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Les récits de Marion Acte 1

Les récits de Marion Acte 1



Comme tous les Jeudi depuis le début de son stage en gériatrie, Marion était de repos. Elle profitait en général de ce jour de repos pour laver son linge et aider à la maison chez les Dubourg. Laurence et François travaillaient à l’étude et les enfants étaient à l’école.

Une fois prête, travailleuse, elle appliqua les consignes laissées par Laurence sur le tableau magnétique de la cuisine.

La première tâche consistait à étendre du linge, ce qu’elle fît dans la buanderie. C’est en triant les affaires qu’elle tomba sur des vêtements tout à fait singuliers, appartenant de toute évidence à Laurence Dubourg. C’est avec curiosité et intérêt qu’elle étendit ce qui s’apparentait à une guêpière et son ensemble porte jarretelle ainsi que quelques string très jolis dont l’un deux était fendu devant. Marion n’avait certes jamais vu sa mère nue ou en sous vêtements mais elle n’était pas inculte en la matière pour autant. Elle savait de quoi il s’agissait mais n’en avait jamais touché, vu d’aussi près, encore moins essayé. Elle chassa cette idée de sa tête puis acheva d’étendre le linge. L’espace d’une seconde elle trouva pratique la fente sur le string pour faire pipi. Puis elle se mit à rire toute seule, empourprée de gêne en réalisant à quoi devait servir cette fente. Heureusement que personne n’avait pu lire cette pensée aussi naïve. « Quand même… les Dubourg » se disait-elle.

La deuxième tâche, nettoyer les salles de bains. Celle de la chambre de Laurence et François d’abord, la plus grande. C’est en frottant le pommeau de la douche que l’image du string fendu lui revint à l’esprit. Gênée, presque embarrassée elle imagina le sexe de François trouver son chemin dans la fente du string puis dans le sexe de Laurence. Elle n’aurait jamais imaginé un jour avoir une telle pensée à leur égard. Les amis de ses parents étaient-ils vraiment comme ça ? Ses parents en avaient-ils connaissance ? Marion n’oserait jamais aborder un tel sujet avec eux. Dans la deuxième salle de bain, celle des enfants, c’est en récurant les toilettes à moitié à genoux, à moitié à 4 pattes, que les images lui revenaient. Elle ne parvenait décidément pas à ne plus y penser. Cette chaleur inhabituelle pour elle qui émanait de son entrecuisse, ne tarissait pas. Dans son esprit le sexe de François faisait des allées-venues dans le sexe de Laurence. L’image de son sexe souillé des sécrétions de sa femme provoquait à Marion des spasmes dans le bas ventre. Marion pour terminer son ménage se contraignait de serrer les cuisses, de se contorsionner.

Avant d’entamer la troisième et dernière chose à faire, Marion devait se soulager. Ce plaisir solitaire, elle le pratiquait assez peu grâce (ou à cause) à une éducation puritaine. Agée de 18 ans et quelques mois, Marion pouvait compter cette pratique, sur les doigts d’une main. La première fois c’était il y a un an, dans la baignoire lorsqu’elle habitait encore chez ses parents près de Châtellerault.
Elle avait par hasard, sans le vouloir, effleuré son clitoris avec le tuyau du pommeau de douche. Ressentant un frisson et un sentiment de bien-être, elle répéta ce geste quatre ou cinq fois ce qui eut pour but d’iriser son corps et de lui faire vivre son premier orgasme clitoridien. Consciente qu’il s’agissait là d’un plaisir de la chair, elle ne répéta pas de si tôt ce dernier.

Marion ne pouvait faire autrement que de soulager cette excitation qui salissait sa culotte. Elle alla donc dans la petite dépendance rénovée mise à disposition par les Dubourg pour la loger, située à quelques mètres à peine de la maison familiale. Allongée sur son lit, elle déboutonna le bouton de son jean, fit descendre la fermeture éclair et écarta le tissu de sa culotte comme pour reproduire la fente du string de Mme Dubourg. Effleurer son clitoris lui procurait un plaisir certain mais elle avait envie de sentir ses doigts glisser dans son sexe. Alors que son index et son majeur se frayaient très facilement un chemin jusqu’aux dernières phalanges, Marion ferma les yeux et imagina ce sexe la posséder, la remplir comme celui de François farcissait le sexe de Laurence dans ses pensées dans la salle de bain.
Instinctivement, Marion positionna son pouce en position afin que celui-ci presse son clitoris à chaque vas et viens de ses doigts. L’effet fut immédiat et au bout de deux effleurements, Marion jouit, animée par des soubresauts, des secousses qui la firent frissonner, la crispa dans un état extatique. Extatique mais toujours aussi coupable. Marion ne prit pas le temps de profiter de ce plaisir qu’elle estima très vite coupable. Marion venait une fois de plus de violer sa propre chasteté. Elle changea de culotte, se lava les mains ne pouvant s’empêcher de trouver ses pensées, ce geste, blâmable.

