Cette aventure, comme toute celles que je couche sur papier, sont totalement authentiques et vraies. Toutes, je les aie vécues, savourées, rien n’est inventé, tout est issu de mes souvenirs, exaltants, excitants comme je les perçois encore.
J’ai aujourd’hui l’Age du Christ, 33 ans, mais loin d’être un enfant de cœur, j’ai déjà eu tellement de frasques, que je trouve intéressant de les raconter… Je me sens prêt.
Je me prénomme Olivier, 1m73, 60 kgs, brun, aux yeux verts très très clairs qui font fureurs je dois le reconnaitre. Sportif, sans être musculeux, je n’ai pas la prétention d’être un bon coup. Je suis homme ordinaire. J’ai du charme c’est vrai, mais j’ai aussi, il faut l’avouer, une part non négligeable de chance qui m’a toujours servi…
Quelques mois ce sont écoulés depuis mon dépucelage improbable et imprévu par ma voisine Annie, d’une trentaine d’année mon ainée. Et pourtant rien n’a changé, ou presque. Je reste le timide garçon maladroit avec les filles. Je n’ai encore jamais eut de petite amie, je n’ai même encore jamais embrassé une femme, c’est toute l’ironie de ma vie. Je ne suis plus puceau, mais j’ai encore tellement peu confiance en moi.
Je fais de l’athlétisme en club à cette époque. Je suis plutôt doué. Je m’entraine 2 à 3 fois par semaine, sur piste ou en gymnase suivant la période de l’année. Le groupe d’athlète est composé d’hommes et de femmes de tous âges, de tous horizons. L’ambiance est festive et la bonne humeur toujours au rendez-vous malgré les difficultés des séances.
Secrètement, je suis amoureux de Nathalie, une de mes camarades d’entrainement. Je suis persuadé au fond de moi, qu’elle aussi en pince pour moi, nous jouons depuis des mois à nous courir autours, tout le monde le sait, et pourtant je n’ai pas le courage de faire le premier pas, je me dégoute moi-même. Pourtant je n’arrive pas à me résoudre à prendre mon courage à deux mains. Je n’en trouve pas la force !
Nathalie est une jeune fille de mon âge, dévorée par l’acné, comme moi. Mais au-delà de ce phénomène passager, les traits de son visage sont fins, et ses yeux marrons d’une profondeur incroyable. Tout me plait en elle. Sa longue crinière brune, son sourire, son corps tellement mince. Je fantasme sur elle depuis de nombreux moi maintenant.
Nous sommes en décembre, un peu avant noël, dans un gymnase minable de ma ville natale. Ce soir-là, elle porte une brassière laissant deviner une petite poitrine bien dessinée et bien ferme. Elle porte également un short moulant très court, faisant apparaitre des fesses parfaites et elles aussi bien fermes. Ces jambes sont un délice pour mon regard…
Je l’idéalise. Cette adolescente en pleine mutation physique doit pourtant être tellement banale et lambda. Peu importe, je ne vois qu’elle ! Je rêve d’elle chaque soir, me masturbe en pensant à elle tellement souvent… J’imagine ma peau contre la sienne, et tout ce que l’on pourrait faire ensemble…
Finalement aujourd’hui, notre vie a basculé…
Nous sommes à la fin de la séance d’entrainement, la dernière avant les fêtes de fin d’année, nous rangeons le matériel. Je me retrouve bien involontairement à l’écart en compagnie de Nathalie. Quoi que, est-ce vraiment involontaire ? Sans préavis ni signe avant-coureur, elle me lance :
« Xavier m’a demandé de sortir avec moi »
Son regard interrogateur me dévisage. Je suis, une nouvelle fois, tétanisé… Péniblement quelques mots sortent de ma bouche :
« Et toi ? Tu veux sortir avec lui ? »
Elle enchaine du tac au tac, bien plus à l’aise que moi :
« Peut-être, mais il y quelqu’un d’autre avec qui j’aimerai sortir, mais je ne sais pas ce qu’il pense »
Ces mots sont une révélation pour moi. Je suis persuadé qu’elle parle de moi, est ce que je vais encore manquer cette chance de conclure ? Non… Enfin peut être… Oui… Non :
« Je crois qu’il est tellement timide qu’il n’ose pas faire le premier pas, tellement… »
Mes yeux sont plongés dans les siens. Intensément. Aucun de nous ne parle. Combien de temps s’écoule je n’en sais rien. Qui s’est rapproché de l’autre, encore une fois, impossible à dire, mais finalement, nos mains s’effleurent, nos lèvres se touchent, s’entrouvrent, nos langues se mêlent et s’emmêlent. Comme dans les films Hollywoodiens, mais cette fois c’est réel ! Quelle sensation intense, fruitée, agréable. Mes yeux sont fermés je ne pense à rien : je savoure tout simplement !
