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Samia 15 – Tatouages.

Samia 15 – Tatouages.



Tatouages.

On va vers le bar pour faire les comptes avec Madame Simone. Je me souviens bien de l’avertissement de Jo, le premier photographe : elle a de la famille dans le milieu. C’est la fin de l’après-midi et il y a déjà pas mal de monde sur la terrasse. Dès qu’on est entrés, Madame Simone me demande :
— Alors, ça s’est bien passé ?
— Oui Madame. On a fait des photos… corsées.
Je mets tout l’argent sur le comptoir. Kriss, qui n’est pas loin, siffle en voyant les billets. Elle fait remarquer :
— Maman devient une maquerelle.
Connasse ! On a fait des photos et on a baisé parce que j’en avais envie et un peu pour l’argent. Madame Simone retient 20 %. C’est vite gagné pour elle.
On lui dit « à demain ». J’ignore Kriss.
J’ai encore un peu de sperme de Luigi qui coule le long de ma cuisse. On va un peu nager, puis on se sèche en marchant sur la plage. Lorsqu’on est sec, on récupère nos vélos. Ce soir, sardines grillées au menu, et là, au moins, on n’a pas besoin de vêtements. Le loup, ce sera pour plus tard.
***
Le lendemain, je me réveille vers 9 h. Je réveille Julien pour qu’il vienne embrasser ma chatte. C’est le rituel, la marque de soumission de l’esclave à sa Maîtresse. Je ne sais pas s’il aime ma chatte au réveil, collante de la nuit, mais moi j’aime sentir ses lèvres fraîches sur mes grandes lèvres.
Je traîne un peu, puis on déjeune. Ensuite, on se lave et on s’habille… ou pas ! D’avoir baisé avec le marin me donne des envies de bites en moi… Kristos devrait être revenu ! Cet après-midi, on va aller à Agde faire des courses.
À 10 h 30, on est aux Flots bleus. On range, on met les tables… Madame Simone est toujours aussi directive. Je gagne de l’argent grâce à elle, bien sûr, mais il faut aussi que je puisse m’amuser. Kriss donne également des ordres à Julien, et c’est normal, mais aussi à moi, genre : « Samia ! ça fait deux fois que la 7 demande l’addition, tu es sourde ou quoi ? » La 7 est de mon côté mais je ne peux pas tout faire en même temps.
Heureusement, on se fait toujours de bons pourboires. Quand on s’apprête à partir, Madame Simone me dit :
— J’ai une enveloppe pour toi.
Il s’agit de photos faites par Jo, le premier photographe. Elles sont super : on me voit gambader nue dans un peu d’eau. Qu’est-ce que je suis belle ! Il y en a une où je plonge et on ne voit dépasser de l’eau que mes fesses et ma chatte qui fait une moue boudeuse. Il y a une photo de Julien que j’adore : l’eau froide a encore fait rétrécir son petit sexe. Dans cet état, il pourrait baiser la fée Clochette, ça ne risquerait pas de lui faire du mal. Je remercie Madame Simone et on s’en va. Je suis pressée. On prend nos vélos et ensuite, direction camping. Là, je mets ma robe rouge et des sandales. Ça fait bizarre. Je dis à Julien de s’habiller aussi. Après avoir mis un jean et un polo, il me demande :
— Est-ce qu’on pourrait manger un peu ?
— Non, tu mangeras plus tard.
Eh, oh, je ne suis pas sa bonne ! Il a faim ? C’est une bonne maladie. On reprend nos vélos. Direction Agde. Il y a environ 6 km.
Là, on va d’abord chez un tatoueur. Il n’y en a qu’un, j’ai trouvé son adresse dans l’annuaire téléphonique du camping. C’est un grand mec d’une quarantaine d’années qui a l’air d’un biker alcoolo. Il y a deux clients ou amis qui ont le même look. Le tatoueur me demande :
— Qu’est ce que tu veux comme tatouage, petite ?
Je sors de mon sac un dessin sur un morceau de nappe en papier. C’est un gitan rencontré aux Sainte-Marie qui me l’a fait. J’avais dansé et il avait griffonné ça sur la nappe. Il représente une jolie gitane, moi, qui danse le flamenco. Ils viennent tous regarder. Je lui dis :
— Je voudrais juste le contour comme sur le dessin.
— Facile. Tu le veux où ?
— J’hésite, j’avais d’abord pensé sur la fesse, je vais vous montrer.
Je me retourne, lève ma jupe et mets mon doigt un peu au-dessus de ma fesse gauche en disant :
— Ici, mais comme je pose pour le magazine « Belle et nue au soleil », ce serait mieux sur mon bras.
Je rabats ma jupe. Il demande :
— Et le jeune homme ?
— Je voudrais une phrase à l’intérieur de son biceps « j’appartiens » et en dessous « à Samia ».
Ils sont surpris, Julien aussi. Mais, oh ! Il m’appartient ou pas ? Le tatoueur me dit :
— Écoute, ça me serait utile de faire quelques photos pendant que je vous tatoue. Je pourrai faire de la pub dans le village naturiste. Si je peux te photographier nue et le jeune homme aussi, pendant que je vous tatoue, je ne te ferai rien payer.
— D’accord.
À partir de maintenant, je veux tout faire à poil et ne plus jamais payer ! Il se tourne vers Julien en disant :
— Toi aussi tu es d’accord ?
C’est moi qui réponds :
— Je décide pour lui.
Un des clients dit :
— Normal, s’il t’appartient.