La troisième et dernière tâche consistait à appeler des gens. Il s’agissait d’un couple d’amis de Mr et Mme Dubourg, les Baron.
Marion, logée chez Laurence et François devait quand même gagner un peu d’argent afin de participer à l’effort consenti par ses parents de la laisser partir faire ses études, et aux Dubourg, de la loger.
A son âge, le baby-sitting s’imposait.
Mme Dubourg avait immédiatement pensé à Marion lorsque Myriam Baron lui avait dit qu’elle cherchait quelqu’un pour garder sa fille lors de leurs sorties.
Ils en avaient notamment une la semaine suivante et Laurence avait recommandé Marion.

– Allo ?!
– Bonjour Madame. Je suis bien chez Mr et Mme Baron ?
– Oui.
– Bonjour Mme Baron, je suis Marion Lacombe je vo…
– Ah ! Oui ! Marion. Je suis contente de ton appel. Alors Laurence t’a parlé de nous, oui on aimerait savoir si tu pouvais garder notre fille Inès Jeudi soir la semaine prochaine.
– Oui Madame, je peux.
– On peut se voir avant peut-être pour que tu vois la maison que tu rencontres Inès avant ? Tu peux venir là ?
Mme Baron avait une voix et une manière de parler qui ne concordait pas avec le cadre des Dubourg. Rien qu’à l’entendre, Marion se demandait comment ils avaient pu se connaitre. Elle était explosive de dynamisme.
– Oui Madame.
– Alors écoute. Tu vois le parc Bordelais, le grand parc à côté de chez Laurence et François ?
– Oui Madame, je vois à peu près.
– Bon écoute, on se rejoint dans une demi heure à l’entrée de l’Avenue Charles de Gaulle, en face du Tabac Presse. Tu vois ?
– D’accord Madame Baron à toute à l’heure.
Marion était au rendez vous, à l’heure. Ne connaissant pas trop Bordeaux, elle n’avait pas particulièrement prêté attention à son apparence, jouant la carte de la ponctualité plutôt que celle de la coquetterie.

Alors qu’elle attendait devant l’entrée du Parc Bordelais, Marion aperçut une femme traverser l’Avenue du Général de Gaulle en lui souriant et en la regardant.
ll devait s’agir de Mme Baron, ce dont elle eu la confirmation quelques secondes plus tard.
– Tu dois être Marion lui dit-elle, bonjour Marion.
– Bonjour Mme Baron.
– Appelle-moi Myriam. Allez ! Viens à la maison. Inès nous attend avec son papa.

C’est dans une échoppe typiquement bordelaise que Marion rentra. Marion avait grandi dans une famille qui n’accordait que peu d’importance aux biens matériels. La décoration d’intérieur était donc la dernière des préoccupations de cette famille de 7 enfants. Lorsque la porte de cette échoppe s’ouvrit, ce fut pour laisser place à un cours de rattrapage en décoration.
Open space,Métal, Rouge, Peaux de bêtes tendues, Noir, Sculptures en métal soudés, Braséro central, Canapé ouvragé en cuir rouge et métal façon usine. Un véritable musée moderne se dissimulait derrière cette porte. Mais pas que. Un tout petit couloir d’à peine quelques mètres qui ouvre sur cet open space et de la droite, surgit un homme juste vêtu d’une serviette blanche nouée autour de la taille.
Brun, rasé de près, sa musculature fine, sèche se dessinait au moindre de ses mouvements. La lecture visuelle de ses abdominaux amenait obligatoirement au noeud de la serviette, sous sa hanche.
Telle une planche d’anatomie, Marion pouvait voir sans difficultés les grands droits plonger sous la serviette indiquant la direction de…
– Salut, Marion, Alex. Le mari de Myriam.
Sa joue chaude et humide vint alors se coller contre celle de Marion pour lui faire la bise y laissant une odeur d’homme, d’après rasage que Marion ne pu qu’humer lorsque Mr Baron s’arrachat à elle.

Mme Baron embrassa alors sensuellemment son mari sur la bouche en lui demandant s’il avait bien couru sans attendre de réponse de sa part, se tournant vers Marion l’invitant à la suivre jusqu’à la chambre d’Inès.

Marion resta quelques heures à découvrir une famille Baron, recomposée. D’une première union Myriam avait eu un fils, Kevin qui allait à son bon vouloir entre chez son père et chez eux.
De 8 ans sont aînée, elle avait eu Inès, 3 ans et demi, avec Alex, 35 ans sculpteur/décorateur. Myriam quant à elle tenait une galerie d’art dans le centre ville de Bordeaux. « Près de l’Utopia » avait elle dit pour aider une Marion encore imprécise sur la ville.
Le courant passait bien entre Inès et Marion. Rendez vous était pris pour Jeudi prochain.

