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Le temple de Priape

Le temple de Priape



J’ai passé du temps en Grèce, étant plus jeune. J’adorais visiter les vestiges de ce qui fut la première grande civilisation européenne. Voici ce qui m’est arrivé un jour que je visitais un temple antique.

Le temple de Priape se trouve au sommet d’une colline désertique et pierreuse que j’ai dû escalader sous un soleil de plomb.
Il n’y a personne, ce jour là, juste moi et quelques mouettes qui criaient dans le ciel.

Au centre du temple se trouve une énorme pierre horizontale. Elle n’est pas dans la même matière que le reste du temple, mais dans une matière lisse et vaguement translucide, comme de l’albâtre.

Je suis crevée et j’ai chaud. La pierre est à l’ombre du mur du temple et, lorsque je la touche, elle est assez fraîche. Ni une, ni deux, je me déshabille et je m’allonge, en bikini, sur l’étrange pierre. Je remarque que la pierre est confortable, avant de sombrer dans une douce torpeur.

Lorsque je m’éveille, Je me sens extraordinairement reposée. Je m’étire voluptueusement sur sa couche de marbre et ouvre les yeux.

Stupéfaction ! Je ne suis plus dans le temple mais en pleine nature, dans un jardin magnifique.

Au dessus de moi, les branches d’un chêne géant sont envahies par la glycine et le chèvrefeuille. Des rosiers ploient sous le poids des fleurs odorantes et, juste à côté, un autre sert de tuteur à des lianes de jasmin parfumé.

Je me redresse, stupéfaite, tandis qu’un couple de mésanges se pose sur un lilas aux magnifiques fleurs mauves.

– Mais où suis-je donc ? dis-je à voix basse
– Pfff ! Encore une cruche qui s’est perdue ! répond une voix de crécelle juste derrière moi.
– Une jolie cruche, en tout cas ! Je bande rien que de la voir ! répond, comme en écho une autre voix de crécelle.

Je me retourne d’un bond en poussant un cri. De part et d’autre de la pierre où je suis juchée se tiennent les plus incroyables créatures que je n’ai jamais vues !

Ce sont deux nains. Leurs visage, mangés par la barbe, est grotesque, avec un menton en galoche et un nez ressemblant à un champignon rougeâtre. Ils ont des oreilles pointues, comme des animaux.

Ils sont torse nus et le bas de leur anatomie est celle d’un bouc, juste vêtus d’un pagne. Ce vêtement ne laisse toutefois rien ignorer de ce qu’il cache. Chacun des nabots est en proie à une érection monstrueuse. Leurs bites sont aussi longues et épaisses que celle d’un âne.

– Qui êtes-vous ? dis-je
– Comment qui sommes-nous ? Quelle insolence ! glapit l’un des deux personnages.
– Tu es donc ignorante, jeune fille ? Nous sommes des faunes ! répond l’autre.

Je n’en crois pas mes yeux et je me pince le bras pour être sûre de ne pas rêver.
Mais non ! Je ne rêve pas !

– Bon, c’est pas tout ça ! dit l’un des faunes. On la baise, frangin ?
– Et comment ! Tu as vu ce joli cul !

Je proteste
– Non, mais ça va, oui ??? Il n’en est pas question ! Pour qui me prenez-vous ?
– Oui, oh… ça va bien, eh ! On a l’habitude… Au début, c’est toujours ‘’il n’en est pas question’’ fait le faune en contrefaisant une voix de fille. Et à la fin, c’est ‘’encore ! encore !’’

Je tente de descendre de la dalle de marbre, mais l’autre faune, avec une agilité surprenante a déjà sauté dans mon dos et me plaque les épaules contre la pierre.

Le second imite son frère et, évitant mes ruades furieuses, et il parvient à me saisir les chevilles.
Tous deux sont d’une force incroyable. Je n’arrive pas à bouger d’un pouce. Mon bikini est arraché et jeté à terre.

Tout en me maintenant, le premier faune promène son sexe monstrueux sur mon visage. On dirait que l’énorme verge est animée d’une vie propre et passe du front au nez, et du nez au menton.

Son odeur me fait irrésistiblement penser à celle d’un bouc. Je repense soudain à cette scène, vue à la campagne en compagnie de ma sœur : un énorme bouc avait sailli une petite chèvre. J’étais alors juste au début de son adolescence, et j’avais été troublée par ce spectacle.

Mais déjà le second faune remonte le long de mes jambes. La monstrueuse bite est juste à l’entrée de ma vulve !

– J’avais raison ! dit le faune. Elle mouille déjà, la salope !
– Ha ! Ha ! Vas-y frérot, baise là, la jolie caille !

Je me débats sans succès et je dois bien reconnaitre que le faune a raison. Mes cuisses sont humides. Se peut-il que mon corps appelle tandis que mon esprit refuse ?

