Histoire de sexe fétiche Histoires érotiques au travail

Chaude Ludivine …

Chaude Ludivine …



Pour moi, Ludivine, est la femme idéale, la complice de rêve qui me fait chavirer à coup sûr. Elle partage ma vie et l’enflamme tous les jours, consciemment ou non. Qu’elle soit près de moi ou qu’elle s’absente, des visions incendiaires me hantent et font jaillir à mon esprit des images de son ventre, de ses lèvres affamées ou de ses pieds, aux talons fermes, irrésistibles. Même habillée, Ludivine me renverse de sensualité. Son regard coquin abrite une étincelle de perversité qui me réchauffe, et son sourire est un piège irrésistible dans lequel je tombe de bonne grâce. Elle dit que je suis son homme, son étoile dans l’obscurité, et je la crois. Jamais, même dans les mondes de volupté où nous nous égarons, je n’ai perdu le fil de sa présence. Elle est toujours à proximité, en toute circonstance, car tous ceux et celles que nous croisons ne sont pour nous que des possibilités, des ouvertures, les instruments anonymes de notre plaisir. Enfin, par le reflux de ses obsessions, Ludivine repousse les limites de mes fantasmes et de mon imagination. Pour elle, j’ai envie de me réinventer, d’improviser, de jouer. Au contact de ses sens, je deviens créateur et acteur, j’échafaude des expériences et je transforme la réalité en un chemin d’extase où je l’entraîne par la main. Devant cette femme qui fleure le sexe, beaucoup auraient fui… Moi, je vais en profiter.
Ce matin, je suis incendié. Dès les premières percées de lucidité, mon sexe s’est dressé contre ses fesses. Elle les avait collées sur mon ventre, toutes chaudes, pour dormir. Nous avons les yeux fermés tous les deux, un pied encore dans la nuit, l’autre dans le matin qui se lève. Ludivine accueille la rectitude de ma verge par une ondulation douce et régulière du bassin. Elle est restée allongée sur le côté, les jambes fléchies, les pieds sur mes tibias. Presque mécaniquement, à tâtons, elle baisse mon membre sous la rondeur de ses fesses. Puis, elle cesse de bouger. Alors, je prends la relève, en douceur, en un rythme très lent. La chaleur de nos corps au réveil me fascinera toujours. J’aime cette sensation de fusion. Seul le long enchaînement des secondes nocturnes, à feu doux, parvient à créer ce berceau idéal. Quand arrive le matin, peaux, couvertures et draps se confondent dans une apothéose de bien-être.
Les lèvres de la petite chatte moite de Ludivine se sont entrouvertes sur ma raideur. Inutile d’aller plus loin. Tout est parfait.
Le sexe toujours bien droit, je m’oblige à quitter le paradis. Je m’arrête un instant pour la contempler. C’est comme si elle n’avait jamais quitté le monde des rêves. Elle s’est débarrassée des couvertures et elle épuise les dernières réserves de sommeil qui embrument encore son esprit. Elle n’a presque pas bougé. J’aime l’observer à son insu. Mes yeux dessinent les traits de son visage de profil, ses lèvres généreuses, son nez volontaire et ses pommettes de féline. Ses longs cheveux châtains relevés sur l’oreiller forment un nid sous sa tête.
Sous le charme, je m’avance davantage afin de maximiser mon voyage oculaire. Dans un lent travelling vers le bas, je suis les dénivellations de son dos merveilleux. Il est scindé par le lit creux de la colonne vertébrale, qui s’écoule jusqu’au delta de ses fesses. Sur ce petit triangle bombé, je me repose quelques instants. J’ai une pensée pour mes mains qui en connaissent par cœur la topographie, les moindres dépressions et reliefs. Ce dos à la musculature sèche est capable des plus magnifiques cambrures qui me reviennent par flashbacks désordonnés. Puis, je poursuis ma descente jusque sur ses fesses que je croquerais au petit déjeuner. J’en ai faim. Elles sont toutes rondes et baignées de chaleur. Cette chaleur est parfumée, je le sais. Je sais ce que sent sa peau le matin. J’en veux… Mais, elle est si vulnérable. Alors, je me passe la muselière.
Après le petit déjeuner, nous arrivons au centre commercial. Il ne s’y passe rien de particulier. Mais, il flotte sur Ludivine et moi, un parfum de volupté qui nous enveloppe depuis le matin, alors que nous avons décidé de lui acheter une robe sexy. Celle que j’imagine est juste assez longue pour masquer les bas à jarretelles qu’elle porte à l’occasion, et juste assez courte pour les laisser voir aux regards des plus audacieux. J’aime profiter des œillades travesties d’innocence des hommes et des femmes qui ne peuvent s’empêcher de lui voler quelques instants d’intimité. Tout à coup, je sors de mes pensées et me retourne vers elle. Elle est sur la même planète que moi. Je le sais par son sourire. Ce dernier traduit ce qu’elle a lu dans mon cerveau. Déjà, j’imagine les secousses d’interdit qui martèlent le petit appendice charnu, sous son string. Aujourd’hui, elle a l’esprit à se laisser faire, à se laisser guider. Je la sens lascive, langoureuse, flottante et, quand elle passe la main dans ses longs cheveux, je capte les ondes de son désir. Alors, je rêve de sa langue, lourde et large, sur ma queue, remontant depuis la base de la hampe jusqu’au delta du gland. Je frissonne, mais ma raison jugule le feu qui me dévore alors que nous approchons de la petite boutique de lingerie, perdue au bout d’une allée moins fréquentée. Je la prends par la main et l’entraîne à l’intérieur. Là, les déshabillés suggestifs côtoient des petites robes affriolantes, des sous-vêtements révélateurs et une foule d’accessoires multicolores et multiformes. Il n’y a personne dans le magasin.
Nos esprits échauffés se délectent au milieu des cintres et des tourniquets qui proposent une lingerie attrayante. La fille du magasin, une belle brune dans la fin vingtaine, s’approche de nous. Elle nous salue d’un signe de tête et affiche un sourire chaleureux. Elle se tient à distance, dans une position détendue, les mains dans le dos, les jambes écartées. Elle nous regarde amusée, un peu comme si elle avait perçu l’étincelle coquine qui nous amène chez elle. Ludivine et moi dégageons un parfum d’érotisme communicatif, enveloppant les âmes sensibles à ses effets. Nous prenons le temps de toucher, d’apprécier les différentes textures du linge. Nous échangeons nos impressions. L’expérience tactile que nous éprouvons est une sorte de préliminaire en terrain neutre. Parfois, ma main frôle celle de Ludivine sur les cintres alors que nos regards se croisent. Parfois, c’est la sienne qui descend le long de ma cuisse. Je regarde la vendeuse, toujours à distance. Ses lèvres luisantes entrouvertes, un sourcil coquin légèrement relevé, l’intègrent parfaitement à l’érotisme ambiant. En tant que représentante de son commerce, elle porte une robe sexy, en satin noir, qui s’arrête à la naissance de ses cuisses fermes, nues. Elle est chaussée de longues bottes à talons hauts carrés, qui moulent la jambe depuis la cheville jusqu’au creux du genou.
Une pensée me traverse l’esprit : parfois, avant même que certaines personnes ne se parlent, des vibrations favorables, des prédispositions les unissent déjà. Ce sentiment m’habite en observant la jeune femme. Cependant, l’insistance de son regard vers Ludivine m’exclut de l’équation. Ce n’est pas moi qui éveille chez elle, cette attirance naturelle. Non, j’imagine plutôt qu’elle se reconnaît dans la sensualité qui émane de ma femme. Elle se sent davantage complice de cette sœur féline.
Alors, volontairement, je m’éloigne vers un autre rayon. Je veux vérifier mes suppositions du coin de l’œil. Une sorte de charme semble flotter dans l’air. Soudain, la jeune femme se rapproche de Ludivine. Je la vois passer lentement, les mains dans le dos, derrière les épaules de ma chérie pour humer discrètement le parfum de sa longue chevelure brune. Ludi feint de n’avoir rien remarqué, mais je devine le frisson qui déferle sur sa peau. Tout se déroule dans un profond silence. C’est bien ce que je crois : la sensualité se porte comme un vêtement et les mots lui sont étrangers. C’est un langage d’ondulations du corps, un rapport de quintessence qui unit ses semblables.
La jeune femme n’a pas bougé. Elle observe le bout des doigts de Ludivine, qui effleurent les tissus. Moi, je m’efface de plein gré pour laisser toute la place aux circonstances. Trop d’insistance de ma part ferait avorter cet instant magique. Mon cœur emballé bondit sous ma chemise. Pour le moment, chouchoune semble m’avoir oublié et c’est tant mieux. Son esprit s’éloigne, mais j’ai la ferme conviction qu’il finira bien par m’accrocher au détour.
Alors, j’attends. Je guette discrètement, plus loin. Je bouge des vêtements sans les voir, ni les sentir, mais, au moins, j’ai l’air crédible. Ludivine a déjà couché quelques robes sur son bras. Par moments, elle prend de grandes inspirations. Je devine un peu les détours de sa pensée. Même si elle joue à la fille détachée, je pense à la chaleur qui doit l’habiter et l’étouffer intérieurement. Je songe à sa merveilleuse petite vulve, taillée avec soin. Malgré son apparente désinvolture, celle-ci doit être d’une moiteur qui me fait envie. Sèche à l’extérieur, mais humide sur le rebord des petites lèvres, je l’imagine emmaillotée dans le petit string de nylon moulant ses formes.
De temps à autres, Ludivine acquiesce la présence de la fille par un sourire charmant. Quant aux yeux de la jeune fille brune, ils trahissent son désir. Ils se posent sur les lèvres généreuses de Ludivine puis remontent, enflammés, jusqu’à ses iris marrons. La vendeuse n’a rien manqué des robes choisies pour l’essayage. Peut-être aurait-elle, elle-même craqué pour les mêmes articles. Ma chérie la fait languir. Elle prend son temps. La jeune femme semble conquise. Rien ne presse.
Mais, Ludivine se contrôle et elle possède d’étonnantes dispositions en la matière. Elle profite du magnétisme qu’elle exerce pour se laisser désirer, séduire davantage. Moi, de mon côté, j’anticipe la vision de ma douce, dévêtue devant cette inconnue qui la dévore déjà des yeux.
Ludivine est prête. En jouant la carte de l’indifférence, elle demande à essayer les robes. La fille lui indique une cabine et l’y suit. Ludi lui sourit. Mais, la jeune femme est prudente. Elle demande poliment à ma chérie si elle souhaite fermer la porte de la cabine.

