J’ai connu Paule au club de plongée où je donnais des cours. Elle avait 25 ans, et aucune expérience. C’était une jolie fille brune avec des airs eurasiens sans être vraiment métissée. Elle était de taille moyenne, mince, des petits seins, une peau très blanche, de longs cheveux lisses et bruns et des yeux clairs. Elle souriait toujours et semblait un peu naïve. Elle choisit le groupe dont j’étais moniteur et revint toutes les semaines à mes cours qui étaient à la fois théoriques et pratiques, en piscine l’hiver. Sous l’eau je contemplais son corps et ses longues jambes en pensant que c’était dommage qu’aucun homme n’en profite car Paule était célibataire, vivait chez ses parents et ne sortait pas. Elle était attentive et souvent proche de moi dans le groupe. J’en étais arrivé à penser qu’elle avait envie d’un peu plus.
Pour une sortie en mer je lui ai proposé de covoiturer pour rejoindre le port de départ. Nous avions une heure de route. Après la plongée nous sommes allés boire un chocolat chaud avec le groupe puis chaque voiture pris le chemin du retour. Je conduisis lentement et profitais de ce moment d’intimité relative pour la questionner sur elle-même. Elle était vraiment charmante. Elle était croyante, allait régulièrement aux offices et à confesse. Elle travaillait dans une mutuelle après avoir fait quelques années de fac. Elle m’avoua n’avoir eu qu’un petit ami étudiant avec lequel elle en était resté au flirt avancé car lui aussi en était à sa première fille et leur pseudo liaison s’était terminée au moment des examens de fin d’année.
Moi je lui racontais aussi un peu ma vie. J’étais marié, sans entente réelle avec ma femme qui allait voir ailleurs de temps en temps sans s’en cacher vraiment. J’avais deux enfants, un boulot prenant et besoin de me défouler en faisant du sport. Bref à presque 40 ans j’en étais au premier bilan et je m’interrogeais sur le sens à redonner à ma vie.
La conversation dans cette voiture était intime, agréable et pour la prolonger nous primes de petites routes et nous nous arrêtâmes le long de l’océan pour aller marcher sur la plage déserte en cette saison. C’est au cours de cette balade que je la pris dans mes bras pour l’embrasser timidement d’abord puis de plus en plus profondément. Le goût de sa langue était exquis et quand elle commença à l’enrouler dans ma bouche je compris qu’elle avait de gros besoins et qu’elle allait progresser vite.
De retour à la voiture garée à l’écart dans un coin isolé nous passâmes une heure à découvrir nos corps. Je la fis gémir en la caressant partout. Nous avions mis les sièges en couchette. Elle avait les cuisses écartées. Je lui fis l’amour pour la première fois en la pénétrant doucement de façon classique. Elle eut du plaisir mais sans jouir ce jour-là.
Elle a ensuite été ma maîtresse pendant deux ans puis ma compagne lorsque j’eus divorcé. Je crois que je lui tout appris de la sexualité adulte et elle se révéla une bonne baiseuse sous ses airs de sainte ni-touche. Elle appréciait même la sodomie ce qui n’est pas si courant. Elle m’avoua même qu’elle allait se confesser pour ça mais que je jeune prêtre qui l’entendait régulièrement avait fini par lui dire de ne pas se tracasser pour cela.
Elle me quitta plus tard pour se marier avec un garçon de son âge car elle voulait un enfant. J’ai été invité au mariage et je lui ai offert une colombe en cristal de Daum. Elle a divorcé au bout d’un an car son mari, dont elle était vraiment amoureuse, la trompait et était violent.
Je l’ai revue 20 ans plus tard par hasard. Nous avons pris rendez-vous pour déjeuner ensemble un jour de travail. Elle s’était remariée, avait eu un fils qui était âgé de 15 ans. Elle m’avoua avoir épousé un homme qu’elle n’aimait pas vraiment pensant que ça viendrait mais elle n’y était pas arrivée. Au cours de cet entretien elle me remercia pour tout ce que je lui avais appris. Moi je n’ai pas eu l’impression qu’elle était heureuse.
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