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Lettre à mon dernier maitre

Lettre à mon dernier maitre



Longtemps je n’ai plus pratiqué la douleur. Longtemps, je l’ai fuie. Comme une amie embarrassante, je me persuadais que je pouvais m’en passer.
Et puis au détour d’une page internet, l’envie à nouveau de vibrer par ces jeux.
Aucune excitation n’a son pareille, au regard de celle procurée par la soumission au plaisir de la douleur.
Je n’avais pas de partenaire, et plus l’habitude.
Mais elle revient vite, cette habitude, et cette envie aussi, qui tort le ventre, de couler, lentement et delicieusement sous le pouvoir de la douleur et de l’humiliation.
Je t’ai parlé aux détours d’un site de cul quelconque.
Tu m’as dit savoir comment me casser.
J’ai supporté un tampon dans le cul imbibé de dentifrice, de moutarde, de poivre, et d’alcool.
J’ai dû le porter 4 heures, chez moi, m’asseyant avec sur un support dur, tirant sur le fil pour réveiller la brûlure lorsqu’elle s’endormait, te postant des photos de mes larmes, du cordon qui dépassait, à 4 pattes sur le sol froid.
J’ai dû boire du coca light, dont tu savais combien je redoutais les effets sur ma vessie, et me retenir d’uriner, pendant plus de 2heures et demie. La torture etait réelle, et tellement intense, que j’en ai vomi… Mais rien n’y a fait. Tu n’as pas cédé, et j’ai tenu, parceque j’adorais tes appels téléphoniques , ta voie calme et douce, qui compatissait à mon supplice, m’enveloppait de sa chaleur, et me murmurait tendrement que non, il n’y aurait pas de remise de peine, et que ce supplice là, je devrais le supporter jusqu’à son terme…
J’aurais pu tricher. J’aurais pu me vider et te faire croire que je tenais. Mais tu avais réussi à avoir une telle emprise sur moi, que je savais que tu devinerais tout de suite ma trahison, et malgré l’insoutenable pression dans mon ventre, je craignais, encore plus, de te décevoir…
J’ai dû aussi, les jours suivants, choisir un de mes repas, celui que je voulais, et mélanger à chacun de mes plats, de l’entrée jusqu’au déssert, un peu d’excréments. Cela dura 4 jours. Tu voulais voir les preuves, mes spaghettis bolognaises, le morceau de crotte dessus, puis une autre photo de cette crotte ecrasée et melangée au tout, de même pour le fromage, de même que pour le dessert. Souvent c’etait le soir que je m’exécutais, car le midi, en travaillant, c’etait impossible, et le matin c’etait trop difficile. Ce fut la seule grace que tu m’accordas… Pas le petit déjeuner. Tu savais pourtant depuis le depart, que je n’etais pas du tout s**to, alors, pourquoi m’avoir imposé ce supplice? Je crois savoir à présent…Je voulais me sentir rabaissée, humiliée, et j’avais du mal le ressentir. Ce supplice, éprouvé sur plusieurs jours, où je mangeais mes repas à même le sol; à 4 pattes, servait sans doute à me permettre d’éprouver la cruauté de l’avilissement… Je resiste souvent à ces jeux là, je me cabre, je fuis, mais avec toi, sans que jamais je ne t’ai rencontré, j’ai plié, et tu es parvenu à tes fins : Par delà l’écoeurement, l’horreur ressentie, j’ai ressenti du plaisir à me considerer ainsi, à être traitée ainsi, car tu le faisais sans méchanceté, sans v******e, sans dédain… Comme si, tout simplement, tu me permettais de me reconnecter à une part sombre de moi même que je fuyais, comme si tu l’avais compris mieux que moi même…
Les gifles… J’adore en recevoir, en rafales… Tu n’etais pas là pour me les donner, mais tu m’en as ordonné des centaines, pendant ces quelques jours de jeux cruels et doux à la fois.. Comment decrire le delice de la cruauté, la douceur de ton coté impitoyable, je ne saurais dire… J’ai souvent été au bord de craquer nerveusement sous ton joug, j’ai souvent dépassé mes limites, mais jamais je ne suis sentie en danger…
Les seins, etaient pour la fin…
Tu souhaitais que je reflechisse bien à ce que je voulais pour eux…
Tu pensais important que je realise bien que les brutaliser n’etait pas anodin pour leur beauté.
Tu etais soucieux de leur santé.
Nous fantasmions ensemble sue le projet de leur avilissement definitif.
Tu voulais les voir tomber, perdre de leur superbe, alourdis par des poids, ecrasés par des liens.
Tu envisageais de me faire faire du saut à la corde, sans soutien, pour les casser, et ainsi, leur laisser ta marque indélébile.
Ce projet m’excitait terriblement. Nous y avons joué parfois, comme un essai…
Puis, nous avons cessé, n’etant certains de ne pas le regretter ensuite…
Tu as gardé des photos de mes larmes, mon visage tordu de douleur, dont tu te délectais, mes sanglots au téléphone résonnent peut être encore dans tes oreilles…
Je ne sais où tu es, et tu ne sais pas où je suis…
Apres toi, j’ai arrêté de chercher. Comme si tu avais vidé mes envies les plus tordues pour un bon moment…
Mais un matin, je me suis réveillée avec à nouveau cette pression dans le ventre, ces envies qui reviennent, et je me suis remise à chercher…
Te chercher? Qui sait…

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