V. Jour 5 Jeudi
Caro dans son contexte, un baiser à Marie déjà sur le pont, à donner ses consignes, à tout le personnel. Je croise Edwige, qui me donne ses lèvres, puis Gwen en descendant, je fonds de son sourire, elle plaque ma main sur ses seins, furtivement à l’accueil vide, puis referme son peignoir, je lui vole un baiser, appuyé, très intense… Elle me fiche dehors, en rajustant ses seins, des larmes dans les yeux, elle referme la porte…
Véro est pimpante, elle sort faire des courses, je me doute qu’elle fera un détour sans doute…
Je lui parle d’une balade que j’ai envie de faire, pour me reposer, aller voir les fleurs, un peu de mon métier, dans le jardin derrière….
– A 14 heures, c’est parfait, j’ai prévu une sieste, un moment de repos, je n’ai pas récupéré. Puis j’irai chez Solange, ce n’est pas très loin, cela me fera du bien un peu de marche à pieds…
Je suis libre toute l’après-midi… Mon rendez-vous galant pourra se réaliser…
– On a prévu quoi ce soir, pour ma soirée d’adieu ?
– Ton départ c’est samedi en fin d’après-midi… On a encore deux soirs… Marie nous a dit de passer, elle aimerait t’avoir en comité intime, et je n’ai pas envie de m’imposer à vous pour cette soirée… Caro m’a parlé de sortir avec Steeve, une idylle commence, je suis récompensée…
– Oui, tout s’arrange et s’imbrique, Marie est une fée que les éléments suivent, j’aurais un peu le blues samedi en repartant…
13 heures 40, le dîner était bon, des vitamines, des fibres, du vin, et du dessert, j’ai le ventre plein en lui faisant la bise…
k) Mylène
Une voiture arrive, à l’entrée du jardin, je ne vois qu’un sourire qui m’ouvre la portière…
Mylène est une plante qui conduit un tapis volant…
Robe de prix sans doute, je ne vois pas a griffe, mais un tissus très soft, des pinces aux bons endroits, un décolleté sobre mais alléchant, des chaussures ouvertes, coiffure adéquate, maquillage complet, des yeux à dévorer les stoppeurs sur son chemin…
– Je suis libre, pour toi… Nous allons dans quel antre ?
– Un antre exceptionnel, que j’adore depuis ma liberté, puisque c’est son cadeau de divorce… Ma villa…
En effet, elle ne ment pas, un site d’exception, un terrain de folie, une grille d’abord, puis un chemin qui monte, le garage d’un côté, un parking de l’autre, on monte des escaliers en découvrant les jardins, les fontaines, les espaces en pelouse, une terrasse qui surplombe la rivière, piscine à débordement, salon de 80 mètres carrés, je rentre dans sa chambre, un terrain de jeu immense, tapis, baies vitrées, stores automatiques, le lit est un 200×220, couette en pur duvet…
Elle me montre sa terrasse, c’est là qu’elle vit souvent, quand le temps est clément, cuisine attenante, salon, et salle de bains immense avec un jacuzzi…
Le salon est parfait, canapés blancs superbes, une télé immense, un chaîne Hi-Fi associée aux enceintes dissimulées dans toute la pièce, pour un confort d’écoute digne d’un chef d’orchestre…
La terrasse laisse voir les collines, le lac de Metlamoi, le col de Metmoila.
Je repense à cet après-midi de sexe, et celui qui commence, tiendra-t-il ses promesses ?
Mylène m’offre à boire, elle vit toute seule depuis près d’un an, sans amant attitré. Elle a quelques amies, des copains, datant de son mari, mais elle aime l’aventure, a besoin elle aussi de jouer de son corps, de tester sa féminité, de conquérir l’amour, même pour une heure, même pour un jour, elle préfère cela que d’exposer son cœur.
