Jessica s’habilla d’une petite jupe bleue marine assortie d’un chemisier blanc. Elle avait choisi comme sous-vêtement un ensemble satiné blanc. Le chemisier, sans être transparent permettait de deviner sans trop de mal le soutien-gorge porté. Elle n’avait pas fait ce choix pour provoquer ou séduire son hôte, mais parce qu’elle trouvait cette tenue, la moins « évocatrice ».
Elle hésitait à descendre. Peur de la confrontation et incertitude sur le comportement qu’aurait Marc, mais aussi sur l’attitude qu’elle devait avoir.
Elle ne regrettait rien de ce qui s’était passé la veille. Elle sait que l’alcool avait eu l’effet inhibiteur qu’on lui prête, mais elle n’était pas assez ivre pour ne pas se rendre compte de ce qu’elle faisait et au réveil, quand Vincent l’a appelé, sa seule crainte fut sa réaction. Elle ne nourrissait aucun remord sur ce qu’elle avait fait.
De l’escalier, elle pouvait sentir une bonne odeur de cuisine, Marc devait être en train de préparer le repas du midi. Elle se dirigea vers la salle à manger, la table était mise pour deux personnes. Elle hésita un peu, puis se dirigea sur la cuisine attenante. Une cocotte mijotée sur le feu, Marc était occupé à casser des œufs dans un bol.
– Bonjour Marc
– Bonjour Jessica, bien dormi ?
Elle espérait qu’il utilise une autre formulation, car elle ne savait trop si elle devait le tutoyer ou le vouvoyer.
– Merci, oui très bien ; jusqu’à ce que Vincent me réveille.
– Il est bien matinal.
– Je trouve aussi
Elle lui répondit en souriant.
– Je peux aider ?
Marc fit, à son tour, un petit sourire.
– Non, j’ai terminé, j’ai préparé du pain perdu, cela te va ?
– Oui, très bien.
Elle retourna dans la salle à manger et Marc la rejoignit quelques minutes plus tard. Il avait un plateau avec 2 tartines cuisinées et 2 jus de fruit.
– C’est une mixture de mon invention, tu me diras si tu aimes.
– Qu’est-ce qu’elle contient ?
– Surprise… ne t’inquiète pas, que de bonnes choses… et uniquement des fruits frais.
Elle prît le verre et le goûta.
– Mais c’est délicieux. Vous êtes doué pour les cocktails…
– Celui-là n’a pas d’alcool.
– J’espère bien, de si bon matin…
– Et nous pouvons nous tutoyer, non ?
– Oui, mais…
– Cela te dérange ?
– Non, mais…
– Si tu as peur de la réaction de ton mari, nous pourrons reprendre le « vous » devant lui… maintenant, si c’est que tu ne veux pas que l’on se tutoie, pas grave… vos ordres sont des désirs madame.
– Si, je veux bien que l’on se dise « tu », mais Vincent sait que je ne tutoie pas facilement et pourrait s’en étonner.
– Eh bien, soit je lui dis que j’ai insisté pour que tu me dises « tu », sois nous reprendrons le vouvoiement devant lui…
– Je ne sais pas…
– Eh bien nous verrons plus tard, mais pour l’instant, disons-nous « tu », d’accord ?
– D’accord.
Ils parlèrent peu pendant le repas. Marc la regardait souvent, elle répondait à ce regard d’un sourire et en rougissant.
Quand le petit-déjeuner fut terminé, elle l’aida à débarrasser la table.
– Mais que fais-tu ?
– Je débarrasse !
– Laisse-moi faire !
– Cela ne me dérange pas.
Finalement, il n’insista pas.
Dans la cuisine, elle rangea les assiettes dans le lave-vaisselle, puis se tourna vers Marc.
– Si vous voulez, je peux vous aider pour le repas du midi ?
– Non merci, mais cela te dérange donc que l’on se tutoie ?
– Euh, non, désolé, je n’ai pas fait exprès.
