Je voyais très bien la devanture du bar depuis mon bureau, ainsi que les fenêtres du premier étage où se trouvait un billard. L’établissement formait l’angle d’une rue perpendiculaire. J’allais y boire un verre de temps en temps avec mon collègue Marc, certains soirs, à la sortie du boulot. Et je savais que des jeunes du lycée voisin s’y rendaient aussi. En particulier une bande de filles, le mercredi après-midi. Je pouvais les observer depuis mon poste de travail. Il suffisait que je tourne la tête.
C’étaient les trois mêmes filles, chaque mercredi, mais je ne les avais jamais vues de près, car lorsque je décidais de faire une partie de billard ce jour-là avec mon collègue, il était trop tard quand on arrivait, elles étaient déjà reparties.
Il y en avait une qui était assez grande, les cheveux au carré. Une autre, un peu moins grande, avait les cheveux assez longs et raides. La troisième était blonde et plutôt petite. Il y avait donc la grande, la moyenne et la petite. Je leur donnais seize ou dix-sept ans. Elles s’approchaient de la fenêtre de temps en temps. Mais le plus souvent, je voyais leurs jambes qui tournaient autour du billard.
A seize ou dix-sept ans, on possède tous une petite dose de folie, ou disons d’insouciance. On a la vie devant nous et le corps qui nous travaille. C’est naturel. On ne peut pas en vouloir aux adolescents d’être agités.
Mais à ce point-là, je ne pensais pas.
Un certain mercredi, quand j’ai porté les yeux sur le premier étage du bar, je suis tombé sur la fille à cheveux longs qui avaient l’air de danser à la fenêtre qu’elle avait ouverte en grand. Elle jouait avec ses hanches et ses bras, tout en faisant onduler ses jambes de façon extrêmement sensuelle. J’ai mis un peu de temps à comprendre ce qu’elle fabriquait.
L’étage du bar donnait sur un petit immeuble dont je ne voyais pas les fenêtres depuis mon bureau. Il fallut qu’un doute se mette à me travailler et que je me déplace pour comprendre. J’ai dû me rendre dans le couloir pour changer de point de vue et découvrir qu’un homme se tenait derrière les vitres d’une fenêtre du petit immeuble. Un vieil homme, à première vue – qui avait les yeux rivés à l’adolescente qui dansait à la fenêtre en face de chez lui, de l’autre côté de la rue.
Mais je ne voyais plus la fille de là où j’étais, alors j’ai regagné mon bureau. Elle dansait toujours, de la même façon, sauf qu’elle avait relevé son t-shirt et qu’on voyait son soutien-gorge. Elle souriait, je pouvais le voir d’où j’étais. Tandis que le vieux monsieur en face se rinçait l’œil.
J’ai me suis dit : la petite garce.
Elle n’a rien fait de plus ce jour-là. Mais le mercredi suivant, elle a été un peu plus loin. Elle a rouvert la fenêtre et s’est remise à danser, tandis que ses copines, dont je ne voyais que les jambes, se tenaient derrière elle, soit immobile à l’observer, soit à jouer au billard sans se préoccuper de ce que leur copine fabriquait à la fenêtre.
Ce mercredi-là, non seulement elle a relevé son t-shirt et son soutien-gorge afin de montrer ses seins au vieux monsieur, mais, un plus tard, elle a déboutonné son pantalon, assez pour qu’on voit sa culotte.
Et ce fut tout.
La semaine suivante, elle avait une chemisette blanche, mais pas de soutien-gorge dessous. Elle a montré ses seins en dansant, puis de nouveau sa culotte. Il m’aurait fallu des jumelles pour mieux voir, contrairement au vieux monsieur qui se tenait très certainement derrière ses carreaux et qui avait tous les détails en vue.
Ce même jour, elle a glissé sa main dans sa culotte, sans cesser de danser. C’était un jeu pour elle. De la provocation. Mais, après vérification depuis une autre fenêtre, je me rendis compte que le vieux monsieur se masturbait derrière les vitres de la sienne.
