Histoires de sexe en groupe Histoires de tromper Histoires érotiques couples amateurs

J a r din s ecret

J a r din s ecret



A chacun son jardin secret. Il n’est pas tant besoin d’aller si loin. Comme dit un autre il s’agit juste de traverser la rue. Il se trouvât en mon histoire que je m’étais cassé une patte au foot. Je dus souffrir d’être immobilisé durant trois mois. Cela tombait au plus mal. Au milieu du printemps. Sur le coup je vis que le boulot et les collègues que je détestais par ailleurs avaient pris une place dans ma vie. Ils me manquaient d’une certaine façon. Dès le matin j’étais envahi de l’angoisse d’une longue journée. Je concevais mieux à présent l’oisiveté forcée auquel était assujetti un chômeur.

Je pris mon parti de lire certains auteurs et comme on dit de me cultiver. Le reste du temps je polémiquais via des blogs ou draguais sur des sites du Net. Ces diverses activités achevaient de me nuire et d’augmenter mon désarroi. Je me souviens d’avoir un matin jeter par la fenêtre le journal de Kafka. Ce dernier dans son horrible lucidité me renvoyait à mon propre marasme. Seule lueur dans cette obscurité, je découvris comme par inadvertance qu’à l’aube vers six heures une jeune femme, dans un carré modeste de lumière, se vêtait et se caressait un sein avant sûrement d’aller travailler.

Me vint à l’idée qu’eu égard à la configuration de l’immeuble et de sa cour intérieure, j’étais le seul peut-être à jouir de ce spectacle. Bref la miss pouvait raisonnablement accroire qu’elle n’était vu de personne ou que du moins elle ne put en exciter qu’un seul de cette façon. La circonstance d’un pipi tôt le matin m’avait ainsi procuré cette divine surprise. Ainsi fidèle vins-je dans la pénombre et derrière ma lucarne à honorer régulièrement ce beau rendez-vous. Ce rite me donnait l’occasion de me branler tout tranquillement. Je percevais peu du visage de ma voisine. Un ange en sa cage dorée.

Je me gardais bien cependant de trahir ma présence. La magie de notre rencontre se fut d’un coup dissipée. Aussi devais-je me contenter d’être spectateur et voyeur. Sorte de parodie du film : fenêtre sur cours. A part qu’ici il ne s’agissait pas de meurtre mais d’un jeu plus innocent. Ce petit quart d’heure volé au matin me devint comme nécessaire à ma journée. Je devais à cet ange de ne pas désespérer de l’humanité. N’empêche j’en vins bientôt à rêver à cette personne et à en vouloir davantage. Tout le malheur de l’homme est dans la connaissance. Il croque volontiers sa pomme.

Ma curiosité ainsi me poussa à aller lire au rez-de-chaussée les noms inscrits sur chaque boite aux lettres. La voisine demeurait au deuxième. En effet j’eus vite le soupçon qu’elle était célibataire et s’appelait Adeline Abélard. Bientôt vins-je à la baptiser de ses initiales : AA. Je voulais en savoir davantage de ma mystérieuse AA. Un hasard vint à mon secours fort à propos. Je désespérais maintenant de mes lectures ou de la vacuité de la télévision. Ou du moins conçus-je qu’il était mieux de lire en plein air dans le square en face de l’immeuble. L’après-midi étant propice à cela.

J’assurais de même ma digestion. Je somnolais entre des gens vraisemblablement familiers du lieu. Il y avait notamment là des vieux, des mères avec leurs bambins en bas âge et des couples collégiens amoureux se bécotant. Des types de mon acabit il y en avait peu et cela détonnait. Même on eût pu croire que je demeurais ici pour de sales raisons. Mon bouquin à la main suffisant à peine à m’offrir une honorable contenance. Aussi refusais-je assez vite d’affronter les regards et me plongeais-je dans mon ouvrage levant la tête quelquefois vers le jeu des hirondelles dans les arbres.

Je me serais peut-être lassé de ce passe-temps pastorale si je n’avais découvert un jour vers quinze heures la présence d’une jeune femme. Elle surgit d’une fond d’une allée. Je la reconnus de suite. J’avais la quasi certitude qu’il s’agissait de la voisine furtive du matin. Elle me dévisagea rapidement et vint s’asseoir sur un banc vide à peu de mètres de moi. Je conçus cela comme une marque d’honneur voire davantage. Je m’attendais en fait à ce qu’elle choisisse plutôt la proximité d’un vieux ou d’une mère de famille plutôt que la compagnie d’un sournois et gredin tel que moi.

