La prise de contact.
Le samedi suivant, je retrouvais « BHV ». Il était déjà installé à la terrasse du café où nous avions convenu de nous retrouver lorsque je l’avais appelé au téléphone, la veille.
Il avait toujours belle allure. Panama sur la tête, polo gris perle et pantalon de lin. Il me sourit en me voyant arriver tel le fraichement diplômé se rendant à son premier rendez-vous d’embauche. Je devais avoir piètre allure car il fit tout ce qu’il pouvait pour me mettre à l’aise. Je commandais un demi et regardais droit devant moi sans oser démarrer la conversation.
Ce fut donc lui qui aborda le sujet qui justifiait notre présence en ce beau samedi ensoleillé de juillet.
– Si vous êtes là mon cher Laurent c’est que la réponse aux questions que je vous ai suggéré de vous poser est oui, exact ?
– Et bien, pas tout à fait en vérité. Enfin c’est plutôt oui mais. Ce sera un oui définitif ou pas d’ailleurs, lorsque vous aurez répondu à mes questions.
– Ah ! Nous y voilà. Notez que je trouve ça plutôt raisonnable. Vous m’auriez dit, go, allez-y, faites ce que vous voulez, comme ça sans préalable, je vous aurais pris pour un fou. Alors que voulez-vous savoir ?
– Ben, tout. Enfin je veux dire, comment tout cela va-t-il commencer ? Qu’allez-vous faire ? Que suis-je sensé faire moi-même ? Enfin tout quoi.
– Alors comme je vous l’ai dit déjà, cette soumission va se faire progressivement. Il ne s’agit pas de claquer des doigts et hop là tout va bien. Vous allez tout d’abord me l ‘amener.
Devant mon air ahuri, « BHV » se met à rire. Je dois avoir vraiment l’air con tellement il se tord sur sa chaise. Il se tient les côtes et fait des petits bonds sur son siège. Finalement il se calme, boit une gorgée de sa bière et continue.
– Excusez-moi, mais vraiment votre tête était à mourir de rire. Lorsque je vous dis de me l’amener, ce n’est pas comme un agneau qu’on mène à l’abattoir. Nous allons préparer tout notre projet dans un premier temps, ou du moins les grandes lignes, car pour les détails vous devrez avant tout me faire confiance, mais nous en reparlerons tout à l’heure. Je vous inviterai chez moi avec d’autres amis pour une nouvelle garden partie. Là, je prendrai contact avec elle et c’est là que tout commencera. Mon rôle sera de la séduire. Ne vous méprenez pas, je n’ai pas l’intention du tout de vous prendre votre femme, ni d’en faire ma maîtresse attitrée. Mais c’est le passage obligé. Il faut absolument qu’elle soit mienne. Ensuite je ferai en sorte qu’elle soit en manque. C’est à ce moment que nous verrons si elle peut devenir soumise car je commencerai alors à exiger certaines choses d’elle en échange de mes bons soins. Et en fonction de ses réactions et de son aptitude, je déciderai si je continue le dressage ou si je stoppe tout. Cela vous convient-il ainsi ?
– Heu …. Oui, je pense….
– Je vous sens toujours hésitant. Quel point vous semble obscur ?
– Non, aucun. C’est que je ne sais pas encore vraiment si…
– Je vous l’ai dit, deux questions essentielles mais si à l’une d’elle la réponse est non, rien n’est possible, c’est un tout.
– Oui, je sais j’ai bien compris ça. J’y ai bien réfléchi toute la semaine, je peux même dire que cela m’a obsédé. J’ai pesé le pour et le contre je vous l’assure et pour la réalisation du fantasme la réponse est oui. Mais pour l’autre question je ne sais pas trop. Je veux dire qu’à priori je suis d’accord pour la voir avec d’autres hommes, le seul souci c’est que j’ignore encore comment je vais réagir. Lorsque je fantasme, je la vois, je l’imagine en train de sucer une autre bite ou de se faire sodomiser et ça m’excite vraiment, mais lorsque ce sera en vrai, comment vais-je prendre la chose ? Ma jalousie va-t-elle me jouer des tours ?
– Ah ça, il est vrai que vous êtes le seul à pouvoir y répondre et c’est à vous d’en décider. Mais pour vous aider, dites-moi ce que ça vous fait lorsque vous voyez un autre homme lorgner dans son décolleté ? Que se passe-t-il dans votre poitrine quand sur la plage naturiste on mate sa chatte car cela doit bien arriver non ?
– Oui bien sur que ça arrive. C’est même très souvent, surtout l’été où elle est toujours vêtue légèrement et bien sur à la plage comme vous dites, surtout qu’elle n’est pas pudique et qu’elle ne fait pas spécialement attention quand elle se baisse ou se lève ou s’allonge en écartant les cuisses. Donc, oui, elle se fait mater.
– Et alors, que se passe-t-il dans cette poitrine ? Ou dans cette tête ?
– Ben justement, c’est ça le souci. Dans mon cœur ça fait boum et je fusillerais bien tout ceux qui regardent et dans ma tête je leur dis allez, venez la fourrer cette salope, elle n’attend que ça.
– Je vois. Alors on a un petit dilemme. Vous voulez encore réfléchir quelques jours ? On a le temps vous savez.
– Non, non, je suis venu pour ça, pour me décider justement. J’avais besoin de vos explications pour me déterminer. Il faut que je me décide maintenant.
