Voilà deja 2 heures que nous roulions ainsi , sur cette autoroute qui n’en finissait plus. Sous cette chaleur d’été engendrant une sorte de torpeur moite, le temps commençait a se faire long.
Ryan gardait le sourire, et j’aimais à penser que mon homme était celui de toutes les circonstances.Quatre ans déja que nous étions ensembles, et quatre ans que nous nous plaisions, malgré toutes les vicissitudes de la vie de tous les jours. J’aimais cet homme là et il me le rendait bien.
Nous avions curieusement établi notre relation amoureuse sur une base de sensualité, voire de sexualité omniprésente, et notre couple ne s’en portait que très bien.
Depuis toujours, avec Ryan tout était pretexte à…
Non, pas à faire l’amour toutes les 3 minutes et demi, rien a voir, quoique… mais là
n’était pas l’essentiel. Lui et moi ensembles, c’était comme un éveil des sens permanent, d’inavouables sensations toujours à fleur de peau
Il arrivait qu’un regard de lui, qu’un léger mouvement, une attitude, un sourire parfois, arrive a m’émoustiller. C’était tres curieux et je ne m’en lassais pas.
Je découvrais depuis des années maintenant avec Ryan que l’amour n’était pas qu’un bien être de l’âme, mais aussi une variation de tension permanente de mon corps qui ne cessait de passer de l’état de calme serein, a celui de tres legère tension des sens, puis de forte excitation, parfois insoutenable, menant a ce besoin de le sentir très fort en moi.
Avec lui a coté de moi , j’étais toujours en période de latence, malgré moi bien souvent.
Cette sorte d’attente inconsciente d’un geste de lui, d’un regard, était devenu l’essentiel de ma vie, tout le reste n’étant que plaisirs secondaires.
C’était un état inconscient, bien vécu.
La Chaleur du moment, le temps qui passait lentement, et cette langueur générée par le ronronnement du moteur m’amenaient à ces pensées , tres douces, tout en posant mon regard sur ses avant bras, me disant que j’aimais ses mains et leur pouvoir magique.
Nous ne roulions pas tres vite, mais suffisament pour rester sur la voie du milieu de cette Trois voies, doublant parfois de lents et hauts camions dans une ambiance de musique que j’aimais.
Ma robe légère arrivait à mes genoux et je sentais le tres léger courant d’air de la clim, depuis le bas de mes jambes.
Ryan aimait cette robe faite d’un coton très léger qui savait aussi mettre en valeur ma poitrine qu’il adorait.
Elle formait un décolleté qui découvrait le haut de mes seins, en dessinait la profondeur, respectant au détail près leurs courbes, rendant aux yeux les plus curieux un effet d’indescence sans pourtant qu’il n’en soit ainsi.
L’envie me vint d’intensifier cette apathie, et doucement, d’un mouvement de mes pieds, j’otai mes chaussures et remontai legèrement le bas de ma robe, me découvrant ainsi jusqu’à mi – cuisses.
Il y avait entre Ryan et moi comme des signaux d’effervescence sensuelle, aussi petite soit-elle, il les détectait.
Ce simple, imperceptible mouvement de mes pieds, nus maintenant, avait alerté son radar intime, en veille depuis le matin.
Sa main quitta le volant et pris la mienne, tendrement.
Ce geste simple me faisait toujours un curieux effet, car lorsque Ryan vous prend la main, ce mouvement à lui seul constitue toute une opération.
Je me rappellerai toujours la première fois qu’il m’avait fait cela.
C’est une suite de gestes lents, faite de doigts qui s’approchent des votres, qui les touche d’abord, comme un contact électrique établi, tres léger, puis il place votre main paume vers le haut et ses doigts, de leur bout seulement, effleure les vôtres.
Puis doucement il place la paume de sa main au contact de la vôtre, et vous en sentez la chaleur.
La lenteur du geste fait que vous vous sentez impregnée petit a petit, et je crois que c’est cela qui en fait la force ressentie.
Lorsque votre main est dans la sienne, vous vous mettez a croire à une sorte de puissance extra terrestre dont l’effet produit ressemble a un invisible fluide qui s’échange.
Je me suis toujours demandée qui lui avait appris cela, et au bout du compte me suis dit que ces choses là ne s’apprennent finalement pas.
Le fluide m’imprégnait, en tous cas, et il avait dosé le pouvoir finement, sans grande pression de nos mains…
Je fermai les yeux… Comme je le connaissais, mon homme… je savais maintenant qu’a tout moments, il allait déplacer ses doigts, et la question du moment était de savoir à quel endroit de mon corps j’allais sentir un nouveau contact.