Elle avait pris, sans le faire exprès, l’air d’une enfant qui a fait une bêtise et se fait gronder. Cela amusa Marc.
– Et bien ne recommences plus, sinon, je serais obligé de te punir.
Elle le regarda un peu surprise, ne sachant s’il blaguait ou s’il était sincère. Le jeu amusa Marc et décida de continuer un peu dans cette direction pour voir comment elle réagirait.
– Tu ne recommenceras plus ?
– Euh, … non
Sa réponse avait été donnée à voix basse, elle avait baissé les yeux et ne savait trop ce qu’elle devait faire.
– Promis ?
– Promis qui ?
Il avait pris un air vraiment autoritaire. Jessica était vraiment troublée par cette situation.
– Promis Marc…
Hésita-t-elle en espérant avoir donné la bonne réponse.
– Voilà qui est mieux, tu es une « gentille fille », allez, approche-toi, tu es excusée pour cette fois.
Sans réfléchir elle s’approcha de lui. Trop heureuse du ton plus amicale qu’il avait pris pour prononcer cette dernière phrase.
Quand elle fut à portée de main, il lui fit une petite caresse sur les cheveux.
– J’aime bien quand tu es gentille et obéissante.
Elle ne bougeait plus et ne savait quoi répondre.
– Et toi tu aimes être gentille et obéissante ?
Jessica était de plus en plus étonnée par la tournure que prenait cette discussion. Que voulait-il dire par là ?
– Oui bien entendu…
Dit-elle à tout Hasard.
– En tout cas, hier tu avais l’air d’aimer être gentille avec moi.
Elle piqua un fard, elle ne pouvait le nier, elle avait aimé ce qu’il avait fait, mais elle s’était pas vraiment montrée, gentille, d’après elle, elle aurait plutôt dit « passive ».
– Euh, je dirais que c’est plutôt vous qui avait été gentil.
– C’est toi qui ne l’es plus, là… qu’est-ce qu’on a dit.
Il avait élevé la voix en disant cela. Elle tressaillit et avait bien compris pourquoi il n’était pas content.
– Je veux dire que c’est toi qui as été gentil avec moi…
– Oui et je ne suis pas vraiment récompensé.
– Désolé !
Il s’est assis sur une des chaises de la cuisine.
– Approche-toi, que je te donne ce que tu mérites.
– Pardon ?
– Tu admets ne pas avoir été gentille avec moi ?
– Euh… oui.
– Alors, tu mérites une fessée.
Elle ne savait trop ce qu’elle devait faire. En rire, fuir…
Il lui fit signe de s’approcher de lui, pris sa main et l’attira vers lui de telle manière qu’elle était courber sur ses genoux. Il souleva sa jupe, baissa sa culotte et lui donna une petite fessée. Les fesses légèrement rouges, mais sans que cela soit vraiment douloureux ; elle n’osait protester. Quand il eut fini, il caressa son petit cul et y pose un baiser.
– Lève-toi et rhabille-toi.
Elle s’exécuta sans rien dire.
– Tu as compris pourquoi je t’ai fait cela ?
Il avait pris une petite voix tendre et câline pour lui dire cela. Quand ses vêtements furent correctement réajustés, il prît sa main. Il était toujours assis sur sa chaise et elle était débout à côté de lui. Elle n’osait pas bouger ni parler.
– Tu es une « gentille fille » et obéissante, mais un peu tête en l’air à ce que je vois.
Elle ne répondit rien.
– Et c’est pour ton bien, pour parfaire ton éducation.
Elle était toujours silencieuse, il passa sa main sur les fesses de Jessica qu’il caressa par-dessus sa jupe.
– Je peux t’apprendre plein de choses, et ce que tu as vécu hier n’est qu’un maigre aperçu. Cela te plairait ?
– Je ne sais pas.
– Cela t’a plu, hier ?
Elle hésita un peu avant de répondre.
– Oui.
Finit-elle par lâcher timidement.
– Et cela te plairait de revivre ce moment, voire de vivre des moments encore plus intenses ?
