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Au ski

Au ski



Vanessa m’attendait devant la porte de l’amphi.
– Tu fais quoi pendant les vacances de février ?
– Rien. Rien de spécial. Pourquoi ?
– Alors je t’explique. On a retenu quelque chose au ski. À quatre. Quatre nanas. Sauf qu’il y en a une qui s’est désistée et que, pour la remplacer, c’est la croix et la bannière. On a eu beau prospecter, rameuter le ban et l’arrière-ban de nos vieilles copines et connaissances, rien à faire. Il y en a pas une de disponible. Du coup, j’ai pensé à toi. T’es un mec, mais bon ! T’es pas trop chiant. Et surtout t’es pas lourdingue. Alors tu réfléchis et tu me dis, sachant quand même que ça nous arrangerait bien, vu que ça nous reviendra nettement moins cher à quatre qu’à trois.
– Mais je les connais pas, moi, ces filles !
– Tu parles que ça va te gêner !
Elle, par contre, je la connaissais. Depuis des années. Depuis quasiment toujours. On avait fait toutes nos études ensemble. Primaire. Collège. Lycée. Et maintenant fac de droit. Au fil du temps, on était devenus quasi inséparables au point qu’on nous croyait très souvent en couple. Ce n’était pas le cas. Ça n’avait jamais été le cas. On y avait pensé, on en avait parlé, mais on avait renoncé à sauter le pas, de peur que notre amitié n’en souffre, à terme, de façon irréversible.

– C’est pas que je veuille te forcer la main, mais…
Mais c’était tout comme. Un véritable guet-apens ce repas en compagnie d’une Dorothée au sourire angélique, au corsage généreusement garni, et d’une Pauline aux yeux d’un vert velouté démesuré. Un guet-apens amoureusement savouré. À longues lampées gourmandes.
Vanessa a attendu le dessert pour se pencher discrètement à mon oreille.
– Alors ? Tu viens ?
Un peu que je venais !

On s’est revus. Plusieurs fois avant le départ. Tous les quatre.
– Qu’on prenne nos marques ensemble. Ce sera plus sympa.
broîtes de nuit. Cinémas. Conversations débridées. Crises de fou rire inextinguibles.
Vanessa a quand même tenu à me mettre en garde.
– Va pas t’imaginer je sais pas trop quoi. Parce qu’on s’est mises d’accord toutes les trois. Pas d’histoires de cul. En aucun cas. Et avec qui que ce soit. On va pas gâcher notre semaine de vacances avec des embrouilles à n’en plus finir.

* *
*

– Pour le prix, c’est carrément de l’arnaque, oui !
Elles avaient raison : ce qu’on leur avait pompeusement présenté comme un appartement meublé n’était guère, en réalité, qu’un minuscule logement comprenant une cuisine avec un coin repas, une chambre-dortoir aux quatre couchettes frileusement blotties les unes contre les autres et une mini salle de bains.
Bon, mais on n’allait pas se laisser abattre pour autant. On était là pour skier. On allait skier. Et direction les pistes.
On venait à peine de s’élancer pour notre première descente que, juste devant moi, une gamine s’est étalée de tout son long. J’ai voulu l’éviter. Je me suis empêtré dans mes skis et, au terme d’un impressionnant vol plané, j’ai atterri sur les mains, le nez dans la neige, dans un grand cri de douleur.
Elles se sont précipitées.
– Mes doigts ! Je peux plus les bouger, les filles ! Il y en a de cassés. Je suis sûr qu’il y en a de cassés !
Ils l’étaient. Enfin, foulés plutôt. Ou luxés. Ça dépendait. Il y avait de tout. Aux urgences, on m’a posé tout un tas d’attelles en raccordant ceux qui étaient valides – les moins nombreux – à ceux qui ne l’étaient pas. Résultat des courses : j’étais, pour trois ou quatre semaines, dans l’incapacité totale de me servir de mes mains. Aussi bien de l’une que de l’autre.
Le médecin m’a accablé de recommandations.
– Vous restez tranquille, hein, surtout ! Si vous voulez pas que ça s’aggrave, bougez-les le moins possible. Et, la prochaine fois, mettez de VRAIS gants. Pas de ces trucs de pacotille.