Quant aux copines de cette fille, rien ne les perturbait : elles jouaient au billard dans le dos dans la jeune strip-teaseuse.
Le propriétaire du bar montait rarement à l’étage, je l’avais remarqué les soirs où j’y allais pour jouer au billard. Si l’on voulait un verre, il fallait descendre le chercher. Et ces trois filles le savaient. Il y avait peu de chance pour qu’on vienne les déranger.
Surtout celle qui dansait.
Le quatrième mercredi, j’ai craqué.
Car non seulement elle a montré ses nichons au vieux monsieur, mais en plus de ça elle était en jupe. Une jupe sombre et courte, qu’elle a fini par relever, tout en dansant. Sa culotte était blanche, très fine, et elle s’est décidée à la baisser un peu au bout d’un moment, suffisamment pour qu’on voit sa chatte poilue.
Personne d’autre n’occupait mon bureau, et j’étais rarement dérangé. Ma queue était raide dans mon pantalon et le spectacle qui se déroulait à trente mètres de moi était trop tentant. J’ai tendu l’oreille pour vérifier s’il y avait du bruit à l’étage. Il n’y avait aucun. J’ai sorti ma queue et je me suis branlé en matant la lycéenne qui montrait sa chatte à vieux par la fenêtre.
En revanche, je n’ai pas éjaculé, car la fille s’est évaporée presque d’un seul coup. J’ai attendu le soir pour le faire, sur le pubis de ma compagne, après m’être projeté le souvenir de cette fille qui se montrait chaque mercredi à cette fenêtre, tandis que moi je travaillais.
Deux autres semaines se succédèrent avant que je me décide à prendre mon mercredi après-midi. Histoire d’aller faire une partie de billard.
Je suis entré dans le bar à 15 heures. J’ai pris une bière en bas, puis je suis monté à l’étage. La salle était vide, alors j’ai mis une pièce dans le billard et je me suis échauffé.
Le vieux monsieur était à sa fenêtre. J’ai croisé son regard à plusieurs reprises avant d’entendre des pas et des voix de filles dans l’escalier. Elles étaient deux ce jour-là. La grande et la moyenne.
La grande et ma petite garce.
Une bière chacune à la main.
Elles furent surprises de me trouver là. Surprises et un peu déçues aussi, à en croire leurs gestes et leurs regards.
On s’est salué, puis j’ai dit :
« L’une de vous deux veut bien jouer avec moi ? »
Elles se sont regardées et c’est la grande qui s’est décidée. Ma petite garce est allée s’asseoir, le dos tourné à la fenêtre du vieux monsieur, mais dans le courant de la partie, je l’ai vue se retourner à plusieurs reprises pour vérifier s’il était là.
Je lui gâchais son plaisir, de toute évidence.
A un moment donné, je lui ai dit :
« Tu prends le gagnant ? »
Le tutoiement allait de soi, selon moi, car nous avions au moins quinze ans de différence.
Elle a hésité un instant, puis elle a accepté.
J’ai battu sa copine de justesse, puis nous avons commencé une partie, ma petite garce et moi.
Elle avait remis sa chemisette blanche. Elle lui moulait le corps et était légèrement échancrée. Sa jupe était couleur châtaigne, en velours, courte. Ses bottes étaient très seventies, marron glacé ; elles lui arrivaient juste sous les genoux. Je n’avais qu’une envie : que la grande s’absente pendant un petit moment, histoire de pouvoir dire à ma petite garce ce que j’avais sur le cœur.
Et le moment se présenta, au milieu de la partie, quand la grande annonça qu’elle descendait aux toilettes et demanda à sa copine si elle reprenait une bière. Mais c’est moi qui lui répondis :
« Prends-en trois. C’est pour moi. »
La grande descendit.
Et alors je ne perdis pas de temps.