— « Non, j’ai besoin de votre avis. Entre femmes… » répond Ludivine.

J’en profite pour m’approcher. Ma puce me sourit. Je demande à la jeune femme :

— « C’est bien ce qu’elle a choisi ? »
— « C’est vraiment très bien » réplique-t-elle, sous le charme. « Et puis, madame a tout ce qu’il faut pour bien les porter.»
— « Merci pour le compliment, mais on se tutoie, d’accord ? Moi, c’est Ludivine. »
— « Je m’appelle Nathalie. À votre entière disposition. »

Nathalie rougit. Elle semble troublée par ses propres mots qui laissent planer un agréable double sens. Nous sommes deux à observer Ludivine se déshabiller par l’ouverture de la porte. Je regarde Nathalie. Elle est totalement absorbée par le spectacle. Il me vient une idée :

— « Nathalie ? Je pourrais peut-être refermer la porte accordéon du magasin quelques minutes ? Question… confort. » dis-je avec douceur.

Ludivine a enlevé sa blouse noire. Dos à nous, elle a croisé les bras sur ses seins ronds. Elle tourne la tête vers Nathalie. La vendeuse hésite un peu devant ma proposition anti-commerciale. Elle se mordille la lèvre inférieure.

— « Euh… Oui. Peut-être, euh… Pourquoi pas ? Mais pas complètement, alors.» dit-elle, qui tente de minimiser cette mesure inhabituelle.

Je m’empresse d’aller tirer la porte transparente, en ne laissant qu’une petite ouverture. Nous sommes maintenant isolés du bruit ambiant du centre d’achats. À mon retour à proximité de la cabine, je constate que la jeune femme n’a d’yeux que pour Ludivine. Un peu trop flagrante, Nathalie se retourne vers moi comme pour obtenir une forme d’approbation. Je lui donne sous la forme d’un large sourire.

— « Bon, eh bien, Ludivine vous appartient. Prenez-en bien soin. Je vous la prête avec plaisir. »

Par de lents mouvements latéraux des hanches, Ludi se défait de son jeans. Nathalie et moi, un peu plus en retrait, observons ce qui d’habitude m’est réservé. La magie de l’instant commence à secouer mon membre par spasmes. Celui-ci n’est cependant pas encore à maturité. Je le réfrène alors qu’il tente de se cabrer comme un étalon avide de liberté. Le jeans sur le plancher nous dévoile le plus beau des spectacles. Voici les jambes nues de ma femme, toujours de dos. Son petit string noir offre la séparation nette de deux fesses rondement invitantes. Nathalie s’est appuyée sur le côté mince de la porte de la cabine. Les jambes placées de part et d’autre de celle-ci, elle exerce quelques pressions discrètes du pubis. L’ondulation de son bassin est à peine perceptible. À l’intérieur, Ludivine a enfilé une robe très courte qui laisse son dos nu. Le vêtement s’attache à l’arrière, grâce à de fines lanières qu’il faut nouer. Elle appelle la jeune vendeuse à la rescousse. Sans un mot, la jeune femme s’approche. En prenant les lanières pendantes, Nathalie frôle l’extérieur des seins de Ludivine avant de rejoindre les cordons sur ses omoplates. Ses mains glissent lentement sur la peau fine et dorée de mon bébé. Je suis fasciné par la scène. Pour Nathalie, je n’existe déjà plus. J’apprécie son aisance, car elle ne se trompe pas, je lui laisse la voie totalement libre.

— « Peux-tu fermer la porte deux minutes, le temps de tout ajuster ? » me demande Ludi. « Je veux te faire la surprise. »

Sans même attendre de réponse ma part, elle referme la porte de la cabine et tire le verrou. Je suis secoué. Me voici contraint d’observer la scène par l’espace de quarante centimètres qui sépare la porte du sol. Je recule rapidement pour accentuer mon champ de vision. Je dois désormais deviner ce que je ne peux voir entièrement.
Les deux femmes se font face. À droite, j’observe les pieds nus de ma chouchoune. Avec le droit, elle repousse le jeans sur le sol dans un coin du cubicule. À ma gauche, mais devant Ludivine, je vois les longues bottes à talons hauts de Nathalie. Dans ma tête, les images se bousculent. J’imagine leurs lèvres et leurs langues emmêlées dans des baisers passionnés. Je les devine, chacune empoignant la nuque et les cheveux de l’autre pour mieux mêler leurs bouches, leurs souffles, leurs salives. Les pieds bougent peu, mais les chevilles s’agitent sous la tension des mouvements qu’elles partagent. Dans ma tête, puisque rien ne m’est imposé, tout devient possible. Je les vois caresser leurs courbes. Derrière cette porte verrouillée, tout le désir contenu peut maintenant s’exprimer librement. Je les imagine sauvages, presque frénétiques. S’il y a peu ma verge n’était qu’en phase intermédiaire, la voilà qui atteint son expansion maximale, douloureuse, dans l’étroitesse de mon pantalon.
Après quelques instants, les pieds nus s’orientent dans la même direction que les bottes. Ludivine offre son dos à Nathalie. Les bottes trépignent un peu sans que je sache vraiment ce qui se déroule derrière le panneau de bois. Peut-être mille choses, peut-être rien, au fond. Mais, lorsque je vois l’un des pieds nus se relever sur la pointe, je sais très bien qu’il traduit une expiration du corps de Ludivine. Ses orteils s’ouvrent sur le sol comme un pinceau sur une toile. Mon imagination délire. La douleur est vive dans mon jeans. Je voudrais me trouver nu, moi aussi, mais c’est impossible. Je voudrais prendre mon sexe en main, mais depuis ma position d’observateur, je suis exposé à la vue des passants. Malgré tout, je ne suis pas déçu. J’endure la plus merveilleuse souffrance qui soit. J’observe des pieds me raconter ce que je ne peux qu’imaginer.
Les bottes trépignent de plus en plus. Ludivine écarte les pieds. Ses chevilles penchent vers l’avant. À mon avis, elle vient d’offrir l’intérieur de ses cuisses chaudes aux mains affamées de Nathalie. Cela dure quelques minutes. Quelques minutes où mon cerveau connaît l’enfer. À partir des mouvements de chevilles, j’imagine Nathalie retenant la longue chevelure de ma femme. Cette dernière se cambre, la bouche entrouverte. La langue sortie, elle cherche désespérément à goûter un sexe invisible. Nathalie doit avoir saisi les seins ronds de Ludi à présent. Elle doit pincer fermement les mamelons durs entre ses doigts. Du même coup, elle ajoute le plaisir d’une légère brûlure. En ce moment, j’envie la jeune fille, cette inconnue qui se tape ma femme.
Puis, mon cerveau identifie un halètement familier. Au bas de la porte, les chevilles nues bougent de l’avant vers l’arrière. En pensée, je vois de nouveau Ludivine. Elle frotte assurément ses fesses invitantes contre la chatte de cette femme anonyme. D’ailleurs, les bottes accusent un léger recul sous la pression de son joli petit cul. Elle m’excite terriblement. Si elle pense à moi, Ludi sait qu’en cet instant je voudrais exploser, que la torture est insoutenable. Elle sait aussi que mon cerveau se gave du moindre détail provenant de l’ouverture au bas de la porte. Je n’en peux plus. Pourtant, rien ne m’empêcherait de pénétrer dans la cabine voisine, de fermer la porte et de vider mon sperme brûlant au son de ses gémissements. Mais, voilà, je ne veux rien manquer.