A 19h, Marion était là, elle assistât au repas d’Inès puis au coucher vers 20h. Mr et Mme Baron s’en furent vers 20h30 après que Mr Baron ait chargé des choses dans leur Mini Coutryman noire et rouge garée devant. Au programme, Marion avait prévu de réviser ses cours de Biologie si Inès bien sur, ne se réveillait pas.
Mme Baron avait très claire, au moindre problème, elle devait appeler l’un ou l’autre sur son portable.
Assurée qu’Inès dormait bien, piquée par sa curiosité Marion fît un tour de la maison regarda les sculptures, la bibliothèque, feuilleta quelques beaux ouvrages d’art et d’architecture puis se mit au travail. Au bout d’une heure et demi de révision, elle décida de regarder à nouveau cette bibliothèque. Quelques livres de poche en haut, n’allaient pas avec le reste. Perchée sur un bel escabeau en fer forgé Marion réussit à atteindre une série d’une dizaine de livres signés Gérard de Villiers. Elle s’en saisit d’un, laissa filer du pouce quelques pages et lu quelques lignes :

« Son cerveau protestait mais son ventre fondait autour du long sexe raide qui l’embrochait. Une brusque bouffée de chaleur lui fit tourner la tête et ses jambes devinrent en coton. Si elle n’avait pas été retenue par le membre fiché dans son ventre, elle serait tombée. Avdal l’avait prise par les hanches et bougeait lentement en elle, le regard fou, murmurant des obscénités. Progressivement, ses mouvements prirent de l’ampleur, au fur et à mesure que les muqueuses de sa partenaire s’assouplissaient. Sensation inouïe, comme tremper les doigts dans un pot de miel.
Sans s’en rendre compte, Gülizer se mit à haleter. La combinaison de cette masse dure et chaude qui l’emplissait et du frottement contre son ventre l’amenait lentement mais sûrement au plaisir. Les yeux clos, accrochée à Avdal comme une noyée, elle jetait son bassin en avant à petits coups de plus en plus rapprochés. Ce qui acheva d’exciter le jeune homme. Avec un rugissement, il se répandit en elle, la soulevant presque du sol, au moment où elle était balayée par un orgasme violent, un vrai cyclone de plaisir qui la laissa pantelante, molle comme une poupée de chiffons, le sang tapant dans son ventre. »

Marion décida de le prendre pour le lire sur le canapé rouge réchauffée par le braséro qui trônait au milieu du salon.
Le bruit de la porte délicatement fermée extirpa Marion d’un sommeil empli d’images sulfureuses rendant son sexe humide. Elle entrouvrit les yeux et vit Mr et Mme Baron vêtus de tenus bien différentes.
Sous un manteau de fourrure blanc, Mme Baron portait une robe moulante noire ajourée sans rien dessous, avec des bottines. Les jours de sa robe laissait entrevoir une poitrine menue, ferme.
Mr Baron quant à lui était vêtu d’un smoking. Lorsqu’elle vit dans le petit couloir Mme Baron se mettre accroupie devant son mari, Marion n’osa rien interrompre. Visiblement alcoolisés, ils ne se rendaient pas compte que Marion était réveillée. Elle put donc voir Mme Baron sortir un sexe épais et surtout long, de la fermeture éclair de son mari et le mettre en bouche. Marion avait le coeur qui battait. Son éducation lui disait de fermer les yeux, son excitation, de les laisser ouverts. Mme Baron avait enlevé son lourd manteau et sa jupe remontait sur ses fesses. De temps en temps, elle ne tenait que d’une main le sexe de son homme, l’autre s’affairait entre ses cuisses. Au bout de 5 minutes environ, Mme Baron exhorta Mr de jouir dans sa bouche, elle tirait vulgairement la langue et provoquait son mari en lui demandant de cracher son jus. Sa main ne cessait d’agiter ce sexe long et tendu. Mr Baron finit par déposer de grosses gouttes de sperme sur la langue de son épouse qui au grand écoeurement de Marion avala le tout d’une gorgée puis se redressa. Elle avança vers le salon bruyamment pour réveiller Marion qui se redressa alors que Mr Baron achevait le parcours de sa fermeture éclair.

En voyant le roman de Gérard de Villiers Mme Baron dit à Marion :
– Ah tu as trouvé de quoi occuper ta soirée ! Tout s’est bien passé ?
– Euh j’avais amené des révisions mais j…
– Bien amène le si tu ne l’as pas fini, tu nous le ramèneras quand tu voudras.
Marion était troublée, perdue. Elle venait d’assister à une scène particulièrement vulgaire mais excitante, puis d’être surprise ce livre en main.
– Quelle heure est il ? Interrogea t elle ?
– 04h00. Alex va te ramener chez Laurence et François répliqua Mme Baron.
Son haleine exhalait une odeur mêlée d’alcool et de salé.

Mr Baron raccompagna Marion qui n’était jamais monté dans une voiture aussi classieuse. Les battements de son coeur n’avaient pas ralentis depuis la fellation dans l’entrée. Marion était trempée. Le moindre mouvement frottait son jean à sa culotte, sa culotte à son clitoris.
Elle dût attendre d’être sous la douche pour en quelques mouvements circulaires de ses doigts s’arracher un orgasme puissant, orgasmes auxquels elle devenait de plus en plus accro et de moins en moins coupable.