– Oui, c’est mon défaut, je me livrais trop vite, je baisais sans attendre, prise de frénésie. Je drague désormais dans des groupes d’amis, certaines associations où les gens se connaissent et où l’on peut choisir en toute sécurité. Des rencontres entre adultes, la plupart encadrées, aux sorties et sauna, au Casino Royal, repas semi gastro, incluant une chambre… On peut même choisir, sur photo et press-book ou laisser faire le destin…
Elle l’a fait une fois, et ce fut super. Un quadra vraiment bien et agréable, quelqu’un de très honnête. Dîner aux chandelles, parties au Casino, slow dans le dancing, baisers dans l’ascenseur, début de caresses dans le grand couloir, en attendant de retrouver la clé…
– Il était temps d’ouvrir, ma robe dégrafée pendait sur mes hanches, mes seins étaient sortis, mon rouge à pleurer… Il m’a prise sur le champ, criant de liberté, d’amour débridé, de sexe exacerbé, comme en mai 68…
– C’est la seule aventure qui ait marqué ma vie d’après rupture, et qui ne s’est jamais reproduit… Manque de temps, de possibilités, il était marié, pas encore divorcé… J’ai essayé de revoir s’il réapparaissait dans les books suivants, mais je ne l’ai plus revu… Une occasion ratée, on dit dix en retour…
– Pas toujours hélas… Moi c’est le contraire, j’ai pris quelques vacances pour venir chez ma tante. J’ai connu ses amies, et on a fait la fête, elles m’ont montré comment draguer une mature et découvrir le sexe, ainsi que le plaisir. On a même testé entre ma tante et moi. Elle a adoré mon principe et poursuivi ma formation…
Puis j’ai connu une soirée atypique, une réunion privée entre salariés et quelques invités, adultes consentants, venus oublier le train-train quotidien dans un but de sexe et uniquement… Gens de bonne éducation, liberté sexuelle, choix très éclectique, tout le monde se connaît, mais pas leurs fantasmes…
– Oh bien… Tu as une expérience ! Courte mais très riche… Tu viens de me mettre à nu, avec tes mains de pianiste, je ressens du désir, cheminement logique d’une femme attirée par ton charme puritain…
J’arrive à trouver le secret de la robe, les chaussures de prix sentent le cuir tout neuf, des dessous merveilleux, véritables œuvres d’art, il faut dire que le modèle est un pur joyau…
Le soutien-gorge brodé de motifs divers, dessins d’animaux, nature et faune, la culotte moderne, bouffante, arachnéenne, entre culotte ancienne et string en dentelles, tombe toute seule sur l’épais tapis…
Elle me déshabille, sans l’ombre d’un problème, regarde mon atout prendre de la hauteur, elle ne peut s’empêcher de l’effleurer doucement, puis de le serrer, le bercer tendrement…
Elle pose un pied sur le lit, soulevant sa jambe, je découvre de la main ses seins et ses cuisses, je reviendrais aux premiers, anatomie superbe, galbe à modeler, à graver en mémoire, pour s’y référer, plus tard dans son souvenir…
Ma main suit le galbe des hanches, revient sur un téton que ma bouche convoite, elle soulève la poitrine en guise d’acceptation, ma bouche a découvert une source de rêves…
Je goûte à ses seins comme on entre en religion, deux lobes merveilleux blancs, aux aréoles sombres, deux îlets attendant un arrêt de rigueur…Ma main glisse encore, passe sous sa jambe, remonte sous la cuisse, rencontre une autre source, des poils blondissant, un pubis délicieux… Elle se sent désirée, convoitée, ma main ouvre son trésor et mes doigts endormis, commencent leur découverte…
Elle passe fréquemment sa langue sur ses lèvres en guise d’approbation et de désir latent…
J’entends les premiers râles, et les gémissements d’une femme qui s’abandonne dans les bras d’un amant mûrement choisi…
Mon désir monte aussi, mais elle ne le voit pas, elle s’accroche à mon cou pour se maintenir debout, sa chatte toujours offerte, inondée de désir…
Je la prends dans mes bras, a retourne et enserre ses seins, malaxant, excitant, mon sexe sur ses fesses… Elle se rend compte alors de mon état sexuel, passe une main autour et s’allonge contre moi, sur le lit en le prenant en bouche, les cuisses grandes ouvertes, pour continuer…
Pourquoi pas alors, le faire en 69, profiter de nos sexes, les découvrir ensemble ?
