Le lendemain, je me réveillai mal en point. L’espoir que j’avais eu la veille au soir de me sentir mieux s’était envolé au moment où j’ouvris les yeux. Je me levais. Alice me regardait de son regard attendrissant.
-Tu as bien dormi ? Demanda-t-elle.
-J’ai connu mieux, répondis-je laconiquement.
-J’espère que tu vas mieux qu’hier soir, au moins.
Je ne répondis rien. J’allais un peu mieux, certes, mais compte tenu de ce que je ressentais encore en ce moment, je ne pouvais pas appeler ça un progrès.
-Bastien, tu sais qu’aujourd’hui, les cours commencent ?
-Merci de me le rappeler.
Elle me fit un mince sourire. Agilement, elle passa sa main sous les couettes et atteignit mes parties génitales. Toutefois, mon état ne me permettait pas de me résoudre à prendre du plaisir avec qui que ce soit. Je fus donc contraint de prendre sa main et de lui faire lâcher sa prise, aussi belle soit elle. Ma réticence, elle ne le cacha pas, l’agaça.
-Bastien, tu as besoin d’aller mieux, laisse-moi faire.
-Désolé Alice, mais tout de suite, je ne me sens pas de faire quoi que ce soit, même avec toi.
Ses yeux se posèrent lourdement sur mon visage. Je sentais le reproche émaner de son visage. Vexée, elle descendit du lit et se leva devant moi. Ce fut lorsque je la vis nue, totalement, devant moi sans que je ne ressente aucune excitation que je m’aperçus que j’allais vraiment mal. Mes yeux se posèrent toutefois sur son corps, mes rien ne se produisit. Alice, voyant que je la regardai des pieds à la tête, souris. Cependant, ce rictus s’effaça lorsque, posant les yeux vers mon organe, elle ne le vis pas s’allonger.
-Et maintenant, tu me mates sans même bander. C’est nouveau.
Elle se tourna alors de côté et croisa les bras autour de sa poitrine et attendit que je descende du lit pour l’accompagner jusque dans la grande salle dans laquelle notre petit-déjeuner attendait que nous le dévorions avec appétit. Une fois assis à nos place, les autres étudiants de première année se montrèrent les uns après les autres. Dès lors que chacun fut installé, monsieur Auburn nous salua tous, comme à son habitude, et nous pûmes commencer à déguster nos bols de céréales, nos tartines grillées à la confiture, au chocolat ou au beurre. D’autres se contentèrent de quelques fruits et d’un laitage, un yaourt pour la plupart. J’entendis d’ailleurs la fille d’en face dire à son partenaire que s’il voulait du lait à volonté, il pourrait la faire tomber enceinte et boire au sein jusqu’à plus soif. Nos deux voisins d’en face rirent sur cette plaisanterie et finirent de manger. En ce qui me concernait, je ne voulais rien avaler mais Alice me le reprocha et me força à grignoter au moins quelque chose. Elle me tendit alors l’autre moitié de sa tartine à la confiture. Ne voulant pas l’offusquer, je la pris et la mangeai. Elle n’en sembla pas satisfaite pour autant. Lorsque chacun eut le ventre bien rempli, monsieur Auburn se leva et nous prévint que nos emplois du temps hebdomadaires se trouvaient en ce moment même sur nos lits. Sur son ordre, nous quittâmes la grande salle et allâmes tous en chœur consulter ce petit bout de papier. Tandis que chacun faisait la course avec son partenaire afin d’être le premier à connaître la suite des événements, Alice et moi prenions notre temps. Apparemment, ma mauvaise humeur était contagieuse, Alice était réellement froide ce matin. C’était assurément ma faute, mais qu’y pouvais-je ?
-Apparemment, on commence par deux heures d’anatomie féminine pour ensuite avoir une heure de libre puis une heure de masturbation. On mange pendant une heure et on a une heure de cours de fellation, une autre de cunnilingus et enfin deux heures de travaux pratiques.
Alice avait prononcé ces paroles comme si elle avait lu un livre peu captivant.
-Tu m’écoutes, Bastien ?
-Ouais, j’ai entendu.
La discussion s’arrêta là.
