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La déchéance de Juliette, commissair

La déchéance de Juliette, commissair



Avertissement : Cette histoire contient des situations de contraintes et soumissions. Si vous n’aimez pas, ne perdez pas votre temps à lire. Merci 🙂

Les deux policiers observèrent la prostituée noire se pencher à la fenêtre passager de la voiture et quelques secondes plus tard, se relever avec deux billets de 20 euros. Elle était prête à monter dans le véhicule.

Le sergent Juliette PORTIER ordonna à Joseph DUPRE de sortir de leur voiture. Elle aurait pu laisser la femme faire sa transaction. Après tout, elle ne faisait pas de mal. Mais le sergent Juliette PORTIER était sévère et ambitieuse. Elle chassait toute infraction. Surtout si les auteurs étaient noirs et surtout si c’était Jazz.

Yasmine « Jazz » TOURE vit les flics descendre de la voiture alors qu’elle allait monter avec son client.

– Oh putain ! cria-t-elle

Elle vit que c’était encore la salope brune qui la coinçait. Elle cracha sur le trottoir et débita à l’officier de police tout le mal qu’elle pensait d’elle.

– Tu as quelque chose à dire Jazz ?

Juliette posa cette question moqueuse tout en menottant la prostituée et la faisant entrer dans le véhicule de police.

– C’est du harcèlement. Tu m’as déjà arrêtée trois fois ce mois-ci. Se défendit Jazz.

Elle glissa sur la banquette, faisant remonter sa mini-jupe, exposant ainsi sa chatte rasée. Quand elle vit que la policière regardait son sexe elle ajouta :

– Tu peux la lécher si tu veux salope de flicaille !

– Je ne crois pas. tu devrais réinvestir tes gains en culottes, Jazz. Répondit Juliette en souriant.

Jazz pesta tout le long du voyage vers le commissariat. Elle rêva d’avoir cette chienne rousse à ses pieds, la suppliant. Juliette, quant à elle, sourit. Elle détestait les femmes comme Jazz et encore plus les femmes noires. Juliette était raciste.

Par contre, la policière était extrêmement attrayante. Légèrement ronde, sexy et rousse, à 28 ans, elle avait un visage parfait. Avec ses gros seins rebondissant, que l’on pourrait croire faux, et son cul bien rond, tous ses collègues auraient aimé faire plus que travailler avec elle.
De plus elle avait les yeux bleus, et une longue chevelure qu’elle attachait normalement sous sa coiffe. Dans son uniforme, elle excitait tous les hommes. D’ailleurs tous ses collègues avaient essayé un jour ou l’autre de sortir avec elle mais elle les avait tous rejetés. Si bien que le bruit courait qu’elle était lesbienne. En vérité, elle était tellement absorbée dans son boulot qu’elle n’avait pas le temps ou l’énergie pour avoir un compagnon dans sa vie.

Elle avait rejoint la police 9 ans plus tôt et depuis elle n’avait pas cessé de gagner le respect sinon l’admiration de ses collègues. Pourtant elle n’était pas réellement sympathique. Elle aimait bousculer les gens, elle aimait le pouvoir. Elle était jeune et ambitieuse et elle voulait arriver au sommet…..

7 ANS PLUS TARD.

Ce fut long mais finalement Juliette fut nommée au grade de commissaire. Il n’y avait plus que deux hommes au-dessus d’elle dans la ville. En fait, elle avait été félicitée pour sa lutte contre la drogue. Mais sa nomination à ce poste ne s’était pas fait sans victimes. Elle avait pris tous les raccourcis qu’elle pouvait. Elle avait marché sur des tas de personnes, mettant de côté ses convictions, créant parfois des preuves ou mentant. Comme on pouvait se l’imaginer, elle s’était faite beaucoup d’ennemis qui voudraient bien la voir tomber. Mais elle était sereine et avait la réputation d’une personne intègre.

Ce fut un lundi matin que le cauchemar commença. Juliette ouvrait son courrier dans son bureau et pensait à ce qu’elle devrait faire cette semaine. Elle ne pensait pas aux tâches policières mais plutôt à ce qu’elle pouvait faire pour encore améliorer sa carrière.
Avec son coupe papier en argent, elle ouvrait les lettres rapidement jusqu’au moment où son regard s’arrêta sur une grosse enveloppe sur laquelle était marquée : « PRIVE ET CONFIDENTIEL : NE DOIT ETRE OUVERT QUE PAR LA COMMISSAIRE PORTIER ». Il n’y avait pas d’autres marques sur l’enveloppe comme si elle avait été juste déposée là.

