Je suis chauffeur patenté à la marie de mon patelin. En fait je suis l’homme à tout faire. Autant agent de sécurité, coursier que tout autre. On m’appelle Jackie. D’emblée j’ai été auréolé de gloire à cause de mon modeste passé militaire : légionnaire cinq ans sur le théâtre des opérations militaires d’Afghanistan. O combien délicat. Je n’y ai pas tant souffert mais ljy ai vu pas mal de saloperies. Tout cela a été effacé de ma mémoire me semble-t-il. Depuis en cette campagne me suis-je refait une virginité. En autres je suis devenu Don Juan de ces dames. L’étalon bel et notoire de la région.
Sur ce registre, je ne regarde pas à la dépense ni à la qualité. Je baise inconsidérément toutes sortes de femelles. Peu m’importe l’âge, la race ou le statut social. Il suffit que ma queue en frémisse et en sort inspirée. Ce qui arrive souvent. Un soldat apprend à mettre son nez partout. Je sais au quart de tour contenter une dame ou une demoiselle. D’aucunes y sont revenues après une première fois. J’ai mon carnet, j’ai mon cheptel. Je ne suis jamais à court à quelqu’heure que ce soit de la journée ou de la nuit. Une coquine toujours se dispose et profile à l’horizon. Je n’ai plus qu’à siffler. Elle accourt.
Je dois convenir que certaines m’avaient cependant échappé. Outre les vertueuses authentiques et que je respecte, il y avait certaines garces et perverses qui me témoignaient tout leur dédain voire leur mépris. J’ai le cuir épais à cet égard. Mon amour-propre est dans ce domaine hors de portée voire inexistant. Je ne conçois pas de me vexer pour une femelle. J’ai l’esprit sportif. Je conçois de ne pas toujours gagner ni d’obtenir ce que je veux. J’ai même de la déférence pour celles qui me résistent. Dans cette catégorie on eût pu ranger une Mme Denon. Beauté mûre mariée à un notable.
Elle affectait d’être une épouse vertueuse. Or, je savais de source sûre qu’elle avait un amant d’autant que celui-ci m’en avait trahi le secret. Un Don Juan ne peut s’empêcher de se vanter de sa bonne fortune. Pour me rendre gorge et me dépiter pour une que je convoitais, il avait voulu me marquer qu’il m’avait devancé. Qu’il tenait bien la place et que pour ce coup-là, il avait été le meilleur. Je le répète, je suis sportif et fair-play. Aussi lui en fis-je le compliment. Le butor poussa le vice cependant à m’exhiber des photos licencieuses de sa dame. Son corps charmant y flamboyait.
Je dois avouer que pour une fois, je fus piqué. Une telle proie m’échappait. Je fus navré de constater que j’en étais secrètement blessé. Dois-je croire que je vieillissais et que ce genre de faiblesse à présent pouvait m’affecter. M’embourgeoisais-je ? deviendrais-je un sénile à mon tour ? Je crus devoir balayer ces funestes pensées d’un revers de la main et m’offris-je peu de jours après une cuite mémorable. Je fus bien inspiré ce jour-là. C’était dans un estaminet à nombre de kilomètres de chez moi. Une sorte de bouge qui faisait restaurant et bar et hôtel. On y pouvait amener quelque fille.
J’y vins seul. J’escomptais en repartir accompagné ou de monter avec une garce dans une chambre. Je me souviens. Le crépuscule se marquait aux fenêtres. J’étais ivre. L’ambiance de fête était à son comble. Un copain à côté m’enfonça soudain le coude dans le rein m’avisant de regarder derrière. Dans la buée de mon regard, je reconnus Mme Denon flanquée d’un jeune gars au genre basané et que je n’avais jamais vu. L’un l’autre descendaient l’escalier venant manifestement de l’étage et d’une chambre. Elle me reconnut. Elle rougit. Pas de doute ces deux-là avaient baisé. Un vrai scoop.
Le pote me confirma que ce n’était pas la première fois. Il s’était renseigné. Le jeune s’appelait Hamid. Il était étudiant aux Beaux-arts qu’il disait. Elle l’avait dégoté au cours d’un vernissage à Angoulême. Cette garce faisait dans la Couguar. Je n’étais pas mécontent que son amant fut à son tour cocu. Il me brûlait d’aller lui annoncer mais une certaine pudeur et surtout prudence me retinrent. Je n’avais pas envie de participer aux calomnies locales que je méprisais tant par ailleurs. J’étais près à passer l’éponge ce dans un premier temps mais il eût fallut compter sans la dame.