Le soir, à table, elles ont dû me donner la becquée. Comme à un gamin. À tour de rôle. Dans de grands éclats de rire.
– Une bouchée pour Pauline ! Une bouchée pour Vanessa ! Une bouchée pour Dorothée !
– Fichez-vous bien de moi !
– On va se gêner, champion !
Au moment d’aller dormir, j’ai entrepris de me déshabiller tout seul. Maladroitement Avec force grimaces et contorsions. En pestant tout ce que je savais.
Elles, elles suivaient avec amusement le déroulement des opérations.
– Il y arrivera pas ! Il y arrivera pas !
Sur l’air des lampions.
Pauline a fini par prendre les choses en mains.
– Laisse-moi faire ! J’ai eu le même cas un jour avec un copain. Enfin pas exactement pareil, mais presque, alors je suis rôdée. Laisse-moi faire, j’te dis ! Tu t’agaces pour rien. Et puis t’as entendu ce qu’a dit le docteur : va pas chercher le bâton pour te faire battre !
Et elle m’a, avec mille précautions, retiré mon chandail.
– Lève les bras ! Plus haut ! Encore… Là !
Puis ma chemise. Avant de s’attaquer au pantalon.
– T’inquiète pas ! On sait toutes les trois comment c’est fait un mec. Et depuis longtemps.
Elle me l’a descendu en même temps que mon boxer.
– Et v’là l’affaire ! Tu mets quoi pour dormir ? T’as ça où ? Et puis non ! Vaut mieux que tu restes à poil, tiens ! Parce que je connais le truc sinon ! J’ai déjà donné : ça va être toute une comédie, cette nuit, chaque fois que tu voudras aller pisser. Faudra systématiquement venir te désaper et te resaper. Tandis que comme ça…
Je me suis couché. Elles sont allées occuper, à tour de rôle, la salle de bains dont elles sont ressorties qui en pyjama de satin rose, qui en chemise de nuit vaporeuse, qui en tee-shirt ras des cuisses.
Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Chaque fois que je me sentais sombrer dans le sommeil, un mouvement inconsidéré m’en extirpait et m’arrachait un gémissement de douleur. Ce n’est qu’au petit matin que j’ai enfin pu prendre un peu de repos.

Au réveil, la chambre était vide. Ça parlait et riait, en sourdine, à côté, dans la cuisine. J’ai voulu enfiler mes vêtements. Je m’y suis repris à trois fois. Quatre fois. Sans succès. Et puis zut ! J’ai débarqué à côté.
– Si c’était pas trop vous demander, les filles, il y en a pas une qui pourrait m’aider à m’habiller ?
– Pourquoi ? T’es très bien comme ça !
– Oui, ça met un peu de gaieté dans l’appartement. Qu’est d’un sinistre, sinon, faut bien dire !
– T’habiller ? Pour te désaper dans cinq minutes ? Parce qu’il va bien falloir qu’on te lave. Si on veut pas que tu nous empestes…
Pauline s’est aussitôt proposée pour le faire.
– Moi ! J’ai l’expérience. Plus de quinze jours il avait fallu que je m’en occupe de Xavier à l’époque, alors pour moi, c’est de la routine.
Vanessa n’était pas d’accord.
– Ce serait plutôt à moi de lui faire. Je le connais depuis toujours.
Dorothée a suggéré qu’elles s’y mettent toutes les trois.
– Ça ira plus vite comme ça !
– Non, mais t’as vu la taille de la salle de bains ? On tiendra jamais à quatre là-dedans !
Et Pauline m’a embarqué. D’autorité.
– Allez, viens par là, toi ! On y sera encore à midi sinon.
Elle a pris tout son temps. Elle m’a aspergé. Savonné. D’abord le dos. Les jambes. Les pieds. Elle est remontée. Les fesses.
Dans l’embrasure de la porte, Vanessa et Dorothée ne perdaient rien du spectacle.
– Tourne-toi !
Le cou. Le torse. Le ventre. Les cuisses. Les jambes.
– Là ! Et maintenant le morceau de choix ! Ben oui, il faut bien !
Et elle s’est emparée de ma queue. Qui a fait un bond. Qui s’est dressée toute droite.
Elles ont ri. Toutes les trois. De bon cœur.
– Ah, ces mecs ! Il leur faut pas grand’ chose !
Elle m’a décalotté. Bien à fond.
– Matériel en parfait état de marche en tout cas !
– T’acharne pas dessus comme ça ! Tu vas la lui casser !
– Le risque, c’est qu’il lui crache sur les doigts, oui, plutôt !
– Ben, qu’il essaie pour voir !
Elle m’a aidé à sortir. Avec mille précautions.
– Te casse pas la figure ! Manquerait plus que ça !
Enveloppé dans une grande serviette de bain blanche, énergiquement séché.
– Là ! Te v’là beau comme un sou neuf !