J’ai embrassé une fille… Enfin. En plus de cela, je l’ai embrassé, ELLE, LA fille… dans le rangement poussiéreux d’un gymnase.
Mais déjà, l’instant est passé, nous convenons de ne rien dévoiler, d’autant que personne ne nous a surpris. Nous voulons garder cela pour nous, pour le moment du moins. Nous décidons de nous revoir dès le lendemain, chez elle, le 1er jour des vacances scolaires. Elle habite à quelques rues de chez moi…
Ce soir et cette nuit-là je suis dans un état second, j’ai hâte de la revoir… Pourtant je ne pense absolument pas au sexe, je veux juste être avec elle.
Le lendemain, dès 14h je me présente à sa porte. Elle ouvre, me sourit, et l’instant d’après nous nous embrassons langoureusement, intensément pendant de longues seconde. Finalement nos lèvres se détachent, elle me glisse :
« Mes sœurs sont en camp de vacances tous les après-midi, et mes parents travaillent, nous avons l’appartement pour nous ».
Je la suis dans l’appartement. Je regarde partout, sans que mon regard ne s’attarde sur quoi que ce soit. Depuis la grande pièce à vivre nous montons un escalier, puis longeons un étroit et court couloir. Elle ouvre une porte. J’entre. Elle referme. Je découvre sa chambre.
D’un côté, un lit deux places, avec quelques peluches dessus. De l’autre, un bureau d’étudiant, une armoire. Beaucoup de babioles encombrent inutilement la pièce. Peu importe, je ne suis pas venu acheter, mais la voir, l’avoir, Elle !
Déjà nous nous enlaçons, encore et encore. Nous tombons ensemble sur son lit. Nos jambes s’entremêlent, tous comme nos bras, nos mains, nos langues… Nous sommes enroulés l’un autours de l’autre.
Je bande comme un âne, mon jean est trop serré, il me fait un peu mal, mais je ne veux pas brusquer les choses, j’essaie de ne pas montrer mon envie dévastatrice pour elle. Je veux être un parfait gentleman.
Encore une fois, c’est elle qui prend les choses en main :
« Je suis prête, j’ai envie de toi, je veux que tu sois le 1er, maintenant, je rève de cet instant depuis tellement longtemps. » Me chuchote-t-elle à l’oreille, aussi faiblement que possible, comme si quelqu’un nous épiait ou qu’elle avait honte d’avouer son envie.
Idiot et empoté, la seule réponse qui me vient, romantique au possible est : « Je n’ai pas de préservatifs ».
Elle sourit, et sans un mot, se détache de moi, se retourne, prends quelque chose dans son sac à main posé à côté du lit :
« J’ai pris une boite au distributeur ce matin, personne ne m’a vu ».
Elle rougit. Elle a un peu honte. Je lui mens en la regardant droit dans les yeux : « tu seras aussi la première pour moi, cela comptera ».
Les minutes s’égrainement lentement. Nous nous effeuillons méticuleusement, doucement, étape par étape. Nos pulls, nos jeans ont disparu. Déjà je retire son soutient gorge. Difficilement. Très difficilement. Elle finit par m’aider dans un éclat de rire.
Cette fois, je n’hésite pas. Je caresse du bout des doigts ses petits seins, ses tétons deviennent tout durs. Elle gémit. Elle apprécie au moins autant que moi. Je prends maintenant ses deux petites mandarines à pleines mains, je les malaxe doucement mais sans doute très maladroitement. Maintenant je les lèches délicatement, c’est tellement bon. C’est une première pour elle comme pour moi, je n’ai pas menti sur ce point. Les grimaces de son visage semblent indiquer qu’elle apprécie pleinement. Cela me met en confiance.
Mes mains descendent le long de son corps. Je retire délicatement sa culotte, je suis subjugué par la toison que je découvre… Je retire également mon slip à la va vite, je suis tendu comme un arc.
Elle ne regarde pas mon sexe, ne détourne pas son regard du mien, qui a l’inverse est attiré inexorablement par ses lèvres fermées.