J’ai dit à ma petite garce à cheveux longs :
« De quelle couleur est ta culotte aujourd’hui ? »
Elle s’est figée et m’a dit :
« Pardon ? »
J’ai souri :
« La semaine dernière, tu en avais une noire. Je me suis autant régalé que le vieux bonhomme d’en face quand tu l’as baissée pour montrer ta jolie petite chatte poilue. Tu danses vraiment très bien. »
Elle ne bougeait pas. C’était son tour de jouer, mais elle ne fit pas un geste. Je crus même qu’elle allait tenter de s’évader par une fenêtre, vu l’embarras qui se lisait dans son regard.
Puis elle a fini par répondre :
« Vous déconnez ? Vous m’avez vue ? »
« Oui, depuis le bâtiment qui fait angle, là-bas. Au troisième étage, la troisième fenêtre à gauche, c’est mon bureau. Je t’observe depuis plusieurs semaines. Tu es troublante. J’avais envie de te voir de près, pour une fois. Tu es très belle. »
Elle est montée rouge.
Elle a jeté un regard vers la fenêtre du vieux bonhomme, puis elle est revenue à moi en disant :
« Je suis désolée… »
« Pourquoi es-tu désolée ? J’ai l’air offusqué ? Ou choqué ? C’est quoi ton truc, dis-moi ? T’exhiber devant des vieux messieurs ou t’exhiber tout court ? Réponds-moi avant que ta copine remonte, s’il te plait. J’ai besoin de savoir. Tu aimes t’exhiber ? »
Elle s’est de nouveau tournée vers la fenêtre du vieux, puis elle a regardé ses chaussures, le temps de réfléchir.
J’ai insisté :
« Réponds-moi : tu aimes t’exhiber ? Tu aimes baisser ta culotte devant des inconnus ? C’est ton truc ? »
Elle a levé les yeux vers moi, puis elle m’a répondu :
« Oui. »
« Tu le fais en webcam aussi ? »
« Oui. »
« Je m’en doutais un peu. Tu le fais souvent ? »
« Assez souvent, a-t-elle dit en rebaissant les yeux. »
« Ta copine le sait ? »
Elle a remué la tête :
« Oui. »
« Et elle, elle s’exhibe ? »
« Oui, mais uniquement en webcam, car elle a un copain. »
« Et toi, tu en as un ? »
« Non. »
« C’est étonnant, tu es très jolie. Pourquoi tu n’en as pas ? »
« Parce que ça ne tiendrait pas longtemps, dit-elle en relevant les yeux vers moi. Je suis une salope. »
Puis il y eut des bruits de pas dans l’escalier, alors j’ai conclu :
« On va finir notre partie de billard, d’accord ? Je suis sur le point de te battre. Ensuite, je vais jouer avec ta copine, et pendant ce temps tu feras comme les autres mercredis après-midi : tu t’exhiberas devant le vieux voisin, sans te soucier de nous. Sauf que cette fois-ci, tu vas te mettre complètement à poil, à l’exception de tes jolies bottes de salope. D’accord ? »
Elle a hoché la tête, puis sa copine est apparue avec trois bières dans les mains. Et nous avons fini notre partie.
Ensuite, j’ai joué avec la grande aux cheveux coupés au carré. Elle était très sympathique. Nous avons même discuté un petit peu dans le courant de la partie, entre deux coups. Pendant ce temps, ma petite garce s’était foutue à poil à la fenêtre. Elle dansait en montrant son corps à un vieux monsieur qui se masturbait en la voyant. Mais elle tournait sur elle-même cette fois-ci, afin de montrer autant sa chatte que son superbe cul de lycéenne, pas encore tout à fait formé. Et ses jolis petits seins pointus en forme de cône.
Avant de repartir, une fois que j’eus payé la tournée, elle m’a glissé un bout de papier dans la main, avec son numéro de téléphone écrit dessus, et une phrase qui disait :
« J’aime le billard parce qu’il faut faire des bandes avec des queues afin de mettre des boules dans des trous. »
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