— « Mmmm, c’est bon», murmure chouchoune.

Le tremblement de sa voix me fait imaginer les doigts de la vendeuse qui caressent frénétiquement ses lèvres et son clitoris. Mon esprit entrevoit les doigts de Nathalie qui vont et viennent dans le sexe mouillé de mon amour. Celui-ci doit être à ce point lubrifié qu’elle s’y enfonce jusqu’aux jointures.
Mais, mon plaisir augmente encore lorsque, tout à coup, les bottes reculent quelque peu. Nathalie prend ses distances par rapport aux pieds de Ludivine en attente. La jeune vendeuse a décidé de mieux voir. « Mais, voir quoi? », me dis-je surexcité. Connaissant les goûts de ma femme, je crois comprendre qu’elle offre maintenant à Nathalie de caresser son anus. La vendeuse s’est donné l’espace pour bien voir la petite rosette de chair. Maintenant, une botte est tournée dans ma direction et l’autre pointe vers chouchoune. Nathalie se rapproche. Elle a trouvé la petite ouverture. Ludi n’a pas bougé, mais elle lâche un petit cri aigu. D’une main, la jeune femme doit se délecter de sa chatte alors que, de l’autre, elle enfonce peut-être un ou deux doigts dans son petit cul serré. Ludivine laisse échapper un grognement de plaisir. Je la sens très excitée. Je reconnais ce son. Elle est sur le point de jouir. Les battements de mon cœur se déchaînent. Voilà plus de vingt minutes qu’elles sont toutes les deux enfermées dans cet espace restreint. Je monte et descends le poing fermé contre mon sexe emprisonné. Mon gland est prêt à exploser.
D’un coup, les pieds nus se tournent face aux bottes. Ils sont toujours écartés. Mais, je n’entends plus rien, aucun souffle, aucun son. J’imagine alors que leurs bouches sont à nouveau entremêlées. Leurs langues avides se titillent encore, s’enroulent et se sucent. Je veux mourir et Ludivine le sait. Je défoncerais cette porte, mais je me plie aux règles du jeu qu’elle dirige. Cette porte, c’est elle qui la contrôle.
Maintenant, les bottes s’affaissent vers l’avant. Les genoux de Nathalie touchent le sol. « La cochonne, me dis-je en pensant à ma chérie, elle l’a obligé à s’agenouiller et à manger goulûment sa chatte ! »
J’imagine la vendeuse qui dévore son sexe brûlant. Les deux mains de Ludivine sont probablement appuyées derrière la tête de Nathalie. Elle doit empoigner ses cheveux pour mieux presser cette langue sur sa vulve humide. Cette fois, les chevilles de Ludi sont penchées vers l’arrière. Elle est adossée contre la cabine. Puis, elle monte sur la pointe des pieds. Ses jambes sont toutes ouvertes. Elle se cambre pour mieux recevoir la bouche gourmande de son amante d’un jour. Je suis sûr qu’elle perd presque conscience.
Moi, je rêve de soulager la tension de mon membre. Je voudrais me foutre de la Terre entière, mais ma raison l’emporte. Je suis donc condamné à la torture de mon membre énorme, coincé dans ce tissu intransigeant qui le séquestre délicieusement. Je suis perdu dans mes pensées les plus perverses lorsqu’une voix me ramène à la réalité :

— « Ça va bien, monsieur ? La vendeuse est ici ? La porte était presque fermée alors je me demandais… »

Le retour à la réalité est brutal. Un garde de sécurité d’une cinquantaine d’années se tient devant moi et attend une réponse. Il n’a pas vu ce que j’observais.

— « Si, si ! » dis-je assez fort pour être entendu par les filles dans la cabine. « La vendeuse est en train de… conseiller ma femme pour une robe. »

Le garde se dirige vers la caisse, en tripotant quelques articles. Discrètement, j’ai observé les genoux qui se sont redressés. Pendant un moment, ni les pieds, ni les bottes n’ont bougé. Les deux femmes doivent certainement s’employer à effacer toute trace visible de leurs instants de volupté. Ludivine n’a pas joui. Moi, non plus d’ailleurs mais, moi, je n’en aurais pas eu le loisir. Finalement, la porte s’ouvre ne laissant sortir que la vendeuse. Elle me lance un regard complice. Nathalie semble me dire deux fois merci. D’une part, de lui avoir offert Ludivine et, d’autre part, de lui avoir sauvé la mise avec le gars de la sécurité. Dans le premier cas, je songe : « Je n’y suis pour rien. De toute façon, c’était un plaisir de vous voir faire, même si « voir » est un bien grand mot… ».
En ce moment, j’ai la tête dans un nuage, un peu comme lors d’un réveil trop brusque. Je n’ai pas vu Ludivine remettre son jeans. Elle sort à son tour de la cabine. Elle serre les dents et lève les yeux au ciel. Elle semble dire : « Qu’est-ce qu’il avait besoin d’arriver celui-là ! ». J’acquiesce en levant moi aussi les sourcils. Alors, Ludi dépose toutes les robes sur un tourniquet, ne conservant dans les mains que celle, à lanières, qu’elle avait porté quelques minutes à peine, avant de s’en défaire et de se donner tout entière. Elle s’approche de la vendeuse.

— « Des clients me demandaient si c’était ouvert ou fermé. Bon, alors, je leur dis que c’est ouvert ? » demande le type au comptoir.

Ludivine dépose la robe devant le gardien. Puis, s’adressant à Nathalie avec un sourire complice, elle dit :

— « C’est celle-là que je prends. J’ai bien aimé les petites lanières. »

X—oooOooo—X

Je ne sais pas ce qui nous a pris ce soir. Il est déjà plus d’une heure du matin. Durant la journée, Ludivine et moi avons eu mille occasions de faire l’amour. Mais, chaque fois, on aurait dit qu’il nous manquait un peu de piquant pour transcender la paresse du moment. Du moins, c’est l’impression que j’ai eue, sans pour autant lui en parler.
Mais, passé minuit, tout s’est précipité. Dans un moment de rapprochement, en regardant Ludivine dans les yeux, j’ai dit spontanément :

— « Et si on faisait venir quelqu’un ? »

Son regard s’est allumé. Alors, j’ai pris le journal et, sans réfléchir, j’ai composé un numéro de téléphone parmi trois ou quatre annonces du même genre. Chacune proposait les services de déesses capables d’apaiser tous les désirs et toutes les fièvres. Tout excités, nous avons fait notre choix et la carte de crédit l’a matérialisé. Puis, en raccrochant, j’ai regardé ma chérie. Un frisson a roulé sur nos échines.
Maintenant, il est trop tard pour reculer. Elle est déjà en route, bientôt sur le pas de la porte, prête à sonner. Nous avons le trac pour cette grande première. Jamais auparavant nous n’avions fait appel à une « professionnelle ». Dans l’attente, la réalité nous ratt**** et le doute s’installe. Et si l’initiative s’avérait décevante ? Et si cette inconnue, que nous idéalisons par ses mensurations et la couleur des cheveux, n’était pas à la hauteur ?
Nous aurions dû au moins échafauder un plan des événements, établir les limites de notre itinéraire. Mais, non. Le temps est resté suspendu depuis près d’une heure. La situation est presque irréelle. Ludivine range ses dossiers dans le bureau, et moi, j’arrose les plantes du salon. Je marche. Je tue le trac.
Si chouchoune est dans le même état que moi, elle a les mains moites, mais sa petite chatte est déjà un peu humide aussi. Je la croise dans la cuisine. Elle semble sereine. Ce n’est pas bon signe. Quand Ludivine est calme à l’extérieur, c’est que l’intérieur est rongé de mille inquiétudes. Je passe derrière elle et la prends par les épaules.