Un soir tandis que je traversais le parking de la mairie, je fus sollicité par un appel de phares. Je m’approchais d’une auto pour m’assurer qu’il n’y avait méprise et qu’on voulait me contacter. A sa petite voix dans la pénombre, je reconnus Mme Denon. Elle me voulait parler. Assise à ses côtés, j’entrevoyais à peine les traits fins du visage. L’habitacle n’en étant pas moins saturé de son parfum et de celui de sa chair. J’étais fort troublé. Je ne l’avais jamais tant approché. Non moins émue que moi, elle évoqua haletante la circonstance de l’autre fois. Elle tenait ainsi à mon entière discrétion.
Je ne sais pourquoi mais ce soir-là un esprit sardonique fort étranger à ma personne, me traversa, l’esprit. Je lui dis tout de go que je savais aussi pour son amant et que je n’en avais jamais rien révélé. De même je ne rapporterais pas à celui-ci qu’elle le trahissait avec un beau jeune homme. Je perçus dans la pénombre qu’elle rougit à mon propos ce que me confirma bientôt sa voix plus balbutiante. Elle semblait vouloir protester de son innocence. Elle affirmait qu’elle n’était pas la femme que je croyais. Elle n’avait grande conscience du ridicule de ses allégations. Elle s’enlisait.
Sadique je me réjouissais ainsi de tout son désarroi. J’affectais d’être froid voire calculateur. Je fis en sorte mon libertin. Je lui témoignais que j’avais toujours eu de la révérence pour elle. Je goûtais non moins sa classe que sa beauté. Loin de moi l’idée de vouloir salir son image. Je voulais être son appui, son ami voire peut-être davantage. Elle découvrit trop tard le danger que recelait ces paroles. Elle s’était en sorte jetée dans la gueule de loup en venant me voir. A mi-mot, je la faisais chanter. J’exprimais que je voulais obtenir quelque chose d’elle. Je l’invitais sur le champ à déjeuner bientôt.
Elle ne pouvait refuser. Notre conversation requérait une suite et prise de résolutions. J’assurais que cela ne nous prendrait que quelques heures à la pause méridienne et dans un lieu assez discret et suffisamment éloigné de notre territoire. Nous échangeâmes nos numéros. Nous convînmes de satisfaire à ce rendez-vous au plus vite. Je triomphais. J’étais heureux de ce bon coup. L’établissement choisi était peu fréquenté. Mme Denon n’en vint pas moins abritée derrière des lunettes noires. Elle voulait se cacher tant aux regards des autres que des miens ce que je concevais.
Elle n’en était pas moins belle et séduisante en plein jour. Elle était sobrement maquillée et vêtue. Cela manifestait davantage de sa classe. Je tins à que nous commençâmes par deux coupes de champagne. Je sortais en l’espèce le grand jeu. Je ne voulais pas regarder à la dépense pour cette reine. Elle protesta mollement. Elle s’était avisée de ne pas me contrarier pour peut-être dépêcher l’entretien. Elle fut sûrement mal inspirée car je fis si bien qu’elle vida bientôt deux coupes entières. Je la perçus chancelante et plus faible à mon égard. Elle fut bientôt secouée par un petit rire.
Je ne sais comment mais j’en vins à dire du mal de son amant. Ce n’était qu’un lourdaud ce dont elle convint. Alors pourquoi ne le quitter ?. Elle me dit qu’elle avait peur qu’il fit du scandale. C’est un peu pour cela qu’elle s’était jetée dans les bras du jeune et charmant Hamid. Je comprenais un peu de toute l’odyssée de femme mariée et désœuvrée. Que du banal. Flaubert paraît-il en a fait son chef-d’œuvre : Mme Bovary. En fait elle me trouvait direct et sympathique. Elle m’avait cru tout autre ce pourquoi elle m’avait souvent snobé. Et puis n’étais-je pas précédé d’une telle réputation ?
On me voyait tel un soudard très peu respectueux des femmes. Son honorabilité devait se prémunir de gens tels que moi. Je lui fis observer qu’à cause de ses préventions, elle s’était donnée néanmoins à un imbécile. Elle éclata de nouveau d’un petit rire. Elle voulut commander et déjeuner au plus vite. Le champagne lui montait à la tête. Enfin, elle daigna enlever ses lunettes et m’affubla de son joli sourire. Nous entrions indéniablement dans une certaine intimité. Elle voulut savoir de ma vie et notamment de ma vie militaire antérieure. Mutine elle me demanda pourquoi je n’étais pas marié.
