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Une bonne affaire

Une bonne affaire



Il était devenu évident que je devais trouver une solution à mon problème d’argent. Celui que m’avait donné ma grand-mère pour mes études avait fondu comme neige au soleil. Je me suis mise à écumer les vitrines où s’affichaient des offres d’emploi mais c’étaient pour la plupart des offres pour garder des enfants et ça ne convenait pas avec les horaires de mes cours.
Un jour, j’ai reconnu une étudiante qui était dans une de mes classes. Elle marchait d’un bon pas sur le boulevard d’un beau quartier et, surtout, elle portait une tenue qui devait lui avoir coûter cher. Elle a disparu dans un immeuble et je l’ai attendue par curiosité jusqu’à ce qu’elle ressorte et une heure plus tard, elle a remis les pieds sur le boulevard.
Je l’ai suivie puis j’ai fini par la rejoindre et je lui ai demandé ce qu’elle faisait dans cet immeuble. Elle a paru surprise de me voir et elle n’a pas voulu me répondre et j’ai continué à marcher à côté d’elle et à lui poser des questions.
– Ecoute, m’a-t-elle dit au bout d’un moment ! Tu gardes ça pour toi ! J’ai un job et je n’ai pas envie que ça se sache !
– Et c’est quoi comme job, lui ai-je demandé naïvement ?
– Je fais la pute, m’a répondu la fille ! C’est le seul boulot que j’ai trouvé pour survivre dans cette ville de merde !
– Tu fais la pute, me suis-je étonnée ?
– Enfin, pas vraiment ! On me téléphone et j’y vais si c’est dans mes horaires !
– Et ça te plaît, ai-je insisté ?
– Ça dépend, m’a répondu la fille ! C’est comme tout !
-Et qu’est-ce que tu fais comme trucs, ai-je encore insisté ?
– Bah, des trucs, m’a répondu la fille ! Tu veux essayer ? Ce n’est pas le boulot qui manque !

Je me suis dite qu’il fallait que je réfléchisse. J’avais fait l’amour avec des filles et rarement avec des garçons et en fait, je m’étais surtout fait bouffer la chatte.
– Tu crois que j’en serais capable, lui ai-je encore demandé ?
Elle s’est tournée vers moi et elle a fait la moue.
– Les hommes, à ce que j’ai vu, ils aiment les gros nichons ! Tu n’es pas un peu maigre ?
C’était sûr parce que j’en étais au bonnets A et elle aux bonnets G voir GG.
– C’est des vrais, lui ai-je demandé ?
– Qu’est-ce que tu crois ? Il faut bien que j’ai des avantages sur les autres filles, m’a-t-elle répondu !
Je pouvais imaginer, d’autant plus que je pouvais voir que sa poitrine débordait de partout.
– Tu as de la chance, lui ai-je dit !
– Ah, tu trouveras bien des vicieux qui s’imagineront que tu es un garçon, m’a-t-elle encore lancé !
Je pouvais imaginer, d’autant plus que je m’étais longtemps désespérée de ne pas avoir la poitrine de ma mère et combien de fois ne m’étais-je pas masser la poitrine et j’avais aussi tiré sur mes mamelons dans l’espoir que mes seins se mettent enfin à pousser.
– Tu peux pas me dire où il faut que je me renseigne, lui ai-je encore demandé ?
– Attends ! Tu as un stylo ?
Je lui ai tendu un stylo et elle m’a inscrit un numéro de téléphone sur le poignet puis elle a bifurquée et elle a disparu.

