L’interphone sonna à 18h02. J’ai répondu et la voix a dit :
« C’est Fred. »
J’ai pressé le bouton d’ouverture et entendu peu après les pas monter l’escalier. Fred était un vieux pote de Bruno, le mec chez qui je vivais depuis quelques mois. On l’avait invité à dîner et il était ponctuel. Avant même qu’il parvienne à l’étage, j’ai ouvert la porte pour l’accueillir. C’était un mec barbu à lunettes, un peu bedonnant, très ordinaire, sans charme particulier. Il avait plus ou moins l’âge de Bruno, c’est-à-dire la quarantaine.
J’avais vingt-six ans à cette époque.
On s’est fait la bise et il est entré dans l’appartement. J’avais préparé deux plats de tartines de charcuterie et mis deux bouteilles de vin blanc au frais. Une fois dans le salon, Fred s’est tourné vers moi en disant :
« Bruno n’est pas là ? »
« Non, dis-je. Il vient de m’envoyer un SMS pour nous prévenir qu’il aurait du retard. Il est retenu à son boulot. Mais ce n‘est pas grave, on va l’attendre. Mets-toi à l’aise. »
J’ai ramené une bouteille de blanc dans le salon et nous nous sommes installés. Fred s’est assis dans un fauteuil et moi dans le canapé, en face de lui, de l’autre côté de la table basse où se trouvaient les plats. J’ai rempli deux verres de blanc et nous avons trinqué.
Bruno travaillait à l’autre bout de la ville et il avait une demi-heure de trajet en voiture pour rentrer. Je n’avais vu Fred qu’une seule fois, à l’occasion du vernissage d’une expo-photo. Bruno nous avait présentés, mais je n’avais pas vraiment parlé avec lui.
Ce soir-là, je portais une chemisette noire et un petit short à fleurs en tissu. J’étais pieds nus. J’étais rentrée du boulot une heure auparavant et j’avais pris une douche avant de me consacrer aux tartines.
En attendant l’arrivée de Bruno, j’ai papoté avec Fred. De son boulot et du mien. De nos parcours respectifs, puis de nos passions : l’art, le cinéma et la littérature. Nous avons échangé quelques références de films, de livres, puis mon téléphone a bipé. J’ai lu le SMS et levé les yeux vers Fred :
« Bruno est toujours bloqué au boulot. Apparemment, il en a pour un bon moment encore… »
« Mince, a dit Fred. Tu veux qu’on remette la soirée à un autre jour ? »
« Ben non, maintenant qu’on est installés et qu’on a commencé à boire. On va patienter, tant pis. Prends une tartine. »
J’avais mis de la musique juste avant qu’il arrive. Une compilation que j’aimais bien. Elle comprenait une variété de chansons plutôt pop et calmes. Radiohead, Tindersticks, Eels…
J’ai allumé une cigarette et dit à Fred :
« Et toi, tu es célibataire ? »
« Non, dit-il. Mais ma compagne vit à Tours. Elle s’appelle Valérie. On se voit tous les quinze jours environ. »
« Que fait-elle ? »
« Elle bosse dans une agence immobilière. »
« Vous êtes ensemble depuis longtemps ? »
« Depuis quatre ans. »
« Vous avez des enfants ? »
« Non. Avec nos boulots et la distance, ce serait compliqué. »
Nous avons papoté ainsi pendant un moment encore, puis nous avons pris un troisième verre. Je me détendais et Fred me regardait assez souvent, notamment au cours des moments où on ne se disait rien pendant plusieurs secondes. On ne se connaissait pas et c’était le pote de mon mec, pas le mien. Alors, forcément, il y avait des blancs dans la conversation. Mais la musique était là pour les combler.
En sortant de la douche, je m’étais fait un chignon, mais au quatrième verre de blanc, je l’ai détaché. J’avais le cheveux mi-longs à cette époque. Ils ont poussé depuis. Ils sont châtain foncé et un peu ondulés.
Juste avant 20h, Bruno m’a envoyé un autre SMS pour me prévenir qu’il était bloqué au boulot pour une durée indéterminée. J’ai informé Fred qui s’est contenté de répondre :
« Mince… »
J’ai reposé mon téléphone et je me suis levée pour changer de musique. Nous avions terminé la première bouteille de vin et entamé largement les plats remplis de tartines. J’étais un peu pompette et les yeux de Fred brillaient aussi. Il me suivait des yeux dès que je faisais un geste.
Avant de me rasseoir dans le canapé, je me suis penchée en avant pour prendre une tartine, de sorte à ce qu’il se rende compte que je ne portais pas de soutif. Ensuite, nous nous sommes remis à papoter de tout et de rien. Nous avons ouvert la deuxième bouteille et j’ai répété le même geste : je me suis penchée en avant en sachant qu’il verrait mes seins.
J’ai fait le service et me suis rassise.
Fred ne me plaisait pas particulièrement, mais le physique m’a toujours peu importé. Pour ma part, j’ai toujours eu du succès auprès des hommes, de tous âges confondus. Je n’ai jamais eu d’efforts à faire pour attirer l’attention, mais je n’ai jamais été attirée par les beaux mecs.
Fred ne me quittait pas des yeux depuis qu’il avait vu mes seins. Et ça me plaisait. J’avais fait des essais dans la glace de l’armoire de la chambre avant qu’il arrive et je savais exactement ce qu’il avait vu.