Je la lui fis court. J’étais un sale gosse. Je ferais un mauvais mari ou du moins y serais-je dilettante. J’aimais cependant les mômes. Elle trouva dommage que je n’eus pas pris ce risque me faisant observer que je valais bien nombre de sots qui était depuis mari et père et n’en négligeant pas moins femme et enfants. En fait j’étais simplement égoïste car trop épris de ma liberté. Je pensais à cette seule condition ne pas vieillir prématurément. J’avais déjà entendu un tel diagnostic. Me rangeant à son avis je lui dis avec dépit et feinte innocence : Oui vous avez sans doute raison et elle sourit.
Elle minaudait à présent jouant avec ses lunettes entre les doigts. Elle me demanda ce que j’avais pensé lors que je l’avais vu descendre l’escalier avec Hamid. Je lui dis que j’étais un peu ivre à ce moment-là. Que je n’avais guère réalisé sur le coup. Même que je ne l’avais pas reconnu. J’avais vu seulement descendre une jolie femme flanquée d’un jeune qui put être son fils. Ainsi mentais-je ou embellissais-je la réalité. Elle m’en sut gré. Elle m’avouât que certains jours elle se sentait vieille et inutile. Telle une fleur qu’on dédaigne d’arroser. Elle craignait de tout à fait dépérir dans un coin,
Soudain les yeux brillants, elle me jeta : « Je vous plais ? » Je répondis que oui, tout mon être ne le manifestant je pense que trop. Elle déblatéra à partir de là sur son amant. Elle ne savait plus comment s’en débarrasser. Elle me fit de la sorte comprendre qu’elle comptait sur moi. Elle en serait le prix et le présent. L’idée ne m’en était jamais venue or elle incarnait l’évidence même. Tout convergeait vers cela. Le destin m’avait amené là pour supplanter l’autre imbécile et lui dérober sa couronne. Elle ne demandait pas moins de l’éliminer symboliquement. La garce invitait à cela.
Après ce propos, elle jetât machinalement un œil à son poignet. Il était tard. Nous avions passé les deux heures. Je la raccompagnais à son auto. Elle dandinait du cul peu loin de moi. Elle était bien roulée : joli cul et jambes fines juchée sur des escarpins à talons hauts. Tout ce que je rêvais. Nous papotâmes encore un temps, moi debout, elle assise, sa portière fort entrouverte. Ses cuisses ne l’étaient pas moins. Ostensiblement et à dessein me laissait-elle voir une culotte rouge et un peu transparente. Elle voulait assurément que je bande pour elle et devant elle. Je lui étais voué.
Je devins fou à partir de là. Je l’inondais de SMS. J’avais envie de la revoir au plus tôt. Elle me fit entendre qu’il y avait à cela un obstacle constitué par l’amant. Bref j’avais comme un contrat. Il me fallait le supprimer ou plutôt l’écarter. Je n’eus plus que cette idée en tête. Très vite arrêtais-je un plan qui avait pour vertu la simplicité même. Une de mes non moindres salopes, était une belle bourgeoise mariée que nombre de mâles convoitaient dont mon fameux amant. Je savais qu’elle l’avait rembarré nombre de fois. Il ne pouvait résister à pareille tentation. Elle valait la damnation.
Il me fallait convaincre cependant la coquine. Elle me refuserait peu d’autant qu’elle goûtait des choses genre exhibitionnisme, voyeurisme, candaulisme ou autre. Je lui dis que j’avais besoin de fric et qu’un notable vieux et cochon voulait participer à une séance où une garce fut entreprise par deux mâles à la fois. Outre moi, je songeais à l’autre imbécile d’amant pour constituer ce trio. L’idée l’amusât. Il ne vint pas à l’idée de la sotte qu’en guise de voyeur, il y aurait à la place une caméra. Donc qu’elle serait filmée. Pour le coup elle me faisait totalement confiance me croyant si loyal.
Je ne voulais lui nuire mais effrayer l’autre nigaud. Tout se déroula parfaitement bien. Les trois nous prîmes notre pied. Elle n’était pas avare de jouissance, la salope. Je la savais exceller sous les coups de boutoirs et assauts de deux mâles en rut voire davantage. Dans son milieu d’amis libertins on la surnommait : la dame partouze. Mon imbécile était aux anges prêt à réitérer les prochains jours. Le film était parfait à part qu’il trahissait un moment, une circonstance particulière. La vicieuse au début était affublée d’un masque qui lui assurait l’anonymat. Cela participait de la mise en scène.
