J’ai dormi comme une princesse. Que de temps perdu de n’avoir pas connu ce bonheur de se réveiller dans les bras de son chéri après une nuit d’amour…
Je suis sur mon nuage et rien ne pourra m’en faire descendre aujourd’hui et ce jusqu’à demain, jour de la séparation… J’y pense puis rejette l’idée en me disant que j’ai encore une journée et une nuit avec lui…
Max ! Une rencontre, un flirt, des semaines de travail, de train-train, d’oubli… Puis le renouveau au moment où je m’y attends le moins…
Et enfin, ma rencontre avec l’amour, le sexe, le vrai… Aline m’avait dit « tu verras… »… Et j’ai vu… J’ai vu des soleils, des ciels étoilés, des papillons par milliers…
Je suis devenue femme ! J’ai envie de le sentir, envie de lui, envie de faire l’amour, envie de ressentir toutes ces sensations lorsqu’il me caresse, lorsqu’il me touche, me serre dans ses bras, et lorsque je suis à lui, objet, fragile, anxieuse, survoltée, enivrée, belle à en crever, offerte à ne plus attendre, ouverte à en pleurer, à le supplier…
Je pleure devant la glace de la salle de bains, je m’habille toute simple, toute bien… Viens Max, deviens mon amant, deviens mon amour, l’amour de ma vie, le premier amour…
J’ai faim !
Mon sourire enchante mes parents, ma sœur, Max sourit tout le temps, Marc plaisante d’un ton léger qui sent le bonheur, nous partons en voiture faire quelques courses, une liste en main, retour midi, libre après-midi…
Matinée de rêve dans le village, achats compulsifs de souvenirs, de babioles de femmes, jusqu’aux épingles à cheveux que je trouve jolies… Le propriétaire du magasin s’en donne à cœur joie, avec des mesdemoiselles, messieurs, et que je te parle de ci et de ça, et de ses produits très féminins, très rares par ici, il en fait venir du Japon… Bois de Tek, bois exotique, peints mains, des objets introuvables… Même les peignes à cheveux, tout y passe, élastiques, barrettes, et puis les foulards !
Bref je trouve tout beau, tout extraordinaire, même l’huile d’olives pour Mamie… On reprend du vin, du fromage, Max achète des fruits qui sont très beaux et murs, raisin, poires, prunes… Nous voici chargés, heureux, dans une voiture qui vole au retour vers le logis de mes parents… Que du rêve…
Après un délicieux repas, nous décidons d’aller nous aérer. Marc dit au revoir à mes parents, il partira tôt demain, Max viendra prendre le petit déjeuner et nous le conduirons à la gare…
L’air me fait du bien, nous montons en voiture, les garçons devant pour une fois, comme de sages camarades…
Nous nous dirigeons vers un lac que nous connaissons. En cette saison peu de monde, mais des voitures au parking, les gens promènent, les enfants jouent, nous faisons le tour du lac par le sentier… Enlacés, nous profitons de la tranquillité des berges pour échanger baisers et caresses. Au hasard, nous nous allongeons sur une petite plage herbeuse, c’est un pur bonheur de s’aimer dans ces lieux, un vent doux venant nous réchauffer et aider en cela les rayons du soleil. Encore des papillons, des vrais, c’est rare en cette saison, mais le soleil est vraiment chaud maintenant. Nous nous levons, puis continuons notre promenade… Aline vient vers moi, les garçons s’éloignent, nous les laissons prendre de l’avance…
– Vous êtes beaux tous les deux…
– Toi aussi avec Marc, il est gentil…
– Oui, je crois que je l’aime vraiment… Mais…
– Oui ?
– Je suis jeune, je n’ai pas envie de me lier, même si tout est rose lorsque je suis avec lui…
– Et alors ?
– Je verrai lorsque je redescendrai de mon nuage…
– Moi aussi tu sais… Pour l’instant je découvre l’amour, le vrai, le pur, même si c’est le premier et qu’il est particulier, je sais que j’ai à apprendre et à vivre ma vie, de me faire un métier avant de penser à moi…
– Je te retrouve bien là… Si carrée, si sérieuse… Tu fais des parenthèses et tu peux revenir comme tu étais… Je t’envie, moi non, il faut que j’avance, toujours et encore et si je mets quelque chose de côté, je ne le prendrai plus car déjà vu, connu, etc… Je suis chiante pour ça… Marc est merveilleux et je suis certaine qu’il m’aime, que nous pourrions aller très loin, très vite… J’en ai trop peur…
– Laisse faire le temps, c’est lui qui te guidera. Vous pourrez vous aimer, vous séparer, vous retrouver, vous vous entendez bien, sur tous les plans… Comme nous, mais moi, ce n’est pas un critère j’ai deux jours d’expérience de la vie à 2….
– Tu es magique ! J’aime tes réactions, tes pensées, tu me manquais…
– Tu…
– Oui ?
– Tu en es où avec le sexe ? Je veux dire tu as tout goûté ?
– Oh, non ! J’ai eu des amants, jeunes et plus vieux, des amantes aussi… J’ai cédé deux ou trois fois à la sodomie, et à l’amour à plusieurs en soirées à la fac…
J’ai connu un noir aussi, merveilleux souvenir, il m’a sodomisée grave, ça c’est du sexe ! Tu sais qu’après un noir, tu adores le sexe encore plus, ça rentre comme dans du beurre et il le sent, tu es ouverte ça les excite, une amie mariée me disait que c’était comme après avoir accouché, large et ouverte à tout… Et puis je l’ai fait en voiture, dehors, en montagne, à la plage, dans l’eau, en piscine et à la mer, au ciné, dans les toilettes au resto, dans un ascenseur au lycée, en classe, on s’est masturbées entre filles… Avec Marc sous un porche, vers la gare, l’an passé… On a failli se faire att****r…
– Mais tu as eu plusieurs vies !
