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BIENVEILLANT 5

BIENVEILLANT 5



FANTASME 5

[ Chapitre :{ (5)sur – 6 – 7 – 8 – 9} ]

J’ai lu cette histoire sur un site et j’ai tellement adoré que j’ai voulu la partager avec vous. Bonne lecture!

Lundi matin, c’est reparti pour la semaine, levé tôt, mon bureau, mes claviers.. Patrick, le boss, vient me voir – «Bien le week-end Marc ?» – «Heu.. Oui, oui..» «Bon. Va falloir qu’on en mette un coup. On a de nouveaux clients, je vais sûrement embaucher, et je pense te donner la responsabilité de superviser les programmeurs.. Tu serais d’accord ?» – «Tu parles ! Merci Patrick».

« Bien le week-end ? » Je n’arrête pas d’y penser depuis que je suis réveillé.. Heureusement, Brigitte n’embauchait qu’à 10 heures et elle dormait à poings fermés quand je me suis levé, je n’aurais pas su quoi lui dire. C’est dingue, notre vie a basculé en deux jours.. Ma douce et jeune fiancée se laisse tripoter, doigter, branler, baiser comme une salope.. Et elle arrête pas de jouir.. Et ça me fait bander.. Je repense au tronc d’arbre.. Quand même.. Elle qui ne voulait pas que je la prenne en levrette pour voir mon visage, elle ne sait même pas qui l’aura baisée, ni en premier, ni en second.. Et quel beau salaud je fais de l’avoir prise dégoulinante du sperme du gros porc.. Bon, je me calme, y’a du taf, et de la promotion à la clef..

Je ne rentre pas très tôt. Dîner cool, Brigitte est enjouée, contente d’avoir retrouvé ses copines de boulot (Est-ce qu’elle leur aura raconté ? Je me demande..). Je lui parle de ma broîte et des perspectives, et que si ça se fait on pourra déménager pour un 2 pièces. Et on va se coucher, repos, un bisou au lit, et bonne nuit. Aucun des deux n’a envie de caresses et de sexe.. Une indigestion de baise.. ? Et c’est reparti pour la semaine, boulot, dodo.

Samedi matin, je dois bosser jusqu’à 14 heures. J’ai terminé avant, et je pense à ce week-end. Qu’est-ce qu’on va faire tous les deux ? Tiens ! Pourquoi «tous les deux» ? Mes idées vicelardes me reprennent.. Pas fait l’amour de la semaine.. Hmm.. Allez ! Je vais appeler le saligaud du parking voir ce qu’il dit, et en plus il m’avait filé 100 €.. Intéressant.

J’avais gardé sa carte de visite, on sait jamais..
– Bonjour, vous m’aviez donné votre carte dimanche sur un parking..
– Ah oui ! Bonjour ! Comment va votre délicieuse épouse ?
– Bien, merci. Nous ne sommes pas mariés. Fiancés.
– Ah ? J’avais cru. Vos alliances n’est-ce pas..
– …
– Merci de m’appeler
– Oui.. Mais que voulez-vous ?
– Sa bouche
– Pardon ?
– Je veux sa bouche
– Mais…
– 200 €. Mais quoi ?
– Elle n’aime pas sucer..
– C’est vous qui le dites ! Elle n’a jamais été prise en bouche ?
– Noon..
– 250 €. Pour le privilège de la dépuceler de la gorge
– Elle ne voudra pas
– Je ne lui demanderai pas son avis
– …
– Voilà : emmenez-la au cinéma ce soir, à la séance de 20 heures
– …
– Choisissez le film que vous voulez. Installez-vous loin de l’entrée dans la salle, au fond, à l’avant-dernier rang. Ne vous occupez pas de moi, vous verrez. Ah ! Que mademoiselle soit en jupe.

Je reste pantois. Comme s’il avait attendu mon coup de fil.. lu dans mes pensées.. et autoritaire avec ça.. il me mène par le bout du nez..