Sa bouche est un fourreau, mon phallus s’y régale, sa chatte blonde et rousse, un pubis très soigné, une intimité faire, lisse comme un abricot, j’y pose le bout de ma langue, il s’ouvre électriquement, et l’alarme déclenche des sons incongrus… Une avalanche de râles, je suce sa vertu, des cris de jouissance, je suis émerveillé… Elle se soulève vers moi, me supplie de la prendre, ça fait trop longtemps qu’elle se dessèche de désespoir, même ses jouets restent inefficaces, même ses ardeurs ne comblent plus sa soif de phallus dans sa chatte pour jouir sans répit…
Elle me veut, bien sûr, mais c’est moi qui commande et je reprends ses seins, en venant dans dos… Si elle veut être prise autant lui donner le vertige…
Mes doigts tâtent et malaxent, ses soupirs sont divins, son sexe la tenaille, elle va sentir mon vît… Je la plaque sur le ventre, écarte largement ses jambes, elle essaie de me voir, je suis entre ses cuisses, ma main revient dans son sexe qui coule, pleurant sa solitude, et mes doigts se livrent à un combat magique, l’entreprenant partout, excitant ses atours, gonflant le clitoris, qui rougit de désir, sa source sollicitée, se répand dans ses poils, viennent sur ma queue, je suis prêt au combat, et j’avance lentement, pour lui donner le « LA »…
Lorsqu’elle me sent contre sa chatte, le sexe grand ouvert, elle arrête de respirer, attend son arrivée, griffe les draps fins, relève son bassin, se donne en gémissant, elle a mal de désir, jusqu’au fond de son ventre, ses seins sont en émoi, ses tétons ont doublé…
– Oh, oui, je suis consentante… Oui, prends-moi sans attendre, viole mon intimité, je ne sens plus mon ventre qui à toi s’est ouvert, t’obéit, se soumet… Viens dans mon intimité, enfonce-moi ton pieu, ma chatte est insolente, elle pleure sans délire, sait que tu vas venir, lui donner son plaisir… Viens ! Mon chéri de 20 ans, viens !
Je suis à toi, je t’aime. J’aime ton gros pénis, oh, oui, il m’a touchée la fesse, il est trop près du but pour se retenir sans fin…
Ramone-moi la chatte, elle a tant attendu qu’elle en est toute ivre, donne-lui ce plaisir, fais-la jouir jusqu’à ce qu’elle soit rassasiée et heureuse…
Mon gland ouvre la porte, se charge de son humeur, se roule dans la douceur, humide de la grotte, qui l’accueille enfin, lui fait une douce escorte, lui rendant les honneurs…
Le gland fait un caprice, ressort et rentre encore, elle tremble de plaisir, de rage, d’impatience, elle veut que je la prenne comme un soudard des ports ?
Il ouvre avec ses doigts son chemin du bonheur, elle crie comme une harpie sans retenir ses mots, se traitant de putain, de chienne de tripot…
Je pousse encore plus loin, je sens de plus en plus son vagin en délire et ses contractions…
Elle invite son point G à se manifester…
Je suis en butée, elle est envaginée, mon pubis est contre elle…
Alors je commence à la faire planer, l’invite dans ma danse, et lui donne l’amour, l’amour physique intense, qui la fait délirer…
– Oh oui ! Tu me remplis, je suis rivée au lit, tu m’as plantée ton pieu, je suis ivre de toi… Que c’est bon quand on l’a dans le sexe et qu’on le sent bouger nous emportant plus loin, nous faisant délirer, dire des sottises, vivre notre plaisir jusqu’à sentir en nous la suprême délivrance, un orgasme intense et ta douce semence…
Je la retourne sur le dos, et écarte ses cuisses, sa chatte est béante, je la plante très vite et la prends en cadence faisant monter son plaisir, butant son utérus…
Elle défaille de joie, demande d’aller plus vite, je la pistonne si fort que le lit s’en défend, geignant de tout son bois…
Mylène est un cas rare, elle se réserve pour celui qui viendra la baiser, un soir de manque…
Un soir ou un matin entre ses draps de soie, sa villa magnifique incitant un effort…
Je continue doucement, elle s’ouvre à mes caresses, je tâte ses seins d’une main, elle passe ses mains autour de mon cou, m’embrasse longuement, en y mettant la langue, jouant avec la mienne un baiser indécent…
Elle est reprise encore, se délire, se cache sous les draps pour vivre ce coït, un des plus aboutis de toute sa vie d’épouse, de sa sexualité, une œuvre d’artiste, qu’il faut immortaliser…
Je la retourne encore, les fesses relevées, elle va crier au loup, mais se trompe de trou, je ne recherche pas à abuser d’elle, juste à parfaire ce que je viens de donner…
Mon sexe s’y adonne, refait son chemin délirant, elle le sent en elle et elle jouit plus fort…
Elle comprend que là, je vais y aller plus fort, je vais la déchirer, si je n’y prends pas garde…
Je l’introduis doucement, puis accélère ensuite, puis me lâche vraiment pour atteindre le fond, et elle se répand…
Son point G excité a ouvert ses vannes, elle est devenue fontaine le temps de se libérer, elle ne comprend pas ce déluge qui sort d’elle, sentant le nectar couler de long des cuisses, inonder notre couche…
– Mon Dieu, tu m’as m’a déchirée quelque chose, j’ai fait pipi sans le ressentir…
– Ce n’est pas du pipi c’est un élixir, qui n’arrive qu’en atteignant le somment du plaisir.