– Mais non, tu sais à la fac, tous les soirs chez l’un ou l’autre, le samedi en boîte, le dimanche pour étudier et on recommence…
– Tu arrives à suivre ?
– Ben, oui… J’ai mes exams l’an prochain, je ralentirai… Mais tu sais maintenant que j’y ai pris goût, cette vie m’attire, me faire un mec, le sauter, baiser, changer, boire un peu, fumer, j’aurai au moins vécu ça…
– Marc le sait ?
– Certainement, il était là au début, puis quand il revenait chez lui…
– Tu étais mineure !
– Et alors, ça n’empêche pas la libido de s’affirmer… Certes les établissements coquins m’étaient interdits, mais on les recréait…
– Interdits ?
– Les clubs échangistes, les partouzes, les orgies entre adultes…
– Ça te tente ?
– Pas vraiment, j’ai connu en dehors, mais je sais que j’étais jeune et inexpérimentée, je le suis encore, je sais que j’ai à apprendre dans ce monde, vivre des moments intenses, des instants magiques, des expériences et des fantasmes, jusqu’au bout de mes rêves…
– Toi alors… Tu… Tu as déjà eu deux hommes en toi ?
– Oui… C’est dément, il faut avoir confiance en eux, que tu les connaisses, qu’ils soient doux, et là c’est magique, jouir de partout, en même temps…Avec de l’expérience, ça ne fait pas mal, au contraire, on en redemande… J’ai une copine qui cherche des aventures sexuelles comme ça… Ça me tente… Elle est déçue des hommes, elle aimerait vivre avec moi… On s’est embrassées une fois à la piscine…
– Tu as fait l’amour avec une femme ?
– Plus âgée ? Non, mais avec une fille de mon âge oui, on a passé une nuit ensemble… J’ai aimé, j’ai joui, elle aussi, mais au bout, il manque un sexe dans la chatte, qui vibre, qui t’écrase, qui te fait planer, qui éjacule son jus brûlant, un mec quoi…
Satisfaite de ses réponses, je ratt**** Max et me glisse contre lui. Nous arrivons à un chalet et nous installons en terrasse. Chocolat pour les filles, bières pour les garçons. Marc nous offre ce pot d’au-revoir… Aline verse une larme…
Je me love contre Max, demain ce sera mon tour…
– Comment tu vois la suite, Marc ?
– Oh, que trous noirs encore, d’espoirs, de recherches diverses et variées. Le plus simple serait une place en architecture dans une boîte après mon année, si je réussis tout. Je n’ai pas d’attache à part Aline, mais nous savons tous les deux qu’une bonne place ne se négocie pas, elle peut changer nos vies. On en a discuté, on sait que nous nous accordons, que nous nous plaisons, mais de là à sacrifier quoi que ce soit autant pour moi que pour elle… Donc attendre et voir. Une année à Paris ce n’est pas méchant, les TGV vont vite, mes parents m’aident financièrement, et j’ai déjà un studio, mon père et ses amis… Vous pourrez venir en week-end…
– C’est super de penser à ça merci, tu es vraiment gentil et ma sœur a de la chance de t’avoir connu. J’espère que vous ne vous fâcherez pas…
– Ah, toi… Tu ne dis pas que vous vous séparerez, mais juste que vous ne vous fâcherez pas… Tu es géniale ma sœur…
– Toutes les deux vous êtes adorables… N’est-ce pas beau-frère ?
– Eh, Max n’en rajoute pas, on va y croire…
On éclate de rire, puis regagnons la voiture…
– Bien, donc pour résumer Marc va sur Paris dès septembre, ce qui laisse 9 mois… Max attend ses résultats il a Lyon ou Paris en vue, en septembre aussi sauf changement. Aline continue la fac choisira une voie encore non définie et moi le sport, enseignement ou administration, Paris sans doute au début, province ensuite…
– Bien… Paris tient la côte…
– Oui… Marc on peut vivre à combien dans ton studio ?
– Si on reste en couple ça ira, sinon ça va faire short !
On rit…
Le trajet retour est bruyant, chacun plaisante, essayant d’oublier que le temps passe vite et que demain sera un autre jour, un jour triste…
Maison, on décide pizza, on commande, on ouvre les bières et on regarde la superbe télé du salon.
Je mets la table avec Aline, je vois son visage fermé, je sais qu’elle a de la peine…
– On va se revoir, tu sais, demain ce sera à moi. On va se retrouver seules comme deux veuves de guerre…
– Oh, tu as des images toi !…
– Nous souffrirons toutes les deux à attendre nos valeureux amants… Il nous reste 9 mois à passer ensemble, examens, recherche, ça va le faire, on aura besoin l’une de l’autre…
– Tu as raison Lynette… Nous nous sommes vraiment rapprochées grâce à nos mecs, on est devenues amies maintenant. Tu sais, j’avais peur de toi, je te fuyais… Je ne voulais pas que tu me guides, que tu m’emprisonnes… Ne m’en veut pas. Je ne veux que partager maintenant, partager nos expériences, nos envies, nos rêves… C’est vrai que Marc est délicieux, qu’il est tout ce que j’aime, mais pour plus tard, c’est trop tôt, trop vite… J’aimerais avancer dans mes rêves, faire d’autres découvertes… On pourrait le faire ensemble aussi, si tu en as envie…
– Tu parles de quoi, là ?
