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Un amour d’esclave – Ch2 La chute

Un amour d’esclave – Ch2 La chute



Je sentais qu’Eloïse allait me recontacter, mais je ne pensais pas qu’elle le ferait aussi rapidement. A peine une semaine plus tard, je recevais un nouveau mail d’elle

« Monsieur,

Notre entretien de la semaine dernière a ouvert de nouvelles pistes pour mon mémoire que je souhaiterais approfondir avec vous. Pourrions-nous faire définitivement une croix sur notre malentendu et repartir d’un bon pied ?

Mes cours étant un peu allégés, je suis libre à n’importe quel moment de la semaine et suis disposée à venir chez vous pour vous éviter d’avoir à vous déplacer.

Merci »

Croyais-je à cette histoire de nouvelles idées ? Je n’en sais rien, mais j’avais envie de la revoir… L’accueillir chez moi était cette fois ci une très bonne idée : après l’opinion qu’elle s’était faite de moi, mon appartement aurait de quoi la surprendre. Je voulais la revoir le plus rapidement possible, mais je n’étais pas disponible avant le vendredi soir suivant, ce qui laissait 8 jours de plus avant notre nouvelle rencontre. Puis finalement je me suis dit que cette torture pour moi en serait probablement une pour elle aussi, et je lui ai envoyé ma réponse.

« Bonjour Eloïse

Je ne suis pas disponible la semaine prochaine, sauf le vendredi soir. Si la date vous convient, vous pourrez me retrouver chez moi au 6 rue XXXXXXXX à partir de 20 heures. Puis-je savoir à l’avance sur quoi vont porter vos questions pour que je puisse me préparer ?

A bientôt »

Elle me répondit par Sms en me remerciant, et en m’annonçant qu’elle se posait des questions sur la nature des relations entre une esclave et son maitre. Bingo, je savais que j’avais attisé sa curiosité au moment de la quitter la dernière fois… Et la tournure de sa phrase ne laissait aucun doute sur ce qu’elle en avait ressenti.

Je me suis donc préparé à notre nouvelle rencontre, passant une semaine des plus longues de ma vie. Je me suis consolé en me disant qu’elle trépignait probablement d’impatience elle aussi, et je me suis occupé à faire un peu de psychologie en me remémorant la discussion que nous avions eue, comment un visage aussi timide et réservé que le sien pouvait tenir le discours agressif et arrogant qu’elle avait eu. J’avais vraiment du mal à cerner cette fille, et je comptais sur cette nouvelle rencontre pour en apprendre plus sur elle.

Le jour venu, je suis rentré tôt de mon travail… J’avais posé mon après-midi, et je l’ai passé chez moi à m’occuper tranquillement. A 20 heures, l’interphone sonnait, et une minute plus tard, j’accueillais Eloïse sur le pas de ma porte. Elle m’a tendu la main en me souriant, et j’ai senti la tension de cette dernière semaine se relâcher en voyant son visage angélique. Je l’ai invitée à entrer dans le salon, et elle s’est assise sur un canapé pendant que j’allais chercher à boire.

En revenant, je l’ai trouvée en train de parcourir la pièce des yeux, l’air émerveillé. Je suis collectionneur d’art, et je possède quelques pièces assez rares et chères… Eloïse semblait être une connaisseuse

« – C’est un Rembrandt ?
– Oui.
– Et ça c’est un Manet…
– Exact. Vous avez l’air de vous y connaitre.
– Un peu… Comme tout le monde. Ce sont…les vrais ?
– Ces deux-là seulement, ils appartenaient à mon grand-père. Les autres sont des copies
– Des belles copies. Vous avez très bon gout monsieur.
– Merci »

Elle s’est levée pour aller examiner le Rembrandt, et en revenant, j’ai vu qu’elle avait un grand sourire aux lèvres et qu’elle était à deux doigts d’éclater de rire.

