Une aventure peut parfois débuter par un simple échange de regards, y compris accidentel. N’importe où : dans un jardin public, dans une rame de métro, dans un rayon de grande surface, dans la rue… Tout est possible, n’importe quand et n’importe où. Je suis cependant convaincu que plus on cherche à provoquer ce type de situation, moins elle a de chances de se produire. Il faut laisser les choses se faire.
Je me souviens d’un regard de ce genre, qui eut lieu dans un café où il n’y avait pas grand monde. C’était il y a une bonne dizaine d’années. J’étais en train de bouquiner à une table et j’avais remarqué la présence d’une fille blonde assise au comptoir. Elle discutait avec le barman. Nos regards s’étaient croisés machinalement à mon arrivée, mais ils se rencontrèrent de nouveau, juste au moment où le barman m’apportait un café. La fille me regardait et cela dura peut-être deux secondes.
Le barman s’est éloigné et j’ai sucré mon café. Je me suis mis à touiller et j’ai relevé les yeux. Elle me regardait toujours, et cette fois-ci cela dura un peu plus longtemps. Puis elle se remit à discuter avec le barman.
Et les regards se reproduisirent dans les minutes suivantes, de plus en plus insistants. Je lui ai donné 25 ans. Elle avait un visage assez ordinaire et, assise sur son tabouret haut, les cuisses croisées, j’aurais dit qu’elle était bien foutue. Elle portait une chemisette à petites fleurs dans les tons violet et un pantalon en tissus beige.
Les regards se répétèrent, à tel point que les siens prirent clairement les airs d’une invitation. C’était une évidence. Le barman s’occupait d’autres clients et cette fille était là, à quelques mètres de moi, à me lancer ces regards. Et quand elle s’est levée pour se diriger vers les toilettes, en la voyant de dos comme ça et en matant son cul, je me suis dit qu’il y avait de fortes chances pour que j’ai l’occasion de la voir enlever son pantalon et sa culotte devant moi. Tous les signes étaient réunis, alors j’ai attendu une minute et je me suis levé à mon tour pour aller vers les toilettes.
Quand je suis entré dans le local, la porte d’une cabine s’ouvrait. C’était elle. Elle a eu un petit temps d’arrêt, puis elle a fini de sortir et a refermé la porte pour s’approcher du lavabo. Nos yeux se sont croisés dans le miroir fixé au-dessus, et je lui ai dit :
« Salut. »
Elle m’a répondu et a ouvert le robinet pour se rincer les mains, tout en me regardant dans le reflet.
« On s’est déjà croisé ? ai-je demandé. »
« Une fois, oui, mais c’était dans la foule. »
« Je ne m’en souviens pas, ça m’étonne. »
« Pourquoi ça t’étonne ? a-t-elle demandé en se mettant à savonner ses mains, sans me quitter des yeux dans le miroir. »
« Je me serais souvenu de tes yeux. »
Elle a souri et j’ai poursuivi :
« Je t’offre un café ? Ou un verre ? »
Elle a remué la tête :
« Pas maintenant. Mon copain prend son service dans dix minutes, il est barman ici. »
J’ai dit :
« Dommage. »
Elle a continué de sourire dans le miroir.
J’ai ajouté :
« J’aimerais bien te revoir. »
« Ça doit pouvoir se faire, a-t-elle dit en fermant le robinet. »
Puis elle s’est approchée d’un essuie-main qui pendait près du miroir, et nos regards se sont rencontrés sans miroir.
J’ai dit :
« Plus tard dans la journée, ce serait possible ? »
« Plutôt demain. Dans un autre bar, si ça ne te dérange pas. Ou alors chez toi ? »
Elle a fini d’essuyer ses mains et elle m’a fait face. On était à moins de cinquante centimètres l’un de l’autre et je bandais.
J’ai répondu :
« Pourquoi pas chez moi… C’est vraiment dommage que rien ne soit possible tout de suite, tu ne crois pas ? »
Elle ne s’était pas arrêtée de sourire, et elle a dit :
« C’est comme ça. Tu habites où ? »
Je lui ai expliqué où j’habitais et elle m’a répondu qu’elle connaissait la rue. Elle m’a proposé 14 heures et je lui ai dit que c’était parfait. Ensuite, on est resté à se regarder sans rien se dire pendant des secondes interminables. Il allait falloir qu’elle quitte les toilettes, sinon ce serait suspect au regard du barman ou de clients qui nous avaient vu entrer.