– Bien sortir toutes deux, s’éclater, vivre sans eux, essayer, avoir d’autres amis, des filles et des garçons… Vivre !… Respirer ! Etre moi !….
Je réfléchis vite, elle est jeune, aspire à saisir tout ce qui bouge, tout ce qui vient à sa portée… Elle rêve dans un monde parfait et ne voit pas les dangers…
– Le monde n’est pas si tranquille… Les dangers sont partout, vivre oui, mais pas n’importe comment, savoir où l’on va, garder un peu de distance, les gens sont trop pervers, les hommes trop habiles…
– Je sais que je parle sans penser parfois, mais avec toi je serais rassurée, si on sort ensemble, je ne risquerai rien, tu me défendras contre moi-même…
– Vu sous cet angle, je ne peux que t’aider, mais ne compte pas sur moi pour me jeter sur le premier venu…
– Non, tout de même… On peut butiner en choisissant la fleur…
– Arrête…
– Et puis on peut commencer ensemble, j’ai toujours eu envie de partager mes mecs, ça te dirait de te taper Marc ? Moi j’aimerais bien essayer les deux ensembles…
– Tu es malade, tu as un problème, tu me fais peur… Je ne suis pas comme ça, pas joueuse…
– Et si c’est eux qui nous veulent ?
– Oh !… Je…
– J’aimerais qu’on regarde un film et que ça dégénère, qu’on se fasse baiser comme l’actrice, à fond… Par tous les trous… Tu es ma sœur, si tu jouis, je jouirai aussi, rien que de t’entendre… Ouah… Ça me donne envie rien que d’y penser… Et puis dis-moi que tu n’y as jamais pensé ?
Elle me cloue le bec… Penser ? Mais de là à le vivre…
Au fond de moi, enfouis dans mes entrailles, mes désirs secrets, rêves endormis par ma bienséance, par mon éducation, par ma conscience… Je n’ai jamais trop rêvé d’aller au-delà de ce que j’ai connu ce week-end… On commence par le début… Je le lui dis…
Elle acquiesce, mais un film, tous les quatre ? Tu ne risques rien tu sais…
Elle essaie de me convaincre…
Les garçons ont trouvé un match de rugby… Excitée par nos propos, elle mime un strip-tease devant l’écran…
Les garçons ont les yeux écarquillés…
– Je ne vais pas continuer, mais j’ai envie de boire, de danser, de faire des trucs nouveaux…
– Mettez-lui un DVD, qu’on en finisse, elle a le feu au c.. ce soir…
– Evelyne ! Tu…
– Eh, bien quoi ? Il faut vous supplier, moi aussi j’ai envie de câlins… Plus que quelques heures et hop, abstinence…
Nous baissons les stores, remplissons nos verres d’alcool, Gin tonic, Vodka orange, Whisky… Coca à volonté…
Marc revient de la chambre de ses parents avec un choix de titres évocateurs… « A poil et à plumes, les Amants en biroute, la fleur du mâle… ». Et j’en passe… Il choisit quelque chose de plus soft, genre « Emmanuelle »
– Voilà ce devrait être réaliste, pas trop porno, érotisme torride assuré, j’espère que ça vous ira…
– Tu ne les as pas tous visionnés ?
– Oh, non, je n’ai pas le temps, et puis je préfère quand on est deux au moins…
– Et toi Max ?
– Euh… Je connais de nom, j’ai vu sur internet plusieurs vidéos, mais la plupart sont trop irréalistes, trop sexe, porno, sans contrepartie réelle, ça baise et c’est tout, j’aime le sentiment, le pourquoi, vivre les instants avec les personnages, comme un vrai film, mais là c’est impossible, j’ai laissé tomber…
– Moi j’en ai trouvé, ceux d’avant, comme celui-là…
–
L’avion fonce dans la nuit, la cabine est plongée dans la pénombre. Une jeune femme belle somnole sur son siège en position de repos. Un gilet glisse et tombe dans l’allée centrale, l’hôtesse vient le ramasser et le pose sur la passagère qui se réveille…
– Votre gilet était à terre… Enfin, tombé… Vous avez froid, une couverture supplémentaire ? Une boisson ?
L’hôtesse chuchote plus qu’elle ne parle pour ne pas réveiller son voisin… Un gros plan montre ses yeux verts magnifiques d’intensité… La femme bredouille en rougissant comme sortie d’un rêve…
– Si je peux vous être utile, ne vous gênez pas… Je suis ici pour vous rendre le voyage le plus agréable possible… Nous disposons d’un espace détente à la queue de l’appareil, après les toilettes, avec des jeux…
Elle s’éloigne…. Elle aurait dû lui demander une couverture… Elle frissonne… Le visage de son voisin apparaît, bronzé, blond, jeune, viril à souhait… Leurs yeux se croisent…
– Si je peux vous être utile en vous offrant ma couverture…
– C’est gentil, il fait frais maintenant… Mais je ne veux pas vous priver…
– Partageons là…
Elle accepte, l’homme engage le tissus afin qu’il lui fasse un nid douillet, puis arrange le tout, pour qu’ils soient tous deux couverts jusqu’au visage… Les deux fauteuils sont en positions « rapprochés »…
Il engage la conversation, elle vient de New-York pour Tokyo, voyage d’affaires, mariée, deux enfants, peu de temps pour elle, pour vivre… La vie passe, fuit… Il la dévisage essayant de savoir pourquoi elle dit ça, et surtout si c’est pour lui… Ferme les yeux… Il se présente, Sid, du Texas, éleveur et va à Tokyo pour affaires aussi… Il est veuf, seul, aime les chevaux, dont il fait commerce et vend ses pouliches par-delà les frontières, il s’est fait un nom…
Quelques minutes s’écoulent, ils ne dorment pas, elle le regarde… Il rouvre les yeux…
– Vous ne dormez pas ?