Sa curiosité augmentait de secondes en secondes. Elle attrapa l’enveloppe et déchira rapidement l’emballage avec ses doigts. A l’intérieur, se trouvait une cassette vidéo sans étiquettes. Il n’y avait pas non plus de lettres l’accompagnant. Juliette avait un mauvais pressentiment. Elle regarda l’objet comme si c’était une grenade. Il devait y avoir des choses importantes sur la cassette mais pourquoi était-ce anonyme ?

Instinctivement, la policière ferma la porte de son bureau et mit la cassette dans son lecteur. Puis elle regarda l’écran qui revenait à la vie. L’écran fut flou au commencement et le bruit de grésillement ennuya Juliette qui baissa le volume. Se dirigeant vers son bureau, en pensant que c’était une perte de temps, l’image revint à la vie et des voix se firent entendre.

Juliette fut effrayée quand elle entendit sa voix ainsi que celle de son amant du temps de l’école de police, Pierre DAVID. Elle se souvint de ce temps-là parfaitement. Alors qu’elle regardait les évènements se déroulant sur l’écran, elle s’en rappelait avant qu’ils n’apparaissent. De secondes en secondes elle fut de plus en plus consternée, ses pensées essayant de comprendre le but de cela.

Juliette était tombée folle amoureuse de Pierre. Elle avait 19 ans et sa carrière n’était pas encore importante pour elle. Son amant était plus âgé de quelques années. Il était tellement sûr de lui, audacieux qu’il l’avait rapidement envoutée. C’était tellement nouveau pour Juliette et si excitant. Et puis l’homme fut un partenaire sexuel époustouflant pour elle. Pourtant c’était un bon à rien qui n’avait rien à faire dans la police. Il fut expulsé de l’école de formation six mois après son entrée. Son départ força Juliette à se concentrer sur sa carrière mais en regardant l’écran, la commissaire se souvenait de ces 6 mois.

Leur relation fut sauvage et ani mal. Juliette devint rapidement un jouet dans les mains de Pierre. La cassette avait été enregistrée pendant une soirée entre eux deux. Elle ne savait pas qu’il avait filmé cette soirée ou d’autres. Mais en se rappelant de lui, ça ne l’étonnait plus.

Elle se regarda sur l’écran. Bien qu’elle maudisse la vidéo, elle fut fière de voir qu’elle n’avait pas perdu son charme d’antan avec son regard bleu et sa magnifique chevelure rousse. A l’écran elle était juste vêtue d’un soutien-gorge, d’une culotte et de bas noirs. Elle se déplaçait dans une pièce, se rapprochant de la caméra cachée et de la tête de Pierre filmée par derrière. De l’écran sortit la voix exigeante de son ami qui aboyait :

– Allez Cadet PORTIER, je veux que ce corps sexy me fasse bander ! Bouge chienne !

Assis à son bureau après toutes ces années, la commissaire grimaça sur ces mots mais continua à se regarder. A l’image, elle se vit sourire, faire un salut militaire avant d’obéir à l’homme. Aujourd’hui elle se demandait à quoi elle pensait mais elle se souvient qu’elle avait une envie furieuse de la bite de son amant. Elle détestait ce qu’elle était en ce temps-là.

A la télé, Juliette commença à se dépouiller de ses sous-vêtements noirs sous les commentaires de plus en plus crus de l’homme sur le lit. Son soutien-gorge envolé laissa apparaître sa grosse poitrine avec des mamelons raidis. Sa culotte retirée révéla un sexe d’adolescente avec seulement quelques poils pubiens. Elle garda les bas et tomba sur le lit à quatre pattes puis ondula vers la caméra en se léchant les lèvres.
La commissaire pensa que son embarras serait atténué, étant donné que l’angle de la caméra ne permettait pas de filmer les bruits de succion qu’elle commençait à entendre. Mais Pierre se tourna et bougea la caméra. A l’image, la Juliette jeune suçait le membre de son ami, l’enfournant profondément dans sa bouche. La Juliette d’aujourd’hui rougit en regardant la salope dévergondée qu’elle avait été. Toutefois, elle savait dans sa tête que ça allait empirer. Elle aurait voulu arrêter la cassette et la jeter mais elle était pétrifiée.