– Alors jeune homme ?
– Oui..
– Allez ! 300 €, pour vous décider
– Boon.. Mais s’il y a du monde au cinéma ?
– Ce n’est pas mon problème. À ce soir.

Et il raccroche.. Incroyable.. Il m’a manipulé comme il voulait.. Je n’aurais pas dû le laisser peloter les seins de Brigitte sur le parking.. Il m’a capté, il me tient.. En même temps une sourde excitation me gagne.. On verra bien. Bon, un coup de fil à «tonton Serge» pour lui donner des nouvelles.

– Salut Serge ! Marc à l’appareil
– Salut Marc !! Vous allez bien ?
– Nickel ! Boulot, boulot
– Vous faites quoi ce week-end ?
– Rien de spécial. Repos !
– Ok. Embrasse Brigitte pour moi, et à bientôt !

Je suis à nouveau dans un bel état.. Je rentre, Brigitte est souriante, tant mieux. Faut que je lui parle d’aller au ciné.. «Et si on sortait ce soir ? Un ciné peut-être ?» – «Oh oui ! Ça fait un moment qu’on n’y est pas allé» – «Vers 20 heures, qu’on ne rentre pas trop tard, d’accord ?» – «Super ! Bon, je sors faire quelques courses, tu veux venir ?» – «Pas trop.. Je suis crevé de la semaine» – «Ok ! À tout à l’heure !». C’est mieux que je reste seul, quand même tendu à l’idée de ce qui va se passer ce soir. Je me demande si j’ai bien fait de suivre les conseils de Serge : provoquer les situations pour que je ne sois pas cocu.. D’accord, mais là, avec ce type, je suis pas un peu cocu tout de même ? Il est tellement sûr de lui et il me domine.. En plus ma jalousie naturelle, où est-elle donc passée ? Pourtant je reste épaté par le comportement de ma douce, et j’en finis par me demander ce qui se passe chez les femmes, celles qui ne cherchent pas à baiser à-tout-va, qui se font baiser quasiment par surprise, peut-être réticentes, et qui finissent par jouir tout de même.. Mystère et boule de gomme..

Je me méfie de ce que je pense là. J’ai suffisamment entendu parler du viol pour en être écœuré, surtout par ceux qui osent dire «Elle l’avait bien cherché..». Ah non ! Mais ce truc de l’orgasme de la femme, j’y comprends rien.. Bon.. Du moment qu’elles y trouvent leur compte et qu’elles jouissent..

L’heure passe, je m’assoupis dans le fauteuil. «Coucou mon Marc ! J’ai croisé Céline, on a fait du lèche-vitrines, c’était sympa. Bon, je m’habille pour notre petite sortie». Je déraille.. Pas pu m’empêcher de penser «tant que c’est des vitrines que tu lèches..». J’exagère, elle ne sait pas ce qui l’attend tout à l’heure. Je sais bien qu’elle n’a pas le goût de la bite, elle me l’avait dit. Juste un petit bisou dessus quand on fait l’amour, et encore, quand mon gland n’est pas encore sorti.. C’est dire. Bon, trop tard.

La revoilà ma douce, toute pimpante, petite jupette évasée et chemisier, il fait moins chaud que la semaine dernière mais encore bien doux. Jambes nues, ses petits talons avec une lanière, j’adore. Et maquillée.. Fond de teint léger, mais les lèvres rouge vif.. Sa bouche si sensuelle au naturel.. Si le lascar voyait ça.. Bon, en route, à pied, c’est à 5 minutes.

Pas grand monde dans le hall d’entrée, le samedi les gens vont au ciné plus tard, vers 22 heures. Ah… Le type est déjà là, regardant les affiches. Brigitte ne peut pas le reconnaître, sur le parking il n’avait passé que son bras dans la voiture. On s’avance vers les affiches pour choisir notre film. Elle se trouve proche de lui, il s’écarte tout en la détaillant du regard. J’imagine ce à quoi il pense. Nous nous dirigeons vers la caisse, il nous salue poliment.. Il n’était pas obligé l’enfoiré..