– Comme vous voulez mais vous remarquerez que je ne vous force en rien.
– Oui, je sais, merci. Mais je voudrais savoir une dernière chose. Si j’accepte, quelle sera la finalité ?
– Mais ça c’est à vous de le déterminer dans un premier temps et ensuite ce sera votre femme, selon ses aptitudes et ses envies de dire jusqu’où elle veut et peut aller. Tout sera fait dans le respect de l’intégrité de votre épouse et de sa volonté. Rien ne lui sera imposé qu’elle ne veut pas faire. Vous savez ou plutôt vous ne le savez pas encore, mais j’ai déjà une bonne expérience du dressage de soumises.
– Oui je m’en doutais quand même un peu.
– Quels sont vos désirs à vous, perso, que voulez-vous que votre femme fasse ? Jusqu’où êtes-vous prêt à la voir aller ?
– J’avoue que je ne le sais pas avec précision. Dans mes fantasmes elle se fait prendre pas tous les trous en même temps. Elle se retrouve sur un parking de routiers la nuit et suce tout ce qui passe à sa portée. Un arabe l’entraîne dans une cave de la cité voisine et appelle ses potes. Son patron lui fait faire des trucs avec des clients pour gagner un contrat, etc…
– Ah oui, quand même ! C’est bien crade. Vous êtes un vrai pervers vous ! Mais je pense que nous n’irons pas si loin au début en tous les cas. Nous verrons si elle en redemande et dans ce cas on avisera. J’ai déjà eu une soumise insatiable que je devais amener régulièrement sur un chantier de travaux public plein d’ouvriers blacks et arabes.
– Je vous propose un truc.
– Oui, quoi ?
– Je suis d’accord pour qu’on commence son éducation. Mais une fois que je l’aurai vu avec vous, je prendrais ma décision définitive.
– Hop, hop, hop ! Ce n’est pas comme ça que cela fonctionne mon cher Laurent. Faire de votre femme une chienne soumise ce n’est pas rien. Vous allez ou pas bouleverser sa vie et sans doute la vôtre. Vous devez absolument être sur de votre choix. Si vous avez le moindre doute sur quoi que ce soit, ne le faites pas. Mais si c’est vraiment ce que vous voulez pour votre femme et pour vous, je vous demande un engagement total. C’est moi qui vous dirait si je continue ou pas selon les évènements. Certes ce ne sera qu’une partie de votre vie. Vous continuerez vos activités professionnelles comme avant, car je vous conseille bien sur de ne jamais mélanger les deux. Mais votre vie sexuelle sera complètement bouleversée, il faut en être conscient.
– Oui, je sais tout ça. J’y avais déjà songé. Bon, c’est d’accord, je suis décidé, on commence.
– Ok, ok, alors attendez une seconde, voilà, vous allez me signer ça. Surtout lisez-le bien, c’est très important et ça conditionne la suite des évènements.
C’était un contrat. Un vrai contrat. Un contrat par lequel je léguais tous mes droits sur la personne de Margot, ma femme à Monsieur Bertrand Hautecombe de Villedieu. Il se portait garant de sa santé physique et morale en échange de quoi il s’engageait à transformer mon épouse en véritable chienne soumise obéissante à la moindre sollicitation de son nouveau maître. J’avais moi l’autorisation d’être présent lors des séances de dressage, ou durant les soirées où le maître et sa soumise étaient invités ou lorsque lui-même organisait une petite fête en sa demeure. Il était prévu que je puisse aussi participer et profiter de ma femme lors de ces dites soirées comme n’importe quel invité. Il était également convenu qu’il pouvait l’emmener où bon lui semblait sans mon accord si cela était nécessaire à son évolution. Un second contrat serait signé par Margot le moment venu.
Je pris donc soin de lire attentivement toutes les rubriques du contrat et signais en bas de page.
– Voilà, c’est fait, elle est à vous. Faites-en une belle chienne si vous pouvez.
– Non, Laurent, elle est toujours à vous, soyez-en sur. Je ne suis qu’un intermédiaire entre elle et votre fantasme. Imaginez que vous ayez conçu une maison. Il vous faut un maçon car ce n’est pas votre métier pour réaliser ce que vous avez mis sur le papier. Et bien je serai votre maçon, voilà tout.
– Oui je comprends. Excusez-moi, je suis vraiment novice ça se voit. Mais maintenant j’ai hâte que cela commence. Je me sens libéré d’un poids, c’est curieux comme sensation.
– Et bien je vais répondre à vos souhaits jeune homme, ce n’était pas prévu pour ça, mais samedi prochain je reçois quelques amis, vous êtes donc cordialement invités. Mais pour plus de vraisemblance, je vais vous adresser un carton d’invitation, ça fera plus officiel si je puis dire et ainsi vous n’aurez pas à mentir à Margot.
J’ai quitté « BHV ». Il se recommandait une autre bière. En retournant au parking où j’avais laissé ma voiture, j’ai dû croiser au moins cinquante personnes, mais je n’ai rien vu. J’avais la tête dans les étoiles. Des étoiles filantes même, car tout s’entrechoquait dans mon crane. Je voyais le cul de Margot, des bites , sa chatte, des godes énormes, d’autres chattes qu’elle bouffait avec ardeur. C’est quand je me suis pris le poteau dans le visage que je suis revenu sur terre.
A suivre…
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