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L’étrange Mr Faust – 1 –

L’étrange Mr Faust – 1 –



L’étrange Monsieur Faust – 1 –

_ Va au diable ! Me cria t elle en claquant la porte derrière elle .

Six mois, j’avais ramé six mois pour , enfin, parvenir à la mettre dans mon lit.
J’étais tombé amoureux fou de la belle Virginie, la star du bureau, la bimbo blonde, la barbie peroxydée.
Moi, le petit comptable souffreteux, complexé, j’avais osé rêver d’une étoile…
J’avais multiplié les attentions et, petit à petit, elle s’était rendue compte de ma présence.
Elle ne devait pas avoir si mauvais coeur que ça , la dom Juan en jupons, parce que je l’avais émue.
Bon, d’accord, l’effet conjugué d’une déception amoureuse et du Gin ingurgité lors de la fête de Noel y était , peut être ,pour quelque chose.

Quoi qu’il en soit , larguée par son homme peu avant, elle n’avait trouvé que mon épaule pour pleurer, que mon mouchoir pour sécher ses yeux, que mon humour pour la faire sourire.
La voyant un peu titubante, je lui avais proposé de l’héberger . En tout bien tout honneur, avais je rajouté. Mon oeil .. !!!
Elle m’avait regardé de haut, j’avais craint le râteau.
A ma grande surprise, elle avait murmuré , d’une voix incertaine :  » Apres tout, pourquoi pas, mais ça devra rester entre nous  » J’avais dans l’idée de ne rien mettre entre nous mais je l’avais rassurée..

A peine la porte franchie de mon petit appartement de la rue Sarasate, elle avait remarqué ma tortue et j’en avais profité pour montrer mon canari à sa chatte.
Mais hélas la belle, malgré tous ses efforts, n’avait pas réussi à le faire chanter.
Elle avait pourtant fait preuve d’une maestria digne des plus héroïques étaïres de l’antiquité. Sa bouche avait gobé l’ortolan, ses mains avaient caressé l’oiseau , en vain.
A mon tour, espérant ranimer le volatile mort, j’avais suçoté ses rondeurs , léchouillé le vit féminin..
Queue dalle….
La Maryline s’était emportée , me traitant d’impuissant, de couille molle, de bande mou…. moi son John !
Et puis elle était partie en me disant d’aller me faire voir chez le démon…
A ce moment là , j’aurai bien voulu que Satan m’habite… hélas !!!
Je l’avais invoqué mais …..

En colère, frustré, honteux je m’étais couché ne pensant pas que le sommeil me gagne de sitôt.
J’avais eu tort, je m’étais endormi comme un bienheureux.

En me réveillant le lendemain, j’avais eu une sensation étrange.
Une odeur bizarre baignait ma carrée, on eut dit des effluves d’oeufs pourris.
Moi aussi je me sentais différent et pour cause, mes pieds dépassaient de mon lit.
Je sautai hors du pajot et me précipitai vers la salle de bain.
Devant mes yeux médusés , je vis alors , dans la glace , un mi-moi mi-inconnu.
Si les traits de mon visage avaient peu changé, tout le reste de mon corps m’était inconnu.
Je me trouvai grand, musclé , bronzé avec un air sur de moi. De sexe féminin, j’aurai été attiré par mon reflet.
Je crus à un rêve, à un effet de mon imagination et je m’aspergeai le visage d’eau glacée pour me réveiller pour de mon.
A peine redressé, j’aperçus dans le miroir un inconnu qui se tenait derrière moi.
_ Qui êtes vous ? Que faites vous chez moi ?

L’homme, goguenard me toisa. J’eus du mal à me concentrer sur son visage, on eut dit que son apparence changeait constamment
_ N’as tu pas une petite idée ?
_ Non
_ Pourtant tu m’as appelé hier soir.

Je restai interdit. Je ne me rappelais pas avoir téléphoné à quelqu’un et puis, petit à petit, le doute s’instilla dans mon esprit.
Non, cela ne se pouvait..
_ Si, si , tu commences à comprendre… D’ailleurs, comment pourrais tu expliquer autrement ton corps d’athlète ? J’ai fais du joli boulot , non ?
_ Ce n’est pas possible , vous ne pouvez pas être…
_ Mais si, appelles moi comme tu voudras, Satan, Belzébuth, je suis moi et tu es mien…
_ Que voulez vous de moi ?
_ Que tu sois mon ange dépravateur. Je t’ai doté de pouvoirs auxquels personne ne pourra résister. J’ordonne que tu dévergondes, baises, déniaises, sodomises , avilisses, pervertisses le maximum de gens. Hommes, femmes, jeunes, vieilles, pucelles, personne ne te résistera..
_ Mais pourquoi moi ? Jusqu’à quand ?
_ Pourquoi pas toi … Et tu n’as pas le choix …Sinon….
Sur un geste du doigt, mes pieds commencèrent à cramer..

_ Stop ! Hurlai je. Je ferai ce que vous voudrez ….
_ J’y compte bien…..
Et il disparut aussi vite qu’il était apparu….