Je prends mon courage à deux mains, enfin une seule pour être exact, et je caresse délicatement ses quelques poils pubiens, comme je l’ai vu faire dans des films… Malhabile, maladroit je sens qu’elle est humide, qu’il ne faudra rien de plus pour qu’elle démarre au quart de tour. J’ai toujours entendu dire que les préliminaires étaient indispensables pour exciter une femme, mais là, je ne tiens plus, je veux la posséder.
Je me désintéresse d’elle quelques instants, enfile un préservatif le plus vite que je peux, je ne veux pas gâcher ce moment. Elle est sur le dos, son visage est serein et anxieux à la fois, elle a tellement envie, tellement peur, je dois me montrer digne de ses attentes.
C’est parti. Doucement, je me positionne sur elle, une main sur le lit pour m’appuyer, l’autre pour guider mon sexe contre le sien.
Elle grimace. Elle me sourit l’instant d’après et prends mon sexe dans sa main… Rien que cette sensation décuple mon envie. Je la laisse me guider, tendrement, délicatement. Je sens que je la pénètre millimètre par millimètre.
Je commence mes vas et viens en elle, avec une lenteur extrême, un peu plus profond à chaque mouvement, je ne veux pas lui faire mal. C’est difficile pour moi de savoir ce qu’elle ressent, les grimaces se succèdent sur son visage déformé, mais est-ce de la douleur ou de la joie ? Je ne sais pas… De mon côté, je n’arrive pas à me lâcher complétement, je veux tellement que ce soit parfait pour elle.
Je suis maintenant complètement en elle, c’est tellement chaud, humide, serré, agréable. Je bouge d’avant en arrière, elle fait des mouvements maladroits, au moins autant que les miens, avec son bassin… Le plaisir par le chaos.
Finalement, elle gémit, un peu, beaucoup, intensément.
Je suis complétement sur elle affalé. Nathalie me griffe le dos, je suis tout contre elle ! Nous nous embrassons. Sa langue est froide c’est agréable. Je sens ses seins contre mon torse. J’ai glissé mes deux mains sous ses fesses, elles sont fermes et moelleuse à la fois. Je me régale.
Maintenant, il n’y a plus de douceur apparente dans nos gestes. Le rythme s’est accéléré naturellement. Nous sommes en osmose. Plus rien d’autre que nous ne compte. Tout, vraiment tout me plait…
Et soudain l’instant blanc. Je ne pense plus à rien, une grimace de plaisir sur mon visage.
J’entends au loin un cri de plaisir, le sien.
Je jouie. Elle jouit. Nous jouissons. Ensemble. Pour notre première fois.
Je reste de très longues minutes sur elle, contre elle, enlacés, emboités l’un dans l’autre. Mais déjà l’après-midi touche à sa fin, nous n’avons pas vu le temps passé.
Ce soir-là, je suis rentré chez moi, un sourire niais sur mon visage… Cette nuit-là, je me suis masturbé en me remémorant nos ébats.
Nous nous sommes revu pratiquement tous les jours des vacances, nous avons fait l’amour plusieurs fois à chaque fois.
Nous avons expérimenté tout ce qu’il nous semblait utile de faire, à chaque fois chez elle :
Diverses positions, elle sur moi, sous moi, devant, nous sommes exercés à la fellation, au cunnilingus, au 69, sur son lit, par terre, sur son bureau, dans la salle de bain, sur le lit de ses parents, dans le salon, sur le canapé, la table, encore et encore, nous pensions tout connaitre, nous n’en étions qu’au prémices de notre vie, et nous connaissions encore rien… Ces moments passés avec elle, et en elle surtout, étaient vraiment hors du commun pour le jeune homme que j’étais.
Finalement, notre liaison n’a duré que quelques semaines, la passion nous a dévoré, détruit, nous avions envie de découvrir d’autres choses avec d’autres partenaires… Nous nous sommes quittés fâchés. Je ne me souviens plus vraiment pourquoi. Nous ne nous sommes plus jamais adressé la parole, ni même revu. Nathalie a arrêté le sport du jour au lendemain…
Pourtant, sans le savoir, en ce confiant à sa meilleure amie, elle allait me rendre un immense service : tout l’établissement scolaire a appris que je n’étais plus puceau… Et apparemment, pas mauvais du tout… Cela va me servir. Mais vous le découvrirez dans mes prochaines aventures…
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