Depuis ma rentrée à l’école d’infirmière et mon arrivée chez les Dubourg, il se produit tout un tas de choses qui échappent de plus en plus à mon contrôle. Ces choses là, je ne peux les confier qu’à toi, comme tout depuis que je suis en âge de tenir un journal.

En vivant auprès de papa et maman, de mes 6 frères et soeurs, de mes amies, du scoutisme, de la paroisse, ma vie à toujours été dévolue aux autres. J’ai toujours été en présence de gens, toujours l’esprit occupé à autre chose, à quelqu’un d’autre, à une tâche.

Aujourd’hui, l’esprit dégagé de cela, mon esprit est envahi de troubles pensées, d’idées aussi scabreuses que sulfureuses les unes que les autres. Est-ce normal ce a quoi je suis confrontée aujourd’hui ? Est-ce que tout ce que je suis amenée à voir est normal ? Mme Baron habillée telle une succube avaler le sperme de son mari ? Est cela les relations sexuelles ? Elles sont loin de l’image que j’en avais.
Mais cher journal, je dois avouer que cela me plaît et provoque en moi des désirs profonds. Papa, maman, Jésus, pardonnez moi.

J’ai à nouveau gardé Inès Baron car Mr et Mme avaient un vernissage. Le roman de SAS débuté chez eux est depuis longtemps terminé. J’en suis à mon troisième. Mes caresses sont quotidiennes et même plusieurs fois par jours. Il m’arrive lors de mes stages de prétexter une envie d’aller aux WC et de m’y caresser frénétiquement . Je suis devenue addict.

La nuit précédente, j’ai rêvée que Mr Baron introduisait en moi son sexe au travers d’un string fendu que je portais. Dans un demi sommeil, il m’a fallu me caresser plusieurs fois de suite pour assouvir ce désir qui gonflait mon clitoris. Je pouvais presque sentir son gland butter au fond de ma chatte. Que dis-je ! Je viens d’écrire « chatte ». Cher journal j’ai le sentiment de lutter vainement contre quelque chose de plus fort que moi.
Non, cher journal peut-être n’ai je pas assez priée étant plus jeune. Peut être que ces prières auraient eu l’effet d’une coquille, d’une étoffe qui m’aurait protégée des tourments de la chair.
Oui, cher journal je ne parviens pas à chasser ce sexe que j’ai vu jouir, de mon esprit.
Oui, cher journal j’aime à voir que les hommes me regarde. Peut-être est-ce l’éducation que j’ai reçue et la pudeur, la retenue qui se dégage naturellement de moi mais j’aime me sentir biche lorsque le chasseur Mr Baron pose son regard sur moi. J’aime sentir mes jambes flageoler. Mon ventre s’enflammer. Mon sexe, suinter.

Cher journal, depuis mon arrivée à Bordeaux, je découvre un univers que ma première expérience sexuelle n’a pu me faire découvrir par son manque d’expérience. Thomas, qui a pris ma virginité lors du camp scout l’année dernière n’a fait que laisser en moi douleurs et indifférence.
Ce qui s’ouvre à moi aujourd’hui est un univers fait de chaleur, d’érotisme, de sensualité, mêlé à un soupçon de vulgarité qui à plus tendance à m’exciter qu’à me dégouter.
A travers tout cela, je me rend compte que je suis une femme, que j’ai un sexe qui dégouline, qui vibre aux lectures, aux caresses. Je suis ma propre Terra Incognita.

Je m’endors et demain je débute un stage en réanimation à 04h00 du matin. Je vais devoir te laisser cher journal mais je ne manquerais pas de revenir.

Ah ! Si ! J’oubliais. Comme si j’avais besoin de cela… En fin d’après midi, Mme Baron que je n’arrive décidément pas à appeler Myriam, est passée boire le café chez Laurence aujourd’hui. Elle lui a dit qu’elle avait fait la connaissance d’une démonstratrice à domicile de Sex Toys. Alors que je débarrassais leurs tasses, Laurence a proposé d’organiser chez elle une réunion avec des copines à elle, dont Myriam laquelle a insisté pour que j’y participe…
La date de cette réunion « Tupperware » comme le soulignait en riant Mme Dubourg était posée. Elle aurait donc lieu le Vendredi 14 Janvier à 15h00.

La veille alors que François et Pierre regardait un match de football, que Jules était couché, Laurence et Marion débarrassait la table. Laurence profita de cette intimité avec Marion pour engager la conversation avec Marion :