Tu es devenue femme fontaine, tu as expulsé un liquide inédit, ce que tu éprouvais était trop excitant…
– Je vais mourir de honte si je le reproduis…
– Mais bien au contraire, on ne peut que t’aimer plus fort et plus intensément, tu as atteint l’orgasme qui produit cette humeur…
Alors je la reprends, doucement, tendrement, je la sens apeurée…
Puis le plaisir l’emporte, elle oublie l’incident, je la transporte au loin, change de position, le capitaine de navire enserre ses chevilles ou la prend par les pieds, guidant le corps abandonné, cuisses ouvertes, guidant mon sexe énorme, dans le sexe béant, avec plus de positions excitantes et plus quelques centimètres…
Elle est transportée dans un autre monde, se retrouve perdue, subit, jouit sans cesse, est ballottée, mon dard la foudroie, délectant son sexe de sensations multiples, comme si j’étais plusieurs…
Elle se répand sans relâche, débitant des mots tendres, des mots de salope prise par un acteur. Elle s’agrippe à mon cou, se relève, m’embrasse, se pénètre, se performe, se délire, jouit, jouit, jouit…
Je la sens épuisée par toutes ses performances, au bord de l’abandon…
Je l’allonge contre moi, les cuisses en ciseau, puis la prends en douceur revenant au principe des vagues de l’océan…
Elle me sent proche aussi de la fin du combat…
– Viens, donne-moi tout de toi, donne-moi ta semence, j’ai connu grâce à toi une sorte d’excellence, un niveau supérieur dans ta façon d’aimer, de donner, d’insuffler le plaisir, en faire une récompense, un moment merveilleux où les êtres jouissent, au plus fort de leur être…
Je la prends en cadence, la portant au plaisir, juste ce qu’il faut pour la sentir partir, respirer plus profond, des râles de passion, se donner complétement, s’ouvrir pour profiter, ressentir le sexe de son amant, la prendre avec tendresse, glisser en elle, pilonner son vagin… Alors elle se prend au jeu, et se livre aussi, et le combat repart, mais elle l’a perdu, elle s’offre par plaisir recherchant de nouveau, un acte de douceur. Elle a envie de moi, pensait que c’était tout, mais je lui démontre que c’était une étape…
Alors je reprends mon ardeur, remets de la vapeur, et la porte à l’extase, l’orgasme délivreur, celui qui irradie son ventre et inonde son vagin.
Epuisée, blottie entre mes bras, le dos contre mon ventre, ses baisers sur ma bouche, tordue pour m’atteindre, je me sens tout chose, d’avoir tant donné pour qu’elle se délivre…
Un de mes meilleurs ébats, depuis mon arrivée… Une expérience, enivrante qui m’a vidé de sève…
– Tu veux boire quelque chose, tu es déshydraté, tu salives sans cesse…
– Oui, je veux bien, mais je peux me lever…
– Non, pas la peine, tout est à portée…
Dans la chambre, un frigo, des verres, de l’alcool, je choisis une bière…
Elle prend un soda.
Elle vient me rejoindre dans sa nudité parfaite, s’allonge contre moi et me prend dans ses bras…
– J’aimerais te revoir, mais ce ne sera possible ?
– Il me reste demain, samedi et le soir j’ai une soirée surprise, ma sœur nous a rejoint, je dois la rassurer, elle a trouvé quelqu’un, mais c’est tout frais…
Il y a quelques jours, elle s’est faite violée, un mauvais plan avec son copain attitré, qui a déconné grave…
Elle est venue vers moi, comme vers une bouée, j’ai eu de la chance, elle va pouvoir rester chez notre tante et travailler ici, des amies de ma tante cherchaient une aide compétente…
– C’est un délire ton histoire, je comprends que tu sois pris… Et à Lyon c’est possible, j’ai un peu de famille, et je connais la ville…
– Je te recevrai bien, mais à Lyon, j’habite chez ma mère, avec mon second frère 15 ans cette année. Je dois veiller au grain, ma sœur étant partie, elle s’occupait de lui, pour aider la maman…
– Je comprends, tu es si jeune, je n’ai pas l’habitude d’avoir des amants jeunes, mais ne regrette pas d’avoir insisté hier, pour forcer le barrage…
– Moi non plus, tu es une femme si belle et si jeune, tu fais quoi dans la vie ?
– Je ne faisais rien, mon mari était riche, mais je m’ennuyais trop. J’étais esthéticienne de formation et cherche du boulot depuis cette semaine…
Ce n’est pas possible, j’attire les coups du sort… Mais là je ne vois pas la solution… Ou du moins, pas encore…
– Donne-moi un CV… On ne sait jamais, ma tante à des relations, des amies, des amantes…
– Ta tante est lesbienne ?