– Non, j’ai peur en avion… Merci, je n’ai plus froid, je suis bien… Si j’osais, vous allez me trouver folle, je vous trouve charmant…
– Moi aussi, vous êtes belle…
Elle sent une main contre la sienne sous la couverture, elle ne bouge pas, ferme les yeux… Elle ouvre sa main sur celle de son voisin… Il se tourne vers elle, elle le dévisage… La jeune femme entraîne sa main sur sa poitrine, le chemisier est largement ouvert … Il sent le contour doux d’un sein et se met à le caresser… La pointe grossit, durcit, elle respire plus fort… Il caresse lentement les deux seins, ses caresses lui font effet… Elle semble aussi apprécier, il explore, glisse sur le ventre, elle gémit… Ventre plat, elle est nue… Il caresse jusqu’au pubis… Blonde, brune ? Elle se laisse faire, ondulant lentement, imperceptiblement contre lui… Il sent alors une main remonter entre ses cuisses, venir sur son entrejambes, palper son sexe bien membré… Il déboutonne son pantalon en silence… La main glisse, se saisit de son membre, se referme… Que c’est bon !…
Elle a écarté ses cuisses, et lui offre son intimité… Ses doigts ouvrent une voie royale, elle est trempée de désir… Sa culotte est écartée, elle se masturbe lentement, il la remplace…
Elle a les yeux brillants, ouverts, ils se sourient, elle le masturbe avec délice, tendrement, lentement… Il la porte à jouir en effleurant son clitoris, glissant ses doigts sur le bouton érigé, puis n’y tenant plus plonge un doigt dans les merveilles moites de la jeune femme qui étouffe un petit cri… Il la doigte longuement, elle serre son pénis dans sa main, continue son va-et-vient, elle s’ouvre un peu plus, soulève son bassin, il plonge et replonge dans le vagin béant, la pénètre avec deux doigts tournant et retournant contre son utérus, le pouce sur le clitoris, elle jouit en étouffant des râles, le regarde !… Elle lui murmure qu’elle a envie de lui…
Il ouvre grand les yeux, autour les gens dorment, mais certains circulent pour aller aux toilettes… Il lui répond que lui aussi, aimerait bien aller jusqu’au bout….
– Attends, remets-toi…
Dès que l’hôtesse arrive, elle lui demande de se pencher…
– Je… On a… Enfin vous comprenez, on aimerait…
– Ah… Je vous avais ouvert la voie tout à l’heure… Vous n’avez pas compris… Venez tous les deux dans un instant, à quelques minutes d’intervalle…
L’hôtesse s’évapore dans le couloir… L’homme l’interroge du regard, elle fait oui de la tête… Il la voit se contorsionner comme une chatte… Elle relève la couverture, tout est clean…
Elle se penche à son oreille…
– Ils ont un coin tranquille, viens, suis-moi dans cinq minutes…
Il la regarde s’évanouir ne sachant que penser, mais son esprit troublé a du mal à réagir. Néanmoins, il a envie d’elle… Elle est magnifique…
– Bonsoir madame… Excusez-moi, mais je ne pensais pas avoir besoin…
– Mais c’est de moi que je parlais, les vols sont si longs et nous nous ennuyons quand les passagers dorment…
– Et vous êtes lesbienne ?
– Oui, en fait j’aime tout… Mais vous me plaisiez et donc…
– Coquine… Et vous avez un coin tranquille ?
– Oui, certains couples demandent à pouvoir s’isoler, venez voir…
Elle ouvre une cabine étroite, une couchette qui se replie, un lavabo, des serviettes, une douchette…
L’hôtesse la regarde, se penche en avant, leurs lèvres se joignent… Mary se love contre elle, échange un autre baiser, semble apprécier… La veste de l’hôtesse s’ouvre sur une belle poitrine, Mary s’en empare, elle sent alors les mains de la jeune femme sous sa jupe…
– Il arrive dans 3 minutes…
– Tu le connais ?
– Non !
– Tu le veux avec nous ?
– Pourquoi pas… Je l’ai masturbé, j’ai senti un membre très prometteur…
– Ah, coquine… Et lui ? Il a fait quoi ?
– M’a doigtée comme un chef, je suis partie jouir dans les nimbes… Je veux voir la suite…
Mary dévoile ses seins, ôte sa chemise, fait glisser sa jupe, elles tombent dans les bras l’une de l’autre, Mary cuisses ouvertes, allongée sur le dos dans l’étroite couchette…
Elle se met à se contorsionner sous la langue experte de la jeune femme tout en lui embrassant les seins, et caressant sa chatte soyeuse… Les deux femmes en viennent vite à se lécher mutuellement, dans un parfait soixante-neuf… Elles jouissent à tour de rôle… L’hôtesse entend du bruit dans le couloir, passe son veston, ouvre la porte et passe sa tête. Il est là, étonné de la voir ainsi…
– Vous cherchez ?
– Mon amie…
– Grande blonde, douce, yeux verts ?
– Oui…
– Viens ! C’est ton jour de chance !
Les yeux ébahis, il contemple Mary, entièrement nue, puis ses yeux retournent vers l’hôtesse, nue comme un ver…
– Ne cherche pas à savoir, ça va trop vite ici, j’ai essayé avec Mary, mais c’est toi qui a commencé, elle n’a pas compris ce que je voulais, elle est venue pour la cabine de repos, on a fait connaissance, maintenant tu as le choix, elle et toi, moi et toi ou les deux et toi ?