– Tu sais Marion, je sais que Myriam a beaucoup de présence et peu sont ceux qui osent lui dire non. Si son invitation à la réunion de demain te gêne, tu peux me le dire, n’en soit pas intimidée.
– Non au contraire Laurence, je suis assez curieuse d’assister à cette réunion.
– Ah ?! tu me rassure tu sais…
– Oui j’imagine que tu t’ inquiètes, vis à vis de mes parents, de m’inciter à la débauche ! dit Marion en riant.
– Loin de moi cette idée Marion crois moi. Chacun ses choix dans la vie. L’important est de respecter l’autre alors il était nécessaire que je t’en parle.
– Je te remercie dit Marion en revenant du salon, deux verres à la main. Mais dis moi dit elle en chuchotant, tu vas acheter quelque chose ?
– J’ai déjà tout ce qu’il me faut dit-elle d’une voix suave et assurée, en allumant sa cigarette. Et toi ?
Désarçonnée par le renvoi inattendu de sa question, Marion resta bouche bée alors que Laurence ouvrit la fenêtre de la cuisine pour exhaler sa fumée dehors.
– Moi aussi lâcha timidement Marion en agitant l’un après l’autre les doigts de sa main droite.
– Ah mais c’est déjà un bon début dit Laurence en s’approchant de Marion avec une velléité de confidence. Ecoute, si tu veux je t’en prête deux ce soir, cela reste entre nous. Et demain tu me diras lequel tu préfères, je t’en offrirai un à la réunion.
La chaleur annonciatrice d’une montée de désir se propagea dans le ventre de Marion qui retint cet appel en croisant les jambes.
– Ne soit pas gênée poursuivit Laurence en caressant de sa main la cuisse de Marion. Il n’y a pas de mal à se faire du bien. Allez vient avec moi dans ma chambre, je vais te les montrer.

Arrivées dans la chambre, Mme Dubourg alluma une lampe sur pied certainement signée Mr Baron vu le look conféré à l’objet. Elle disparu ensuite dans son dressing pour en ressortir avec deux boites à chaussures.

– Allez viens t’asseoir avec moi lança-t-elle à Marion qui, enthousiasmée par ce rapport « Initiatrice/Initiée » s’empressa de rejoindre Laurence assise sur la banquette de velours au pied du lit conjugal.
– Alors pour commencer ma chérie, je vais te prêter celui là en tendant à Marion un magnifique objet noir et chromé d’un silicone doux.
L’objet en forme d’oeuf comportait 3 boutons très discrets. Il tenait dans la paume de la main de Marion qui indécise, finit par s’en saisir.
– Tu vois tu l’allumes ici reprit Laurence en désignant le bouton prévu à cet effet. Si tu réappuis dessus, tu changes la fréquence des vibrations et avec les deux autres, tu augmentes ou baisses l’intensité des vibrations. Il reste plus qu’à le poser sur ton petit bourgeon.
Marion avait le coeur qui battait la chamade. Elle tenait un sex toy dans le creux de sa main, assise sur une banquette aux côtés d’une Mme Dubourg, amie de longue date de ses parents, qui lui confiait ses jouets, et des explications fournies avec une voix succulente et enivrante.
Laurence libéra de son étui un objet tout aussi esthétique que le précédent dont la forme incitait à la pénétration.
– Celui-ci tu vois, le fonctionnement est le même que l’autre, expliqua Laurence en désignant les 3 boutons, mais tu peux l’enfoncer entre tes cuisses. Comme pour accompagner ses derniers mots, Laurence parcouru du bout de l’index toute la longueur de l’objet jusqu’à son extrémité.
Marion contempla ce doigt comme au ralenti. Les mains de Laurence étaient celles d’une femme soignée. Elle avait de faux ongles « french manucurés » posés avec soins par une professionnelle. Sur l’annulaire droit, elle avait un beau bijou d’ongle comme un pierre précieuse.

Alors qu’elle se saisissait de cet objet tendu par Laurence, Marion avait la respiration haletante. Elle avait beau serrer les cuisses, elle contrôlait de moins en moins les sensations en provenance de son bas ventre qui envahissaient son sexe en rendant son clitoris hypersensible au moindre frottement.

– Tiens je te prête aussi ça au cas où mais à ton âge je n’avais pas besoin de ça. Elle tendit alors à Marion un tube de gel à l’effigie d’une célèbre marque de Préservatif. « Gel sensuel HOT ». C’est au cas où tu ne serais pas assez humide et en plus ça chauffe. Même si tu es trempée, je te conseille de l’utiliser, ça provoque des sensations nouvelles.
Quand tu as fini, tu les laves sous l’eau avec du savon et voilà.

Marion ne pu retenir quelques halètements, perçus par Laurence qui posa de nouveau sa main sur la cuisse de Marion vêtue d’un collant.
– Tu as déjà l’air tout chose.
– Oui Laurence murmura Marion pantelante.
– Je me souviens quand j’avais ton âge, quand j’ai découvert mon corps répondit Laurence en glissant sa main entre les cuisses de Marion qui progressivement la laissa les entrouvrir.
– Je le découvre oui Laurence lâcha Marion essoufflée.
– Tu n’as pas fini ma chérie, je découvre encore des choses à mon âge tu sais… La main de Laurence se rapprochait lentement de l’entrecuisse de Marion libérant ainsi la chaleur qui s’y dissimulait.
– Laurence…
– Oui ma chérie ?
– Je ne tiens plus.
– Laisse toi aller ma puce. En prononçant ces mots, Laurence posa son pouce sur le collant de Marion, sur son clitoris et appuya dessus progressivement.
Marion ne tint plus et secouée par un spasme violent atteint un orgasme nouveau, celui d’être caressée.