– Pas exclusivement, manière d’oublier et d’avoir la tendresse, et parfois un amant croise sa solitude, elle adore le sexe…
– Tu en parles avec elle ?
– Depuis cette année seulement…
La séparation est déchirante, elle veut me revoir, je pense que ça me tente, je lui ai fait un côté, faudrait qu’elle se libère du côté opposé, ce serait salutaire…
Je lui en parle sous couvert, elle me comprend à demi-mots, me sourit, me salive…
– Fais ce que tu peux, je traverserais la France pour retrouver ton pieu et prendre cette chance que tu m’offres maintenant, me faire prendre pas toi et par la porte arrière, ce doit être divin de sentir ton sexe, ouvrir mes délires de mon côté obscur…
Je suis encore vierge, par cette voie sensible, je n’ai jamais voulu, même avec mon mari, je n’avais pas confiance, il était impulsif, et n’avait pas la douceur dont tu m’as enveloppée…
Je t’aime et t’aimerai, t’espérerai longtemps, essayons de nous revoir entre nos deux villes, un week-end mystère, entre deux amoureux…
Véro est sous la douche, j’avais raison je pense…
Je l’entends chantonner, le fait est avéré, car son humeur légère trahit ce qu’elle a fait…
La soirée au salon, Caro au restaurant elle rentrera après, Steeve doit passer voir son ex-chérie malade….
Le repas expédié, allongé près d’elle, on regarde les infos, en sirotant un verre…
– Alors, Jacques ? C’était bon ?
– Tu es impossible, tu devines tout…
– ???
– Oui, des moments de tendresse, de sexe enjoué… Je jouis sans complexe dans ses bras, maintenant. J’ai confiance en lui, nous jouissons ensemble dans un élan commun, une union de plaisirs, et notre délivrance vient coiffer ce bonheur… Il sait me donner ce que j’aime, m’emmener sur mon nuage… Je resterais des heures, à me faire prendre, caresser, délirer, le sentir revenir, chercher une autre voie, planer d’être investie, jouir d’être désirée, enfouie, enlacée, perforée, sentir sa semence et pleurer de joie, en nettoyant son membre, trempé de ses exploits… Oh ce ne sont pas les tiens, mais il sera là demain, et puis les autres jours, je referai l’amour, et je serai bien…
Ne parle jamais de ça, cela est entre nous, tu deviens mon fils après avoir été mon amant… Demain tu partiras, nous on pleurera, tu laisseras des veuves, des amantes de tous âges, éplorées, des qui auraient bien voulu, d’autres implorantes de te revoir un jour…
J’entends la serrure, il n’est pas très tard. Caro vient dans ma chambre, se défait de ses chaussures, fait le tour du lit, me donne une bise, va dans la salle de bains, et revient en peignoir après ses ablutions du soir…
– Alors, bonne journée ?
– Sur tous les plans… Marie est directive, rapide, autoritaire parfois. Katia est impulsive, autorité naturelle, ses yeux sont de laser. Gwen est une liane, la douceur de ses doigts, un corps démoniaque, je mouille de la voir… Edwige c’est pareil, elles sont très proches, dans l’allure, les passions, leur boulot qu’elles adorent…
– Tu t’es régalée de découvrir ta place….
– Oui, elles font tout pour, Steeve est mon amant, elles le savaient déjà avant que ça arrive…
– Ne t’emballe pas, Steeve est très jeune, ne confond pas sexe et amour…
– N’aie crainte je suis trop échaudée, pour moi ce n’est qu’un sexe, que je prends dans le mien pour jouir enfin. Mais si j’ai une occasion, je ne dirai pas non…
Je me sens érotique dès que je franchis la porte du bureau, dès que je vois les autres, onduler sous mes yeux… Je me sens nymphomane, lesbienne attirée par leurs charmes, comme par un aimant…
– Bon, tu es en guérison… J’aime te savoir en sécurité, tiens-moi au courant, je m’en vais samedi, je vais le regretter…
– Je t’aime aussi mon frère, je me sens forte dans ton lit, je me sens protégée, pour moi, c’est un cadeau…
– Tu as appelé Maman ?
– Non mince, il est trop tard. Je le ferai demain, avant mon arrivée au bureau. Steeve passe me chercher, demain matin 9h moins le quart…
– Bonne nuit ma Caro.
Je sens sa main, sur moi, son baiser est très tendre, elle se love contre moi, je prends goût à sa présence, moi aussi j’ai besoin de dire mes aventures, mais je n’ai pas osé lui parler de Mylène.
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