– Je…. Beu… Sais… Pas… les 2 ?
– Allez béta, viens !…
Il se déshabille, Mary prend son sexe en bouche, il s’allonge sur le dos, Viky, l’hôtesse monte sur la couchette et lui présente sa chatte face à Mary… Viky se met à grogner rapidement, la langue de Sid est efficace, elle s’aide de ses doigts pour monter dans les tours…… Mary en finit avant d’aller trop loin, monte sur la couchette et vient s’empaler sur le dard prometteur… Elle embrasse Viky, se caressent les seins mutuellement, puis Viky se met sur le dos… Mary vient la sucer oubliant Sid qui regarde le spectacle des deux femmes se gouinant… Mary lui présente ses fesses tout en suçant ardemment sa complice, il l’embroche sans hésiter en criant de plaisir…
Sid la possède d’abord doucement, puis sentant Mary réagir, intensifie son geste… Elle gémit, atteint plusieurs orgasmes… Sid gardant la forme, plonge son dard dans l’intimité détrempée de Viky, celle-ci pousse un grand cri…
– Oh, oui ! Défonce-moi !… Oh, que c’est bon de jouir ! Vas-y, baise-moi ! »…
Mary se laisse aller contre elle et lui présente sa chatte… Sid voyant le tableau, les mains de Viky sur la poitrine de Mary, défonce la jeune femme avec une bite énorme… Celle-ci jouit bruyamment, vient sucer le dard, puis le présente à Mary qui s’accroupit et se l’enfonce profondément, sans hésiter… Elle atteint un orgasme rapidement, chevauchant l’engin avec fougue et passion. Les deux jeunes femmes s’embrassent, se caressent, Mary délire encore…
– Oh, oui.. Prends-moi… Viens ! Tu es bon ! Cum in me !… C’est fou… Viens, baise-moi au bout, gicle ! Dieu que c’est bon !… »
Ce qu’il fait très bien, la prenant vertement, sans ménagement jusqu’à ce qu’elle explose encore d’un dernier orgasme… Aussitôt, Viky vient lécher la jeune femme, puis le sexe débandé, caressant l’un et l’autre, dans un enfer torride…
Emportée par l’érotisme ; je ne me suis pas rendue compte du reste…
Empalées chacune sur notre amant respectif, nous possédant de leur membre, les chevauchant sans complexe face à la télé qui dévide le générique, nous avons gravi les marches du plaisir au fur et à mesure des acteurs… Tout est silence, seuls les gémissements d’Aline troublent le salon…
– Oui, oui ! Oui ! Oh… Viens !… Prends-moi encore… Ah ! Ah ! Je suis Viky, je suis Mary…
Evelyne sent alors son ventre brûler, exploser, Max rivé à elle se libère en poussant de gros Han de bûcheron, et venant l’embrasser à pleine bouche…
Marc s’est assis pour reprendre son souffle, Aline lui faisant face, les deux jeunes gens s’embrassent, les larmes dans leurs yeux…
– C’était magique Minou… Tu m’as électrisée, j’ai vu des étoiles, des papillons, c’était magique…
Les deux autres se sont allongés sur le canapé, exténués, repus…
– J’ai soif !
Max se lève, nu, il sert un verre à son amie, puis demande aux autres… Il apporte les deux jus de fruits, Aline se retourne pour saisir le verre, elle aperçoit la gêne dans ses yeux…
– On est pareilles tu sais, n’aie pas honte, ni gêne, d’ailleurs, j’aimerais bien me laisser prendre comme Viky, par un inconnu, partager…
– Aline, arrête, tu les gênes…
– Non, non, au contraire, nous sommes proches, amis, pourquoi pas ? Vous êtes sœurs, nous non ! Si Max est d’accord…
– Si Evelyne se sent prête…
– Bien. J’ai aimé regarder, partager, ressentir les mêmes effets que Mary, pendant que Max me caressait. Puis, inondée de désir, il me prenait comme Sid… J’ai cru être transportée dans l’avion et que j’étais Mary ou Viky … C’était bon… Quand Max me fait l’amour, je plane, je suis amoureuse de lui, et de lui seul. C’est naturel, mais ce que l’on vient de vivre est aussi bon. Je ne savais pas que je pouvais jouir en regardant simplement… Bien sûr, on peut aller plus loin, tomber dans l’orgie, la frénésie du sexe… Si je dois tester d’autres facettes du sexe, expérimenter des fantasmes que je n’ai pas eu le temps d’avoir, pourquoi ne pas le faire ensemble ? Je n’aurai pas de tentations lorsque je me retrouverai seule… Mais attention, je sais que je peux compter sur vous deux, rappelez-vous qu’Aline est ma sœur et qu’en aucun cas je ne veux de contact charnel avec elle, d’ailleurs, je ne suis pas lesbienne, je vais dire pas encore. Voilà cette précision faite, et donc il ne reste que trois possibilités : un échange de partenaire masculin, puis les deux garçons avec chaque fille… La troisième serait les deux garçons… Alors, oui, si vous le souhaitez tous, ce soir on essaie un autre DVD, après-manger… J’ai faim !
– Et si on restait nu ?
– Moi ça me va…
– Moi aussi,
– Pas de problème…
– Marc, tu es certain que tes parents ne rentrent pas ce soir ?
– Certain, mais je vais les appeler…
Apéro, rires, œillades, caresses furtives… Les seins d’Aline sont gonflés, plus que les miens…
– Tu les regardes ?
