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L’emprise de Anne

L’emprise de Anne



Le soir de cette journée je repensais à tout ce qui s’était passé. Je m’en voulais. Qu’avais-je fait pour provoquer cela? Pourquoi je n’avais pas offert plus de résistance?
Et cette jeune effrontée, qui voulait me faire chanter…
Cela ne va pas ce passer comme ça! Je regardais de nouveau la photo, debout contre le carreau, la jupe retroussée sur mes fesses et sa main enfoncée dans mon sexe bien au delà de son poignet! Je savais que ces pratiques extremes existaient, je ne pensais pas en être physiquement capable…
Y repenser me rendait furieuse et me troublait en même temps.
Le soir je tardais à trouver le sommeil, mais la nuit avait calmer ma colère.
Le matin je repartais pimpante, enjouée pour une journée de travail. La matinée passa assez vite et au moment de ma pause déjeuner le téléphone se mit à sonner, numéro inconnu. Je réponds. « Bonjour Marie-Claire, c’est Anne tu va bien? ».
J’étais pétrifiée.
« Je t’appelle parce qu’il faudrait que tu fasses une petite course avant de venir cet après midi. »
Sa voix était douce et innocente, :  » oui j’écoute… »
 » il faut que tu achètes une banane, un concombre et une boîte de préservatif, d’accord? »
J’étais médusée par l’aplomb dont elle faisait preuve. Muette, les idées traversaient mon esprits…
 » tu es toujours là? »
La colère est monté subitement :
 » écoute moi bien espèce de sale gamine! Je ne sais pas à quoi tu joues mais cela va s’arrête immédiatement! J’ai passé l’âge de me faire emmerder par une gamine! Je vais tout dire à ton grand père et on verra bien se qui se passera… tu as bien compris? »
Un silence me semble durer une éternité et la sa petite voix me répond toujours aussi doucement :
 » d’abord, chère Marie-Claire, j’ai 22 ans et à cette âge je suis sur que tu avais déjà sucé des bites. Autant dire je ne suis plus une gamine… Ensuite à quoi je joue? Je joue à Marie-Claire! Et je pense que lorsque l’on fait partie d’un conseil municipal, parce que c’est bien le cas n’est ce pas? et bien on évite de se faire photographier avec une main de la chatte avec le visage visible en plus… Tu vois où je veux en venir hein? Alors aujourd’hui tu viens à la même que d’habitude. Sans culotte. tu remplace tes ballerines bien confortables et tu mets des talons. Et quand tu as fini tes coures tu m’appelle. Tu me ramèneras le ticket de caisse sur lequel il n’y aura que les produits que je t’ai demandé. Je te remercie de bien vouloir t’exécuter. A toute à l’heure ma belle… »
Et sans que je ne puisse rien dire elle raccroche.
Je tremble.
Je pleure.
Je M’effondre.
dans quoi je me suis fourrée!!?
Que faire?
Un texto me ramène à la réalité :
 » ne sois pas en retard, j’ai des projets pour toi… » accompagné d’un smilé qui fait un clin d’oeil et la fameuse photo zoomée sur mon fessier et mon sexe déformée par cette main inquisitrice.
Je me relève, passe par la salle de bain, mouille mon visage, mes yeux sont rougis…
Je passe près de la porte enlève mes chaussures et enfile une paire d’escarpins noirs vernis.
Je file jusqu’à la voiture, et la je repense à la liste il est impossible d’acheter cela dans mon magasin habituel… Je prends la décision d’aller dans un hyper situé à une vingtaine de kilomètres. Et la peur d’être en retard me saisi.
La route se passe vite. J’ai l’esprit à autre chose.
J’entre dans la grande surface, je file au rayon primeur je prend une banane que je fais peser un concombre pris à la hâte, je cours presque jusqu’au rayon paramédical. Je me retrouve devant les préservatifs, il en existe plein je ne sais pas quoi prendre. J’opte pour la simplicité le premier prix.
Je file en caisse, il y a la queue partout j’en choisi une moins de 10 articles. et j’attends. Je m’aperçois que dans cette file il n’y a que des hommes à part moi. Un vieux monsieur, deux jeunes garçons (lycéens certainement), un monsieur q’une cinquantaine d’année qui ne lâche pas mes jambes du regard. Et arrive derrière moi 2 jeunes hommes en bleus de travail, sales. Ils me reluquent de manière mal saine. J’essaie d’avoir de l’assurance… Le plus costaud donne une coup de coude à son ami et lui montre les articles que je porte, ils ricanent bêtement. Je suis honteuse!
J’ai assez de place pour posé les articles sur le tapis. et là j’entends : « elle ne va s’ennuyer la bourgeoise… ».
Je ne bouge plus d’un millimètre, mon corps est là mais ma tête tente de fuir. A deux reprises je sens derrière moi les hommes s’approcher je ne sais pas si c’est un produit, un corps ou une main, mais à deux reprises je sens quelque chose effleurer mes fesses.
A moi. La caissière, une femme d’environ mon âge, passe les produits. Me toise. M’annonce le montant avec un mélange de haine et de dédain. Je suis à deux doigts de partir en pleurant…
Enfin je sors l’air frais m’évite de tomber sous l’effet de la honte je rejoins ma voiture à la hâte.
Je m’assois. et là Je reçois un texto  » que fais tu? Anne »
Je me prépare à répondre quand le téléphone sonne.
« …allo?…
-Qu’est ce que tu fous
Sa voix est dure
– je viens de sortir du magasin.
– Tu as acheté ce que je t’ai demandé?
– oui,
– C’est bien,
Je la sens appaisée
– tu gardes bien le ticket?
– oui oui.
– c’étais comment?
– j’ai eu tellement honte…
– tu n’as pas de culotte?
– non
– touche ta chatte!
Je m’exécute sans rien dire… Je suis trempée, mon sexe est liquide gonflé et sensible! Je ne comprend pas..
– Alors?
– je le touche…
– et?
– Rien.
Je sens qu’elle ne me croit pas.
– prends la banane, et enfile lui une capote!
– non, je t’en prie…
– aller, c’est ta punition tu es en retard! Tu va t’enfiler cette banane couverte dans la chatte, ensuite, je raccroche. Tu prend une photo de ta chatte ainsi… puis tu prends la route sans la retirer. je t’attends devant la maison c’est moi qui vais l’enlever. Ok?
– Mais…
– Tu as bien compris?
– oui.
Elle raccroche.
Je saisie la banane déroule maladroitement un préservatif dessus? je surveille partout autour de moi, j’ai tellement honte… Je glisse la banane dans mon sexe sans aucune difficulté tellement je mouille. J’ai honte aussi de mouiller d’ailleurs , je ne comprends pas.
J’écarte les cuisses et prends une photo de mon entrejambe. je la regarde… on ne voit rien du tout. Cela ne va pas lui plaire, je reprend une photo en écartant bien plus les jambes pour lasser entrer la lumière. Celle ci est sans équivoque je l’envoie. Je vois l’homme qui regardait mes jambes au loin il me regarde, mais c’est sur il n’a rien pu voir…
Je démarre et je file.
Sur le premier passage piéton de manque d’écraser les deux jeunes hommes qui étaient derrière moi… « et bien elle est pressée d’aller se faire à manger la bourgeoise! » je m’excuse les laisse passer. l’un d’entre eux saisi son sexe à pleine main et me ragarde avec un sourire. J’ai peur mais il traverse et je prend la route.
Chaque mouvement de mes pieds sur les pédales, remue la banane dans mon sexe… un doux plaisir s’installe mais la gène et la honte reste omniprésents…
J’ai peur de la retrouver. Mais j’y vais.

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