Après quelques minutes de fellation, Pierre la retourna pour la dominer. Il lui écarta les jambes afin d’exposer sa fente humide. Il la doigta pendant quelques secondes puis lui fit lécher son propre jus sur sa main. Le pire allait venir, elle s’en souvenait comme si c’était hier. Pierre sortit un petit sac de poudre blanche.

– Je l’ai récupéré dans les scellés. Annonca-t-il.

Juliette attendit. Il vida une ligne de poudre entre ses seins puis il roula un billet de banque et sniffa la drogue sur sa poitrine. Puis il lui tendit le sac et elle rigola alors qu’elle saupoudra une ligne le long de la bite de son ami. Elle utilisa le même billet pour aspirer la poudre avec son nez. Enfin elle lécha les résidus et prit la bite profondément dans sa bouche.
Les vingt minutes suivantes de la vidéo consistèrent en une baise effrénée et finirent quand Pierre éjacula sur son visage. Des années plus tard, elle se rendait compte de la salope qu’elle était.

Soudain, l’écran devint noir, et un message apparut en grosses lettres blanches :

« SI VOUS NE VOULEZ PAS QUE CETTE VIDEO TOMBE ENTRE DE MAUVAISES MAINS, SOYEZ A LA CABINE TELEPHONIQUE AU COIN DE L’AVENUE LECLERC ET L’AVENUE DU THION CE SOIR A 22H00. SOYEZ SEULE ET METTEZ VOTRE VIEILLE UNIFORME, IL VOUS ALLAIT SI BIEN »

C’était un chantage. Quelqu’un devait avoir trouvé la bande (Pierre était mort tragiquement quelques années plus tôt). Elle avait été reconnue et la personne qui avait trouvé l’enregistrement voulait surement gagner de l’argent facilement étant donné sa position actuelle.

Juliette réexamina l’enveloppe et la cassette, essayant de trouver des indices sur l’expéditeur. De toute façon, elle savait qu’elle paierait. Elle avait travaillé trop dur et trop longtemps pour obtenir sa place. Elle savait qu’elle avait beaucoup d’ennemis et d’envieux. Si la vidéo devenait publique, tout s’effondrerait. Elle serait surement rétrogradée et ses ennemis feraient en sorte qu’elle ne s’en relève pas.

Donc, après avoir passé une journée en pensées, elle sut ce qu’elle devait faire. Elle rechercha son ancienne tenue de sergent. Elle rentrait toujours dedans mais c’était juste. Ses seins avaient grossis donc les boutons du chemisier étaient tendus.

Elle fut tentée de prendre son pistolet mais elle renonça. Il n’y avait personne dans le commissariat dont elle avait confiance car son ambition l’empêchait d’avoir des amis. Et puis, de la façon dont la cassette était arrivée, elle était certaine que l’expéditeur était quelqu’un de son environnement de travail. Elle jura que si elle le découvrait, elle le détruirait.

Il faisait froid et sombre et le vent sifflait dans la rue quand Juliette se gara près de la cabine téléphonique. Assise derrière le volant, elle observa les alentours. Derrière la cabine, se trouvait des arbres et un petit parc. Un clochard passa en boitant. Mais elle ne vit personne d’autre.
Elle sortit de la voiture. Elle était nerveuse. Elle était seule et ne pourrait être secourue. Personne ne savait où elle était. Alors qu’elle claquait la porte de sa Renault, le téléphone commença à sonner. Elle se précipita mais alors qu’elle prenait le combiné, la communication coupa. Elle jura :

– Zut !

Puis le téléphone revint à a vie avec sa sonnerie stridente. Quand elle dit « allo » une voix déformée répondit :

– Très bien Chienne. C’est bien d’avoir obéi !

– Qui êtes-vous ? Si je vous trouve, je…..

La voix l’interrompit avec colère.

– Tais-toi !! Si tu me coupes de nouveau, je raccroche et j’envoie la vidéo à tous les journaux de la ville.

Juliette se reprit et pensa qu’elle devait rester calme et professionnelle. Il fallait qu’elle découvre qui était son maitre-chanteur.

– D’accord, je suis désolée. Que voulez-vous ? de l’argent ?

– Oh, ce serait trop facile non ? Ce ne serait pas la première fois que vous achèteriez le moyen de vous sortir de problèmes n’est-ce pas ? Je te connais commissaire. Mais avant de te dire ce que je veux, tu vas faire quelque chose pour moi. Tu vas me montrer que tu comprends la situation dans laquelle tu es et que tu feras tout pour obtenir mon silence.