Il a tout compris ! Le tatoueur ferme le magasin pour une heure.
J’ôte ma robe et me retrouve en costume d’Ève. Ouf, mon corps respire ! Je vais m’asseoir dans un des deux fauteuils. Les tatouages, si vous passez parfois vos vacances à Berck, vous connaissez. Pour ceux qui vont plutôt en vacances au Touquet, j’explique rapidement comment ça se passe. Le tatoueur me met du désinfectant sur le bras. Ensuite il fait le dessin de la gitane, très fidèlement et enfin, il pique. On le sent, mais c’est très supportable, surtout parce qu’il ne s’agit que d’un contour.
Il faut environ 15 minutes pour me tatouer la gitane. C’est simple mais joli… comme moi !
Un de ses copains a fait des photos pendant qu’il me piquait en s’assurant qu’on voie mes nichons. Je me lève et je montre mon touage sous tous les angles pour qu’il puisse photographier mon cul.
Au tour de Julien. Je le regarde et ça suffit. Il enlève son polo et son pantalon. Trois paires d’yeux regardent son sexe, puis moi. Vous voyez en deux temps sa bite puis moi-même. Je leur explique :
— Il n’a pas fini sa croissance… enfin, j’espère.
Ils se mettent à rire, mais bien, un rire gras de biker fumeur de Gauloises et de joints.
Au tour de Julien. Le tatoueur écrit à l’intérieur de son bras « j’appartiens » en petit, puis en dessous « à » et en grand « SAMIA ».
Julien couine un peu quand le tatoueur le pique. Je le prends par le menton et lui relève la tête pour le regarder dans les yeux, en demandant :
— Ça te plaît de montrer que tu m’appartiens ?
— Ouiii Samia, mais ça fait mal…
— Tu veux une bonne raison de chouiner ?
— Non Samia, pardon.
Un des gars me demande :
— C’est un peu comme ton esclave ?
— Oui, c’est ça, je l’ai acheté… mais il était en solde ! Il a un défaut.
On rigole. Celui qui fait les photos nous demande de poser à deux en montrant nos tatouages. Je prends Julien contre moi et instantanément, il bande… C’est bien, un esclave réactif à sa Maîtresse.
Voilà, le tatoueur a ses photos, moi et mon esclave, nos tatouages. Ils me proposent de passer la soirée avec eux. C’est tentant, je leur dis :
— Ce serait avec plaisir mais demain ou après-demain. Ce soir, on a rendez-vous chez des amis à la sortie de la ville. Je téléphonerai.
On se rhabille, on s’embrasse, ils me pelotent les fesses… et on monte sur nos vélos, direction l’auberge de jeunesse. Oui parce que… euh… mon but, en venant à Agde, c’était voir si Kristos est revenu ou s’il y a un message pour moi.
On entre dans l’auberge, la gamine mal embouchée est là avec des jeunes qui louent une chambre, je veux dire un tout petit bout de dortoir. Je veux demander à la fille :
— Est-ce que…
Elle me coupe :
— Tu ne vois pas que je suis occupée ?
Toujours aussi mal embouchée, la garce ! Je lui mettrais bien mon poing dans la figure, mais je me retiens, il faut qu’elle me renseigne sur Kristos.
Elle plaisante avec les deux types… Quand ils ont fini, elle se tourne vers moi et je lui demande :
— Tu as des nouvelles de Kristos ?
— Il est là !
— Mais je t’avais demandé de me prévenir
— Tu crois que je n’ai que ça à faire ? Il est arrivé ce matin et il est dans la cour, mais c’est réservé aux clients de l’hôtel.
Là, je lui rentre dedans ! Elle doit s’en rendre compte car elle ajoute :
— C’est bon, je t’autorise à y aller
C’est ce qui compte ! Dans la cour, Kristos boit une bière, assis sur une vieille banquette de camion. Il est avec des copains. Je lui dis :
— Kristos ! Oh, je suis contente que tu sois revenu.
— Mais moi aussi… euh… petite…
Ce salaud a oublié mon prénom ! Décidément, c’est pas mon jour. Heureusement, il ajoute :
— Samia, c’est ça, hein ?
— Oui.
Il m’embrasse sur la bouche. Quand sa langue sort de ma bouche, il dit à ses copains :
— C’est la petite que j’ai tirée il y a une semaine.
Ils s’en foutent, les copains, puisqu’ils picolent. Kristos ajoute :
— Ton mari fait toujours faire le guet quand tu baises ?
C’est vrai que je lui ai dit que Julien était mon mari. Je réponds :
— Bien obligé. Tu as vu qu’il est monté comme un canari ! Je ne sens absolument rien quand on baise. Tiens, je vais te montrer.
Je sors deux des photos de Jo, une de moi et l’autre de Julien et moi. Kristos les regarde en disant :
— Τι ωραίο κώλο… quel beau cul !
Un de ses copains lui dit :
— Passe.
Kristos les lui tend et les photos passent de mains. D’accord, mais faut pas me les abîmer ! Je vais acheter des pochettes en plastique pour les protéger. Les exclamations des copains de Kristos sont de deux sortes, flatteuses pour moi, genre « mate le cul de cette salope » et nettement moins pour Julien. Pauvre… Non, je rigole. J’adore le voir humilié et lui, ça doit lui plaire aussi. D’ailleurs je ne l’ai pas attaché avec une chaîne, donc il est libre de partir quand il veut !

A suivre.

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