— « Fais-moi confiance. Moi aussi, je suis nerveux. Tu regrettes ? »

D’un sourire, elle me rassure. Je m’assois à la table et la suis des yeux. Pour l’instant, je suis incapable de l’imaginer nue et fébrile. Tout à coup, j’ai hâte qu’arrive cette inconnue. J’ai envie de la voir, de l’identifier. Je veux que cesse l’attente. Et puis, surtout, je veux dépasser le stade de cet insoutenable tension ! Une fois dans l’action, je sais que nos corps et nos doigts sauront s’abandonner. Je sais que la réalité s’effacera. Mais avant, il faut apprivoiser les circonstances et la venue de cette étrangère qui sera, j’imagine, bien plus à l’aise que nous.
On sonne. Mon cœur bondit. Ludivine me regarde, pétrifiée. En respirant profondément, je me dirige vers la porte. Ludi s’est avancée près du comptoir et prépare du café. Elle aussi tente de chasser le stress. Quand j’ouvre la porte, j’aperçois une jeune femme brune frisée, dans le début de la vingtaine, les cheveux aux épaules. Elle porte un long manteau foncé, discret, et des souliers à talons aiguilles. On jurerait de la visite, une amie de passage. Je me présente et l’invite à entrer.

— « Merci » me dit-elle. « Je m’appelle Jennifer. »

Je lui indique la cuisine, un peu maladroitement. J’entends battre mon cœur dans mes tympans. Je fais les présentations. Je m’assois à côté de Ludivine. Elle évite de regarder Jennifer franchement. Par contre, la jeune femme, qui est restée debout, semble très à l’aise. De toute évidence, la nervosité ne fait pas partie de sa vie en ce moment. Ludi lui propose un café, mais elle décline l’offre. Je sens ma chérie fragile, peut-être même prête à tout annuler. Alors, je prends les devants.

— « Voilà Jennifer. J’aimerais que tu t’occupes de Ludivine, que tu apprivoises son corps tranquillement, en douceur. »

Jennifer me regarde droit dans les yeux, attendant la suite.

— « Moi, je ne te toucherai pas. Et toi, tu t’occuperas exclusivement d’elle. »

Jennifer me répond par une affirmation de la tête. Ludivine dévisage la jeune fille qui retire son manteau. En-dessous, elle est légèrement vêtue, ce qui anéantit subitement l’idée de « l’amie de passage ». Elle porte une mini-jupe en cuir. Les jarretelles qui retiennent ses bas foncés sont apparentes. Au-dessus de la taille, elle est vêtue d’un bustier à paillettes grises et argent. Sa poitrine est volumineuse. Jennifer s’assoit à côté de Ludi. Ma mâchoire pendouillante trahit mon état de surprise béate. Je suis presque obligé de la replacer manuellement pour reprendre un peu d’aplomb.

— « Bon » dit Jennifer, « on fait ça où ? »

Je n’y avais même pas pensé. Au même instant, Jennifer pose délicatement sa main sur celle de Ludivine, qui sursaute un peu. Mais, Jennifer insiste en resserrant l’étreinte de ses doigts. Ma chérie s’abandonne. Je ne la reconnais pas. De nature entreprenante d’habitude, elle ressemble pour l’instant à une petite fille timide.

— « Euh… Dans la chambre ? » dis-je, après un délai d’absence.
— « Je vais d’abord me changer » dit Ludivine.