– Oui, ils sont gonflés…
– Euh… Oui, je vais avoir mes règles…
– Ils sont plus beaux que les miens…
– Marc les adore et ils sont très sensibles… Mais les tiens sont pleins, bien bombés, durs, tu les portes haut…
– Les brassières en sport ça comprime trop ou je suis en dessous de ma taille…
– Ah, oui… Dis ?
– Tu en as envie hein ?
– De tes seins ?
– Mais non, de Marc…
– Autant que tu as envie de Max…
On se sourit, complices, elle vient me donner un doux baiser sur la joue…
– Merci…
Les volets étant toujours fermés, nous entendons la pluie tomber avec rage sur la terrasse… Marc va voir dans les chambres, puis revient, tout va bien, un gros orage se prépare. Les parents seront là demain midi, nous serons loin…
En effet lorsque nous nous installons au salon, le tonnerre gronde. Marc revient avec d’autres DVD…
– Vous avez une préférence ?
– Pas trop hard, pas d’animaux, du sexe entre amis, échangisme, érotisme, club, ou plus nature, en campagne…
– Voilà, un bien gentil, entre deux couples qui se découvrent à la montagne…
Il enclenche la vidéo, puis vient de mon côté. Max suit, puis Aline en bout…
– Si vous avez froid, je peux monter le chauffage.
– Pour ma part c’est idéal…
Le générique se déroule, acteurs, actrices, puis nous découvrons un couple dans une voiture sur une route de montagne… Ils parlent des gens qu’ils vont rejoindre, ils ne les connaissent que très peu, se sont vus à un spectacle, ont dînés ensemble, ont pris un verre, se sont plus et ont décidé de se revoir. Les deux femmes se connaissent, travaillaient ensemble quelques années au paravent, ce qui les a rapprochés en cette occasion.
Le chalet est magnifique, avec une vue sur les sommets, le salon avec cheminée qui crépite, du bois partout, très chaud, très montagne, simple et de bon goût… Ils prennent un verre, reviennent sur leur dernière soirée, parlent de leurs amis, de leur travail respectif, Lynn et Bernard (les hôtes), Océane et Phil sont les visiteurs…
– J’ai fait simple ce soir, raclette, vin blanc, salade de fruits…
– Parfait… Tu viens visiter Océane ?
Elles s’excusent auprès des hommes et montent dans les chambres…
Océane est surprise, 4 chambres, avec salle de bain et WC, décorées avec goût, dans l’esprit montagne, la leur est la dernière s’ouvre sur une terrasse, on est en face de la montagne, à la toucher…
– Tu te souviens de nos soirées, les commerciaux, le patron, sa femme, et les filles de la compta… Il me semble d’ailleurs… Mais on n’a jamais flirté ensemble…
– Mais non, j’étais sage…
– Oh, menteuse ! …
– On ne se refait pas, on aime le sexe… Tous les deux… On organise parfois des soirées légères avec des amis, ici… Il y a un SPA pour huit en bas, un sauna, des objets intimes et une salle multimédia… On ira tout à l’heure. Et vous 2 ?
– Non, pas d’extravagances, juste quelques coups de canif, vite oubliés, il faut vivre sa sexualité…
– Ah, donc, ce soir… Tu aimes aussi les femmes, si je me souviens bien?
– J’ai connu… Plus depuis quelques années… Travail, enfants, maison…
– Je t’ai téléphoné, j’avais un peu flashé sur toi à l’époque… Tu me plaisais, mais là, tu es craquante…
Océane, se disait en elle-même que cette invitation soudaine, après quelques années, lui semblait étrange…
Lynn s’approche, lui donne un baiser sur la joue, la serre dans ses bras, sa bouche glisse, leurs lèvres se frôlent, s’entrouvrent, le baiser est torride… Lynn caresse les magnifiques cheveux aux reflets mordorés… Océane réagit aussitôt… S’ils s’entendent bien, elle aspire souvent à autre chose… Voilà une occasion de varier les plaisirs et de se laisser aller un week-end… Ils sont beaux, sains… Elle laisse courir ses mains sur les hanches aux formes pleines, remonte vers les reins, revient sous les bras, les seins… Elle ressent immédiatement l’effet des caresses que Lynn ne manque pas de lui prodiguer en même temps… Elle se retrouve sur le lit, dépoitraillée, pantalon à moitié baissé… Son string s’efface sous la langue perfide, le sexe en gros plan est magnifique, énorme, aux lèvres gonflées, un pubis rasé quelques poils domestiqués soulignent le ventre plat, elle écarte ses cuisses et la bouche vient goûter aux trésors offerts largement… Elle se sent aspirée, son ventre explose d’un premier orgasme lorsque la langue découvre le clitoris dressé… Elle s’abandonne complétement, sans pudeur, écartelée, sa main se referme sur les seins opulents de sa nouvelle amie…
C’est à ce moment que j’aperçois le sexe bandé, énorme, de Marc à mon côté…. Il n’osait bouger sa main, bien posée sur le membre, tandis que la mienne exprimait mon intérêt pour les images, posée sur mon pubis, appuyant en rythme pour calmer ma libido… Je tourne ma tête lentement faisant semblant de ne rien avoir vu… Aline a écarté ses cuisses pour accueillir la main de Max… Elle ne perd pas de temps et sans doute attendait-elle un signe pour commencer…
Quelques premiers soupirs, je glisse ma main vers l’objet déjà emprunté… Il se tourne vers moi, je commence à la câliner lentement…
Sur l’écran, la situation a avancé entre les deux jeunes femmes, Lynn et Océane ont changé de posture, c’est Lynn qui reçoit les caresses de son ancienne camarade… Elles sont nues toutes les deux, variant les positions et les gémissements qui se confondent en un doux et envoûtant brouhaha…
Océane subit maintenant pour son plus grand plaisir, les doigts démoniaques de Lynn, variant les angles, performant en tous sens, arrachant des cris étouffés et des râles à son amie… Elle s’attaque alors à lui rendre la pareille, dans une délicieuse pause, très érotique, les deux femmes arc-boutées, tête dans le sexe de l’autre, cuisses ouvertes, doigts s’activant dans le vagin détrempé de désir, les doigts fin de Lynn glissants en rythme pour porter son amie vers un orgasme bruyant…
– Oh ! Oui ! Vas-y ! Encore ! Plus vite ! Viens !