Quelques minutes plus tard, une sonnerie retentit et nous nous rendîmes tous devant la salle indiquée sur notre emploi du temps. Notre professeur nous attendait dans la salle. Tous les étudiants de première année, rassemblés, entrèrent l’un après l’autre et s’installèrent à une table. Je me retrouvai pratiquement au fond, juste à côté d’Alice. Fort heureusement, Fabian et Mylène se tenaient loin de nous, ils étaient pratiquement au premier rang. Le professeur, madame Froufrou, fit rapidement l’appel. Elle constata rapidement que nous étions au complet et, au terme d’une heure de présentation de sa personne et de ce à quoi ses cours allaient ressembler, les choses sérieuses commencèrent.
-Bien, chers étudiants, nous n’aurons pas le temps de voir grand-chose, je vais donc me contenter de faire quelques petits rappels que, je n’en doute pas, la plupart d’entre vous sait déjà.
Sur ces mots, madame Froufrou ôta son long manteau de fourrure et chacun de nous eut la surprise de découvrir qu’elle était nue dessous. Elle le posa sur son bureau et nous fit face. Elle ne chercha pas à cacher ses parties intimes, au contraire, on pouvait même dire qu’elle les mettait en avant.
-Chers élèves, mais plus particulièrement vous, messieurs, j’ai conscience qu’à votre âge, voir une femme dénudée vous fait bouillir les hormones. Ainsi, si vous souhaitez vous masturber devant mon corps de déesse -Elle prit une pose de mannequin-, allez-y, je vous demanderai simplement de bien vouloir éjaculer sur votre partenaire, je n’ai pas envie de tout nettoyer ensuite.
La classe entière réagit positivement à cette remarque et je pus constater que chacun prit son membre en main et commença à s’adonner au plaisir. Madame Froufrou continua alors son cours malgré l’agitation autour d’elle. Alors qu’elle expliquait le fonctionnement hormonale des femmes, je pus remarquer plusieurs des garçons venir dans la bouche de leur partenaire. Fabian, quant à lui, avait laissé Mylène le masturber à sa place. Bientôt, il la prévint qu’il allait venir et, sans attendre, elle se plaça à genoux devant lui tandis que trois filées de sperme s’écrasèrent sur son visage. Madame Froufrou ne fit pas plus attention à ma sœur, même lorsque celle-ci se nettoya le visage avec ses doigts. Madame le professeur fut toutefois troublée de voir que je n’avais pas la moindre érection mais elle ne fit aucune remarque à ce sujet bien que, son visage le trahissait, elle semblait assez vexée. La fin du cours fut bientôt annoncée par la sonnerie et nous sortîmes tous ensemble de la salle après que notre professeur se soit rhabillée. Nous avions donc une heure de libre et pendant celle-ci, Alice me dit qu’elle avait besoin de passer aux toilettes. Je l’accompagnai donc. Nous gravîmes les marches jusqu’à revenir dans nos dortoirs où elle s’enfonça, moi à ses côtés, dans cette pièce que nous avions si souvent visitée. Cependant, à mon plus grand étonnement, ce fut dans les douches qu’elle s’arrêta. Elle me fit alors m’arrêter juste derrière la porte et m’attacha un bandeau autour des yeux. Je ne voyais plus rien, je ne pouvais plus que sentir ses doigts frôler mes cheveux pendant qu’elle faisait un nœud.
-Tu né mérites pas encore de me voir prendre ma douche une nouvelle fois, tu en auras à nouveau le droit quand tu arrêteras de faire l’égoïste.
Sur ce, je ne répondis rien. J’attendis simplement qu’elle ait fini que je puisse quitter au plus vite cet endroit. Toutefois, j’entendis la porte derrière moi claquer. Une voix s’ensuivit aussitôt, celle d’Alice.
-Il est à toi, Mylène, fais-en ce que tu en veux.
Mon esprit était tout embrouillé. Alice, que me faisais-tu ? Je cherchai aussitôt à enlever ce foulard de mes yeux, mais rien à faire, elle avait serré trop fort. Je restai donc là, cherchant, en vain, la porte de sortie. Ce fut alors que j’entendis un bruit de claquement de porte. Elle était entrée. Elle se tenait devant moi, j’entendais sa respiration.