De même, au moment de m’asseoir en tailleur dans le canapé, en face de lui, je savais ce qu’il allait voir. Mon short à fleur était léger et souple et je ne portais rien dessous. C’était au moment du septième verre, je crois. Ou peut-être du huitième, je ne sais plus. Ce que je sais, c’est que Fred a failli avaler son vin de travers à s’apercevant que je ne portais pas de culotte sous mon short. Il voyait ma chatte et je le regardais dans les yeux.
A partir de ce moment-là, on ne s’est plus dit grand-chose pendant un moment. Nous étions un peu ivres et nous savions que Bruno était retenu à son boulot. Aux alentours de 21h, il me confirma d’ailleurs qu’il ne rentrerait pas avant 23h. Et tandis que je lui répondais, je savais que Fred matait ma chatte. Je ne m’épilais pas à cette époque. Ma toison était naturelle et, même quand je portais une culotte, les poils dépassaient toujours un peu. Mais là, je n’en portais pas et Fred voyait ma touffe. Elle n’était cependant pas très fournie. Ce n’était pas la jungle et je savais qu’il pouvait aussi voir mes lèvres dépasser de mon petit short.
J’ai reposé mon téléphone et Fred s’est décidé à me dire :
« Ça t’arrive souvent de ne pas porter de culotte ? »
J’ai souri en regardant mes cuisses ouvertes et l’intervalle de tissu qui révélait ma chatte.
Sans chercher à la dissimuler, j’ai relevé les yeux et répondu :
« Assez souvent. Surtout chez moi. Pour tout te dire, je me promène à poil la plupart du temps. Ça te choque ? »
Il a secoué la tête et dit :
« Non, c’est juste surprenant. »
« Si ça te met mal à l’aise, je peux mettre une culotte. »
« Non, non, a dit Fred. C’est juste que tu es la nana de mon pote, c’est tout… »
« Et alors ? »
« Ben, ça me fait bizarre… »
Je souriais.
Il avait l’air un peu con, dans son fauteuil, à regarder tantôt mon visage, tantôt mes cuisses ouvertes et ma chatte poilue sous mon short qui bâillait. Je trouvais ça très amusant, d’autant que j’avais bu autant que lui. Je voyais un peu flou par moment et ma tête tournait.
Alors je lui ai dit :
« La plupart du temps, je me balade à poil ici. Y compris en présence de Bruno. Il aime bien que je me balade à poil, et autant te dire qu’on baise assez souvent, lui et moi. Forcément. Tu as envie que je me mette à poil ? »
Il devait être 23h30 quand j’ai raccompagné Fred jusqu’à la porte. Je l’ai entendu descendre l’escalier en titubant un peu, puis j’ai appelé Bruno.
Il a décroché aussitôt et dit :
« Alors ? »
J’ai répondu :
« Il vient de partir. »
« Et ? a dit Bruno. »
« Ben, il m’a baisée. »
« Il a mis une capote ? »
« Non, il n’en avait pas. »
« Il y en avait dans le tiroir de la table de nuit. »
« Je sais, dis-je, mais j’avais envie de le faire sans capote. »
« Comment est sa bite ? »
« Un peu moins grosse que la tienne. »
« Tu l’as sucé ? »
« Oui. »
« Et lui, il t’a léché la chatte ? »
« Oui. Le cul aussi. Il aime les culs. »
« Il te l’a dit ? »
« Oui. Apparemment, sa copine aime ça aussi. Il m’a dit qu’il aimait lui sucer l’anus et l’enculer ensuite. »
« Il t’a enculée ? »
« Oui. »
« Salope… »
« Oui. »
« Qu’est-ce qu’il t’a fait d’autre ? »
« Il m’a pénétrée par devant, dans le canapé. »
« Tu étais complètement à poil ? »
« Oui. »
« Tu as aimé ça ? »
« Oui. »
« Qu’est-ce que tu as aimé en particulier ? »
« J’ai aimé que ton pote voit ma chatte et mes seins. »
« Et ton cul aussi ? »
« Oui. »
« Tu t’es sentie salope ? »
« Oui. »
« Tu es une salope ? »
« Oui, je suis une salope. »
« Il a éjaculé ? »
« Oui. »
« Où ? »
« Dans les poils de ma chatte. »
« Tu t’es douchée ? »
« Non. »
« Alors ne le fais pas. Je veux te baiser d’abord. »
« Tu es où ? »
« Au Petit Zinc, à deux minutes à pieds. Je suis un peu bourré. »
« Moi aussi, dis-je. Je t’attends. Viens me baiser. »
Bruno a raccroché et j’ai reposé mon téléphone au bord de la table basse. J’ai écarté mes cuisses et je me suis branlée, les yeux fermés, en me tripotant les nichons. Fred était le troisième pote de Bruno qui se faisait prendre au piège de cette façon. Le troisième à me fourrer sa queue sans protection.
Le troisième, et pas le dernier.
Bruno adorait que ses potes me baisent, puis que je lui raconte en détail comment les choses s’étaient déroulées, tout en me baisant à son tour.
Ça me plaisait bien aussi.
A l’instant où j’écris ces lignes, j’ai 30 ans et il est 17h43. Je viens de m’épiler la chatte. Elle est dorénavant lisse comme un galet. J’ai préparé plein de tartines et mis deux bouteilles au frais. J’ai mis la robe la plus courte que je possède et le père de Bruno ne va pas tarder à sonner à l’interphone. Quand il entrera dans l’appartement, je l’informerai que son fils aura du retard, puis je remplirai nos verres.
Et puis on papotera.
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