Elle tenait, elle aussi un livre à la main. Est-ce cela qu’il avait décidé à se rapprocher de moi. Qui se ressemble s’assemble. Avec le recul je ne pense pas que cette hypothèse fut si fausse ni saugrenue. Quoiqu’il en soit j’avais beaucoup de mal à ne pas jeter des regards de côté vers elle d’autant qu’elle était belle ou du moins à mon goût. Elle avait surtout des cuisses et des jambes magnifiques qu’elles ne dédaignait pas d’exposer grâce à une jupe courte dessous son manteau. Deux vieux et cochons plus loin lorgnaient semblablement sur ce spectacle. Elle ne paraissait guère, la garce s’en offusquer.

Je trouvais troublant de devoir rapprocher par maints détails cette personne si prégnante à présent avec celle brouillée et lointaine du matin. Je ne parvenais pas à lui donner un âge certain. Elle devait osciller entre trente et quarante ans. Elle avait un regard comme absent sous son abondante chevelure car plusieurs fois elle sembla me dévisager mais on eût dit que ce regard me traversait et qu’il allait au-delà se perdre dans le loin. Je semblais de façon désagréable ne pas exister pour elle. J’étais un fantôme. J’eus voulus être plus dense et davantage pour elle. Me savait-elle son voisin ?

Bientôt je ne fis plus d’effort de masquer mon intérêt la fixant sans vergogne. Elle continuait à lever la tête, à regarder vers moi et à m’ignorer. Ce manège en devint agaçant. Surtout j’eus peur qu’il devint trop manifeste pour les autres, les habitués du lieu. J’étais résolu à mettre un terme à cela. Il faut vous préciser que désormais à même heure, elle venait s’asseoir peu loin auprès de moi alors que je ne l’avais jamais découvert ici auparavant. Pour moi il était évident qu’elle marquait de l’intérêt pour ma personne. Je songeais que mon déplacement en béquilles l’avait peut-être ému.

Puis vins ce fameux jour où elle croisa plus haut ses cuisses. Il faut dire qu’un vieux jouxtant son banc était absent ce jour. Je me souviens il faisait fort chaud en ce mois de mai. Elle portait des mules noires à talons hauts. Elle ne portait pas de bas cette fois-là . Sa chair était nue étale que pour moi seule. J’avais du mal à réprimer une érection. Elle eût un regard cette fois plus expressif pour moi. Il portait comme ce message : « Ta queue m’aime bien! » Elle effectuât un petit jeu consistant à balancer l’une de ses mules au bout d’un pied. Ce dernier mignon était maculé de rouge à ses ongles.

Puis un moment se tournant vers moi, elle décroisa tout à dessein ses cuisses. J’y vis entre et distinctement un peu de sa culotte. Celle-ci était minuscule, transparente et emplie de son sexe. Celui-ci me sauta comme à la figure. Je n’avais jamais vu pareille vulve. Je dus demeurer stupide ainsi comme en arrêt un long temps. Elle ferma enfin ses cuisses. J’en avais vu trop pour aujourd’hui. Des gouttes me perlaient au front. Je pouvais prétexter que le soleil à cette heure fut trop insoutenable. Elle se leva. Je pus distinguer qu’elle dandinait du cul en s’en allant par l’allée.

J’étais décidé à passer à l’action et à mettre un terme à ce supplice. La prochaine fois je la suivrais et lui emboîterais le pas. Elle découvrirait du même coup que j’habitais le même immeuble et que nous étions voisins. Ce serait à mon tour de jeter un trouble dans sa vie. Je mis à exécution mon plan. Je pus remarquer avec satisfaction, un éclair de stupéfaction dans son regard tandis que j’entrais dans le même immeuble qu’elle m’enfournant dans une autre entrée que la sienne. Je triomphais. Elle mesuras que je la connaissais mieux qu’elle ne croyait. J’incarnais à mon tour un même mystère.