Je n’ai pas le temps d’épiloguer. Je pousse un énorme cri lorsque le faune me pénètre. Il est énorme, j’ai l’impression d’être clouée à la pierre par le vit cyclopéen.

Je me souviens de la collection d’insectes de mon oncle : Les malheureux insectes étaient cloués sur une planchette de bois recouverte de velours.
Je suis dans le même état, comme un papillon, offerte en sacrifice.

Le faune commence à me baiser sans ménagement. Je sens ses nymphes retournées comme un gant, à chaque va et vient du monstre. L’autre faune me tient solidement par les épaules et essaie de placer sa monstrueuse queue dans ma bouche. Il se penche et tête mes seins, alternant baisers et petites morsures.

– Aie ! Ca fait mal !
Les faunes rient.

Puis tout bascule. Je me sens, à ma grande honte, envahie par la montée du plaisir. Je cesse de ruer et je me détends, alors que la queue du monstre accélère sa possession.

Le plaisir chavire mes sens, tandis que ma langue se met à lécher doucement le gland violacé de l’autre faune. Il a placé ses genoux sur mes bras et oriente ma tête en me tirant par les cheveux pour que je puisse avaler son sexe.

Le faune a saisi mes cuisses et s’est enfoncé encore plus profondément en moi. J’ halète, éructe. C’est moi qui encourage le monstre, maintenant !

– Vas-y ! Encore ! Plus viiiite !

Le second faune est debout près de ma tête. J’ai tourné mon visage vers lui et c’est moi qui le branle et suce le sexe monstrueux. La créature saisit mes cheveux roux et imprime un mouvement à ma tête qui me fait étouffer.

Soudain, je sens une vague monstrueuse monter en moi et le plaisir me balaie, comme un tsunami. Je m’entends crier sans retenue alors que faune sort de moi et couvre mon ventre d’une belle quantité de semence gluante.
Le second faune éjacule, au même moment, sur mon visage et mes cheveux en poussant un grognement ridicule.

J’ai tout juste le temps de souffler et de reprendre mes esprits que, déjà, les deux faunes me retournent comme une crêpe.

Celui qui m’a baisée vient saisir ma chevelure pour m’obliger à le sucer. L’autre est derrière et me pénètre sauvagement.

– Ah ! Tu lui a bien élargi le con, frangin ! Beau travail ! fait le faune en riant.
– Ouais… Elle suce bien, la salope ! Elle a été éduquée dans un bordel ou quoi ?

J’ai laissé l’énorme verge pénétrer ma bouche jusqu’à la gorge. Je râle et déglutis, mais continue à sucer avec frénésie.

Je ne suis plus maîtresse de moi, j’ai perdu tout contrôle. Derrière, le faune me baise sans retenue. Je sens les deux grosses testicules buter sur mon sexe, à chaque mouvement.
Et chaque mouvement m’ arrache des gémissements et des râles.

Bientôt, un orgasme, encore plus gigantesque, me saisit et je m’immobilise dans un cri.
Avant que je n’ai eu le temps de réagir, le faune sort de ma chatte et m’encule. Je pousse un énorme cri, tant la douleur est vive. J’entends les rires des monstres.

– Oh merde ! Qu’est-ce qu’elle est bonne ! Etroite comme j’aime !
– Redresse là un peu, on va la baiser à deux !

Le faune me saisis et m’oblige à me mettre à quatre pattes. L’autre monstre se glisse sous moi et me pénètre d’un coup.

Je râle de plus en plus fort. Je ne suis plus qu’un jouet pantelant que les deux faunes se disputent. Les énormes sexes me fouaillent en alternance et je me sens dilatée par les queues monstrueuses comme jamais auparavant.

– Alors ? Tu ne les veux pas, nos queues, ma gazelle ? murmure le faune à son oreille.
– Oui, je les veux !!! Baisez-moi plus fort, sales bâtards !

Est-ce bien moi qui ai crié ça ? J’entends le rire gras des faunes, qui accélèrent la cadence.
De nouveau, le plaisir m’envahit. Je crie sans retenue tandis que l’orgasme monte. Au sommet de la vague, je jouis en hurlant, tandis que les deux faunes éjaculent ensemble dans mes entrailles.

Je sens, comme dans un rêve, les deux monstres se retirer. L’un d’eux essuie en riant sa bite sur mes seins.

Je sombre alors dans un sommeil profond, encore engourdie du plaisir que j’ai pris.
Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi, mais quand je m’éveille à nouveau, je suis revenue dans le temple de Priape, sous un soleil couchant.

Il n’y a nulle trace sur elle de ce qui vient de se passer, sauf que je suis nue. Ai-je rêvé ?
Je me rhabille prestement et je redescends vers le village.

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