La salle est plutôt vide, ouf.. pas de témoins. Je dirige Brigitte vers la rangée prévue, tout en haut, l’avant-dernière, et lui fais signe d’aller presque jusqu’au bout. Les salles ont été refaites, les fauteuils confortables, et de la place pour les jambes. La pub, les bande-annonces, le type n’est pas là.. Bon.. Je me laisse aller. Enfin le film commence. Deux minutes d’obscurité et je sens, plus que je n’entends, que quelqu’un s’est assis juste derrière Brigitte, déjà plongée dans le film.

Mon attente s’achève.. Brigitte vient d’avoir un petit sursaut. Je regarde du coin des yeux sans tourner la tête : le type a passé sa main droite entre les dossiers et empaumé son sein droit. Ah.. Brigitte laisse faire.. Si bien que l’autre profite de la situation et passe sa main gauche entre mon dossier et celui de Brigitte, juste sous mes yeux.. Les seins pris à pleines mains, elle respire de plus en plus fort. Et ça va très vite, il déboutonne son chemisier, l’ouvre et baisse brutalement le soutien-gorge.. Sous mon nez il lui titille les tétons, les fait pointer, les pince, durement.. Brigitte se cambre sur son siège, et il insiste, longuement. Je bande comme un cerf.. Brigitte halète.. Le type lâche soudain sa prise, retire ses avant-bras, pour réapparaître au bout de la rangée et s’asseoir de l’autre côté de ma fiancée, devenue disponible, je le sais.

Il ne s’en prive pas, trousse sa jupette sur son ventre, lui écarte sa jambe droite, avance vivement son bras, et lui empoigne l’entre-cuisses avec force, la main largement ouverte.. La petite culotte résiste, il n’en a cure, sort un petit canif et tranche la ficelle sur le côté.. Sans ménagement il la doigte, un, deux, trois doigts, et la branle brutalement, profondément, très rapidement.. Je suis fasciné.. J’entends le clapot de son vagin ruisselant.. Brigitte gémit de plus en plus, se retient de crier dans ce lieu public..

Je tourne la tête, Brigitte ne me voit pas, la tête basculée en arrière sur le dossier, les yeux fermés. Le type me regarde dans la pénombre, se débraguette, sort une queue impressionnante, prend Brigitte par l’épaule, la fait pivoter vers lui, la prend maintenant par la nuque et la penche sur lui.. Je ne vois plus.. Juste qu’il la tient fermement par la nuque et la fait aller de haut en bas.. Je vois Brigitte qui résiste de ses avant-bras appuyés sur l’accoudoir qui les sépare, mais elle n’en a pas la force..

De sa main libre le jouisseur vient en même temps reprendre possession du ventre dégoulinant, luisant dans la demi-obscurité, la branlant plus doucement.. Puis peu à peu il lâche sa prise sur la nuque de Brigitte, et je n’en crois pas me yeux, elle continue de le sucer sans qu’il ne l’oblige.. Le type me jette un regard triomphant.. J’entends les bruits de succion.. De plus en plus rapides.. Le type se cambre, se tend, et râle trois, quatre, cinq fois.. Brigitte n’a pas relevé la tête.. Elle est en train d’avaler toutes les giclées de sperme.. Pour la première fois, avec un inconnu, devant son mari, dans un lieu public.. Je ne suis plus jaloux, juste effondré.. mais je bande..

C’est fini, le type est repu, repousse Brigitte sur son fauteuil, se réajuste, fait le tour par la rangée derrière, me tend 3 billets de 100 € et me chuchote à l’oreille «Cocu !» avant de disparaître.

Brigitte aussi m’a l’air repue.. Je n’ose rien dire. C’est elle qui rompt le silence en se tournant vers moi, gentiment : «J’ai faim ! Et soif ! Tu me payes le resto, mon Marc ?», accompagné d’un long bisou sur ma bouche.. Je vais pour répondre, elle me fait «Chutt..». Bon.. Tiens ! Je vais nous offrir un bon resto, j’ai plein de thunes..

(à suivre)

A propos de l'auteur

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