-Regarde-toi, Bastien. Tu n’es plus rien sans moi.
Je n’eus pas la force de répondre. Je l’avais perdue depuis trop peu de temps pour pouvoir m’énerver contre elle.
-Tu ne réponds rien ? C’est étonnant, pourtant tu n’as pas tant eu à réfléchir quand tu as choisi Alice. Tu aurais pu me choisir, moi, et tout aurait été mieux. Cette garce se serait tapée Fabian et nous aurions été heureux ensemble. Mais non, tu as tout foutu en l’air, j’espère que tu le sais. Tout ça pour une misérable petite …
-Tais-toi ! hurlai-je. Ne parle pas d’Alice sur ce ton, je te l’interdis. C’est à moi que tu en veux, pas à elle, alors fiche lui la paix !
-Mais qu’entends-je, mon frère se rebelle ? Il semblerait. Dis moi, si je continue, que vas tu faire ?
Sans lui laisser le temps d’attendre une réponse, je me jetai sur elle et la plaquai contre le mur. Mon torse se posa alors férocement sur sa poitrine qui, à ma grande surprise, avait durci lors de ce plaquage tandis que mon pénis, en érection, se posa à l’orée de son intimité.
-Alors voilà, c’est ça ? Tu vas me baiser si je continue à l’insulter ? Et si j’ai envie que tu me baises, je n’ai qu’à continuer ? Vérifions ça. Je me demande si tu t’es améliorer depuis que tu te vides en elle ? J’espère au moins qu’elle te suce bien, qu’elle vaille la peine que tu l’aies choisie à ma place.
Je ne répondis rien à cette remarque. Au lieu de ça, je la retournai en arrière et, violemment, je rentrai mon pénis dans son fondement. Elle émit un cri qu’elle tenta à grand-peine de refouler. Je n’attendis qu’elle soit prête pour commencer de violents va-et-vient. J’y allai terriblement fort. Ici, il n’était pas question de lui faire plaisir. Je l’entendais cependant prendre ses aises durant cet acte bestial. Cela m’agaça au plus au point. Je passai donc à la vitesse supérieur jusqu’à ce que mon corps vienne claquer violemment ses fesses à chaque fois que j’enfonçai mon dard au plus profond de son corps. Lorsque j’eus atteint cette limite, je ne pensais plus qu’à une chose : la faire souffrir.
-Regarde ce que tu me forces à te faire ! Hurlai-je. Je n’ai pas voulu t’abandonner mais je n’avais pas le choix. Toi par contre, tu avais le choix et tu as préféré me faire mal plutôt que de venir me parler ! C’est toi qui m’a abandonné !
Elle ne répondit rien. Pas étonnant, mes coups de boutoir étaient si puissants que je me demandai si je ne lui coupai pas la respiration. Je m’aperçus alors que je respirai bruyamment. Je ne me reconnaissais pas. Mais cela me faisait tellement de bien que je ne pouvais pas m’arrêter. Toutefois, l’once de bonté demeurant toujours en moi m’incita à ralentir la cadence.
-Alors, on fatigue, me lança-t-elle. Tu ralentis, tu vas t’écrouler ?
Comment osait-elle ?! Se moquer ainsi de moi ! Elle ne méritait pas que je la ménage. Je lançai immédiatement mes mains vers l’avant et agrippa ses seins avec énergie tout en les malaxant férocement. La cadence de mes coups de rein augmenta de plus belle, j’allais même encore plus vite que précédemment. J’entendis alors ma sœur hurler. Je savais cependant que ce n’était pas que de la douleur, elle semblait apprécier véritablement ce mélange d’émotions contradictoires. J’allais si vite qu’en à peine quelques secondes, je me sentis me vider dans son rectum. Quatre jets furent expédiés au plus profond d’elle tandis qu’elle hurlait comme une démente. Soudain, en y repensant, il y avait très peu de chances pour que personne ne nous ait entendus. A cette pensée, mon esprit s’embrasa. Alice avait dû tout entendre. Elle devait se sentir trahie. Je l’avais blessé en refusant ses gâteries et toute autre activité plaisante ce matin ainsi que la veille. Et maintenant, je la trompai avec celle qui était à l’origine de mon malheur. Qu’est-ce qui clochait chez moi ? Je sentis alors le corps de ma sœur tomber sur le sol, morte d’épuisement. Sous l’effet de la sueur, mon bandeau s’était desserré et je pus alors le retirer. Ce fut avec une immense surprise qu’à mes pieds, je ne découvris pas ma sœur, allongée sur le dos, ahanant bruyamment, mais Alice dont l’orifice arrière débordait de sperme, de mon sperme. Je la regardais. Son torse se soulevait et s’abaissait au rythme de sa respiration. Elle ouvrit lentement les yeux. Lorsque son regard croisa le mien, elle me sourit, m’embrasant le cœur une nouvelle fois.