– D’accord

– Je suis sûr que nous allons nous entendre. Je veux que vous déboutonniez chaque bouton de votre chemisier très lentement. Puis vous l’enlèverez pour le mettre dans la poubelle à côté.

– Quoi ? Vous plaisantez ? Vous devez être fou….

– Si tu n’as pas commencé à déboutonner dans dix secondes, je raccroche et je poste la vidéo ce soir. Dix…… Neuf…..

A sa façon de parler, Juliette sut qu’il ne plaisantait pas. Alors que la voix disait « trois…. » elle défit le bouton du haut de sa chemise.

Une fois que le premier bouton fut défait, les autres suivirent rapidement jusqu’à ce que le chemisier s’ouvre entièrement. Elle attendit la remarque que la voix allait faire mais rien ne venait. Elle commençait à se demander si elle n’était pas partie. Mais soudainement elle entendit :

– Le chemisier à la poubelle ! Dépêche-toi !

Jurant, elle enleva le vêtement, le roula et le mit dans le bas à ordures à proximité. Quand elle revint au téléphone, elle se sentit mal à l’aise et exposée, n’ayant plus qu’un soutien-gorge sur le haut de son corps. L’homme au bout du fil était silencieux mais elle pouvait entendre sa respiration. Une trentaine de secondes plus tard il parla :

– C’est inconfortable Commissaire ?

– Oui. Vous êtes content maintenant ?

– Hummm. Oui. Maintenant tu vas laisser ton téléphone portable dans cette cabine. Tu pourras revenir le chercher plus tard. Mais je ne veux pas que tu essaies quoi que ce soit. Ensuite tu vas en voiture te garer devant la cabine téléphonique à côté de la boutique de vidéo.

– Quoi ? Dans cette tenue ? Je ne peux pas……

– Tu le peux et tu le feras. Le téléphone sonnera dans cinq minutes. Si tu ne réponds pas tu sais très bien ce que je ferais.

Juliette raccrocha, croisa ses bars sur sa poitrine et se dirigea vers sa voiture. Elle était assommée. Alors que d’habitude elle était toujours maître de la situation, elle ne savait que faire maintenant. En entrant dans la voiture, elle se sentit réellement en danger. Elle laissait son portable et elle se retrouvait presque nue. Que voulait-on vraiment d’elle ?

Juliette conduit jusqu’à la prochaine cabine dans un état de confusion. Lorsqu’elle sortit de sa voiture pour répondre au téléphone qui commençait à sonner, elle remarqua les regards amusés des clients du magasin de vidéo.

– Eh bien Commissaire, tu as obéi. Je pense que tu as compris qu’il ne fallait rien tenter si tu voulais que je te rende l’enregistrement.

– Comment puis-je vous faire confiance ?

– Et bien, tu ne peux pas. Mais tu peux être certaine que si tu ne fais pas ce que je dis, la cassette se retrouvera dans tous les bureaux de presse de la région. Je préférai ne pas avoir à le faire, crois-moi.

Juliette ne répondit pas. Elle se trouvait là, grelottante et en attente de ce que l’homme voulait.

– Ça va être facile. Je connais un homme riche qui t’admire. Il aime les rouquines avec du pouvoir. Il m’a payé pour que je lui organise une nuit avec toi si tu vois ce que je veux dire.

– Je ne suis pas une pute !

– Eh bien ce soir, tu ferais mieux de l’être. D’ailleurs je pense qu’une salope frigide comme toi a bien besoin d’une bonne baise. Mais ne t’inquiète pas, il est cool comme gars. Donc pour terminer, il t’attend dans quinze minutes à l’hôtel « Première Classe » chambre 207. Son prénom est José. Si tu fais ce qu’il dit, l’enregistrement est à toi.

L’homme raccrocha, laissant la femme considérer ses options.
Des adolescents étaient sortis du magasin pour mieux pouvoir l’observer. Quand elle sortit de la cabine, ils firent toutes sortes de commentaires. Elle leur lança un regard venimeux et se rua dans sa voiture.
Elle se figea se sentant complétement impuissante. Que pouvait-elle faire ? Elle frappa le volant de frustration et tourna la clé pour démarrer. Même si elle réfléchissait encore, inconsciemment elle prit la direction de l’hôtel…

Traduit avec l’aimable autorisation de l’auteur « TheDarlCloud »
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