Seulement, en quelques secondes on avait convenu qu’elle viendrait chez moi demain, et il était évident qu’on ne s’en tiendrait pas à bavarder de la pluie et du beau temps, alors j’ai levé une main vers elle et je lui ai touché un sein, par-dessus sa chemisette. Elle a suivi le geste des yeux et s’est laissée faire, sans rien dire. J’ai palpé son nichon. J’ai même détecté son téton sous l’épaisseur du tissu et du soutif qu’elle portait. Je bandais à mort, mais elle m’a dit :
« Il faut que j’y aille. On se dit à demain ? »
J’ai retiré ma main et j’ai hoché la tête :
« OK. A demain. »
Puis elle est sortie.
Le soir, chez moi, je me suis branlé en repensant à cette scène dans les toilettes. Je n’en revenais pas. Rien ne disait que cette fille viendrait sonner à ma porte le lendemain, mais le seul fait d’avoir touché son nichon de cette façon m’avait mis dans tous mes états.
J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir ce soir-là. Et pendant toute la matinée qui suivit, j’ai tourné en rond chez moi en trouvant que le temps passait beaucoup moins vite que d’habitude. Des heures interminables que j’ai occupées comme j’ai pu, jusqu’à 14 heures. Et à partir de là, la vitesse du temps s’est inversée : il s’est mis à défiler affreusement vite, car chaque minute qui passait était une chance de moins pour cette fille vienne sonner à ma porte.
A 14 heures 11, je n’y croyais plus. J’étais désespéré et extrêmement nerveux. Déçu et en colère qu’elle n’ait pas tenu promesse.
Elle a sonné à 14 heures 12.
Et, afin de dissimuler mon état d’impatience, j’ai mis quelques secondes à lui ouvrir. Elle avait mis une autre chemisette, noire celle-ci, mais elle portait le même pantalon beige. Elle souriait.
« Salut, entre. »
Elle m’a salué, puis elle est entrée. J’ai refermé la porte, et je suppose qu’on s’est demandé tous les deux s’il fallait qu’on se fasse la bise, ou quoi. On ne se l’est pas faite.
Je lui ai dit :
« C’est cool que tu sois venue. »
« Quand je dis que je viens, je viens. Par contre, je n’ai pas beaucoup de temps, mon copain prend son service à 15 heures et je voudrais être au café quand il arrivera. »
J’ai hoché la tête en disant :
« Ça nous laisse un petit moment. »
« Oui. »
Et là, il y eut un court moment d’embarras. On était debout dans mon salon, à ne pas trop savoir comment s’y prendre. Je me suis senti très con, et elle dut s’en rendre compte. C’est elle qui s’est décidée.
« Trois quarts d’heure exactement, a-t-elle dit. Tu as une préférence ? »
C’était la première fois que je me retrouvais dans une situation pareille et confronté à une telle question.
J’ai répondu :
« Non. Mais si tu en as une, dis-moi. »
Elle a regardé autour d’elle, puis elle a désigné le comptoir qui séparait le salon du coin cuisine, en disant :
« Je ne l’ai jamais fait sur un tabouret de bar. »
J’en possédais deux, alignés le long du comptoir. Je grimpais dessus chaque matin pour prendre mon café, puis le soir pour boire un verre. Je ne l’avais jamais fait non plus sur un tabouret de bar.
Je lui ai dit :
« Bonne idée. »
Et à partir de là, les choses allèrent très vite. Elle s’est penchée pour ôter ses chaussures en disant :
« Tu as un préservatif ? »
J’ai soupiré en posant une main sur mon front. Je venais de me souvenir que je n’en avais plus.
« Je crois que non, je vais vérifier… »
« Non, laisse tomber. Ce n’est pas grave, a-t-elle dit en pinçant le bouton de son pantalon. »
Elle a défait sa braguette, puis elle a baissé son pantalon à ses chevilles. Elle l’a laissé sur le sol, puis elle m’a regardé dans les yeux en saisissant l’élastique de sa culotte.
En souriant, elle a dit :
« Tu veux rester habillé ? »
J’ai répondu :
« Non, pardon. »
Puis j’ai défait ma ceinture tandis qu’elle enlevait sa culotte. Je n’ai pas pu m’empêcher de lorgner vers sa chatte. Elle était complètement lisse, avec des lèvres très discrètes. Ensuite, elle a fait sauter patiemment les boutons de sa chemisette et l’a ouverte au moment où j’ôtais mon t-shirt. Elle n’avait pas mis de soutif ce jour-là. Ses seins étaient ronds et très fermes, dotés de petits bouts en forme de framboises. A poil, elle s’est hissée sur un des tabourets, puis elle a écarté les cuisses. Je bandais comme un âne, mais elle ne m’a fait aucune remarque. Je me suis approché d’elle et elle a saisi ma bite entre ses doigts pour la branler délicatement. Mon gland était à quelques centimètres de sa chatte. De l’autre main, elle s’est mise à se caresser le clito en fixant ma bite des yeux. Elle a palpé mes couilles un bref instant, puis elle a rapproché sa chatte vers le bord du tabouret.