J’eus peur cependant de l’avoir décontenancé voire effrayé et qu’elle voulut me punir pour cela. Il était possible que pour un temps elle ne vint plus au square. J’avais forcé le destin. J’avais été brutal d’une certaine façon. Heureusement et à mon grand soulagement elle s’encadra bientôt au fond de l’allée et vint s’asseoir près de moi comme à l’habitude. Je pus lui adresser un regard doux empreint de gratitude. J’avais conscience de sa mansuétude. On eût dit qu’une connivence incontestable s’était installée entre nous à présent. Le pied mutin au bout de sa mule semblait ce jour-là nous célébrer.

La chair opulente de ses cuisses plus qu’une promesse me semblait déjà mienne. Il ne tenait qu’à moi en légitime titulaire de venir me servir. Ses regards vers moi étaient dénués de toute équivoque.
Il s’ensuivit que je fus bientôt derrière elle peu après qu’elle se levât. Je crois que les autres remarquèrent ce quelque chose de décisif entre nous. J’attendis que nous parvînmes à notre immeuble pour l’aborder. Je vis distinctement qu’elle tenait à la main, l’étranger de Camus. Je lui chuchotais à l’oreille : «Pas mal Camus mais vous devriez lire sa « Chute ». Elle sursauta et sourit.

Je m’excusais cependant de l’avoir abordé si cavalièrement. Je prétextais que j’étais intrigué depuis longtemps de la voir lire dans le square et que ma curiosité était mue par sa littérature. Elle affecta d’être dupe de ce baratin. Je crus devoir lui proposer de boire un verre dès demain à notre horaire accoutumé. Elle accepta avec le même sourire. Je triomphais. Tout coulait semble-t-il de source. Mes rêves cette nuit ne furent emplis que d’elle et de ses cuisses. Le lendemain, elle était affublée toujours de la courte jupe,des mules et de ses cuisses nues. Je la remarquais cependant maquillée.

Elle me laissa deviser. C’était moi le spécialiste des bouquins. Elle parut sincèrement éblouie par ma supposée culture. Je n’étais pas moins ébloui par sa beauté et sa sensualité ce dont elle s’aperçut bientôt. En effet je ne pouvais réprimer mes regards ravageurs sur ses cuisses. Affleurait en même temps de beaux seins dans l’échancrure de son corsage. Je dus lui expliquer ma mésaventure pour mes béquilles et un peu de ma vie professionnelle ennuyeuse. Elle-même languissait dans un emploi à mi-temps le matin. Je n’osais lui dire que je la goûtais à la première heure mi-nue dans sa lucarne.

Il dut lui paraître que je la désirais et la voulais connaître plus avant ce au sens biblique. Elle rougit lorsque je lui lâchais que je la trouvais très belle et je hasardais par astuce que son petit ami ou son compagnon avait bien de la chance. Elle me dit avec tristesse qu’elle avait rompu il y a un an et avait scrupule à s’embarquer dans une nouvelle histoire. Était-ce aveu candide et spontané ou appel du pied à mon égard ? Je décidais de me lancer et lui témoignais mon envie de nous revoir. Pour toute réponse elle me répondit du même sourire : « Ok alors on se rejoint demain sur votre banc. »

Au bout de deux jours comme il se doit nous n’y tînmes plus d’autant que les autres familiers du square étaient étonnés que nous fûmes rapprochés d’autant et nous percevions maintenant leurs regards comme blessants et intrusifs. Bref nous nous réfugiâmes de concert un jour chez moi. Il était légitime qu’elle découvrit mon royaume. Elle s’appuya sur le mur dès l’entrée afin de m’inviter à l’embrasser. Ce que je fis. Ses lèvres avaient un goût du miel. Mes mains enfin purent parcourir ce corps et palper notamment ses cuisses. Elle vibrait sous mes caresses telle une guitare électrique.

Point en reste sa bouche s’anima me prodiguant une magnifique fellation. Mon ange se savait être démon quand il fallait. Elle se garda d’aller loin et que j’explosas dans sa bouche. Elle voulait être possédée, baisée comme il se doit. Elle m’avoua que faire l’amour lui avait trop manqué. Elle était heureuse que ce privilège m’échut aujourd’hui. J’avais réveillé la Belle au bois dormant. Moi-même j’en vins à bénir ce match de foot et cette fracture qui d’une certaine façon me l’avait fait rencontrer. Nos vies s’étaient attachés à tout ce hasard. Le square plus loin avait été un peu notre jardin secret.

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

Ajouter un commentaire

Cliquez ici pour poster un commentaire