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Audrey, lumière dans les ténè

Audrey, lumière dans les ténè



Hey. Vous voulez que je vous raconte mon histoire ? A moins que vous n’en ayez rien à faire. Après tout, j’ai pas la prétention d’être quelqu’un d’exceptionnel. Je suis pas un héros, personne ne retiendra mon nom dans l’histoire – d’ailleurs qui voudrait retenir un nom comme le mien ?

Je m’appelle Bob. Pas Bob Dylan ni Bob Marley, nan, juste Bob Leblanc. Ce qui est d’autant plus amusant que je suis black. Mais je préfère le surnom qu’on m’a donné ici. Le cuisinier. En référence à une série TV qui passait sur AMC aux états unis. Je l’ai pas vue, je sais pas si c’est bien. Il parait que le héros s’appelle White, et qu’il est chimiste, comme moi.

C’est pour ca que je me suis retrouvé ici d’ailleurs, en taule. La ou je travaillais, j’avais un accès facilité à des tas de produits chimiques. Mais le métier de chercheur, de nos jours, ca ne permet pas vraiment de rouler sur l’or.

C’est ma femme qui a suggérer l’idée. La méthamphétamine. Plutôt simple à produire quand on a des bases en chimie (et, bon, mon doctorat, je l’ai pas eu dans un paquet surprise), c’est vachement rentable quand on veut arrondir ses fins de mois sans trop s’embêter. Sauf que, comme un con, n’ayant aucune expérience dans la vente de ce genre de produits, je me suis vite fait choper. Quand je vous dit que je suis pas un héros.

Heureusement, mon petit « talent » est aussi ce qui m’a sauvé en arrivant dans le pénitencier. Parce qu’on entend pleins de choses dans les médias. Mais dans la réalité, ben c’est pire. Quand la rumeur s’est propagée que j’étais arrivé pour commerce illégal de drogue, j’ai rapidement été sollicité pour mettre mes compétences à profit, en l’échange d’une protection contre tous les connards qui auraient bien aimé se mettre à plusieurs pour me défoncer la rondelle sous la douche.

D’ailleurs, rassurez-vous, je vais pas vous raconter des séances de viol en prison, hein. Je dirais pas que je n’ai jamais rien vécu de cet ordre, mais je préfère pas y repenser, vous voyez ? Sinon on avance pas, dans la vie.

Nan, moi je vais vous parler de ma femme. La personne la plus merveilleuse que j’aie jamais rencontré. Bon, c’est un peu à cause d’elle que je me suis retrouvé en taule, mais elle ne pouvait pas savoir, alors laissez-moi l’ériger sur un piédestal, ok ? J’ai besoin de ça, c’est aussi grâce à elle que je ne craque pas, dans ce trou à rats, à quatre dans une chambre de 10m² à devoir chier devant tout le monde, écouter les autres se branler dans leur coin, ou combattre le manque de chaleur de leur lit à plusieurs.
Le plus triste, c’est qu’ils ne sont même pas gay, ils ont simplement des besoins et personne avec qui les assouvir. Alors ils se content de ce qu’ils ont…

Bref, moi, j’ai la chance d’avoir Audrey. J’ai pris pour dix ans, mais elle m’a juré dès le départ qu’elle m’attendrait, qu’elle viendrait me voir régulièrement.
Au départ je le prenais pas au sérieux, j’étais persuadé qu’au bout de quelques mois elle répondrait de moins en moins souvent à mes appels, qu’elle viendrait me voir de moins en moins, et qu’un jour elle rencontrerait un connard qui me ferait perdre ma raison de vivre. Et je l’acceptais comme ça. Après tout, je l’aimais, donc je voulais son bonheur. Si elle ne voulait pas continuer avec moi, qui j’étais pour la retenir ?

Mais elle m’a prouvé que mon pessimisme était une erreur. Car elle n’a jamais cessé de répondre à mes appels. Elle n’a jamais cessé de venir me voir. Et ces visites conjugales, je vous jure, c’était l’extase. Si Dieu est au septième ciel, je peux vous dire que je suis passé lui rendre visite un paquet de fois.

