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Romane et les plaisirs solitaires (ch. 4)

Romane et les plaisirs solitaires (ch. 4)



Chapitre 4

Elle a croqué à belles dents dans sa tartine du petit déjeuner.
– C’était une bonne idée, avoue, hier soir. Je savais ce que tu regardais. Tu savais ce que je regardais. En même temps. Comment c’était excitant ! Non, t’as pas trouvé ?
– Oh, que si !
– Tu me dirais le contraire que je te croirais pas. Parce que comment t’as couiné !
– Tu peux parler, toi ! Qu’on a dû t’entendre jusqu’à Saint-Petersbourg.
– Au moins…
– Tu sais ce qu’il faudra qu’on fasse un jour ?
– Oui, je sais ! Je sais ce que tu vas me dire. Tu voudrais qu’on se regarde en train de le faire l’un l’autre, mais en vrai cette fois. Non ? C’est pas ça que t’as dans la tête ? Je dis pas non. On verra. Plus tard. Pour le moment, c’est tellement bien comme c’est que ça donne pas vraiment envie de modifier quoi que ce soit. En attendant, aujourd’hui, moi, changement de registre. C’est dimanche. Et déjeuner chez papa-maman. Trois semaines que j’y ai pas mis les pieds. Ils vont finir par me chanter Manon à force. Et toi, qu’est-ce tu vas faire pendant ce temps-là ?
– Je sais pas trop. Je verrai.
– Alors, tiens ! Voilà de quoi t’occuper.
– Qu’est-ce que c’est ?
– La vidéo que je regarderai ce soir. En rentrant. Je l’adore. Chaque fois, j’imagine que c’est moi à la place de la fille. Ça me met dans de ces états ! Bon, mais allez, j’y vais. Parce que sinon…
Et elle s’est enfuie.

J’ai aussitôt lancé la vidéo. Une douche collective. Celle d’une piscine sans doute. Ou d’une salle de sport. Les cabines en étaient ouvertes, sans portes ni rideaux, séparées par de simples parois de plexiglass transparent. Un plan fixe sur quatre d’entre elles. Une seule était occupée. Par une grande jeune femme brune en train de se laver. Et de jeter de rapides et fréquents regards, manifestement très intéressés, sur la paroi d’en face, invisible à l’écran. Une femme est passée, en maillot, dans le champ de la caméra. Une autre, presque aussitôt, nue, dans l’autre sens, sa serviette sur l’épaule. Elle les a, chaque fois, longuement suivies des yeux. Une troisième, aux seins lourds, aux fesses délicieusement bombées, a hésité, s’est finalement installée juste à côté d’elle. Tout en faisant mine de l’ignorer superbement, elle a profité des moments où elle lui tournait le dos, de ceux où elle se penchait en avant, pour la contempler tout son saoul. Goulûment. Dans les moindres détails. Elle s’est passé la main sur la chatte. Trois fois. Quatre fois. A un peu insisté. Fixé quelque chose avec beaucoup d’intérêt, de l’autre côté. Et puis s’en est allée, lentement, comme à regret.
J’ai tout repris au début, attentif au moindre détail, à chacune de ses expressions, à chacune de ses réactions. Encore une fois. Et puis une autre.
Et je suis sorti faire un tour.

Ce n’était pas prémédité, mais, après tout un tas de tours et de détours, mes pas m’ont, d’eux-mêmes, ramené là-bas. Au café de la veille. La fille était assise au même endroit. Exactement. Même terrasse. Même table. Même chaise. Elle m’a tout de suite reconnu. On s’est brièvement souri.
– Vous avez passé la nuit là ?
Elle a éclaté de rire.
– Oh, ça aurait pu ! Je suis vissée sur cette chaise dix heures par jour. Quand c’est pas plus.
– Comme ça, au moins, on sait où vous trouver.
La table voisine était libre. Je m’y suis installé.
– Me trouver. Et pourquoi donc ?
– Vous avez fait très forte impression sur ma copine.
– Oui, ben ça, j’ai vu. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’est pas très discrète. Vous non plus d’ailleurs.
– Moi !
– C’était à mourir de rire votre petit manège pour me tirer le portrait sans en avoir l’air.
– C’est elle qui…
– Oui, ben ça, j’avais compris, merci.
– Quand je vais lui dire que je vous ai vue…
– Elle ne vous croira pas. À moins que vous ne lui apportiez des preuves. Eh bien, allez-y ! Qu’est-ce que vous attendez ? Vous en crevez d’envie.
J’ai sorti mon portable.
– Aujourd’hui, vous allez être toute seule à avoir la vedette.
Elle a pris la pose. Regards langoureux. Petites moues provocantes. Œillades assassines. Je bombardais. En mode rafale. Je bombardais tant et plus.
– Là ! Ça peut peut-être suffire, non ? Allez ! Allez vite lui montrer tout ça… Et, ah oui, à propos, je m’appelle Ophélie.

Une fois à l’appart, j’ai sorti les photos. J’en ai imprimé trois. Au format A4. Les plus belles. Les plus émouvantes. Que j’ai disposées bien en vue sur la table de la cuisine.
Romane est rentrée sur le coup de cinq heures.
– Hou là ! Comment c’était la purge aujourd’hui. Encore pire que d’habitude. Autant ils peuvent être charmants quand ils veulent, autant quand ils en sont pas…
Elle a écarquillé les yeux.
– Qu’est-ce que c’est que ça ! Mais c’est elle ! D’où tu la sors ? Elle est venue ici ? Eh bien raconte, quoi !
Elle m’a écouté avec énormément d’attention.
– Elle y est encore là-bas, tu crois ?
– Il y a des chances, oui.
– J’y vais.
Je lui ai proposé de l’accompagner.
– Non, j’aime mieux pas. J’aurai les coudées plus franches.

Elle a fait sa réapparition trois heures plus tard, la mine ravie, en compagnie d’Ophélie. Elles sont aussitôt allées s’enfermer dans sa chambre. En grandes exclamations. En interminables crises de fou rire.
– Pas cap !
– Oui, oh, ben alors là, tu me connais mal…
Encore des rires. Et puis le silence. Un long silence. La porte s’est rouverte. Elles sont venues vers moi avec des mines de conspiratrices.
– Tu sais quoi ? On en a refait des photos.
– Oui. Des bien plus intéressantes. Tu veux les voir ?
J’ai dégluti. Des plus intéressantes ? Qu’est-ce qu’elles entendaient par là ? Évidemment que je voulais voir. Bien sûr. Je demandais pas mieux.
Romane m’a mis son portable sous le nez. A fait défiler. Ophélie en petit soutien-gorge à fleurs roses et bleues, bordé de dentelle. De loin. De près. Ophélie en mini string assorti. De face. À lui épouser la chatte de tout près. De dos. Juste la ficelle entre les fesses. De jolies petites fesses bien rondes. Bien bombées.
– Ça te plaît ?
– Je serais difficile.
– On te les laisse alors ! Nous, on retourne dans la chambre. Se le faire ensemble. Face à face. Ou côte à côte. Tu peux écouter à la porte si tu veux. Si t’as envie. Ça nous gêne pas. Au contraire.
Une porte qu’elles ont refermée à clef derrière elles.

(à suivre)

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