Elles m’ont confortablement installé, nu, devant la télé, se sont à leur tour préparées, équipées de pied en cap pour aller au ski.
– Bon, ben voilà ! On te laisse !
– Oui, on te propose pas de venir ! Tu serais encore capable de te casser un abattis.
– Sois sage en attendant ! Fais pas de bêtises !
Leurs rires ont dévalé l’escalier.
J’ai zappé d’une chaîne à l’autre. D’une indigence ces programmes ! Mon smartphone ? Dans l’état où j’étais, inutile d’y penser. Alors j’ai traîné mon ennui de la fenêtre de devant à celle de derrière. À regarder passer les voitures, les skieurs et les chiens errants. En désespoir de cause, j’ai fini par revenir m’affaler sur mon lit, par y somnoler vaguement. Des images me sont venues, m’ont habité. Le sourire mutin de Vanessa. Ses lèvres sensuelles. Les yeux émeraude de Pauline. Ses fesses voluptueusement rebondies. Ses mains sur moi sous la douche. Précises et déterminées. Les seins orgueilleux de Dorothée. Son parfum envoûtant. Son parfum ! Qui devait forcément avoir imprégné son oreiller. Je me suis levé vérifier. Il y était. Intense. Généreux. Je l’ai emporté, comme un trésor, jusqu’à mon lit. J’ai enfoui ma tête dedans. Je m’y suis longuement enivré d’elle. Je l’ai désirée. Je l’ai voulue. Comme un fou. Ma bite, gorgée de sève, était tendue à m’en faire mal. Elle implorait une satisfaction que, sans mains, j’étais incapable de lui procurer. En désespoir de cause, je me suis tourné sur le ventre. J’ai esquissé quelques rapides mouvements de va-et-vient que j’ai été presque aussitôt obligé d’interrompre : il y avait leurs pas – et leurs voix – dans l’escalier. Juste le temps d’aller précipitamment remettre l’oreiller en place, de dissimuler tant bien que mal, bras ballants devant, une érection qui n’avait pas la moindre intention de capituler et la porte s’est ouverte.
Pauline n’a pas été dupe.
– Tu bandes ? Et alors ! Il y a pas de quoi en faire tout un fromage.
Et j’ai renoncé à dissimuler quoi que ce soit.
Dorothée a voulu savoir.
– T’es comme ça depuis ce matin ? Non ? C’est à cause de nous alors ? Parce que tu nous as entendues arriver ? Eh, ben dis donc !
Vanessa, quant à elle, a compati.
– Vous moquez pas, les filles ! Vous imaginez, vous, si vous étiez comme ça, à pas pouvoir vous servir de vos mains ?