Or à un moment et dans le feu de l’action, elle s’en délestât pour le remettre aussitôt. Cependant cela suffisait à révéler son identité. Bref je revins catastrophé vers le pote lui avouant qu’on avait été à notre insu filmé. Le gars de l’hôtel où nous avions copulé filmait beaucoup de couples pour en commercialiser les ébats voire même les faire chanter. D’abord j’avais eu idée d’aller lui casser la gueule et de récupérer le film. Des potes m’en avaient dissuadé. Il était de mèche avec les flics et quelques grosses huiles. Ainsi le film, non récupéré, nos gambades pouvaient être partout diffusées.
Le copain s’esclaffa. Il n’en avait cure. Il avait maintes fois partouzé et à l’occasion avait été filmé par un smartphone ou autre. Ce genre de publicité ne l’effrayait pas mais je lui représentais que la garce était une femme mariée. Que son homme fort jaloux était un notable de la ville et que celle-ci avait à un moment retiré son masque. Elle pouvait donc être reconnue avec lui entre ses fesses. Là il devint tout écarlate. Il connaissait le mari. Celui-ci était le pote de son patron. Bref il n’avait aucun intérêt que le film put leur parvenir un jour. Il me supplia d’intervenir et d’éliminer le risque du film.
Affectant d’être sensible à son désarroi, je l’assurais que je ferais tout mon possible. Par mes relations, j’avais moyen de faire pression sur l’hôtelier. Celui-ci était vulnérable en certains points. Bref je ne m’engageais pas moins à ramener le film et de m’assurer qu’il n’eût fait des copies. Ce que je fis. Heureux, il me sauta dans les bras. Je lui sauvais la vie. Il n’en vit pas moins à ma mine qu’il y avait un problème. Rapidement je lui expliquais que des cochons avait visionné quand même le film dont son patron. Bref ce dernier savait. Le pote à cet instant s’écroulât sur son siège, anéanti.
Là une fois encore, je l’assurais que j’avais une autre carte dans ma manche. Je savais aussi comment dissuader ce dernier d’être bavard. Ainsi sur le moment inventais-je un conte. Son patron en fait ne savait rien. Je n’avais nul moyen sur lui. Néanmoins je fis accroire au copain que j’avais fait chanter ledit patron. Que ce dernier voulait bien passer la main à condition qu’il acceptât de quitter la région et sollicitât un autre poste loin ailleurs. Bref il devait accepter une demande de mutation ressemblant à une sorte de promotion. Le pote n’y vit que des avantages. Il déguerpit.
L’objectif était atteint. Mme Denon ne sut jamais mon procédé mais put en constater le résultat. Un jour, elle reçut un SMS fort lapidaire de son amant. Celui-ci lui signifiait qu’il avait accepté une mutation à l’autre bout de la France et qu’il trouvait préférable qu’ils arrêtassent là leurs relations. Le miracle était survenu. Elle était libérée. Elle voulut savoir tout le détail de mon affaire et le secret de la victoire. Je lui dis qu’il était préférable qu’elle n’en sut rien. Seul en comptait l’heureuse issue. Bref elle voulait incessamment me voir pour célébrer ce doux triomphe. Héros je méritais la palme.
Je n’étais pas moins étonné qu’elle de ce formidable dénouement. Je n’étais pas moins mécontent d’être débarrassé de mon stupide concurrent et d’avoir maintenant le champ libre pour conquérir et la belle. Cependant je chancelais au seuil de la victoire. Tout avait été en somme si facile. C’est elle qui me poussa à savourer et à triompher de mon succès. Elle me demanda si pour notre prochain rendez-vous, j’avais idée de certaines fantaisies. Indubitablement elle se donnerait. En regardant une vidéo sur l’internet, j’eus l’inspiration de la voir affublée de belles cuissardes et d’une minijupe.
Elle trouva l’idée admirable d’autant qu’elle avait ce genre d’attirail en magasin. Elle me révéla par la suite que son mari du moins au début avait était du genre vicieux et féru de fétichisme. Depuis il ne bandait plus. Le matériel avait été ravalé au grenier. Grâce à moi, cela reprenait du service. Elle m’adressa des photos de nombre de modèles de cuissardes. Je choisis au final, un modèle couleur kaki et tout à fait inspirant. J’avais hâte de la voir nantie d’un tel équipement. Rendez-vous fut pris dans les hauteurs d’un bois. Il surplombait une sorte de plan d’eau sur lequel on tirait le canard.