« -Excusez-moi, c’est…c’est nerveux…
– Laissez-moi deviner, vous vous attendiez à trouver des fouets accrochés au mur et une croix de saint André dans un coin de la pièce ? »

Elle a immédiatement repris son sérieux, prête à se défendre, mais en voyant mon air amusé elle s’est détendue

« – Je vous avoue que oui…mais seulement pendant notre dernière rencontre. Je vous demande pardon. Je suis partie avec des préjugés qui ne jouaient pas en votre faveur et j’ai été prise au dépourvu en me rendant compte de qui vous étiez.
– Il n’y a aucune rancœur. Nous sommes partis d’un très mauvais pied tous les deux, autant oublier tout cela. Si vous me disiez plutôt ce qui vous amène ?
– Si vous voulez… Comme je vous disais dans mon mail, j’ai trouvé de nouvelles pistes à exploiter. J’aimerais en apprendre plus sur les relations entre vous et vos esclaves. Déjà…comment choisissez-vous vos esclaves ? Au physique, à l’expérience ?
– Le physique joue un rôle, mais c’est le moins important. Je vous avoue que je ne m’en préoccupe pas trop. L’expérience c’est pareil : j’aime bien faire une séance de temps à autres avec une esclave habituée, très endurante, mais ce qui me plait le plus, c’est une femme totalement novice.
– pourquoi cela ?
– C’est tellement gratifiant !!! Vous n’imaginez pas le bonheur que je ressens en la voyant jour après jour repousser ses limites, la voir faire des choses qu’elle n’aurait jamais imaginé pouvoir faire à peine une semaine auparavant ! Cela me rend fier de moi, de voir que je suis capable de lui apprendre cela. »

Eloïse a posé son crayon sur la table et m’a regardé, l’air incrédule. Je voyais ses mains qui tremblaient en tenant son calepin.

« -Je… Et qu’est-ce que vous ressentez pour votre esclave dans ces moments-là ?
– Du respect ! Je la respecte pour la voir se battre contre elle-même et repousser ses limites. Je suis fier d’elle en un sens.
– Et savez-vous ce qu’elle ressent ?
– Cela dépend des esclaves, et ça m’amène au dernier point, la motivation. Si une esclave est vraiment motivée pour repousser ses limites, alors elle est heureuse. Bien sûr, il y a de la souffrance, ou de la honte, en fonction de l’épreuve, mais il y a aussi du bonheur d’avoir franchi un pas.
– et qu’est-ce que vous faites après ces moments-là ?
– je lui montre que je suis content d’elle. Je lui souris, je la rassure, je la caresse… Et je lui donne une récompense.
– Quel genre de récompense ?
– Cela dépend. Le plus souvent du plaisir, mais parfois des cadeaux plus…matériels. Dans tous les cas, elle est invariablement contente de sa récompense»

Les joues d’Eloïse avaient pris une teinte rosée. Elle avait bu mes paroles d’une traite et elle a juré en revenant à la réalité pour voir qu’elle n’avait pris aucune note. Je lui ai répété tout ce que je lui avais dit, en la regardant écrire. Elle respirait lentement, comme si elle voulait garder son calme, ne pas exploser. Mon histoire avait l’air de la mettre dans un drôle d’état.

« -Merci… J’ai entendu parler d’un contrat entre le maitre et son esclave, mais je n’ai pas vraiment compris de quoi il s’agissait, vous pourriez m’expliquer ?
– oui, bien sûr ! Ce n’est rien de plus que l’expression de la volonté de l’esclave et la façon dont son maitre va la satisfaire. »

Comme je m’y attendais, elle m’a regardé avec un air incrédule

« – L’inverse vous voulez dire ?
– Pas du tout…
– Donc en fait c’est l’esclave qui dirige ? C’est assez paradoxal ce que vous me dites.
– C’est l’esclave qui impose au maitre l’axe de travail, puis le maitre impose ses conditions. Prenons un exemple. Une jeune fille se trouve mal dans sa peau, et ne supporte pas le regard que les autres portent sur elle : elle se trouve trop grosse, ou bien laide, n’aime pas ses proportions, bref, n’importe quoi. Vous voyez ?
– parfaitement.
– Bien. Quel intérêt pour elle d’avoir un maitre qui va la battre à longueur de journée ? »