Elle a dit :
« On n’a pas beaucoup de temps. »
La hauteur était parfaite. J’ai collé mon gland à sa petite moule et elle l’a guidé avec ses doigts en se mettant à soupirer doucement. J’ai soupiré aussi en sentant ma queue glisser lentement en elle.
Nous y étions : j’étais en train de pénétrer cette nana qui m’avait jeté des regards la veille dans un café, depuis un autre tabouret de comptoir. Juste des regards, et voilà le résultat.
J’ai enfoncé ma queue le plus profond possible et elle a gémi :
« Oh oui, vas-y. Oui, putain, c’est bon… »
Je me suis mis à faire des va-et-vient dans sa chatte trempée. Ses mains s’étaient cramponnées à mes épaules, mais elle regardait la pénétration en continuant à gémir :
« Putain, oui. Bourre bien… »
Mes mains à moi lui avaient pris les hanches pendant quelques secondes, mais j’en ai rapidement aventuré une jusqu’à un nichon.
Elle a dit :
« Oui, vas-y, tripote. Enfonce bien ta queue… Oui, comme ça, putain, vas-y, putain, c’est bon… »
J’ai accéléré mon mouvement, sans cesser de tripoter ses nichons tour à tour, et elle s’est remise à se branler le clito, prenant soin d’effleurer ma queue et la base de mon gland par moment.
« Bourre bien ma chatte, vas-y, bourre… oh oui, putain, bourre… »
Je n’allais pas tenir longtemps, je le sentais. Ma bite était raide et les doigts qui la touchaient au passage stimulaient l’érection.
Je l’ai regardée dans les yeux en disant :
« Je vais venir. »
Elle a répondu :
« Oui, vas-y, décharge sur ma chatte, vas-y… »
Je me suis retiré et je me suis branlé juste au-dessus de sa chatte lisse. Elle s’est touchée un sein tout en se cramponnant à mon épaule avec l’autre main, les yeux fixés sur mon gland.
J’ai grimacé et j’ai giclé violemment sur son nombril en disant :
« Salope… »
Elle s’est aussitôt mise à étaler le sperme sur sa peau en disant :
« Oui, dis-le-moi encore… »
Je lui ai dit encore, mais j’avais les yeux fermés, car la deuxième giclée m’a étourdi. Tout mon corps tremblait et une main continuait d’étaler le sperme dans tous les sens. La troisième giclée m’a complètement sonné, et je me souviens avoir pris appui sur son épaule pour ne pas perdre l’équilibre.
Je l’ai vue me sourire.
Je l’ai entendu dire :
« C’est bon, hein ? »
J’ai dû simplement remuer la tête en réponse. Une petite goutte venait de jaillir de mon gland, tout doucement, mais en secouant mes jambes comme si j’avais reçu une décharge électrique.
Ensuite, sans réfléchir, j’ai enlacé cette fille.
Et j’ai de même senti ses mains se poser sur mes hanches, délicatement. Je lui ai caressé le haut du crâne, puis les cheveux. Et pour finir, je l’ai embrassée sur la bouche. Elle souriait en serrant ses mains sur mes fesses.
J’ai soupiré :
« Putain, c’était bon… »
Et elle m’a serré contre elle, très fort, mais j’aurais dit tendrement.
C’était étrange.
Tout était parti d’un regard, la veille. Des yeux qui s’étaient trouvés dans un lieu, à un moment déterminé. Un accident ou un hasard, au choix. Deux individus égarés dans le dédale de la vie.
Ce jour-là, en regardant cette fille s’éloigner sur un trottoir de ma rue, je me suis dit que j’avais eu une sacrée chance. Et une sacrée bonne idée d’être allé prendre un café dans ce bar, la veille, au lieu d’un autre.
Elle s’était rhabillée à toute vitesse, car l’heure tournait très vite. On ne s’était plus dit un mot et, juste avant de sortir, elle m’avait donné un très bref baiser au coin de la bouche, puis elle avait filé.
Au détour de la rue, elle a disparu.
J’ai refermé ma fenêtre et suis allé prendre une douche.
J’étais aux anges.
J’aimais la vie terriblement.
J’étais un gros veinard.
Je ne sais même pas comment s’appelait cette fille.
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