Pour me mettre la pression, Benoît a eu la délicatesse de mettre dans le casier de G.. , un collègue, une photo de moi, cul nu avec le commentaire « madame Baron n’a pas de culotte ».
G… est amoureux de moi depuis des années, même avant son divorce. Quand il m’aborde pour évoquer ce « courrier », je passe sûrement par toutes les couleurs et lui fais donc comprendre que c’est vrai, en tout cas c’était vrai pendant la semaine où ma sœur et moi avions échangé nos mecs.
On s’est parlé, je lui ai expliqué mon rôle de victime en suite de cette partie de tennis.
Il m’invite à déjeuner le mercredi suivant. Je suppose lui avoir dit que Michel était absent…
Il est amoureux et j’avoue commencer à avoir un penchant pour lui : cultivé, délicat, beau gosse.
Le mercredi matin, j’enfile une « tenue de combat ». Dim up noirs, chemisier Scapa noir rigoureusement transparent (même avec un soutif c’est pas mettable) un tailleur en cuir bordeaux. La jupe est courte (je ne l’ai jamais mise pour aller au boulot), une tirette de chaque côté s’ouvrant de bas en haut, mais la veste ferme par deux rangées de bouton. C’est donc très décent à part le côté audacieux de la jupe.
Avant de partir, je décide d’utiliser le cadeau que m’a fait Pierre, le mari de Pascale: deux boules de Geisha en silicone. J’adore. En plus vu l’effet, ça donne envie de plus.
Je gare la voiture, décidée à la récupérer seulement le lendemain ! G me voit près du local « profs ». regard très intéressé.
12h10, fin des cours. Il m’emmène en voiture pour notre déjeuner. Il ne dit rien, ne pose pas de questions, n’essaie rien.
On arrive à Notre Dame-au-Bois, première sortie de la E411.
Petit restaurant grec sympa. Deux salles. Il choisit celle du fond moins occupée (je dirais même vide). Nous nous asseyons. Au moment où le serveur arrive avec les cartes, je déboutonne la veste et l’ouvre un peu. Je n’ai pas envie que G puisse réagir. G et le serveur ont les yeux ronds quand ils voient ma poitrine à ce point visible.
Le serveur parti, G me dit que je suis folle. Je lui demande s’il aime ou pas ; il bredouille. J’enlève la veste avec un « et comme ça ? »
Je me lève et je pars aux toilettes en traversant tout le restaurant. Les boules s’agitent, les regards me font mouiller.
Je reviens. J’ai laissé la fermeture droite ouverte jusqu’à la lisière du bas. G manifestement commence à s’exciter. En m’asseyant, je remonte les tirettes et dégage le pan arrière. Je suis assise directement sur cette chaise en métal ajouré de trous ronds. Le serveur a amené l’apéritif. J’extrais les boules de geisha et les pose sur son assiette. Elles sont gluantes à souhait. Il les cache dans sa poche.
Je rappelle le garçon et lui demande quelques glaçons. C’est Pierre qui m’a appris ce truc. Le garçon ramène un ravier avec quelques glaçons. G me regarde faire quand je les introduis dans mon vagin.
Je demande à G son mouchoir pour le glisser sous ma chatte.
Le repas avance : entrée, plat, dessert, café, addition. Les glaçons ont fondu. Le mouchoir est comme une serpillère après une pluie d’orage, le parfum en plus.
On quitte le restaurant. J’ai gardé la veste sur l’épaule. G sait maintenant que le bas est accessible aussi. J’ai descendu les tirettes à moitié. Quasi décente, quoique.
Dans la voiture, je m’attaque à sa braguette. Je lui sors l’outil en lui disant de rouler. À Walhain, il sort de l’autoroute. J’ai son truc en main, raide comme une barre à mine. Il n’en peut plus. Avant d’arriver chez lui, je lui dis de s’arrêter dans le parking du château d’eau le long de la chaussée. Je me penche et l’achève entre mes lèvres. J’avale toujours. Il n’est pas resté inactif pendant ce temps : mon chemisier est ouvert, ma jupe sur les reins.
On arrive chez lui. Comme il faut faire quelques mètres je cache l’essentiel.
Rentrés, il me saute dessus. Là, ça devient classique, quoique…
Il me demande si j’ai vu 50 nuances de Grey. Il m’emmène dans sa chambre et m’attache sur le lit, aux quatre coins, très tendue. Il a trouvé le matériel sans chercher c’est donc une habitude. À suivre…
Il me bande les yeux et me met un casque audio sur les oreilles. J’entends le chant des baleines à plein tube. Hors du monde.
Clac, un coup de martinet, manifestement en cordes, sur les seins. C’est pas cinglant, ça brule par frottement. Un coup sur le sexe, une cuillère en bois (je l’ai su plus tard). Il laisse plusieurs secondes entre chaque coup mais n’arrête pas. C’est d’abord supportable puis les élancements deviennent atroces. Le clito tuméfié encaisse. La douleur a commencé à irradier et j’ai senti que l’orgasme impossible allait arriver.
Au moment où le monde a basculé il m’a pénétrée.
Une éternité de plaisir, de vague en vague. J’en ai pleuré.
Je suis restée avec lui jusqu’au matin. Il m’a ramenée à la maison pour que je me change.
Je l’aime. Depuis, chaque jour, j’attends de le voir, de le sentir.
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