J’ai regardé plusieurs fois ce numéro de téléphone inscrit sur mon poignet puis je suis rentrée chez moi. Etait-ce la bonne solution ? Le concierge a sonné à ma porte et il m’a réclamé le loyer du studio mais je n’avais pas le premier sou pour le payer et il m’a dit que si dans un mois je n’ai pas payé, je trouverai mes affaires sur le trottoir devant l’immeuble.
Du coup, j’ai téléphoné et j’ai dit ce que je cherchais mais il m’ont répondu que je me trompe de numéro. J’ai regardé mon poignet et j’ai vu que je m’étais trompée sur un chiffre et j’ai rappelé et là, on m’a dit qu’on va me rappeler.
J’avais du mal à dormir et la seule chose que j’avais trouvé pour m’endormir, faute de pouvoir me payer des somnifères, était de me masturber et ce soir-là, j’avais mis du temps à avoir un orgasme mais il avait été très puissant et au milieu de la nuit, mon téléphone a sonné. C’était une femme. Elle m’a posé tout un tas de questions et elle a surtout voulu que je lui envoie des photos de moi, nue, pour voir si je corresponds au profil qu’ils recherchent.
Je me souvenais qu’une de mes amies avait fait des photos de nu pour son copain et que celui-ci les avait distribuées à tous ses copains. Néanmoins, je suis allée à la salle de bains et j’ai fait des photos dans le style que la femme m’avait dite et je les lui ai envoyées. Deux jours plus tard, elle m’a rappelée et la première chose qu’elle m’a dit est que si je ne fais pas ce qu’on me demande, mes photos se retrouveront sur le Net. Elle a ajouté qu’elle me prend à l’essai et elle m’a donné un premier rendez-vous. C’était dans mes heures libres et j’y suis allée et moi, comme une idiote, j’ai demandé au type qui est-ce qui me paie et ça l’a fait rire et il m’a expliqué qu’il paie à mes patrons et après, je peux dire qu’il m’a baisée, pendant deux heures et par tous mes trous. A la fin, le type m’a dit que je suis une bonne pute et il m’a renvoyée.
Deux jours plus tard, la femme m’a rappelée et elle m’a demandé si ça s’était bien passé et elle m’a donné une nouvelle adresse. J’y suis allée. C’était un veuf dans la soixantaine. Il n’avait pas l’air pressé de se vider les bourses et il m’a expliqué sa philosophie à propos du sexe avant d’ajouter que je suis le style de fille qu’il aime. A la fin, il m’a demandé comment je veux qu’on fasse ça.
Je n’en avais pas la moindre idée et il en a conclu que ça se passera mieux en levrette mais il n’arrivait pas à bander et j’ai dû utiliser tous mes charmes pour qu’il y arrive. Après il m’a pénétrée. Il avait eu du mal à bander mais, maintenant, il tenait la distance et il m’a limée pendant une demi-heure avant d’éjaculer au fond de mon vagin. Après, il m’a dit que je serai payée par mon employeur mais il ne m’en a pas moins donné un gros billet.
J’allais repartir de chez lui quand je suis revenu sur mes pas et je lui ai dit que s’il est d’accord, je veux bien venir vivre avec lui et faire tout ce qu’il voudra, du moins tant que je serai étudiante et j’ai même ajouté que ça lui coûtera bien moins cher que de passer par le réseau.
Il n’a pas semblé convaincu mais il a quand même accepté de considérer ma proposition et il a pris mon numéro de téléphone. Le lendemain soir, il m’a appelée et il était d’accord. J’ai appelé ma patronne et je lui ai dit que j’ai changé d’avis parce que je n’aime pas faire ce boulot là.
Le samedi suivant, j’avais réglé toutes mes dettes et j’avais emménagé chez mon nouvel ami. Je pensais que mes parents ne manqueraient pas de s’étonner que j’ai changé d’adresse mais je pouvais toujours leur dire que je louais une chambre chez un particulier.
Je suis arrivée avec mon sac et j’ai demandé où je vais dormir mais le monsieur m’a dit qu’on ne va pas se compliquer et que je vais dormir avec lui. Il a ajouté qu’il a l’habitude de s’occuper de tout et que je serai comme un coq en pâte. J’ai découvert qu’il avait aussi de petites habitudes comme de se masturber en secret et j’ai mis du temps à le convaincre que c’était à moi de faire ça.
On ne faisait pas l’amour tous les soirs et la plupart du temps c’était des caresses mais je guidais ses doigts pour qu’il me fasse avoir un orgasme. Je sortais avec lui et quand quelqu’un lui demandait qui j’étais, il répondait que je suis sa petite-fille et je me dépêchais de lui dire qu’il devrait avoir honte de faire ça et il me répondait qu’il aurait aimé que ce soit vrai.
Quand j’étais là, je l’aidais à faire le ménage et la cuisine aussi mais la plupart du temps, ce qui me plaisait était de l’exciter en me promenant en petite tenue dans l’appartement. L’été suivant, nous sommes partis à la mer. C’est là qu’il m’a dit que si je suis d’accord, il voudrait bien m’épouser. Il avait soixante-sept ans et moi vingt. Quarante-sept ans de différence. J’ai fini par accepter.
– Quoi ! Tu veux te marier avec un vieux qui pourrait être ton grand-père, m’a dit ma mère ! J’ai tenu bon et le soir de notre mariage , c’est un jeune homme que j’ai eu dans mon lit, la bite raide et dressée jusqu’au nombril mais c’est moi qui lui ai fait l’amour en me mettant sur lui. Le lendemain, je me suis précipitée à la pharmacie pour acheter une pilule du lendemain.

J’ai quand même terminé mes études et j’ai eu mon diplôme mais je n’arrivais pas à me décider à quitter mon amant et j’ai continué avec lui. Il avait pris l’habitude de tenir mes fesses entre ses mains et il me disait qu’il n’y a rien de plus beau chez une femme que la raie des fesses et la vulve. Après, il m’enfonçait deux doigts dans l’anus pour me faire du bien.
Il venait de fêter ses soixante-dix ans quand un matin, avant de se lever, il m’a dit qu’il est fatigué puis il m’a rassurée en me disant que je suis sa seule héritière. Je ne le croyais pas vraiment mais quelques jours plus tard, en rentrant de mon travail, je l’ai trouvé mort dans l’escalier de l’immeuble et c’est sans trop y croire que je suis allée chez le notaire et pourtant c’était vrai. J’avais hérité de toute sa fortune et, du coup, je suis partie m’installer au Portugal, d’où sont venus mes arrière-grands-parents.

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