Tout ce bousculait dans ma tête, je ne savais plus très bien ou j’en étais..
Ce n’était pas possible, j’étais dans un cauchemar , j’allais me réveiller… Ou alors j’avais mangé une saloperie ou quelqu’un m’avait fait fumer des champignons hallucinogènes.

La sonnette de la porte d’entrée me tira de ma réflexion.
Je jetai un oeil par le judas.
Seigneur ! La voisine d’en dessous ! Une catho revêche , une dame patronnesse flétrie qui n’arrêtait pas de me chercher des poux sur la tête au moindre bruit de ma part.
J’ouvris avec précaution et, à peine avais je entrebâillé l’huis , que sa voix de crécelle me parvint.
_ Qu’est ce que c’est que cette odeur qui vient de chez vous ? Vous ne pouvez pas descendre vos poubelles ?

Je pus me rendre compte de mon nouveau pouvoir sur les gens, son visage changea du tout au tout en me voyant.
_ Entrez donc chère voisine . Que disiez vous ?

Elle se tortilla , mal à l’aise, ses pommettes couperosées plus écarlates qu’à l’accoutumée.
_ Euh !!! Bredouilla la commère..
_ Laissons cela , voulez vous ma chère ? Vous êtes très en beauté ce matin.

Rubiconde, la douairière ne sut quelle attitude adopter.
Je m’approchai d’elle, mon plus beau nouveau sourire aux lèvres.
Fascinée , elle me regarda lui prendre la main, la porter à ma bouche.
Le contact de mes lèvres l’électrisa et je la sentis fondre.
_ Je vais vous baiser , mon amie ! Lui dis je d’un ton péremptoire
_ Mais que dîtes vous, vous n’y pensez pas ! Répondit elle en secouant la tête d’un geste qui voulait dire oui..

Je descendis sa main rêche vers mon entrejambe et lui fis tâter de mon nouvel engin.
_ Mon dieu ! S’exclama t elle en découvrant, comme moi d’ailleurs, un membre raide d’une longueur et d’une largeur bien plus imposantes que la norme.

Je n’y crus pas moi même. Hier soir je n’arrivai pas à bander pour une déesse sublime, aujourd’hui une vieille aigre me filait la plus belle trique de ma vie.

_ Goutez la donc, vous allez voir colle elle est savoureuse.

Elle s’agenouilla devant moi comme elle avait l’habitude de le faire devant le maitre-autel.
Elle se saisit de mon chibre des deux mains et le porta à sa bouche sans aucune once d’hésitation.
Son inexpérience flagrante me fit sourire au début mais me lassa vite, ses dents jaunies raclant mon gland malgré son four béant.
Je la fis se relever .
Le tutoiement me vint.
_ Déshabille toi promptement que je puisse enfiler mon sexe dans ta chatte qui l’appelle..

Vaincue, elle obtempéra et se retrouva , nue , tremblante devant moi.
Ses seins taris pendaient comme deux vieux gants de toilette. Son ventre flétri portait toujours les stigmates des nombreuses grossesses subies ou voulues.
Je la poussai sur le pieu défait et enfilai mon vit dans son vagin poilu.
Elle grimaça en sentant le calibre forcer ses chairs inexplorées depuis belle lurette et sèches comme le lit d’un oued en plein mois d’aout.
Ce n’est pas que j’eus pitié d’elle mais la sensation étant désagréable pour moi, je filai à la cuisine et revint avec une bouteille d’huile d’olive.
Ma bite ointe, je repris mon ouvrage et , au bout de quelques minutes de pilonnage intensif, Germaine commença à haleter.
Les yeux révulsés, les vannes de son plaisir ouvertes, elle fit preuve d’une incontinence verbale d’une vulgarité absolue.
Plus tard, son corps sec se cambra en atteignant un orgasme d’une puissance telle que la catéchiste se pâmât en prononçant un  » Seigneur, je jouiiiiis  » du plus bel effet .

Quant à moi , infatigable, je n’eus besoin que de m’autoriser à jouir pour que j’éjacule de nombreux et intenses jets au tréfonds des chairs de la mégère enfin apprivoisée.

Quand elle revint à elle, Germaine sembla se rendre compte de l’énormité de sa conduite.
Honteuse , elle chercha du regard un quelconque soutien de ma part. Elle ne trouva que mépris, dédain et ironie.
Piteusement, elle se rhabilla aussi vite qu’elle le put et s’enfuit en courant de se lieu de perdition sans un mot.

Une voix sardonique retentit dans la pièce.

_ Je te félicite . Tu vois, ce n’est pas bien compliqué d’attirer du côté obscur de faibles âmes de mortels !
_ Oui c’est sur…. C’est même trop facile…Mais bon, lundi il va falloir que j’aille bosser quand même…
_ Tu n’as pas encore compris que tu pouvais avoir tout ce que tu désirais ?
_ Ah bon ? Et si je voulais vivre ailleurs, changer de vie, changer de nom ?

Le diable ne répondit pas mais mon téléphone se mit à sonner .
Je décrochai.
_ Allo ? monsieur Faust ?
_ Euh… Oui, bien sur.
_ Bonjour Monsieur Faust. c’était juste pour vous prévenir que votre nouvel appartement est prêt. Vous pouvez emménager quand vous le désirerez.

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