Cela ne tarda pas.
Lorsqu’il posa sa main sur le haut de mon genou gauche, j’écartai imperceptiblement mes cuisses, et quand sa main remonta lentement jusqu’a remonter ma robe encore un peu, je me dis que le fait de n’avoir pas mis de culotte ce jour là avait été une bonne idée.
Le contact de la main de Ryan sur le haut de ma cuisse avait ceci d’agréable qu’il déclenchait une zone de chaleur sur tout le bas de mon corps.
Il déplacait sa main doucement, caressant maintenant la partie inférieure de mon ventre sous la robe.
Il faisait cela bien et je fermai définitivement les yeux, me laissant transporter dans ce monde des sens qu’il m’avait apprit a bien connaitre.
es jambes s’écartaient davantage, instinctivement sans doute, laissant à la main de Ryan le loisir de se transformer en contacts de doigts, plus précis, lorsqu’ils descendirent cette fois ci sur l’intérieur de ma cuisse.
Malgré notre intimité sans faille, je suis toujours un peu génée lorsque je sens mon corps réagir a ce point a ses caresses, quand au simple contact de ses doigts cette humidité se crée malgré moi.
Il avait dégagé le bas de mon ventre, bien visible maintenant, et mes cuisses écartée lui laissaient libre de choix de ses mouvements.
Le parcours de sa main, depuis mon ventre jusqu’au haut de mon clitoris en écartant doucement mes lèvres était d’une redoutable précision, et lorsqu’il s’en saisi entre ses doigts je frémis un peu.
Ce contact fait d’un léger mouvement de va et vient m’en faisait sentir la fermeté autant que mon degré d’excitation.
Je savais que je commençais a mouiller sérieusement, mais lui n’avait pas commencé cette exploration plus intime que mon corps n’allait pas tarder à réclamer malgré moi.
Je crois que me trouver ainsi, pieds nus, dénudée jusqu’au bas ventre, les rayons du soleil au travers du pare-brise affleurant mon sexe offert, décuplait les sensations ressenties.
Je m’abandonnai davantage, les yeux fermés lorsque ses doigts furent plus précis, s’insérant lentement en moi, toujours sous forme de caresse, sans vraiment me pénetrer.
Puis je le sentis remonter et dégager mon clitoris jusqu’à le mettre a nu, c’est là que j’eu mon premier gémissement, car le contact de son doigt maintenant completement mouillé sur le bout de mon clitoris commençait à me procurer cet indefinissable plaisir qui ne se quantifie plus, tant il est fort.
Il me parcourait ainsi et je commençais a ressentir ce besoin, bien plus qu’une simple envie, de pénétration.
Ryan le savait et s’attachait a faire durer ces choses là.
La caresse de mon clitoris , les mouvements de ses doigts sur mon extrémité, alternant la lenteur à de petits mouvements rapides, malmenaient mes sens, amenant le désir aux limites du besoin impérieux.
Ryan savait qu’il pouvait m’amener a jouir rien qu’à ce jeu, il savait aussi parfois s’arréter, me laissant pantelante, presque frustrée, un désir fou au fond de mon corps, mon intimité ruisselante et mes sens en feu.
Je ne me doutais pas que Ryan allait donner ce jour là à mes sensations une dimension nouvelle, par un détail d’environnement pour moi inatendu.
Mais en attendant, le plaisir que je ressentais commençait a monter terriblement, alors qu’il s’ajoutait a mon imaginaire cette photographie du bas de mon corps ainsi nu jusqu’au ventre, les cuisses maintenant bien écartées, offerte au soleil.
Cela dura longtemps, et je souris doucement à la pensée de certaines de mes amies qui se plaignaient de rapports sexuels trop courts avec leur maris ou amants.
Ryan m’avait, au fil du temps passé ensembles, amené à donner une autre dimension aux plaisirs des sens, dimension ou l’acte sexuel en lui meme n’est pas un aboutissement, mais qu’un des multiples dérivatifs du plaisir que nous offre nos corps.
Avec lui, le plaisir est avant, il est aussi après, capable qu’il est de vous amener a un orgasme puissant, en meme temps que de jouir en vous, de se retirer lentement, puis de continuer à vous caresser, a vous exciter de ses baisers, à vous faire rester sur cette crète de la vague de l’orgasme déja atteint, puis de ses baisers les plus impudiques vous ramener à des sommets du plaisir jusqu’à jouir encore.