– Je ne sais pas…
– Comment cela tu ne sais pas ?
Il avait pris un ton un peu plus autoritaire, mais sans pour autant crier.
– Je veux dire… euh… que Vincent n’apprécierait certainement pas…
Dit-elle peu sûre d’elle.
– Ne t’inquiète pas pour lui…. Déjà, comment veux-tu qu’il le sache ? Et puis, il en sera le premier bénéficiaire.
– Comment ?
– Et bien tout ce que je t’apprendrais, c’est lui qui en aura ensuite la jouissance. Tu sauras comment te comporter avec lui, que faire pour lui faire plaisir.
– Vous… tu crois.
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Marc.
– Je vois que tu apprends vite.
Elle commençait un peu à se détendre, Marc pouvait le sentir. Sa caresse sur ses fesses n’était plus accueillie avec une certaine crispation. Il en profita pour glisser sa main sous sa jupe et la caresser entre ses jambes. Inconsciemment, elle les écarta légèrement.
– Tu es belle et tu aimes qu’on te regarde, n’est-ce pas ?
– Peut-être…
Répondit-elle timidement.
– Tu aimes aussi faire l’amour, et je suis certain que tu aimerais que Vincent penses un peu plus à ton propre plaisir… je me trompe ?
– Mais comment le savez-vous ?
Dit-elle spontanément. Elle piqua un far juste après avoir lâché involontairement cette confession.
– Eh bien, je vais déjà t’apprendre à jouer de ton corps et à jouir… et nous nous occuperons de lui ensuite ?
– Que voulez… veux-tu dire ?
– Et bien cela à l’air compliqué de me dire tu…
Marc éclata de rire, mais continua son propos.
– Je pense que tu aimerais qu’il s’occupe plus de toi, tu aimes qu’il te prenne sauvagement, mais en pensant à ton propre plaisir et non uniquement au sien.
– Qu’est-ce qui te fait dire cela ?
– Cela se sent dans ta façon de le regarder, de te mouvoir… tu aimes qu’il te domine, mais tu voudrais qu’il ne le fasse pas de manière égoïste.
La caresse de Marc entre ses cuisses commençait à faire son effet.
– Mon âge m’a permis d’acquérir pas mal d’expérience et il est rare que je me trompe dans les attentes d’une femme.
– Et quelles sont les miennes ?
Sa phrase fut lâchée dans un gémissement qu’elle avait du mal à retenir. La caresse et les mots de Marc commençaient à avoir raison de sa raison.
Il se leva, s’approcha d’elle et l’embrassa avec gourmandise. A peine ses lèvres proches de celles de Jessica, que cette dernière s’abandonna dans ses bras.
Il arrêta sa caresse et prît Jessica pas la taille pour la faire s’asseoir sur la table de la cuisine.
– Et si nous terminions ce que je n’ai pas voulu terminer hier soir ?
– Que veux-tu dire ?
Dit-elle d’un ton peu assuré.
– Hier, tu avais trop bu, je ne voulais pas profiter de cette situation, enfin, tu vois ce que je veux dire…
En parlant, il avait commencé à enlever la culotte de Jessica. Celle-ci, lui avait d’ailleurs facilité la tâche en soulevant doucement ses fesses pour permettre à sa lingerie de quitter le lieu qu’elle protégeait jusque-là. il posa ensuite ses lèvres sur son mystérieux abricot et commença à le titiller de sa langue, à le mordiller de ses dents…
Elle était proche de l’orgasme, mais il ne voulait pas qu’elle parte trop vite. Il arrêta son baiser magique, déboutonna son pantalon qui tomba sur ces chevilles. Il fit basculer Jessica, elle se trouvait ainsi, le ventre contre la table et ses jambes pendaient dans le vide. Il se mit derrière elle, fit glisser son caleçon.
Elle était toute humide des préliminaires buccaux de son partenaire et Marc n’avait certainement pas bandé autant depuis bien longtemps. Il n’eut ainsi aucun mal à la prendre en cette forme de levrette un peu acrobatique.
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