* *
*

Après dîner, elles ont tenu, dans la cuisine, un long conciliabule auquel elles n’ont pas voulu que j’assiste. Qui s’est achevé sur le coup de dix heures du soir.
– On a décidé de faire quelque chose pour toi.
– Oui, viens t’allonger là !
Et Vanessa m’a bandé les yeux.
– T’en profiteras mieux, tu verras. Beaucoup mieux.
Il y a eu un long silence. Des chuchotements. Et puis des lèvres sont venues se poser délicatement sur les miennes, s’y sont attardées. Une langue s’est insinuée entre elles, s’est enlacée à la mienne, y a déposé une saveur de miel et de muguet mêlés, s’est retirée. C’était qui ? Une autre l’a aussitôt remplacée. Plus ardente. Plus savante. Très vite. Trop vite. Mais qui ? Une troisième lui a succédé, en troublantes hésitations, en élans passionnés et en remords. Elle.s’est éloignée, m’est revenue, plus déterminée, plus fervente encore, m’a définitivement délaissé. Mais qui, bon sang ? Qui ?
– Tu as aimé ?
– Tu parles s’il a aimé !
– Et il a encore rien vu !
Il y a eu des chuchotements, des rires étouffés, des bruissements d’étoffe. Quelque chose m’a, très vite, effleuré la joue. S’y est délibérément appuyé. Un sein. Un sein et son téton dressé.
– Vanessa ?
On ne m’a pas répondu. Ça a continué. Mon cou. Mon menton. Mes lèvres. Qui se sont entrouvertes pour aspirer. Ça s’est refusé. Ça s’est éloigné.
Une autre. Venue s’allonger sur moi. Seins contre seins.
– C’est toi, Pauline ?
Pointes contre pointes. Elle les a agacées l’une avec l’autre. À droite. À gauche. Fait rouler l’une sur l’autre. Enveloppées l’une de l’autre. J’ai doucement gémi.
Et puis ça a été en bas. Deux seins opulents. ont pris ma queue dressée en étau, l’ont gardée, amoureusement enserrée entre eux, l’ont brusquement abandonnée, d’un coup, sans crier gare.
J’ai protesté.
– Oh, non !
Ce qui les a beaucoup amusées.
– Sois pas pressé comme ça ! On a tout notre temps.
Et Vanessa a proposé.
– On lui montre notre minou, les filles ? Qu’est-ce t’en dis, toi ?
Moi ? Oh, je demandais pas mieux, moi ! Je demandais même que ça. Seulement…
– Seulement, il y a le bandeau ! Que tu peux pas arracher. T’as pas tes mains. Oh, mais ça fait rien ! Je vais te raconter à la place. Ce sera pareil. Bon, alors là, on se désape. Toutes les trois. T’entends ?
J’entendais, oui ! Des crissements de fermeture éclair. Des glissements soyeux.
– Laquelle tu veux d’abord ? Dorothée, évidemment, ça, je l’aurais parié ! Ça tombe bien. Elle est à poil. Ah, elle te plaît, Dorothée, hein ! Elle t’excite. Menteur ! Tu crois qu’on te voit pas lui mater les nénés, comme un meurt-de-faim, dès qu’on a le dos tourné. Et pas que les nénés. Les fesses aussi. C’est plus fort que toi, tu peux pas t’empêcher. Et maintenant son petit minou, tu l’as là, tout près, à portée de main. À vingt centimètres, même pas. Le rêve, non ? Tu l’imagines comment ? Dis-nous ! Tout lisse, j’parie ! Sans plus rien dessus. Ah, t’es bien un mec, va ! Et t’as tout faux. Parce qu’elle se l’est laissé sous abri. Sauf qu’elle est tellement légère sa résille, toute fine, toute clairsemée, que c’est comme s’il y avait rien du tout, que tu vois sa délicieuse petite encoche à travers, amoureusement refermée sur ses trésors. Des trésors dont elle a décidé, à côté, tout à l’heure, de te laisser t’approcher de tout près. De très très près. T’as rien contre au moins ?
J’ai failli m’étrangler.
– Contre ? Ah, mais non ! Ah, mais non !
Elles ont encore éclaté de rire.
– Ben, voyons !

Le lit a bougé. Dorothée m’a enjambé et est doucement venue déposer sa fleur d’amour sur ma bouche, ses deux cuisses bien calées contre mes joues. Je l’ai délicatement goûtée. Du bout des lèvres. Du bout de la langue. Effluves subtiles de senteurs marines. En-dessous, on est venu résolument s’emparer de mes tétons. Avec la main. Avec la bouche. On les agacés. On les a engloutis. Plus bas encore, des lèvres sont venues tournoyer autour de ma queue, en ont piqueté les faubourgs d’une multitude de petits baisers. J’ai doucement gémi. Je me suis enhardi, aventuré plus avant dans les anfractuosités veloutées de Dorothée. J’en ai voluptueusement aspiré les dentelures, bu les liqueurs, tandis que des dents entreprenaient de me mordiller savamment la peau des couilles. Sur toute la surface. Méthodiquement. Elles sont remontées, m’ont escaladé la bite jusqu’à son chapiteau qu’elles ont englouti. Dorothée ouverte, fluide, sous ma langue. Mes deux tétons savamment travaillés. Ma queue douillettement enveloppée. J’étais à leur merci. À elles trois. J’ai perdu complètement pied. J’ai haleté. Je me suis déversé. J’ai rugi, traversé, de part en part, par un plaisir comme jamais.

– Eh ben, dis donc ! Faut pas t’en promettre à toi !
– C’était qui en bas ?
– Si on te le demande…
Elles n’ont pas voulu me retirer le bandeau.
– Non, parce qu’à notre tour de nous occuper les unes des autres maintenant. Ça nous a mis en appétit tout ça. Alors ouvre tout grand tes oreilles !
– Mais…
– Mais tu préfèrerais voir. Oui, ben ça, on se doute ! Sois pas si pressé ! On est là pour une semaine. Alors il peut encore s’en passer plein des choses, mais vraiment plein…

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