Elle a réfléchi un moment, puis m’a répondu, l’air hésitant

« – Je…je crois que je vois ce que vous voulez dire. Elle demande à son maitre de lui redonner confiance en elle, et lui, il lui impose des épreuves cohérentes avec son désir ?
– vous avez tout compris. »

J’ai croisé son regard, et j’ai vu ses yeux pétiller. Elle regardait dans le vide, l’air absent, et quand elle a remarqué que je la fixais, elle m’a simplement souri.

« – C’est ça qui fait un bon maitre, n’est-ce pas ? Savoir apporter à son esclave ce qu’elle attend ? »

Je l’ai regardée, et j’ai hoché de la tête en approuvant.

« – Et concrètement, qu’y a-t-il dans ce contrat ?
– deux volets. Un qui concerne le maitre, et l’autre bien entendu pour l’esclave. L’esclave donc, exprime son besoin et ses attentes de sa relation de soumission, dans la première clause du volet du maitre, qui s’engage à lui apporter ce qu’elle attend. L’esclave fait vœu de dévotion, soumission, obéissance, etc. Le maitre quant à lui s’engage à protéger son esclave, sa santé, etc.
– et que se passe-t-il en cas d’écart à ces engagements ?
– pour l’esclave cela se traduit par une punition. Lorsque le maitre déroge à ses obligations envers son esclave, elle a le droit d’utiliser son mot de secours et de mettre fin à la séance, voire à leur relation si le maitre à vraiment dépassé les limites.
– merci… Revenons à votre exemple d’avant si vous le voulez bien… Concrètement, face à cette situation, comment organiseriez-vous vos séances, quelles seraient les épreuves ?
– D’abord la forcer à s’accepter elle-même comme elle est, puis la convaincre que son maitre la trouve désirable, et enfin d’autres personnes, des inconnus ou non. Au final elle aura gagné en confiance en elle… »

De nouveau Eloïse a eu l’air absente. Je la sentais troublée… Elle était intéressée, cela se voyait nettement sur son visage. Mais il y avait aussi de la répulsion, comme si une autre partie d’elle-même était outrée de ce qu’elle avait en tête. Pour ne pas la déranger et la laisser à ses réflexions, je n’ai rien dit, je ne l’ai pas regardée. Elle a émergé au bout d’une minute ou deux, secouant la tête comme pour chasser ses idées.

« – excusez-moi, j’étais ailleurs… Où en étions-nous ?
– mon exemple
– ah oui c’est vrai… Je vous en prie, continuez !
– Une jeune fille dans cette situation est forcément timide, peu sure d’elle… Aujourd’hui il est difficile de se faire une place dans le monde sans parler aux gens, aller les voir…surtout dans votre domaine d’étude par exemple !
– j’imagine, oui… »

Les joues d’Eloïse redevinrent rouges. Elle s’éventa avec sa main pour se rafraîchir. Je l’ai laissée finir ses notes pendant que j’allais ouvrir la fenêtre et la porte pour faire un courant d’air.

« – Merci… J’ai chaud, je crois que je couve quelque chose…
– faites attention, l’automne est traitre dans la région ! Je disais donc…redonner à mon esclave confiance en elle-même. D’abord je devrais trouver ses limites : ce serait probablement l’objet des premières séances… Elles ne seraient surement pas très agréables pour elle, mais une fois que j’aurais compris ce qu’elle veut faire et que je saurai si elle est motivée, alors nous passerions à des épreuves plus…plaisantes.
– pour vous ? Ou pour elle ?
– Pour nous deux Eloïse. Pour nous deux… »