Elle s’éclipse et je me retrouve seul avec la jeune femme. Je me sers un café en silence. Puis, j’avise Jennifer de faire comme chez elle pendant que je mets de la musique au salon. Voilà qui me permet de contourner l’inconfort de la situation et d’éviter toute conversation forcée, teintée de banalités. Alors que je passe les CD en revue, un à un, mon esprit est pris de vertige, comme si j’étais projeté dans une autre dimension. Dans quelques minutes tout ira mieux, le temps de basculer de l’inconnu vers l’intimité. Finalement, je mets la main sur un broîtier de musique d’ambiance inoffensive dont je ne me rappelais même plus l’existence. Puis, je retourne à la cuisine. Jennifer est assise sur le banc du piano et elle me regarde. Bien sûr, elle ne ressemble en rien à la fille que j’avais imaginée. Mais, le retour à la réalité me va. Elle est jolie. Son visage est bien dessiné et fait très jeune fille. Je remarque le petit grain de beauté près de sa bouche. Ses lèvres, qui sourient, sont larges et charnues. Régulièrement, elle passe la main dans ses cheveux noirs bouclés et replace, sur le côté, une longue mèche tombante. Elle se tient les jambes croisées, avec élégance, le dos bien droit qui contraste avec l’imposante poitrine dressée devant elle.
Tout à coup, je reconnais le son familier des mules à talons hauts de Ludivine. Elle descend lentement les marches de l’escalier qui monte à la chambre. Puis, elle apparaît finalement dans le cadre de porte de la salle à manger, et s’y arrête. Elle est superbe. Ma chérie a enfilé ses bas à échancrures et porte un petit string noir avec attaches latérales. Ses seins nus sont recouverts d’un chemisier noir, transparent, à manches longues. Ses jambes m’apparaissent d’une infinie longueur. Rien qu’à la regarder, je sens mon sexe prendre de l’expansion. Pour me donner contenance, j’avale une gorgée de café. Mes doigts tremblent un peu. Ludivine est maquillée, ses cheveux châtains détachés. Elle est magnifique. J’ai vraiment envie qu’elle soit couverte de caresses, élevée au comble du plaisir. Je me tourne vers Jennifer. Elle semble, elle aussi, sous le charme de la femme qui avance vers elle. La petite moue sur son visage révèle une appréciation tacite. Alors, j’ose croire que Jennifer n’aura peut-être pas à inventer le désir.
Je l’observe. Ses yeux parcourent les longues jambes de ma femme, depuis les chevilles jusqu’aux hanches. Puis, ils font une pause sur la colline ronde de son sexe. Sans même un mot, Jennifer se lève à sa rencontre. Elle s’approche et passe derrière son dos, sans jamais la quitter des yeux. Elle tournoie avec grâce autour d’elle. Devant moi, je vois se dessiner une sorte de tableau vivant, qui met en scène deux femmes rivalisant de sensualité. Les lèvres de Jennifer effleurent l’épaule de Ludivine. Un frisson la secoue. Elle ferme les yeux, ivre des vapeurs de l’instant. Pas de doute, le jeu a bel et bien commencé.
Je ne quitte pas Ludivine du regard. L’approche de séduction que se livrent les deux femmes m’excite énormément. Les yeux toujours fermés, Ludi a penché la tête sur le côté. Face à elle, Jennifer retire son bustier, découvrant des seins lourds, ronds et fermes. Elle les soulève à pleines mains pour les soulager de la gravité. Ensuite, elle s’approche et embrasse le cou offert de ma chérie. Ses lèvres luisantes suivent un lent parcours jusqu’à la clavicule. Puis, elle se retire. Elle défait la fermeture éclair de sa petite jupe noire qui tombe sur le sol. J’entrevois furtivement une pilosité brune, alors qu’elle se retourne et qu’elle enjambe le vêtement avec grâce. Puis, elle s’approche de Ludivine et la frôle. Sans aucun doute, celle-ci a ressenti la chaleur de la jeune femme qui l’effleure. Jennifer avance la main. Ses doigts fins frôlent la hanche de mon amour et glissent sur son ventre. Ma femme tressaille sous les effets vertigineux d’une brûlure intérieure. À tâtons, elle recule et cherche des mains le piano droit. À l’aide de ses jambes, elle place le petit banc dans sa position de rangement. Elle s’appuie sur le clavier, provoquant un accord dissonant qui s’étire dans un fond musical sans âme. Ses fesses restent à distance de l’instrument et se contractent lorsqu’elle écarte les jambes.
Malgré le désir qui consume Ludivine, Jennifer n’entend pas la satisfaire immédiatement. Elle se tient debout entre ses cuisses, avec réserve. Ludi n’a toujours pas rouvert les yeux. La jeune femme frôle le nylon des bas qui enrobent les jambes de chouchoune. Puis, elle dégage sa longue chevelure châtain. Devant moi, hébété, elle lui lèche le lobe d’oreille et l’engloutit entre ses lèvres. Lorsqu’il en ressort, le petit morceau de chair dodue reluit de salive. Jennifer continue de le titiller du bout de la langue. Je remarque qu’elle a maintenant posé son pubis contre celui de Ludivine et que ses seins lourds la touchent sans retenue. Soudain, elle recule. Sa petite toison brune est en harmonie avec le string foncé de Ludivine. Saisissant l’un de ses seins, elle effleure les mamelons de ma douce et tendre, en de lents mouvements circulaires. Elle halète, la bouche ouverte.
Mon cœur bat à tout rompre lorsque Ludivine gémit doucement. Moi, je baisse la fermeture éclair de mon pantalon pour libérer mon sexe prisonnier. Mon membre est avide, tendu à l’extrême, dur comme du métal, mais chaud. Je le prends en main et le masse sur toute sa raideur. Par mon gland luisant, je prends conscience de mon pouls.
Jennifer pose alors les mains tendues sur le bout des seins de Ludivine. Elle les fait se dresser dans le creux de ses paumes. Je découvre à quel point elle est sensuelle. Elle semble véritablement excitée. Elle caresse le visage de ma femme, puis dépose sa bouche sur ses lèvres. Par jeu, Ludivine refuse d’abord de les ouvrir, mais elle cède rapidement, lorsque la langue de la jeune femme se fait plus autoritaire. Finalement, Ludi répond à l’intrusion en léchant tendrement les lèvres de Jennifer.
Tout à coup, Ludivine gémit, presque en grognant. Je constate avec bonheur que la cuisse de Jennifer est fermement appuyée sur son sexe gonflé. Par la pression, la chatte, abritée dans l’écrin du string, se moule sur la soie noire des bas de la jeune femme. Je me contente de tenir fermement ma bite à la base, sans bouger. Je suis subjugué.
Alors, devant moi, Jennifer avale goulûment l’un des mamelons durcis de Ludivine. Enfin, celle-ci ouvre les yeux, mais à demi. Électrisée, elle me regarde de côté, la tête penchée vers l’arrière. Chouchoune vibre sous les caresses de cette inconnue. Tout en me regardant avec emphase, elle pose le pied sur le banc de piano pour mieux lui offrir son entrejambe. Je la sens de plus en plus perverse. Elle me sourit, extasiée. Jennifer passe une main sur l’intérieur de sa cuisse ouverte. De l’autre, elle lui pince doucement le mamelon. Je sens que Ludivine pourrait jouir à une vitesse fulgurante. J’observe sa chatte prisonnière. Elle est humide et prête à se laisser conquérir.
La jeune femme s’agenouille devant le sexe de Ludivine, qui tente frénétiquement de le lui coller sur la bouche. Elle désire les lèvres et la langue de Jennifer avec ardeur. Elle me lance un autre regard et, cette fois, je l’interprète comme une invitation.
Alors, je me lève en douceur et me rapproche. Je fais aller et venir doucement ma main sur mon membre large et long. Je veux qu’elle sache le plaisir qu’elle me procure. En constatant ses yeux qui se révulsent, j’ai l’impression qu’elle pourrait perdre connaissance. Il faut dire que Jennifer a maintenant écarté le petit string noir, tout mouillé. Sa langue s’écrase sur le capuchon de chair, gonflé de désir. Mais, je gagne encore en excitation quand je remarque que la jeune femme glisse l’autre main entre ses propres cuisses. De toute sa paume, elle frotte sa petite chatte brune d’avant en arrière. Son souffle court attise la vulve de Ludivine, qui défait les attaches de sa petite culotte. Je sens qu’elle a besoin d’espace. Elle ne tolère plus aucune barrière entre elle et les bienfaits de Jennifer.
Ludivine me lance son petit string. Elle souhaite partager son excitation avec moi. Le petit slip est franchement mouillé et exhale le doux parfum de son sexe. Alors, je me mets nu. Je les regarderais encore des heures, mais l’envie de les rejoindre me dévore. Je m’approche lentement et me place derrière ma femme. Je lui fais sentir mon érection en déposant mon membre sur ses fesses rondes. Sa main veut l’empoigner, mais je la retiens. Je veux qu’elle se laisse faire. En penchant la tête sur le côté, je regarde Jennifer qui s’applique. Sous mes yeux, elle glisse trois doigts dans la fente de Ludivine qui laisse échapper un petit cri de plaisir. Jennifer fait tourner le pouce de son autre main sur le haut du clitoris pendant qu’elle en lèche avidement la base. Moi, tout en suçant le lobe d’oreille de mon amour, je glisse les mains sous ses bras pour intensifier le plaisir. Je prends ses mamelons bandés que je fais rouler doucement entre mes doigts. Ainsi, Jennifer et moi conjuguons nos efforts afin d’enivrer Ludivine.

— « J’aime te sentir excitée » lui dis-je à l’oreille, alors que Jennifer s’acharne sur sa vulve luisante. « J’aime te voir comme ça, perverse et salope. Sa langue est bonne, pas vrai ?»