Laurence laissa à Marion le temps de reprendre ses esprits puis confia les deux jouets et le gel à Marion qui, les jambes chancelantes sortit de la maison, traversa dehors la petite cour et regagna son petit studio aménagé.
Elle prit le temps de prendre une longue douche bouillante et décida de s’épiler les poils du pubis jusqu’à obtenir un sexe lisse.

Une fois allongée sur le lit ayant déjà joui grâce à la caresse de Laurence, elle saisit le god qu’elle alluma en vibration continue, avec une intensité moyenne. Petit à petit, ce dernier se fraya un chemin dans le sexe trempé et lisse de Marion…
Depuis la réunion « Tupperware » qui avait eu lieu il y a trois mois Marion continuait de découvrir son corps au travers du god offert par Laurence, god qui avait particulièrement plu à Marion pour sa double utilité.

Le printemps pointait son nez et avec cette éternelle renaissance, Marion semblait également fleurir.
Elle se mit à regarder les vitrines, les robes, les jupes, les chaussures, tout autant de vêtements ou d’artifices qui de leurs vitrines, toisaient cette jeune fille, inhabituelle spectatrice de leurs atouts.
Durant ces trois mois, Marion avait gardé 2 fois Inès chez les Baron et elle effectuait en ce moment un stage en psychiatrie à Charles Perrens, non loin de chez les Dubourg.

En ce Dimanche 24 Avril, François et Laurence Dubourg accompagnait leur fils Jules à une rencontre sportive dans le médoc. Pierre, en 1°S était contraint lui, de réviser son Bac Français.

Marion elle aussi allait consacrer ce jour à des révisions et des tâches ménagères.
Afin d’être débarrassée de ces dernières, elle commença dès le début d’après midi.

Elle devait collecter dans les chambres les panières à linge sale, faire tourner des machines puis les étendre.
Marion entreprit pour commencer de toquer à la porte de la chambre de Pierre qui se leva pour lui présenter son panier, gêné du haut de ses 16 printemps qu’une jeune fille pénètre dans son antre.
Pierre avait l’air d’avoir vu un fantôme. Tout en tendant sa panière à Marion il fixait quelque chose au mur puis posa ses yeux sur Marion.
– C’est dingue, je n’avais jamais fait attention, tu ressembles vachement à Kristen Stewart ! Il désigna d’un hochement de tête une série de posters de la série Twilight.
– C’est vrai, y a quelque chose reconnu Marion, ne sachant pas s’il fallait ou non le prendre comme un compliment.

Elle laissa là Pierre, médusé devant ses posters, puis enchaîna par la chambre de Laurence et François puis du petit Jules.

Accroupie devant le hublot de la machine à laver, Marion repensait à cette actrice. Elle n’avait vu que 2 épisodes de Twilight. Il est vrai qu’il y a une ressemblance certaine. En fait c’est comme si Marion cachait cette petite beauté. Comme s’il suffisait d’arranger deux ou trois choses, pour lui ressembler vraiment.
Elle passa tous les vêtements des enfants à commencer par Jules puis Pierre. En passant les caleçons de Pierre, elle s’aperçut que certains semblaient collés par une substance blanche séchée. Du sperme de toute évidence.
Marion sourit en se disant que Pierre, de deux ans son cadet, était un adepte de la branlette, puis posa sous son nez un caleçon.
Cette odeur salée, légèrement âcre, mêlée à de la lessive et du parfum d’homme excita immédiatement Marion comme un chien ayant senti les chaleurs d’une femelle. Elle dû se mordre les lèvres et serrer les cuisses, ferma le hublot, programme 7 « Fast 30′ » puis tourna les talons.

Elle prit la direction de la chambre de Pierre pour lui reparler de cette ressemblance.
A quelques mètres de la porte de Pierre, elle entendit comme des grognements. Sur la pointe des pieds, elle s’approcha pour espionner dans l’entrebâillement de la porte.
Elle vit Pierre assis sur sa chaise de bureau, devant l’ordinateur, une main sur la souris qui faisait défiler des photos de Kristen Stewart. L’autre main quant à elle, devait empoigner le sexe de l’adolescent qui geignait sur sa chaise.

Marion eu la maladresse de toucher la porte qui grinça, faisant sursauter Pierre sur sa chaise qui, en quelques mouvements seuls connus des hommes, dissimula son sexe tendu et fit disparaître les images à l’écran.
Marion, que l’excitation n’avait pas quitté d’autant plus en ayant assisté à ce spectacle, ne dit rien et pénétra dans la chambre de Pierre, puis referma la porte de la chambre, seulement éclairée par l’écran de l’ordinateur.
Elle tourna vers elle la chaise de bureau tout en se mettant à genoux.
– Tu pensais à moi ou à elle en te masturbant ?
– Euh… à elle.
Marion dégagea un sexe rendu tout mou par l’embarras puis s’en saisit dans sa main. Elle commença à faire quelques vas et vient essayant de se souvenir des méthodes découvertes dans les romans de Gérard de Villiers.
Lorsqu’elle décalotta le gland, elle s’aperçut qu’il était trempé et aperçut même du liquide séminal s’écouler de l’urètre. Voyant que la queue de Pierre ne gonflait pas, elle le prit en bouche et fut surprise elle même d’apprécier cette initiative. Elle appréciât immédiatement ce gout, cette odeur, cette chaleur.
Elle avait beau tenter de reproduire ce qu’elle avait pu lire, le sexe de l’adolescent resta désespérément mou.