-Alors, tu vas mieux ?
Je ne compris sa question qu’au bout de quelques secondes. Après ce très bref moment, je m’aperçus que ma douleur s’était envolée. J’avais fait ressortir toute ma rage et toute ma frustration au travers d’Alice. J’étais maintenant libéré, grâce à elle. Elle tenta de se relever, aussi lui tendis-je ma main afin de l’y aider.
-Désolée si je t’ai fait de la peine ce matin. Je voulais simplement que le coup du bandeau soit crédible.
-Ne t’en fais pas pour ça, lui répondis-je en lui attrapant la main. Tu as donné ton corps pour me faire me sentir mieux. Je suis tellement navré que tu aies eu à endurer ça.
-Ne sois pas désolé, me réconforta-t-elle tout sourire. Et puis, je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce côté bestial, il faudra qu’on recommence ce petit jeu, et la prochaine fois, je ne veux pas que tu te retiennes.
Elle se serra alors contre moi et vint poser sa tête sur mon torse. Je refermai mes bras autour d’elle à l’image de l’amour nous unissant, elle et moi, à l’image de cet étau flamboyant qui, je ne pouvais pas espérer mieux, durerait pour la vie. S’ensuivit alors l’un des baisers les plus intenses de toute mon existence.
-Alors c’était pour ça…
Je me retournai subitement, surpris par cette intervention venant de mon dos. Je dévisageai Alice, elle semblait aussi surprise que moi et, comme pour me protéger, elle se blottit davantage à moi et se plaça entre ma sœur et moi. Mylène nous faisait face, les yeux vides.
-Comment ai-je pu être aussi aveugle, souffla-t-elle.
-Pardon ? l’interrogeai-je, curieux de connaître le fond de sa pensée.
-J’ai entendu ce que tu lui as dit pendant que tu lui grimpais dessus. Et maintenant que je vous vois, je me rends compte que tu as raison. Tu n’as pas choisi Alice parce que tu ne voulais plus de moi. Tu l’as choisie parce que tu l’aimes. Quand je pense que je me suis laissée penser que tu voulais te débarrasser de moi. Comment ai-je pu être aussi égoïste… Bastien, je suis vraiment désolée de t’avoir tant fait souffrir. Je ne suis qu’une idiote.
Les larmes perlèrent à la sortie de ses yeux. Les miennes ne tardèrent pas à apparaître également. Je posai alors le regard sur Alice et, tout en me regardant droit dans les yeux, comme si elle cherchait à voir au plus profond de mon âme, elle opina du chef.
-Mylène. Je suis désolée si je t’ai forcé à t’éloigner de moi. Crois-moi, je ne voulais me séparer d’aucune de vous deux, mais moi non plus, je n’avais pas ce choix. Sache que je te pardonne. Je te pardonnerai toujours. Tu es et resteras ma sœur à jamais.
Mes mots ne demeurèrent pas sans effet sur elle. Elle s’avança lentement vers moi, quelques larmes, courant le long de ses joues, miroitaient sous les lumières de la pièce. Arrivée devant moi, elle m’embrassa furtivement et s’agenouilla devant moi. Elle sortit alors sa langue et la fit se promener sur toute la surface de son gland. Bientôt, Alice la rejoignit et imita son geste. Le plaisir que je ressentis devant les caresses de leurs deux langues en même temps me submergea. Je sus alors que ce moment serait inoubliable.
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