Elle était ravissante. Je la reconnus de loin appuyée sur le flanc de l’auto entre les arbres. Les rayons du soleil d’automne jouait dans ses cheveux autant que dans les feuillages alentour. On eût dit une déesse convoquant son druide ou plus trivialement une prostituée qui faisait là le tapin. En effet une courte de veste de cuir, une minijupe et des cuissardes rutilantes pouvaient prêter à confusion. Je le lui fis entendre. Le lieu était écumé par quelques chasseurs notamment. Ils pourraient lui demander le tarif. Eût-elle osé ne pas les contredire et les satisfaire sur le champ ? Elle en rit de bon cœur.
Elle me rappela qu’elle n’était venue que pour moi. Elle me demanda si elle était vraiment à mon goût. Je lui répondis que mon regard enflammé devait lui être une réponse suffisante. Je l’enlaçais sur le coup. Elle était mienne. Depuis trop longtemps j’avais voulu ravir cet objet, le posséder dans mes mains. Je l’embrassais. Ses lèvres étaient chaudes, douces comme du miel. Trop longtemps son parfum m’avait tenu à distance. A présent j’y nageai tel en un rêve. D’une main leste elle s’enquit de mon sexe tâtant sa bosse dure au travers du pantalon. Je ne m’attendais pas d’elle, une telle audace.
A mon tour j’en vins à pétrir ses fesses dessous la jupe pour peu à peu en relever celle-ci. Sa croupe était offerte. En fait de culotte, elle n’avait qu »un string dont le devant tout transparent vous livrait impunément, la chatte. Mes mains calleuses pouvaient sans vergogne lui caresser le cul ce qui lui procurât tel un frisson. Elle se cambrât ardente près de succomber à ce nouvel amant. En un instant elle s’appuyât contre le capot, me tournât le dos et me signifiât de disposer d’elle. A l’étape suivante, mon pantalon chut sur mes chevilles, ma bite s’enfonçant férocement dans sa moule gluante.
Le doute se dissipait qu’elle put être timorée dans les jeux du sexe. Au contraire, elle semblait décomplexée et dévergondée à cet égard. J’avais le soupçon que l’autre imbécile et Hamid n’avaient été les seuls à disposer de la garce. Elle cachait fort bien son jeu. J’avais affaire à l’une de ces grandes bourgeoises perverses qu’on ne conçoit pas une seconde en train de sucer avec avidité ou d’abjurer grossièrement qu’on l’enculât contre un arbre. Elle mit à un moment son doigt au profond de son anus. Le message était clair. Je pouvais m’y frayer un chemin et m’y vautrer tel un cochon.
Je remarquais que l’on y pénétrait sans effort. Le terrain avait été souvent jalonné et parcouru. Je possédais ici une amante idéale. Tout était suggéré et permis. Il me fallait lui prouver que ma réputation n’était vaine. L’ancien soldat devait faire montre à la fois d’endurance et de précision. Tous mes coups portèrent en la cible. Tout cela ponctué de ses râles de jouissance qui semblaient ne point être feints. Notre étreinte dura un temps remarquable. J’admirais que ce cul put soutenir un si long et vaillant effort. Enfin me déterminais-je à éjaculer et à lui maculer l’anus de mon sperme.
Elle s’accroupit ensuite devant moi et en guise de remerciement, s’enquit à me sucer. On eût dit une sorte de prière et de remerciement à un dieu qui l’avait honoré. Elle avait la langue habile, la bouche nerveuse et si gourmande. Mon membre fut englouti puis câliné de diverses façons. Je ne pus que témoigner mon admiration pour cette sublime pipe digne d’une professionnelle. J’eus voulu savoir où elle avait acquis une pareille expérience. Un seul mari n’avait pu suffire à acquérir autant d’art et de dextérité. Je soupçonnais qu’elle avait eu une autre vie guère flatteuse et peu recommandable.
Je trouvais bien que cette jolie femme eût des aspects si mystérieux et scabreux. Après m’avoir sucé elle s’assit un instant dans son auto, portière ouverte, s’employant devant moi à se caresser. Elle voulait à ce titre que je m’excitas de nouveau durcissant ma queue pour la prendre encore. Nous attendîmes peu. Je rechargeais assez vite pour repartir à l’assaut. Cette fois je lui bourrais la chatte dans l’auto en position missionnaire lui bouffant en même temps la bouche et les nichons. Nous étions mélangés et confondus dans un même élan et une folle ivresse. Nous voguions au paradis.
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