Et entre chaque visite elle m’écrivait régulièrement des lettres. Elle a toujours préféré l’écriture manuscrite aux supports virtuels. Elle voulait dessiner chaque lettres avec sa main, choisir le papier, l’encre… elle pensait à tout.

Au départ elle avait voulu m’envoyer des photos d’elle suggestives, pour m’aider à penser à elle quand je voulais « me soulager». Mais je n’avais pas envie que quelqu’un d’autre tombe dessus et qu’il puisse utiliser cette photo d’une manière qui aurait pu lui nuire, par exemple en les mettant sur internet.

Alors elle s’est mise à m’écrire des histoires, enfin, des histoires de cul, quoi. Elle n’avait jamais fait ça avant – comme quoi, l’amour, ca vous fait faire de ces choses…
Et j’aurais jamais pensé qu’elle soit si douée pour ça. Je vous jure, chaque fois que je lisais, elle savait exactement comment me faire bander comme un cheval, à tel point que j’étais obligé de m’astiquer dans la foulée (sinon je vous dis pas la frustration que je ressentais).

Un coup elle me racontait des moments qu’on avait vécus ensemble, mais à travers son point de vue à elle. D’autres fois elle me racontait des choses qu’on ferait une fois que je serais sorti, ou des histoires purement fictives. Chaque fois, c’était le pied. Et on risquait pas de venir la faire chier chez nous, les types avec moi se fichaient bien de lire mon courrier (s’ils savaient…). Il y en avait même un qui ne savait pas lire. Mais bon, au cas où, elle prenait bien soin de ne jamais révéler d’informations trop précises sur des lieux ou des noms.

Vraiment, Audrey est la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivé. Je suis un assez grand gaillard, bien bâti et tout, mais quand je pense à l’amour qu’elle me porte, j’ai presque envie de chialer de gratitude. Et quand je vois dans son regard qu’elle ressent la même chose pour moi, je me dis que la vie à un sens. Que, je sais pas, je devais être Gandhi ou Mère Theresa dans une vie antérieure, pour mériter une femme pareille.

La première chose que je fais quand je sors d’ici, c’est de l’épouser. J’ai vraiment été trop con de pas le faire avant. Et je ne peux pas le faire pendant, une demande en mariage en prison, c’est vraiment trop minable. Elle mérite tellement mieux.

Plus que six mois à tenir. Ma peine de prison a été réduite à quatre ans pour bonne conduite. Ça fait quand même plus de trois ans qu’elle est là pour moi. Qu’elle me sauve la vie. Chacune de ses visites constitue ma dose d’héroïne qui me permet de tenir, dans cet univers ou se concentre le pire héritage de toute l’évolution. Je tiendrai bon, pour elle. Je ne suis pas un criminel, j’ai juste été un gros con, je l’assume et j’accepte d’en payer le prix. Car après tout ça, je serais de nouveau avec elle. Rien d’autre n’a d’importance.

Au moment où j’écris ces mots, ça fait quelques heures qu’elle est repartie. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire, alors elle est venue me le souhaiter à sa façon. Vous voulez que je vous raconte ? Ah, vous voulez savoir, hein ?

Très bien, je vais raconter ce qui s’est passé. Mais c’est Audrey qui est douée pour raconter, moi j’ai jamais été à l’aise avec les mots. Mon truc c’est les fioles, les spectromètres et les tubes à essai.

Elle est arrivée à l’heure prévue, vers quinze heure. On s’est retrouvé dans la même salle que d’habitude pour les visites conjugales. C’est pas très romantique, mais on n’a jamais eu besoin de ça pour prendre notre pied.

Je m’étais préparé pour l’occasion, avec la chemise qu’elle aime tant, son parfum préféré, et une barbe de trois jours, à la fois douce et piquante (elle adore sentir ma barbe, notamment quand je m’occupe de son abricot. J’ai jamais vraiment compris pourquoi, mais ce qui est bon pour elle, c’est bon pour moi).

Audrey, elle, était splendide, comme d’habitude. Ses longs cheveux châtains tombaient en cascade sur ses épaules, recouvrant les deux bretelles de sa robe estivale, blanche avec de grandes fleurs à peine dessinées sur le tissu, qu’elle portait sans soutien-gorge.