Et lui rend la pareille :
– Oh ! Toi aussi ! Je vais jouir ! Ne t’arrête pas ! Ah ! Ouh ! Ouiiiii….. Là ! C’est bon !….
Lovées l’une contre l’autre, elles reprennent leurs esprits, leur souffle, se caressant le visage, échangeant de délicieux baisers…
La porte s’ouvre sur Bernard et Phil, ébahis pour l’un…
– Vous n’avez pas perdu de temps !
– Retrouvailles de jeunes filles, on a parlé du bon vieux temps, et puis les souvenirs sont remontés, et voilà…
– Vous nous voulez ?
– Avec plaisir…
Les deux hommes se déshabillent complétement, puis s’allongent contre leur épouse… Premiers baisers, et les caresses s’enchaînent, les deux femmes sont excitées au possible, les cris fusent, les hommes les prennent à tour de rôle, les pénétrant comme des chevaux en rut, puis échangeant leur partenaire, pour recommencer par une fellation mutuelle…
Aline penchée sur Max, le gratifie d’un geste analogue, lentement, s’aidant de ses mains pour porter le membre au plus profond…
Ce que je fais à Marc est identique, sa verge glisse entre mes lèvres, jusque dans ma gorge puis ressort doucement, lui arrachant des grognements sourds… On entend toujours les plaintes de nos héros en bruit de fond, ce qui nous porte à aller plus vite, plus loin…
Je n’y tiens plus. Je monte sur lui, son sexe dressé énorme me fait peur, mais je me pénètre sans heurt, sans mal, tout en cadence… Mon bassin s’active, le canapé craque, je me penche en avant augmentant mon plaisir, il m’accompagne en me soutenant par les fesses, je double la cadence, je crie de plaisir…
Il me prend dans ses bras, m’accueille comme dans un nid dans lequel je me love, il est tendre, doux, précis, efficace….
Aline jouit du membre de mon Max, en levrette, son fessier dressé montre son joli abricot rasé et le dard qui la pénètre… Il la lutine longuement, elle rugit de plaisir, jouissant de plusieurs orgasmes…
Sur l’écran le sexe d’un des hommes est en train de sodomiser sa compagne, en gros plan, elle hurle de plaisir, s’embrochant elle-même en poussant des cris de louve… Lynn assiste son amie, elle la masturbe, tournoyant son clitoris en même temps que l’imposant bâton de chair va et vient dans son fessier…
Elle explose encore, vibrant de tout son être au paroxysme de son plaisir…
Marc est revenu entre mes cuisses et c’est une douceur que de sentir sa langue… Il glisse doucement autour de mon petit trou, faisant le tour du périf’ dans un geste tendre… Il m’ouvre lentement jusqu’à ce qu’un doigt vienne mourir dans mon anus et plonge doucement lubrifié par tous les sucs que j’ai déversé depuis le début…
Une petite appréhension, et le doigt ressort, puis entre de nouveau… Offerte, ouverte, les fesses en l’air, sa langue m’électrise… D’autres doigts, d’autres mains, un sexe qui s’approche… J’ai peur…
Le visage d’Aline apparaît, serein, rassurant, je me laisse guider… Le sexe m’embroche lentement, millimètre par millimètre, puis ressort, et recommence, une douleur légère dans mes chairs tendres, puis une onde nouvelle, tandis que Max, me possède et masturbe mon clitoris… je jouis… je jouis… Par devant, par derrière, par les seins que je pince de peur…
Puis Max vient près de moi, et s’enfonce dans mon vagin béant…. Je pleure de plaisir… Je les ai tous les deux en moi…
Que de choses nouvelles, que de fantasmes, que de barrières explosées en quelques minutes… Marc est inerte, semble attendre une réaction… Max me possède, Marc aussi, je hurle de plaisir ! Tout bascule…
Les deux jeunes femmes sont couvertes de sperme, après avoir essuyé chaque membre, et s’étant masturbées devant eux pour les exciter…
Elles sucent encore les deux membres, arrivant à les régénérer… Puis changeant de partenaire, elles les accompagnent jusqu’à ce qu’ils éjaculent sur leurs visages et entre leurs lèvres …
Je suis vannée… Ivre de caresses, fourbue, éreintée, je me suis lovée dans les bras de Max et Aline a rejoint son Marc dans sa chambre pour leur dernière nuit.
Je me suis levée après un dernier câlin et j’ai regardé la ville par la baie vitrée. L’orage était parti, il me semblait être la reine du monde.
Max dormait tranquillement sur le canapé, nous étions au salon pour ne pas avoir à faire une chambre.
Vers 2 heures du matin, Aline est venue me rejoindre…
– Tu as aimé ?
– Je ne peux pas le nier…
– On a fait fort, ils sont merveilleux nos garçons.
– Oui, j’ai apprécié leur douceur, ils m’ont transportée vers des sommets que je ne suis pas prête à atteindre.