En guise d’affirmation, Ludivine pousse un long gémissement. Je pince ses mamelons un peu plus fermement. Elle tend son bassin vers l’avant comme pour se rendre encore plus disponible à la bouche de Jennifer. Celle-ci n’a jamais cessé le lent travail de sa langue et de ses doigts. Ma poitrine chaude enveloppe chouchoune et mon membre mouille ses fesses. Je sens ma verge énorme. Tout à coup, une pensée me traverse l’esprit : j’aurais envie que Jennifer s’attarde sur l’anus de Ludivine. Mais, elle ne peut pas savoir que ma femme adore ça. Alors, je décide de lui indiquer la voie. Ma main abandonne le mamelon qu’elle titillait. Je fais lécher mon index par ma chérie. Puis, je glisse ma main le long de sa cuisse, en suivant la courbe de la fesse. Je repère sa petite rosette de chair avec le majeur et, au bon endroit, j’insère mon index en douceur. Un peu d’abord. Puis, au complet. Il pénètre sans peine. Ludivine souffle et gémit. Jennifer a reculé son visage pour mieux observer le doux va-et-vient de mon doigt. Son sourire me laisse croire qu’elle apprécie. Alors, je lui cède la place. Mais, j’ai à peine le temps de remonter vers les seins de Ludi, que Jennifer insère déjà deux doigts bien mouillés dans le petit orifice. Ma chérie tressaille, appréciant de toute évidence la surenchère. J’imagine que son anus doit, à coup sûr, se contracter de plaisir. Elle saisit ma verge tendue et me branle avec force. Pendant ce temps, Jennifer n’a pas assez de doigts pour satisfaire ma femme. Tout en s’occupant de son cul, elle va-et-vient au fond de la chatte de ma douce avec trois doigts de l’autre main. Enfin, pour compléter cette apothéose des sens, elle lui mordille le clitoris. Les gémissements de Ludivine ressemblent à un râle de douleur. J’en suis sûr, elle est au bord de l’orgasme. C’est d’ailleurs pourquoi, d’un coup sec, elle repousse la tête de la jeune femme. Ludivine refuse de succomber si facilement.
Jennifer la dévisage, incrédule. Le pourtour de ses lèvres brille du désir de ma femme. Elle semble apprécier la manœuvre vers une prolongation. Pour accorder un répit à Ludivine, j’invite alors Jennifer à se coucher sur la table de cuisine. Je retire les chaises pour lui donner plus d’espace. La jeune femme est maintenant allongée sur le bois de la table, les jambes écartées. Sans poser de questions, elle se caresse tout doucement. Je constate qu’elle aussi est toute mouillée. Alors, je fais un signe de tête à chouchoune. Elle comprend immédiatement la signification de mon geste et se penche vers Jennifer. Elle regarde sa petite chatte brune, bien taillée. Moi, je m’installe à côté d’elles, la queue bien en main. Ludivine me regarde de biais pendant que sa langue lape langoureusement la fente de la jeune femme qui grimace de plaisir. Je sais qu’en ce moment, Ludi s’applique du mieux qu’elle peut. Elle se dit que Jennifer est une professionnelle, mais qu’elle aussi, elle peut la faire chavirer. Je parierais même qu’elle s’est juré de lui laisser un souvenir impérissable de sa visite.
Ludivine adore savourer le sexe d’une femme et elle s’occupe consciencieusement de celui de Jennifer. Elle lui prodigue exactement ce qu’elle-même adore. Je l’observe avec un plaisir inouï. Elle démontre un étonnant savoir-faire et ce penchant inné pour la sensualité. Sa langue large monte et descend sur toute la hauteur de la vulve. Elle l’avale à pleine bouche. Ludivine prend le temps de s’y attarder, de la dévorer. En même temps, elle insère ses doigts au fond de Jennifer, et elle étire l’autre bras pour pincer les mamelons majestueux, pointés vers le plafond. Submergée, notre invitée laisse échapper des petits cris aigus répétitifs. Puis, la main de ma chérie délaisse les énormes seins. Avec deux doigts rigides et assurés, elle s’enfonce sans ménagement dans le cul de Jennifer qui gémit longuement. Ludi joue œil pour œil, surtout en matière de sexe. Pendant qu’elle pénètre fermement son amante, elle se caresse, tout en léchant frénétiquement la vulve brûlante qui gigote devant sa bouche.
Je n’en peux plus. Mon chibre voudrait exploser. Je me déplace derrière ma femme qui continue à assouvir Jennifer. Alors, sans rencontrer de résistance, j’enfonce mon membre lourd dans son anus bien apprêté. Elle sursaute sous la poussée de mon érection. Puis, elle gémit d’aise. Par la pression qu’exerce mon sexe, je sens ses doigts qui caressent l’intérieur de son vagin. Quant à Jennifer, elle se laisse aller, la tête renversée dans le vide. Ludivine tient fermement ses cuisses. Elle enfonce en elle sa langue rigide, en suivant le rythme de ma queue qui martèle son cul. Jennifer exulte. Elle semble adorer ça. Je dois dire que ma chérie s’applique avec soin et volupté.
Tout à coup, me voilà moi-même sur le point de jouir. Je me retire de Ludivine qui se retourne, surprise. Elle n’aurait pas voulu que j’arrête.

— « Occupe-toi de Jennifer, je reviens ! » dis-je, en quittant à toute vitesse ce havre de délices.

Après une fouille rapide au deuxième étage, je reviens avec un harnais. Celui-ci est composé de deux verges de latex. La plus petite est tournée vers l’intérieur et s’insère dans le vagin de la femme. La deuxième, beaucoup plus longue, est tendue vers l’extérieur. De loin, j’admire le cul dressé de Ludivine. Les filles se suffisent amplement. Jennifer offre son bassin en le pressant sur la bouche de ma femme qui, elle, se délecte tout en caressant l’ouverture de ses petites lèvres. En me voyant arriver avec le harnais, cependant, elle semble s’interroger sur mes intentions. Alors, je m’approche de son oreille :

— « C’est toi que je veux voir jouir. » dis-je.

Je tends le harnais à Jennifer qui se redresse sur la table. De toute évidence, le gadget n’est pas nouveau pour elle. Sans hésitation, elle se lève, s’enfonce la petite verge, puis ajuste les courroies du harnais. Pendant ce temps, je prends place sur la table qui brille de la sueur de son dos. Je me couche à mon tour et invite Ludivine à s’empaler sur ma queue. Elle me rejoint avec avidité et introduit mon membre tendu au fond de sa chatte. Ludi voudrait déjà s’agiter, mais je retiens ses hanches. Son regard m’assassine. Alors, je demande à Jennifer de pénétrer l’anus de Ludivine. Je suis très excité par cette curieuse image d’une brune aux gros seins, qui va bientôt enfoncer sa queue dans le cul de ma femme. Jennifer est montée sur la table. Avec sa salive, elle lubrifie l’engin. Puis, elle s’accroupit légèrement pour introduire le long pénis de latex entre les fesses de ma chérie, qui lâche aussitôt un gémissement de plaisir. Jennifer déclenche la vibration de cette queue imposante. La tête de chouchoune s’affale sur mon torse. L’excitation est à son comble. Son corps tout entier semble enveloppé d’une bulle de plaisir qui la désintégrera bientôt. Jennifer l’encule, en un aller-retour régulier. À la position de son bras, je devine qu’elle se caresse tout en baisant ma femme. Je crois qu’elle veut jouir avec nous.
Enfin, je m’agite moi aussi. Je sens la verge de Jennifer dans le cul de Ludivine. Je suis envahi d’une multitude de sensations d’extase. Tout en m’enfonçant en elle avec fougue, je pince ses mamelons. Je lui fais volontairement un peu mal. De temps à autres, j’entends aussi le claquement d’une gifle sur ses fesses. Jennifer laisse libre cours à son imagination, pour mon plus grand plaisir d’ailleurs. Puis, sans briser la cadence, la jeune femme écrase ses seins sur le dos de Ludivine. En même temps qu’elle la sodomise, elle masse vigoureusement le clitoris, assurément énorme, de ma chérie. Les épaules de ma douce sursautent. Elle frissonne. Jennifer accélère les mouvements de bassin. Moi, je me synchronise sur les élans du faux pénis qui vibre contre ma verge. Je sais que je ne pourrai pas tenir bien longtemps. Je vais exploser sous peu.
Alors, lorsque j’entends monter du fond de Ludivine ce râle que je connais bien, c’est une véritable délivrance. L’intensité de sa plainte annonce un orgasme renversant. Elle semble pleurer, le visage grimaçant, pendant que je sens les convulsions de plaisir secouer sa chatte brûlante. Au moment où je resserre l’étreinte sur ses mamelons, Ludivine laisse sortir d’elle un son rauque d’une longueur et d’une magnitude rares. Jennifer, qui s’active toujours derrière elle, agite sa main de plus en plus rapidement sur son propre sexe et, avant même que ma femme n’ait épuisé ses cris, elle la rejoint dans la jouissance. Quant à moi, alors que le corps de Jennifer secoué de spasmes rend presque les armes, je sens ma verge puiser dans ses profondeurs. En longues giclées, mon sperme se libère, et me voilà, tout à coup, moi aussi précipité dans un infini éphémère d’une puissance magistrale. Je perds la notion du temps. Puis, peu à peu, dans la lente descente qui me ramène, je me volatilise dans l’espace. Durant quelques instants, le mouvement ralenti de mon bassin se perpétue machinalement, avant de s’arrêter pour de bon. Le souffle court, je sens alors par-dessus moi, la chaleur de ces deux femmes qui gisent, vidées elles aussi, les bras ballants, encore haletantes. Les yeux volontairement fermés, je les accompagne dans l’abandon le plus total. J’ai le corps défait.
Au cœur de la nuit silencieuse, nous ressemblons tous les trois à des poupées de chiffons sans vie, empilées sur une table désordonnée, en transit vers la réalité dérisoire.