Elle avait apporté un petit panier en osier fermé (elle aimait bien me faire des surprises, en apportant des tenues… qu’elle ne pouvait pas porter en dehors de la pièce. Vous voyez le genre !), mais elle ne prit pas le temps de me révéler son contenu, qu’elle me poussa directement sur le lit deux places. Elle devait vouloir s’amuser à un petit jeu de rôle, ce qui n’était pas pour me déplaire.

« Vous êtes suspecté de porter sur vous des substances illégales, monsieur. Vous avez le droit de garder le silence »

« Oh, vous allez m’arrêter, madame ? Et si je ne me laisse pas faire ? »

Elle s’empara alors d’un bâillon qu’elle avait amené, et le mit autour de ma bouche sans ménagement. « Laissez-moi faire mon boulot, sinon vous me le paierez »

« Mmhhhh…. »

Elle s’assit alors à califourchon sur moi, s’empara de ma main droite et « clac, zip, clac » elle m’accrocha la main sur les barreaux du lit avec des menottes. Puis elle fit de même avec le deuxième main. « Clac, zip, clac ».

« Je suis au regret de vous informer que je vais devoir réaliser une fouille corporelle pour vérifier mes informations », dit-elle dans un sourire.

Elle me caresse alors lentement les bras, en descendant doucement vers le torse, en faisant parfois semblant de chercher quelque chose de caché. En arrivant au niveau de mon col, elle commence à défaire doucement les boutons de ma chemise. Ma respiration s’accélère progressivement, ce qu’elle ne manque pas de remarquer.

« On me cache quelque chose ? », demanda-t-elle avec un ton faussement sévère.

Elle passe alors sa jambe droite par-dessus moi, pour pouvoir écarter la chemise sur laquelle elle était assise et dévoiler mon torse très légèrement musclé, avec un peu de ventre, qu’elle a toujours trouvé craquant.

« Rien à signaler par ici. Mais je n’en ai pas fini avec vous » conclu-t-elle.

Elle fit alors courir sa main sur mon torse, et descendit en longeant la fine ligne dessinée par les poils jusqu’à mon entrejambe, dont je prenais soin pour elle. Elle entra alors en contact avec la bosse qui s’était dessinée à travers mon pantalon en toile.

« On dirait bien que quelque chose est dissimulé dans votre pantalon »

Elle défit le bouton et ouvrit doucement la braguette, pour commencer à caresser mon membre à travers le tissu du caleçon, qui séparait encore nos deux épidermes. J’adorais sa manière de me caresser avec douceur et détermination à la fois. Elle savait parfaitement ce qu’elle faisait.

Elle me regarda alors dans les yeux et je vis de l’amusement dans son regard, un sourire se dessiner sur ses lèvres. Qu’est-ce qu’elle allait me faire ?

Elle retira rapidement tout ce qu’il me restait de vêtements : chaussures, pantalon, caleçon. Et ne laissa que ma chemise, bloquée sous moi avec les menottes. Puis elle revint sur moi, en sens inverse, en position de 69, pour commencer à jouer avec ma verge.

En se penchant en avant, sa fine robe était remontée se long de ses cuisses, me dévoilant un spectacle dont je ne me lasserais jamais. Elle était venue directement sans culotte, et je pouvais voir que son petit manège l’excitait au plus haut point. Son sexe était gonflé de désir et appétissant. J’avais une envie terrible de savourer à nouveau son nectar, mais j’avais un bâillon qui m’en empêchait, ce qui était un supplice. Elle, de son côté, commença à me faire une fellation d’enfer, qui me faisait perdre pied. Elle aimait vraiment ce qu’elle faisait, je pouvais le sentir à chacun de ses coups de langue.

J’avais tellement envie de lui rendre la pareille, et de lui procurer le même plaisir que je recevais en ce moment. Je suis certain qu’elle l’avait prévu, et qu’elle plaçait sa vulve juste au-dessus de mon visage exprès. La vilaine, elle me connait trop bien.

Le spectacle était trop excitant pour moi, et les sensations qu’elle me procurait me transportaient dans un autre monde. Je ne pouvais pas tenir longtemps avec un pareil traitement. Je n’allais pas tarder à venir. Mais elle le sentit, et juste avant de passer le point de non-retour, elle arrêta brusquement ses caresses buccales. La garce.