– J’ai aimé aussi, ton Max est divin, garde-le, protège-le, ils nous ont fait connaître les papillons multicolores, les papillons du plaisir, avec leur amour, leur tendresse, je suis bouleversée et ne peux me résoudre à m’endormir… Au fait tu n’as pas eu mal ?
– Non, trop bon, trop doux, il fallait que j’essaie, je me sentais en confiance… Maintenant le chemin est fait…
– Oh, tu deviens coquine…
– Dis ?
– Oui ?
– Ça existe des filles comme ça, des couples ?
– Oui, bien sûr. Ils recherchent un deuxième souffle dans leurs ébats et plutôt que de se tromper mutuellement, ils le font en plein jour… Echangisme, le plus doux c’est comme elles le font entre couples, mais souvent, ça évolue vers d’autres types de jeux, à plusieurs, orgies, partouzes, voire plus hard encore.
– Et si je me retrouve seule avec Marc ou toi avec Max, est-ce que c’est mal de faire l’amour ?
– Ah, pour moi, tu es ma sœur, je ne t’en voudrai jamais d’une partie de sexe, de plus, c’est moi qui ai commencé en te l’offrant dans la voiture…
– Tu as raison, si ça doit se produire ce ne sera que du sexe, rien d’autre, surtout que maintenant on les a eus tous les deux, ensemble et séparément, dieu que j’ai joui !…. J’ai mal à la gorge…
– Moi aussi, mais ce n’est pas que pour ça… De te voir crier, vibrer, jouir encore et encore… Et surtout ta manière d’engloutir leur sexe jusqu’à la garde… Je t’aime ma sœur, tu as profité de mes leçons…
– Moi aussi je t’aime, ces instants seront notre secret pour toujours…
– Evidemment…
– Allez, bonne nuit… Ne soit pas triste, nous serons ensemble pour nous remonter le moral… Et puis les parents vont adorer que je passe la semaine avec eux…
– Comment ? Tu restes ici ?
– Ah, oui… J’ai reçu un texto, je peux passer mes exams sur Montpelier, c’est moins loin, c’est pratique d’ici. En plus ils sont cool paraît-il… Donc dernière semaine ici, entraînement le matin, puis lundi prochain, sentence…
– Et ensuite ?
– Je ne sais pas, ça va dépendre des résultats, au mieux classés, les meilleures opportunités.
– Ton entraînement c’est quoi au juste ?
– 10 km par jour, soit une heure en moyenne, mais j’ai des épreuves théoriques aussi, mais là je suis au point…
Elle reste avec moi, nous tirons la couverture et nous nous endormons comme deux amies d’enfance…
Marc est levé aux aurores, il nous donne les consignes pour fermer et cacher la clé, les parents ne seront là que vers midi, donc 10H00 serait bien. On lui confirmera. On boit un café avec lui, ils s’embrassent longuement, quelques larmes, couloir… J’en profite pour prendre une longue douche…
Aline est triste et vient se réfugier dans mes bras, j’ai entendu que Max est allé dans la salle de bains après moi…
– Je ne pensais pas l’aimer autant…
– C’est sans doute réciproque, je l’ai lu dans ses yeux, il te dévorait ce matin…
– Tu es gentille…
Nous en profitons pour faire le tour de l’appartement et ranger ce qui le doit… Un peu de vaisselle, aspirateur…
– Eh, bien, j’ai deux fées du logis…
On s’embrasse, moi surtout, il me câline, me serre contre lui, c’est très chaud…
Aline passe dans la salle de bains, étend les serviettes sur la terrasse…
– Vous avez dormi là ?
– Oui, on voulait vous laisser tranquille, que vous récupériez…
– C’est gentil… Vous avez parlé…
– Oui, un peu, rien de bien nouveau, elle l’aime, elle ne pensait pas tenir à lui autant…
– Moi non plus… Je vais combiner pour venir souvent, on sera ensemble coûte que coûte. On en discutera à tête reposée, tu es magique et eux aussi, j’ai vécu des moments extraordinaires… J’ai faim de toi…
– Tu y vas à pied à la gare ?
– Taxi, je viens de le commander pour dans cinq minutes…
Nous refaisons un ultime passage, tous les trois, puis fermons l’appartement et dissimulons la clé dans LA cachette…
Un petit texto à Marc, et hop nous prenons le frais, le taxi ne tarde pas, de grosses bises, caresses, baisers éperdus, larmes, il part, me laisse… Aline me prend dans ses bras…
– Et merde ! Je l’avais vécu 20 fois ce moment cette nuit, je ne pleurais pas…
– Alors tu es devenue une vraie femme, une femme amoureuse et radieuse…
Les parents nous recueillent, nous ramassent, nous parlent, nous redonnent vie…
Ce fut mon premier amant, il le restera longtemps car il devint mon mari 3 années plus tard.
Je travaille pour la Région Languedoc Roussillon en tant que responsable des sports en liaison directe avec le ministère.
Animations, sécurité, structures, je ne chôme pas. Je dirige 300 personnes.
J’habite à 20 kilomètres de mes parents et 30 de ma sœur.
Aline est devenue architecte d’intérieur, sur Montpelier, on a habité ensemble pendant 2 ans, on a fait les 400 coups, mais sans débordements et beaucoup de sport, je l’ai convertie à mon régime 10 km / jour….…
Marc revient souvent, il travaille toujours sur Paris, pour quelques mois encore, souvent avec elle et nous sommes allés plusieurs fois dans son petit studio, il devrait venir sur la région et épouser Aline en début d’année prochaine…
Ah, oui ! Je suis enceinte !
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