X—oooOooo—X

Ludivine a été affairée toute la journée. Dès ma première tentative, elle m’a clairement demandé de ne pas poser de questions ; ce à quoi je me suis conformé. Par la suite, elle n’a fait que passer. Elle ne m’a plus adressé la parole. Pendant un moment, j’ai pensé que j’avais dû la contrarier, qu’elle avait besoin de s’isoler. Ça m’arrive aussi, parfois. Mais, aucun éclat de voix, ni accroc, n’est venu corroborer cette hypothèse. J’ai finalement accepté le fait que je n’existerais tout simplement pas pour elle aujourd’hui.
De mon côté, j’ai rapidement dressé une liste des petites réparations en retard. J’ai passé ma journée à torturer quelques vis grinçantes, à clouer, à raboter, à poncer et même à repeindre. Peu importe où je me trouvais dans la maison, j’ai croisé des yeux le spectre de ma chérie, marchant d’un pas déterminé, en mouvement d’une pièce à l’autre ; de la cuisine jusqu’à notre chambre à l’étage, en passant par la cave. Je l’ai même entendue plusieurs fois s’en aller en voiture puis revenir.
Toute la journée, Ludi a affiché un air profondément sérieux, frôlant l’agitation. Ça semblait grave. Mais, c’est précisément la nature du « ça » que j’ignorais. Le sens de tout son remue-ménage m’échappe encore.
J’ai repensé à tout ça dans la douche. Après cette journée bien remplie, fraîchement lavé, j’éprouve le sentiment du devoir accompli. Je suis en état de flottaison. Je me dis même qu’il serait agréable de me rapprocher de ma petite femme. Avec ma serviette de bain autour de la taille, je descends au salon. Ludivine est assise là, le manteau sur le dos. Je suis pris de court.

— « Qu’est-ce que tu fais ? » dis-je.
— « Tu me fais confiance ? »
— « Oui. Pourquoi ? »

Sa question me surprend. Ludivine semble suivre sa logique propre, mais je ne vois pas où elle veut en venir.

— « Alors, habille-toi. Sans poser de questions » me dit-elle.

Elle emploie un ton autoritaire, sec et détaché, qui ne me déplaît pas.

— « Qu’est-ce qu’on fait, on sort ? » dis-je.
— « Oui. Maintenant, arrête de poser des questions. Tu as dit que tu me faisais confiance.»

C’est vrai. Alors, je me tais et remonte m’habiller à la chambre. Je résous de me laisser faire. Mais, je me sens à la fois curieux, inquiet et nerveux. Je n’ai pas l’habitude de m’abandonner. Or, en ce moment, je comprends que c’est précisément ce que Ludivine attend de moi. Au fond, me dis-je, je vais peut-être enfin pouvoir déchiffrer la somme de cette journée étrange.
Lorsque j’embarque à ses côtés dans la BMW noire, nous ne parlons plus. Je la regarde. Elle fixe la route, absorbée, et je devine même chez elle une sorte de trac. Nous quittons la ville. « Où allons-nous ? », me lance mon cerveau, qui répond lui-même : « Non, je ne poserai pas la question à haute voix ».
Toujours sans un mot, elle fait ralentir l’auto. Elle tourne à droite et nous débouchons dans le stationnement d’un motel que je n’avais jamais vu : le Blue Horse. « Baiser dans un motel. Voilà qui fait changement. », me dis-je. Je souris, intérieurement bien sûr. Cette fois, je comprends les petits secrets de la journée. Je me sens excité. C’est pour tous ces petits détails, cette folie douce, que j’aime ma Ludivine. Elle arrête la voiture.

— « Attends ici ! » dit-elle, de plus en plus autoritaire.

Elle s’en va au comptoir d’accueil. Pendant ce temps, je regarde aux alentours. Je pense : « Que les motels sont ternes ! ». Mon regard longe les portes bleues identiques, des chambres identiques qui découpent le bloc rectangulaire du motel. Que les chambres soient éclairées ou non, partout, les rideaux sont tirés. Il y a d’autres véhicules dans le stationnement. Je songe qu’à cet instant précis d’autres personnes, comme nous, sont venues s’offrir quelques heures de plaisir à l’abri des regards indiscrets. Même si c’est faux, dans mon esprit, les motels n’ont d’autre fonction que celle d’abriter des couples informels, adultères ou en cavale.
Quelques instants plus tard, Ludivine revient vers notre véhicule, l’air sévère. Je ne dis rien. Son attitude presque masculine me séduit.

— « On a la 4. Mais, attends ici. Je te ferai signe quand tu pourras me rejoindre » lance-t-elle, au passage, par la fenêtre entrouverte.

J’acquiesce d’un signe de tête. Elle ouvre le coffre de la voiture et le referme après quelques instants. Par le rétroviseur extérieur, j’aperçois ma chérie, un sac à la main. Mes pensées entrent en ébullition.
Depuis le moment où elle s’est introduite dans la chambre, il s’est écoulé une bonne dizaine de minutes. Je commence à trouver le temps long, mais, alors que je désespère un peu, Ludivine ouvre la porte et me fait signe de la retrouver. Lorsque je pénètre dans la chambre, la télé est allumée. La vidéo en circuit fermé, comme l’annoncent les néons de l’enseigne extérieure, fait partie des commodités de la chambre. Pour mon plus grand plaisir, c’est un film porno qui joue, et les gémissements d’acteurs et d’actrices frénétiques accroissent mon impérieux désir de prendre Ludi avec toute la force que j’ai accumulée durant la journée.

— « Assieds-toi !», commande-t-elle.
— « Tu préfères pas t’allonger, que je ne fasse qu’une bouchée de toi ?»

Cette fois, elle est contrariée. J’ai conscience de ma maladresse. Il me suffit de suivre les indications, voilà tout.

— « Maintenant, tu la fermes ! Tu t’assois, là, sur cette chaise et tu la boucles. »

Elle se lève et se dirige vers le sac de voyage. Elle en sort une corde emmêlée.

— « Déshabille-toi ! » ordonne-t-elle, sans même me regarder.

Je me soumets à sa volonté, déterminé à suivre les règles. Ludivine m’étonne souvent. Encore aujourd’hui, elle m’entraîne dans un univers inconnu. Elle renverse les rôles. Dans les circonstances, je dois taire mes élans masculins de contrôle. Je n’ai qu’à me laisser faire, à obéir. Paradoxalement, j’en éprouve un immense plaisir. Je peux enfin abandonner mes réflexes conditionnés d’« initiateur ». En quelque sorte, ce soir, Ludi sera mon homme et je serai sa femme. L’idée me plaît et m’excite.
Les gémissements du film porno, qui joue à mes côtés, attirent mon attention. On voit un homme attaché, contraint de regarder sa femme se faire prendre par trois hommes. Je suis nu et totalement excité. Ludivine brandit la corde. Elle m’attend et tape du pied avec impatience. Je respecte son regard dur et me place à sa disposition. La pièce où nous sommes n’est pas très grande. Il y a à peine assez d’espace pour circuler autour du lit et se rendre à une petite salle de bains attenante. En me bousculant un peu, Ludi me force à m’asseoir sur une chaise de bois. Puis, elle me ligote les poignets derrière le dos, avec fermeté. Je serre les dents. Elle vérifie mes liens. Pas de danger que je bouge. Ensuite, en passant devant mon corps nu, elle s’accroupit pour attacher mes chevilles aux pieds de la chaise. La corde est solidement fixée. Je suis littéralement soudé à mon siège. Mes cuisses entrouvertes libèrent mon sexe déjà dressé. Ludivine s’en aperçoit et me lance un regard foudroyant.

— « Tu banderas quand je t’y autoriserai, compris ? »

J’ai recours à toute ma concentration pour essayer de me plier à cet ordre. Je vais à l’encontre de la pulsion naturelle. La dureté de son langage m’excite. Ludivine s’éloigne. Sans un mot, elle se déshabille. Elle troque sa robe contre du linge que je n’avais encore jamais vu. D’abord, elle enfile une culotte courte, noire, en latex mince. Le tissu caoutchouteux moule bien ses fesses et remonte à peine plus haut que le pubis. Il contourne la naissance de ses longues cuisses. J’ai l’impression que son bassin est recouvert d’une deuxième peau. Ensuite, chouchoune sort du sac une paire de longues bottes à talons hauts, elles aussi, en latex noir. Elle les enfile et les étire jusqu’en haut des genoux. Encore une fois, la matière épouse parfaitement le contour de ses formes. Elle met en évidence ses chevilles fines et la rondeur de ses mollets fermes. Les bottes se terminent par une collerette plus large qui dissimule le genou et le début de la cuisse. On dirait une guerrière en talons hauts. Enfin, elle parachève son allure en abritant ses seins nus, dressés, sous une veste de latex noir sans fermeture. Les manches sculptent, en s’étirant, les courbes nettes de ses bras. Avec ses cheveux châtains détachés, ainsi vêtue, Ludivine m’impressionne. Une odeur de latex neuf vient titiller mes narines. Je voudrais dire à ma femme qu’elle m’excite, mais mon sexe se charge de me trahir.