Elle se retourna sur mon corps, une jambe de chaque côté, et me regarda dans les yeux avec un regard triomphant.

« Maintenant, je veux que tu me fasses jouir avec ta langue »

Elle retira délicatement le bâillon de ma bouche et avança son corps jusqu’à mon visage, un genou posé de chaque côté de ma tête. Elle écarta alors davantage les cuisses et posa délicatement son sexe sur mes lèvres, en soupirant de plaisir.

Entrer enfin en contact avec son intimité palpitante fut un ravissement, et je m’empressais d’obéir à son désir. Elle ne tarda pas à gémir au gré des mouvements de ma langue. J’entrais en elle, je prenais soin de son bouton d’amour, savourant chaque goutte de son liquide de jouvence, celui de la femme que j’aime.

Son bassin accompagnait doucement mes mouvements, et elle passait en même temps sa main dans mes cheveux. Elle basculait la tête en arrière pour mieux plonger dans les sensations que je lui procurais. Sentir les frottements de ma barbe sur la fine peau de ses cuisses était pour elle un ravissement.
Un orgasme ne tarda pas à venir, qui s’accompagna d’une émission plus abondante de cyprine, dont je ne perdis pas une goutte. Je sentis avec délice les contractions incontrôlées de son vagin, signe qu’elle perdait pied.

Elle s’allongea en arrière sur mon torse, pour s’abandonner totalement aux caresses de ma langue et aux baisers de mes lèvres sur sa fente luisante qui, par ses petites contractions, continuait d’exprimer son plaisir. Audrey gémissais de plus en plus fort, en caressant l’un de ses seins à travers le tissu de sa robe.
Je continuais de prendre son de son clitoris, déçu de ne pouvoir utiliser mes mains pour parcourir son corps et la toucher, partout en même temps, jouir du contact de sa peau contre la mienne.

Un deuxième orgasme la traversa, ce qui la fit s’agripper à mon corps avec sa main libre, enfonçant ses doigts dans ma peau de manière sauvage. Un râle incontrôlable sortit de sa gorge, elle était submergée par le plaisir, incapable du moindre mouvement.

Je la laissais reprendre ses esprits quelques minutes, sans débander le moins du monde, en pensant à la suite. Elle se redressa alors pour me détacher, sa vulve toujours au niveau de mon visage. Pendant qu’elle passait la clé dans les menottes pour les retirer, j’en profitais pour inspirer profondément, et me délecter de l’odeur délicieusement sexuelle de son intimité, tout en déposant de très légers baisers sur ses cuisses.

Une fois les mains à nouveau libre, je me redressais pour l’enlacer doucement et échanger avec elle un long baiser en parcourant les courbes de son dos avec mes mains. Ensuite, je fis passer sa robe par-dessus ses épaules pour retirer cette frontière entre sa peau et la mienne. Je voulais fusionner avec son corps, ne faire qu’un avec elle.

Je l’allongeais alors sur le dos, et me plaçait au-dessus d’elle, entre ses deux jambes nues, sans quitter son regard un instant. Puis j’introduisis mon membre dans sa grotte abondamment lubrifiée, la faisant gémir de bonheur.

J’entamais de lents va et viens, sachant pertinemment qu’après ce qu’on venait d’échanger, j’étais bien trop excité pour tenir bien longtemps. Je lui malaxais les seins, caressais ses jambes qu’elle avait redressées de part et d’autre de mon torse pour que j’entre plus profondément en elle.

Je ne tardais pas à sentir la jouissance arriver. Je voulais être tout contre son corps, et me baissais pour l’embrasser, rendant sourd ses gémissements ininterrompus.

Puis je reculai mon visage, et échangeait avec elle un regard intense quand l’explosion arriva. Je déversais de longs jets en elle en râlant de bonheur. Elle ouvrit grand la bouche, dans un hurlement muet, sans quitter mon regard, terrassée par le plaisir partagé.

Contempler l’âme de la femme qu’on aime au moment où elle touche de tout son corps la nature divine de l’existence, n’est-ce pas la plus belle chose qui soit ?

Audrey, tu es le soleil de ma vie.

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