Elle eut un hoquet en m’entendant lui dire cela, mais sembla moins s’offusquer que la semaine passée. Elle avala bruyamment sa salive, puis reprit

« – Pour vous deux, c’est noté. C’est là qu’interviennent les fameuses récompenses ?
– exactement.
– mais vous dites plaisantes…d’un point de vue psychologique, ou physique ?
– Qu’importe ? Si mon esclave est heureuse, je suis heureux.
– Je… D’accord. Et… »

Elle hésita, semblant chercher ses mots. Elle rougi, se lança puis s’arrêta immédiatement. Elle reprit sa respiration, puis réessaya sans plus de succès et jura… Je lui servis un verre d’eau qu’elle but d’une traite, elle me remercia et finit par y arriver.

« – Quand vous donnez du plaisir à votre esclave…vous…la masturbez, ou bien…vous lui faites l’amour ?
– je dirais que cela dépend… Si elle m’impressionne vraiment, qu’elle dépasse les objectifs que je lui avais fixés, je pourrais être plus ou moins sensuel avec elle. Sinon oui, je la masturbe, voire je lui demande de se faire jouir devant moi. C’est un bon exercice aussi, surtout pour les personnes dont je parlais tout à l’heure.
– et vous, prenez-vous du plaisir, ou êtes-vous simplement un peu…voyeur, si vous me pardonnez le terme ?
– c’est un plaisir différent… Vous aimez Rembrandt ou Manet, moi je trouve qu’une femme qui s’offre entièrement à moi sans le moindre soupçon de pudeur est plus belle que la plus belle œuvre du plus doué des maitres. »

Eloïse sourit, avec un air gêné, mais je voyais dans ses yeux qu’elle comprenait ce que je disais, et qu’elle ne me considérait pas comme un voyeur pervers –ce que je ne suis pas ! Nous sommes restés tous les deux, sans rien dire, à nous regarder. Dans ses beaux yeux bleus, j’ai relu tout ce que je savais déjà sur elle : Eloïse ne s’acceptait pas, mais néanmoins j’y retrouvais aussi les petites étincelles que j’avais vues quand nous parlions des tendres récompenses que je promettais à mes esclaves, et que je n’arrivais pas à interpréter.

Eloïse soutenait mon regard… Elle savait parfaitement ce que je faisais, mais elle ne bougeait pas, elle ne le voulait pas. Puis j’ai vu que ses yeux prenaient une couleur rouge, et qu’elle était sur le point de pleurer. Je lui ai resservi un verre, mais cette fois elle l’a refusé poliment.

« – Merci monsieur… Je dois partir
– Comme vous voudrez. J’espère que j’ai pu vous donner les réponses que vous cherchiez
– Oui, cette rencontre a été d’une aide précieuse. Je vous remercie.
– mais de rien Eloïse… si vous avez la moindre question, n’hésitez pas. Pour quand est dû votre mémoire ?
– La semaine prochaine. Cette rencontre termine mes travaux de recherche, je vais finir de mettre en forme le rapport et je passerai à autre chose.
– Consacrez-vous à votre fiancé Eloïse… J’espère qu’il vous mérite, une personne comme vous est tellement rare.
– Merci David »

Sur le pas de la porte, j’allais lui serrer la main, mais elle s’est approchée de moi et m’a donné furtivement un baiser sur la joue. Puis semblant le regretter, elle est partie en vitesse, sans se retourner. Je l’ai regardée s’éloigner dans la rue, s’asseoir sur un banc dans le parc public en bas de chez moi, et enfouir la tête entre ses mains pour pleurer.

J’ai eu envie de l’appeler, mais elle est repartie et a quitté mon champ de vision. Eloïse allait revenir me voir, cette fois j’en étais sûr. Tôt ou tard la curiosité prendrait le dessus sur sa honte, et elle viendrait se livrer à moi corps et âme. Les seules questions étaient quand ? Et allais-je tenir jusque-là ?

Les réponses à ces questions m’ont pris au dépourvu.

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