— « Qu’est-ce que je t’avais dit ? C’est moi qui décide ! » crie-t-elle.

Je me concentre à nouveau. Mon érection ne diminue pas. Puis, sans plus me regarder, elle se couche sur le lit, appuyée sur le coude. Elle regarde la télé et l’orgie qui se déroule devant les yeux de l’infortuné mari. Elle a orienté l’appareil de sorte que je ne peux plus percevoir de l’image que son rayonnement bleuté. Je me sens exclu. Elle fixe toujours l’écran. Elle glisse la main entre ses cuisses et écarte les jambes. Je n’avais pu voir avant la fermeture éclair qui suit la rondeur de son sexe. Elle l’ouvre doucement. Son bassin est placé face à moi. Par l’ouverture qui s’élargit, j’aperçois sa chatte. Elle est complètement rasée. Ludivine joue avec mes nerfs, sans même un regard.
J’observe sa main, les doigts tendus, collés ensemble, qui montent et descendent le long de son petit fruit délicieux. Je vois briller le bord de ses lèvres. J’ai envie de la supplier de me détacher, mais je ne veux pas susciter sa colère. Sans cesser de suivre la scène à l’écran, elle pose la tête sur l’oreiller et elle enfonce sans résistance deux doigts dans sa chatte. Elle aussi est très excitée. Encore une fois, je deviens fou. J’ai envie de la baiser à lui en faire mal, mais ma position ne m’autorise rien. J’aurais envie de la traiter de salope et de gifler ses fesses tout en m’enfonçant dans son trou du cul. Elle doit d’ailleurs l’avoir ressenti. Elle se redresse brusquement, en me dévisageant.

— « T’aurais envie de me sauter, hein ? T’aurais envie de t’enfoncer dans mon cul, pas vrai ?»
— « Oui » dis-je presque à bout de nerfs. « Oui !!! »
— « Mais, non. Toi, tu regardes. Tu dois te contenter de regarder ! »

À peine a-t-elle achevé sa phrase, qu’on cogne à la porte de la chambre. Je reste stupéfait. Ce doit être le patron du motel, ou bien un employé ou, encore, un voisin, je ne sais pas. Avec la tête, je fais signe à Ludivine que je suis dans une drôle de position, mais elle ne me prête aucune attention. En plus, sans aucune gêne, elle se dirige vers la porte.

— « Attends ! » dis-je, en état de panique.

Je n’ai presque plus d’érection, les rebondissements et les émotions se succèdent à une vitesse qui me dépasse. En entrouvrant la porte, j’entends une voix d’homme qui demande :

— « Ludivine ? »
— « Oui, c’est moi. Entre… »

Je pense m’évanouir. Ludivine légèrement vêtue ouvre la porte à un homme que je ne reconnais pas. Je suis nu et attaché devant lui. Je ne comprends plus rien. Mon cerveau cherche une justification. C’est inutile. Je voudrais parler mais j’en suis incapable et c’était ma dernière chance. En effet, de son sac, Ludi sort un bâillon qu’elle noue fermement à l’arrière de mon crâne. Je suis sonné. Non seulement, j’apprivoisais difficilement une nouvelle dimension, mais voilà, en plus, qu’une trappe s’ouvre sous moi et me précipite un étage en-dessous.
Cette fois, la perte de contrôle est totale. Je me rends compte à quel point j’avais encore pied, il y a quelques secondes à peine. Même attaché, je me sentais du pouvoir. J’anticipais les prochaines actions. Mais, là, tous les repères me sont enlevés. Qui est cet homme qui me voit nu, attaché et bâillonné ? Que vient-il faire ici ? Je me sens démuni, contraint à l’inertie et au silence. Lorsque l’homme se déshabille, je comprends tout. Je voudrais crier, mais il est trop tard. Le bâillon fixé fermement ne laisse sortir de moi que des sons étouffés. J’ai les yeux écarquillés.

— « Eh bien, quoi ? Tu veux parler, mon amour ?… » me demande Ludivine, avec un sourire ironique.

Je suis hors de moi. Je veux que tout s’arrête tout de suite. Je suis enragé. Je me trémousse sur ma chaise et je finis par basculer sur le sol, ridiculement attaché à cette saloperie de chaise. Au comble de l’humiliation, Ludi demande à l’homme de me redresser puis, en s’approchant de nouveau, elle m’ordonne de me calmer. Je la dévisage, du feu dans les yeux. L’homme est très grand et musclé. Il a la carrure large. Son sexe au repos est énorme. Ludivine l’a remarqué aussi.

— « Mmmm, belle pièce d’homme. » dit-elle en s’adressant à moi.

Elle caresse les pectoraux seyants de l’homme. Sûr de lui, il sourit. Il sait qu’il est beau, ce con ! Alors, Ludivine entreprend de masser son énorme sexe endormi. Doucement, elle le réveille. Tout en le faisant se lever, elle s’adresse à moi :

— « Alors, mon amour, tu ne bandes plus ? Regarde-moi bien, je vais t’aider un peu. Je te promets que tu ne le regretteras pas. »

Décrire comment je me sens est impossible, tant je suis la cible d’un bombardement d’émotions contradictoires. Une rage intérieure, inconnue, me donne envie de tuer. Mon cœur bat tellement vite que je pense frôler la crise cardiaque. Ludivine en rajoute :

— « Mmmm, regarde cette grosse queue, t’aimerais ça que je la prenne en bouche ? »

Je maugréé quelques sons de terreur incompréhensibles. Mon ventre brûle de trac et d’angoisse. Cependant, petit à petit, mon état d’impuissance a raison de ma révolte. Comme un cheval sauvage pris dans l’enceinte d’un rodéo, sous l’emprise d’un cow-boy obstiné, ma résistance se brise. J’écume, fatigué. Le trop-plein d’oxygène assaille mes poumons. Je dois me résigner à mon rôle de spectateur. Devant moi, je vois ma femme assise sur le lit, à côté de cet homme qui se tient debout, de profil à moi. Ludivine glisse une main sous ses couilles et, de l’autre, elle tient son chibre énorme. Il est beaucoup plus gros et large que le mien, même à son meilleur. Chouchoune porte le membre lourd à sa bouche. Elle en gobe une partie seulement, et avec difficulté. Je ne peux éviter la comparaison : Ludi est capable de m’avaler presque tout entier. Mais, là, malgré sa bouche généreuse ouverte au maximum et ses efforts pour aller plus avant, elle ne cache même pas la moitié du sexe de l’homme. Celui-ci laisse tomber la tête vers l’arrière. Il grogne de plaisir en regardant ma femme lui tailler un pipe. Mais, du même coup, il confirme ce que j’ai toujours pensé moi-même, Ludivine suce drôlement bien.
Je ressens encore un soubresaut de colère, un élan destructeur de jalousie, qui me terrasse un instant. Puis, alors que la scène devrait m’achever ou me rendre fou, je sens monter en moi une terrible excitation. Je patauge dans l’inconnu, en plein paradoxe. Je penche la tête vers mon sexe. Mon érection est magistrale. Ludivine l’a remarquée.

— « Bon », dit-elle, ironique. « Tu vas enfin pouvoir te laisser aller et profiter du spectacle. »

Après avoir bien sucé le braquemard du mec sur toute sa longueur, elle le regarde avec admiration. Puis, elle se relève. Elle tient toujours son membre en main. Elle le masturbe lentement. Elle s’adresse maintenant à lui, en parlant de moi :

— « On va lui montrer comment sa femme aime se faire baiser, d’accord ? »

Elle veut m’humilier. À ma grande stupéfaction, ma verge est agitée par un spasme d’excitation. Depuis la fin de mes ruades vaines, mon sexe est à son paroxysme. J’ai abandonné l’idée de comprendre ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. La seule chose que je sais, c’est que je vois se matérialiser sous mes yeux le fantasme qu

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

Ajouter un commentaire

Cliquez ici pour poster un commentaire