Ces pensées ajoutées à l’effet de ses caresses du moment m’amenaient aux limites du plaisir, et je tentais de combattre l’arrivée de spasmes, tant les sensations de plaisir extrême devenaient fortes.
C’est le léger ralentissement de la voiture qui me fit entr’ouvrir les yeux.
La tête penchée vers Ryan, c’est son sourire qui attira mon attention.
Son regard pénétra le mien quelques secondes, puis s’orienta vers ma droite tout en me rassurant d’une mimique des lèvres, m’incitant à regarder aussi.
Alors je le fis, toujours empreinte de ma langueur sensuelle.
À ma droite un énorme camion qu’on aurait du dépasser depuis longtemps , mais Ryan avait ralenti.
C’est lorsque je relevai la tête que je sursautai.
Au volant du camion: Un Cammioneur, avec des yeux.
Ryan me plaqua la main bien à plat sur le ventre, m’interdisant de bouger.
L’homme au volant souriait, à seulement 2 ou 3 metres de moi, regardant alternativement la route devant lui, ou moi.
Mes mains se crispèrent et je cherchai son regard que je ne trouvai pas, tout en n’arrivant pas à vraiment sortir de la torpeur sensuelle tres avancée dans laquelle Ryan m’avait mise.
Le camionneur regardait mon corps a moitié découvert.
Les doigts de Ryan avaient repris leurs caresses et me maintenaient à la limite du plaisir, tout près de l’orgasme.
Impossible de quitter cet état extrême, où le plaisir dominait, où chaque passage des doigts de Ryan sur le bout de mon clitoris completement découvert me déclenchait des mouvements incontrôlés du bas ventre, où malgré moi je me mordais les lèvres, maintenant sous les yeux de cet inconnu qui souriait un peu moins.
Je vis qu’il comprenait le coté non-ludique de la situation, je ne jouais pas, j’étais dans un monde à part, et il le savait.
En fait le désir d’être pénétrée s’imposait, cette caresse folle du Clitoris m’avait excitée au plus haut point, et l’envie de sentir en moi quelque chose de dur devenait un besoin, cela devenait insupportable.
Ryan me connaissait tellement. Il savait mon état. Il m’amenait a la limite de l’orgasme, et au fil de mes contractions s’arrétait, puis reprenait lentement . Il pouvait me maintenir dans cet état pendant des heures, s’il le voulait.
Je ne m’en plaignais pas gardant au fond de moi le souvenir de la fois où j’avais osé réclamer d’un « Viens, s’il te plait, Viens vite je te veux”. Il avait arrété net ses caresses, me laissant dans un état indescriptible, ruisselante de cyprine avec au ventre un insoutenable désir de sexe que je n’avais pu satisfaire que par moi même dans le secret des toilettes.
C’était maintenant le regard figé du Camionneur qui me fascinait.
En Professionnel, il avait calqué la trajectoire de son camion, et ne regardait presque plus devant lui, se basant sur le flan de notre voiture.
Il devait voir les spasmes de mon ventre sous les effets du plaisir sans jamais l’atteindre vraiment.
Je mouillais comme jamais ,et c’est avec les yeux seulement entrouverts que de ma bouche s’échappait comme un râle.
J’eu peine à me demander si la présence d’un tiers dans notre intimité m’apportait de la gène ou si cela décuplait mon plaisir, et j’étais très loin de m’imaginer l’idée qui venait de germer dans le cerveau pervers de mon homme.
C’est vrai qu’il y eu une part de soulagement lorsque Ryan accéléra mettant fin à cette situation déroutante.
Toujours excitée au delà du supportable, les yeux dans le vague, je devais avoir l’air d’une nana completement shootée à je ne sais quoi, surtout que je commençais à me dire que je venais de vivre un moment à la fois troublant, excitant, certes, mais où la part d’embarras n’avait d’égal que la part de plaisir supplémentaire que cela avait apporté.
Je ne me rendis pas compte tout de suite que Ryan avait pris une bretelle de dégagement menant à une aire de repos. La voiture ralenti et je pris a peine conscience de la condition semi comateuse dans laquelle j’étais, étant sûre que j’aurai été radicalement incapable de me lever, et de marcher, par exemple.
La voiture s’arréta, et Ryan, sans arreter ses terribles attouchements fit quelque chose de curieux : il vérrouilla les portes.