Il se leva, les larmes aux yeux, visiblement en colère, frustré, déçu, humilié et honteux.
– Sort de ma chambre. Tu sais pas y faire. T’es nulle. T’as beau lui ressembler tu n’es qu’une catho coincée du cul.

Marion s’enfuit, les larmes aux yeux et alla s’enfermer dans ses appartements. Elle pleura sur son lit un long moment puis reprit tant bien que mal le fil de sa journée. Elle alla étendre la machine, en fit tourner une autre.
Elle prétexta un mal au ventre pour ne pas manger avec les Dubourg le soir et se coucha tôt.

Marion se laissa quelques jours de réflexion, elle regarda des photos de Kristen Stewart sur son ordinateur, repensa au sex toy, aux Baron, à Laurence Dubourg aux discussions qu’elle avait pu avoir avec elle…
La colère grandit en elle. Ce jeune con de 16 ans qui la repousse. La goutte d’eau.

« Je vais lui montrer de quoi je suis capable. Mais avant ça, pensa t-elle, je dois apprendre. »
Marion devait commencer par le début.
Elle plaisait, on la trouvait « mignonne », on lui « trouvait quelque chose », elle avait disait-on « un certain charme ». Marion voulait en terminer avec cela. Plus qu’un certain charme, elle voulait avoir un charme certain.

Grâce aux économies qu’elle avait pu faire, Marion réunit assez d’argent pour se prendre une après midi pour elle auprès d’une agence de relooking.
Marion devait apprendre à se connaître. Révéler sa quintessence. La faire jaillir. D’abord à elle même. Pour plaire aux autres, elle devait se plaire à elle même. Savoir qu’elle plait. Elle apprendra plus tard à en jouer.

En une après-midi bien remplie, Marion apprit tout un tas de choses sur la physionomie de son visage, sur l’harmonie de son corps, l’équilibre de ses courbes, le choix des vêtements, ce qu’ils soulignaient en bien comme en mal, sur l’entretien de ses cheveux, des trucs et astuces.
Enfin Marion apprit à se maquiller, à mettre en valeur comme il faut ce qu’il faut avec les couleurs assorties à son teint, ses yeux bleus.

Mike, le jeune homosexuel qui avait prit en charge Marion dans cet établissement la raccompagna une fois la séance terminée. Aux remerciements de Marion il lui rétorqua :
« Un joaillier ne fait pas du bon travail sans une pierre précieuse. Il fallait juste te sertir, te mettre en valeur Marion. Allez. File. Va séduire les hommes »

Le hall de cet immeuble Haussmanien à quelques pas de la Place Tourny était éclairé par de grands plafonniers qui donnaient à la pierre de taille sa couleur jaune, chaude. Mike tira sur la grande porte de fer forgé et de verre. Marion, avant de la franchir comme pour partir à l’assaut de cette nouvelle vie entamée, se regarda une dernière fois dans l’immense miroir sur sa droite.
Ses cheveux longs châtains avaient été travaillés comme pour rendre un aspect naturel. Ils tombaient sur une silhouette menue, qu’un pantalon noir et des bottes, allongeaient. Ses yeux bleus étincelaient grâce à un léger effet charbonneux. Ses lèvres fines n’étaient soulignées que par un crayon rose claire. Ses ongles noirs faisaient contraste sur ses joues pâles. En se regardant, elle recouvrait toute confiance en elle, comme si elle avait du toujours être comme tel. Elle s’étonna de trouver des gestuelles jusque là inconnues, des poses inédites, des regards ensorcelants, des attitudes, des manières.
Elle détourna son regard de ce qu’elle aurait toujours du être et s’engagea dans l’invitation de Mike qui tenait la lourde porte ouverte. Il posa sa main sur son épaule pour accompagner sa sortie. « Mais oui tu es belle Marion. »

La marche qui menait à la place des Quinconces où elle allait prendre son bus lui révéla rapidement que la métamorphose dont elle venait de faire l’objet faisait son effet. Elle attirait des regards qu’elle n’attirait pas lorsqu’elle faisait, six heures plutôt, le trajet en sens inverse.
Trente, quarante, jusqu’à soixante ans, elle provoquait des regards jusque là restreints aux jeunes hommes de son âge voire des adolescents.
Dans le bus qui la ramenait chez les Dubourg, elle attira le regard d’un homme d’une cinquantaine d’année.
Cheveux courts grisonnant, visage entretenu hâlé, vêtements de marques, il avait tout l’air du chef d’entreprise en mode décontracté. Il tenait une poche de la Librairie Mollat et de la Fnac.
Il avait ce que les Bordelais appellent le « look Caudéranais »

Ils étaient assis l’un en face de l’autre dans une zone deux fois deux places en face à face. Entre les échanges de regards, Marion surprit cet homme la regarder avec appétence, appuyant son regard sur l’entrejambe de Marion ou son 90B moulé dans ce chemisier blanc, écrasé par des bretelles. Quant à Marion elle eut tôt fait de s’apercevoir que l’homme qui avait l’âge d’être son père, ne pouvait dissimuler une érection dans son jean. Il ne faisait visiblement rien pour la cacher à la vue de Marion.

