capable… »
Puis elle trébucha et je la rattrapai de justesse.
Quelques minutes plus tard, j’ai pris Lili par le bras et nous sommes sortis du bar pour prendre le trottoir de la rue où j’habitais. Elle vivait un peu plus loin, dans une petite maison dotée d’un jardinet qu’elle entretenait avec grand soin.
Je me souviens qu’elle m’a dit :
« Je m’en fiche, j’ai du whisky chez moi… »
Si j’avais lâché son bras un seul instant, elle serait tombée, c’était une évidence. Alors je l’ai soutenue jusque chez elle et, à hauteur du portail, elle m’a dit :
« T’es gentil, entre prendre un verre… »
Nous sommes allés jusqu’à la porte, et j’ai dû moi-même enfoncer la clé dans la serrure, car Lili en était incapable. Elle s’est cognée aux murs dans l’entrée et j’ai dû l’aider à atteindre le canapé de son salon, dans lequel elle s’est vautrée en riant et en répétant :
« Je m’en fiche, j’ai du whisky… »
Je l’ai regardée et je me souviens m’être dit : Ne raconte jamais que tu es entré chez elle, sinon il se dira dans le village qu’il s’est passé des choses entre toi et cette folle. Ta réputation sera faite.
J’ai dit à Lili :
« Tu es sûre que tu veux encore boire ? »
Elle m’a retourné une grimace qui signifiait qu’elle voulait boire, mais aussi qu’elle était incapable de me répondre.
Et j’ai dû moi-même dénicher la bouteille de whisky, ainsi que les deux verres que j’ai posés sur la table basse. Ensuite, j’ai fait le service et j’ai donné son verre à Lili. Je me suis assis près d’elle dans le canapé et j’ai dit :
« Comment je m’appelle ? »
Elle m’a regardé et elle a répondu :
« Hein ? »
J’ai dit :
« Quel est mon prénom ? »
Elle a soupiré :
« Mais qu’est-ce que j’en sais, moi… »
Puis elle a porté son verre à sa bouche.
J’ai fait pareil et je me suis tourné vers Lili. Elle connaissait très bien mon prénom, mais elle était complètement bourrée, alors j’ai approché ma main de sa poitrine. J’ai touché un bouton et elle a suivi le geste des yeux en disant :
« Tu fais quoi ? »
J’ai répondu :
« Je vais t’aider à te déshabiller. »
Sans quitter ma main des yeux, elle a dit :
« T’es gentil… »
J’ai défait ce bouton.
Puis le suivant.
Son soutien-gorge était effectivement transparent. Sobre, il empêchait les nichons de tomber, ou plutôt de pendre.
Au troisième bouton, j’ai passé ma main dans l’échancrure et j’ai pris un sein. Il était très mou, très tendre.
Lili suivait le geste tout en prenant des gorgées de whisky.
Elle m’a répété :
« T’es gentil… »
J’ai malaxé le nichon. Ma queue était raide dans mon pantalon. J’avais envie de cette femme et elle ne se rendait compte de rien. Elle avait dix ans de plus que moi et elle me faisait bander.
Alors j’ai défait le reste des boutons et j’ai dit à Lili :
« Redresse-toi, je vais enlever ta chemise. »
J’ai dû l’aider à se redresser.
Je lui ai retiré sa chemise et elle s’est retrouvée en soutif dans son canapé. Ensuite, j’ai malaxé ses deux nichons et j’ai approché ma bouche de la sienne. Elle empestait l’alcool, mais moi aussi.
Elle n’a pas protesté.
J’ai mis ma langue dans sa bouche et fait glisser une bretelle de soutif le long de son bras.
Puis je lui ai dit :
« Je vais tout t’enlever, tu seras plus à l’aise. »
Elle a fini son verre et m’a dit :
« J’en veux un autre. »
Je l’ai resservie, puis j’ai dégrafé son soutif. Ses gros nichons pendaient sur son nombril. Je les ai tripotés encore, puis j’ai fait sauter le bouton de son jean. Ensuite, j’ai fait glisser la fermeture. Sa culotte était blanche et opaque. J’ai tiré sur l’élastique. Sa chatte était poilue.
Je lui ai dit :
« Cambre-toi, on va enlever tout ça. »
Elle a répondu :
« Hein ? »
Je me suis redressé et j’ai commencé à défaire les lacets de ses tennis en disant :
« Tu seras mieux toute nue pour dormir cette nuit. Tu vas te cambrer et je vais t’enlever ton pantalon et ta culotte. »
Elle buvait.
Elle s’est laissée faire.
Une fois qu’elle fut à poil dans son canapé, j’ai retiré mes chaussures, mon pantalon, mon caleçon, puis j’ai ouvert les cuisses de Lili et j’ai approché mon gland de sa chatte poilue.
Au moment où je l’ai pénétrée, elle a fini son verre et elle a dit :
« Oui, c’est bon… Vas-y… »
Je me suis mis à faire des va-et-vient dans sa chatte, en appui sur un bras, pendant que mon autre main lui malaxait un nichon.
Elle a répété :
« Oui… Oui… C’est bon… Vas-y… »
Ensuite, je me rappelle l’avoir enculée, dans la même position.
Je me rappelle aussi m’être retiré de son anus pour lui bourrer de nouveau la chatte.
Puis j’ai déchargé dans ses poils. Des giclées violentes.
Et je l’ai enfin aidée à se coucher correctement dans son canapé, la toison pleine de sperme. Je me souviens vaguement m’être rhabillé et être sorti de cette maison dans la nuit. Je me souviens m’être déshabillé en priant pour que personne dans le village ne sache jamais que j’avais bourré la chatte de Lili. Je me souviens aussi avoir admis que je n’avais pas pris mon pied comme ça depuis un bon petit moment.
Deux jours plus tard, je suis tombé sur Lili au troquet. Elle était en train de lire un article du Monde au comptoir.
On s’est fait la bise et elle m’a dit :
« Figure-toi que j’ai rêvé de toi l’autre nuit. »
J’ai répondu :
« Quelle nuit ? »
Elle a pris un air songeur, puis elle a dit :
« Avant-hier, je crois. »
J’ai commandé un café et je lui ai dit :
« Il se passait quoi dans ton rêve ? »
Elle a souri et baissé les yeux en disant :
« On va parler d’autre chose, si ça ne t’ennuie pas. »
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