Il mit enfin son autre main sur mon corps en feu, abaissant cette fois ci complètement le haut de ma robe, dégageant totalement ma poitrine. J’avais le bout des seins irrité, mal à l’estomac, de legers tremblements dans les jambes me prenaient parfois, le sexe brulant, et l’entrejambe complètement mouillé. Je m’étonnais des regards appuyés de Ryan vers… les rétroviseurs…et du fait que ces regards n’étaient pas inquiets, pas de ceux qui craignent d’etre surpris, mais plutôt comme une attente qui … ne se fit pas attendre longtemps.
J’entendis plus que je ne vis l’énorme Camion s’arrétant assez loin de nous, et lorsque je sursautai au bruit de pas crissant sur le gravier du parking, Ryan m’embrassa.
Ses lèvres sur les miennes me renversèrent lorsqu’en meme temps ses doigts s’enfoncèrent en moi doucement.
Il procédait par de lents va et vients, empéchant ma respiration de ses baisers.
Je me sentais folle d’excitation, de désir, d’envie de jouir. la présence de cet inconnu devenait à la fois secondaire et importante.
Me savoir nue sous ses yeux, à quelques centimetres de ses mains, de ses yeux, moi même n’osant regarder où il était exactement, et ne contrôlant pas exactement ni mon corps ni mon esprit, j’étais sous l’entiere domination de Ryan.
Il dégagea lentement son visage mettant fin a ce long baisers qui accompagnait le mouvement de ses doigts, sans arréter ce dernier.
Je vis le Camionneur.
Mon Dieu qu’il était prêt, tout prêt de moi, juste séparé par la vitre, son visage a 50 cm de mon ventre il ne regardait pas, il détaillait l’intérieur de mes cuisses ruisselantes maintenant.
Seules nos portes vérouillées me séparaient de cet inconnu dont je ne voyais pas les mains, cachées vers le bas.
Ryan s’était un peu détaché de mon corps sans arréter sa douce caresse.
C’est alors qu’il retira ses doigts de moi lentement, me laissant à mes mouvements du bassins totalement incontrôlés.
Il caressa a nouveau mon Clitoris tout en écartant mes lèvres, m’offrant au regard du Camionneur dans ma plus profonde intimité.
Je fus surprise d’écarter mes cuisses davantage tandis que je voyais l’homme reculer juste un peu, le temps de réaliser qu’il tenait son sexe a la main.
À 30 cm de mon visage , au travers de la vitre se tenait ce sexe tendu que l’inconnu massait doucement. L’effet produit fut des plus curieux : à la fois l’envie de toucher, l’envie de sexe mais pas de celui là.
Ma main gauche chercha Ryan et tomba directement sur ce quelque chose de terriblement ferme , dur et doux à la fois, chaud dans ma main.
Je tenais le sexe de mon homme, regardant fascinée celui d’un autre dont le gland se dégageait au rythme du mouvement de sa main.
La chaleur du creux de mon ventre devenait insupportable, l’envie, non… le besoin d’être pénétrée par un sexe d’homme, dur, chaud, circulant en moi devenait impérieuse.
Ryan imperturbable me regardait simplement, avait arrété de me toucher, écartant smplement davantage mes cuisses, m’offrant littéralement au regard de notre inconnu devenu complice.
J’étais incapable de dire un mot, j’étais complètement dépassée par la situation, par le désir, le sentiment qu’un brin de folie s’était emparée de moi, Lorsque Ryan pris ma main droite inactive et le plaça sur mon sexe lentement.
Il me caressait sans me toucher, par l’intermédiaire de mes doigts.
Je me rendis compte à quel point j’étais trempée et le contact de mes doigts sur mon clitoris abandonné depuis seulement quelques secondes fut comme une déflagration dans le bas du ventre.
La sensation du touché du sexe de mon homme, dur comme il l’avait rarement été, cette chaleur irradiante vers ma main , les yeux rivés sur le gland du sexe de cet autre homme seul dehors, puis la main droite au contact de ma moiteur, et l’imagination en feu, ca n’est qu’en quelques caresses adroites que je fut envahie par un orgasme d’une puissance sans égal, presqu’une douleur de cette si longue attente, un cri incontrôlé qui m’échappa en meme temps que je vis le sperme apparaitre au gland de notre voyeur maintenant accompli.
Je fermai les yeux, ayant peine à croire la réalité de ce que je vivais, envahie d’une immense fatigue.
Je ne sus pas vraiment la suite , ne revenant a la réalité que lorsque Ryan remis le moteur en marche.
Encore trempée, épuisée, je ne bougeai pas la tête, simplement tournée vers l’extérieur.
Ryan effectua sa marche arrière, et j’eu à peine le temps d’échanger un sourire léger avec notre complice d’un moment.
Ajouter un commentaire