A l’arrêt du Stade Stéhélin, Marion descendit, suivie de l’homme. Encombrée de plusieurs poches de vêtements achetés à l’institut de Relooking, Marion traînait, sous le crachin de cette journée étrangement pluvieuse d’Avril.
« Vous allez loin Mademoiselle ? Je peux vous raccompagner si vous le souhaitez, vous avez l’air chargée. »
« Rue de la Tour d’Auvergne » répliqua Marion.
« Allez ! Vous allez vous embêter avec vos poches même si ce n’est pas loin ! Je vous emmène ? »
« Je dis pas « non » monsieur. »

A quelques mètres à peine de l’arrêt de bus, une Porsche Cayenne se manifesta de tout feux lorsque l’homme appuya sur sa clé. Il ouvrit la porte de Marion qui dépose ses poches à l’arrière. L’homme fit le tour de la luxueuse voiture et pénétra à son tour à l’abri de l’habitacle.
« Pas de Monsieur, appelle moi Xavier. »
Marion essayait de jouer de ses atouts nouvellement découvert et c’est en regardant intensément Xavier qu’elle lança avec un aplomb inhabituel :
« D’accord ! Moi c’est Marion ! ».
Xavier démarra, actionna son clignotant et s’engagea dans la circulation au son sourd et lourd de la voiture classieuse automatique. « Un bon Caudéranais » pensa Marion.

Arrivée non loin de la maison des Dubourg, la Porsche s’immisça entre deux voitures dans un créneau maîtrisé.
Alors qu’elle saisit la manette de la portière, Marion lança un « Merci Xav… » interrompue par la fermeture automatique des portes. La lumière dans l’habitacle s’assombrit pour disparaitre et laisser place à l’éclairage publique étalé par la pluie sur les vitres de la voiture.
« Tu ne vas pas me remercier en me disant « merci » Marion ? » . C’est en terminant sa phrase que Xavier acheva de défaire sa ceinture et entreprit de déboutonner son jean.
Sur d’elle, Marion décida de jouer de ses charmes, de cette maîtrise qu’elle sentait.
« Ah ? non ? Et comment dois-je m’y prendre Xavier ? »
« Tu pourrais me sucer » rétorqua Xavier, la voix chevrotante.
Marion sentait que Xavier en était peut-être à son premier coup d’essai dans le genre et qu’il était surpris lui même de voir que Marion jouait le jeu.
« Ah bon !? Tu veux que je te suce… »
Marion passa sa main directement dans l’ouverture du jean de Xavier. Il tremblait. Il ne devait certainement pas penser que cela marcherait.
Marion sortit un sexe en semi érection, un sexe court mais épais, tondu de près.
« Eh bien tu devras te contenter de ma main Xavier ! »
« Eh moi ? Je…Je peux… Je peux te caresser. »
« Non c’est moi qui dois te remercier ».
Marion écrasait ce sexe à moitié dur dans sa main, elle tirait dessus, pressait ce gland qu’elle avait la surprise de découvrir presque triangulaire.
« Suce moi s’il te plait. »
« C’est moi qui décide. Et j’ai décidé de te branler. Tu te feras sucer par ta secrétaire ».
« Elle veut pas »
« Quel con » pensa Marion.
« Allez gicle ».
A peine avait elle fini sa phrase que le blason de Porsche incrusté dans le volant reçu la première giclée de sperme, le reste finissant sur le siège en cuir brun et la main de Marion qui pressait cette queue devenue molle pour en extraire le jus.
Elle essuya sa main sur le jean de Xavier. Alors que ce dernier était encore sous le ko de son orgasme, Marion désactiva la fermeture automatique des portes, prit ses poches sur la banquette arrière, sortit et ferma la portière sur ce cinquantenaire baignant dans son sperme.

Marion ouvrit le portail, regarda la maison éclairée des Dubourg en face d’elle puis s’engagea dans sa dépendance.
Alors qu’elle entendit le démarrage brusque de la Porsche Cayenne dans la rue, elle jeta les poches sur son lit et éclata de rire pour laisser sortir cette tension. Dans le lavabo, elle fit partir les traces de sperme sur sa main gauche.

Dix minutes plus tard, après s’être remaquillée, elle poussa la porte des Dubourg, pénétra dans la cuisine, accueillie par un « Wouahhhh » de Laurence et François qui préparaient à manger. Elle entreprit alors de mettre le couvert, sous le regard médusé de Pierre à qui elle lança un regard empreint de défi.

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