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Un anthurium

Un anthurium



– Bonjour. Ce serait pour un bouquet. Enfin, un petit bouquet, ou plutôt une plante. Je… C’est pour offrir en fait… Je… J’avais pensé à quelques chose de délicat… Je ne sais pas… Un anthurium peut-être ? C’est pour une amie…

La jeune fille doit avoir sensiblement le même âge que moi, à peine passé la vingtaine. Trop occupée à terminer une commande, je ne m’étais pas aperçue de sa présence. Il faut dire qu’en été, je laisse volontiers la porte de la boutique grand ouverte. Elle se tient là, au milieu du magasin, entre les narcisses et les dahlias, me fixant de son regard clair. Elle porte une robe légère, virevoltant jusqu’aux dessus du genou. D’une main, elle relève lentement la fine bretelle qui glisse le long de son épaule.

– Un anthurium ? Ce n’est pas commun ça ! Mais vous avez de la chance, je crois avoir des rouges, laissez-moi juste le temps d’aller vérifier.

Elle me regarde toujours, un grand sourire illuminant son visage. On aurait dit que ma réponse la libérait, lui donnait un bonheur immense

– C’est curieux que vous me demandiez cette plante, lui dis-je en revenant de la salle arrière, un grand pot entre les mains. Je crois que c’est même la première fois qu’on me fait une telle demande.

Habituellement, les clients la choisissent sans la nommer, en me la montrant du doigt, au hasard, comme s’ils choisissaient une rose ou un iris.

– Disons que… C’est-à-dire… En réalité, j’ai promis à une amie de lui rapporter cette plante et aucune autre. C’est… Comment dire ? le fruit d’une longue histoire…
– C’est d’autant plus étonnant que vous l’appelez par son nom scientifique. Savez-vous d’où provient son nom ? Il proviendrait du grec anthos, qui veut dire fleur, et oura, signifiant queue. Un nom certes très imagé… On l’appelle parfois aussi langue de feu. Tout un programme !
– Je sais, en effet, me répond la jeune fille dont le sourire se perd maintenant dans un visage qui prend le teint de la pivoine.

Son léger embarras m’amusa. Comme nous sommes seules dans la boutique à présent, je décide de poursuivre mon petit questionnaire, de la taquiner sur l’image très nettement phallique de la plante.

– Je suppose que vous n’ignorez pas que chaque fleur a une signification particulière. Ainsi la rose blanche signifie l’innocence alors que le coquelicot évoque la poésie ou le romantisme. Connaissez-vous la signification que l’on donne habituellement à l’anthurium ?
– Heu…

Elle baisse les yeux un instant, semblant chercher une réponse dans ses sandales d’été. Puis relève lentement le visage et me fixe intensément de ses grands yeux bleus.

– Il évoque le fantasme, le désir, n’est-ce pas ?
– Vous êtes décidément connaisseuse ! Il paraît même qu’il aurait des vertus aphrodisiaques… Puis-je en déduire que vous ne m’achetez pas cette plante par hasard… ?
– Offrir des fleurs n’a rien d’un cadeau ordinaire… Ai-je droit pour seule réponse.

Tout en ne la quittant pas des yeux, je lui tend le pot. Comme je me doutais, elle ne l’empoigne pas brusquement, mais le prend avec une infime précaution. Dans la manœuvre, j’ai senti le bout de ses doigts effleurer les miens. Est-ce le hasard cette fois-ci ? Je préfère ne pas le lui montrer mon étonnement. Je suis par contre un peu déçue qu’elle ait abandonné mon regard, préférant jeter son dévolu sur les cinq ou six fleurs rouge vif qui colorent les grandes feuilles grasses. L’atmosphère devient étrange. La jeune fille est tellement imprégnée dans l’observation de ses fleurs que j’ai l’impression d’avoir disparue de la pièce. Comme si je n’existait plus pour elle, alors qu’à peine 50 centimètres nous séparent. Cette impression est telle que je m’efforce de ne faire aucun mouvement, aucun bruit, surtout ne pas déranger sa soudaine indifférence. Je me contente simplement de la regarder, de l’observer. L’une des fines bretelles de sa robe lui fait à nouveau faux bond. Le cordon de tissu a quitté l’épaule et glisse avec indolence le long de son bras. Cette fois-ci, aucune main ne vient la replacer, la jeune fille ne semblant pas s’en être aperçu. Du regard, je suis à tatillon la bretelle couler sur la peau. Un délicat duvet doré se partage l’épiderme bronzé avec quelques minuscules grains de beauté. Sa peau est gracile, raffinée. La lente descente de la bretelle s’accompagne d’un entrebâillement de plus en plus net du coton à hauteur de la poitrine. Je devine un sein ferme, halé, rendu sucré par les rayons du soleil. Je suis sa courbe et dessine son galbe dans ma tête, imaginant une aréole étroite érigée d’un téton malicieux. Arrivé au coude, la bretelle arrête sa course. Mes yeux poursuivent pourtant le dénivelé, descendent vers le ventre un peu rebondi, examinent les hanches. La lumière du jour m’offre le contour de ses cuisses, jouant de transparence dans les plis de la robe vert pâle. La jeune fille se tient debout, les jambes légèrement écartées, ce qui me permet d’épier le moindre indice d’onctuosité.

– Savez-vous si elle résiste bien à la lumière ?

Trop occupée à mon observation minutieuse, je n’avais pas remarqué que la jeune fille me regardait à nouveau.

– Pardon ? Heu… A la lumière ? Oui, oui, elle adore la lumière et la chaleur. Il fait toutefois veiller à pulvériser régulièrement ses feuilles.
– C’est entendu
– Excusez-moi de paraître indiscrète mais pourquoi avez-vous choisi ces fleurs ? Je vous ai observé et j’ai cru remarquer que vous étiez comme totalement absorbée, envoûtée par elles. J’ai vraiment eu l’impression que pendant un long moment, vous étiez absente, enfin ailleurs. Je dois bien avouer que cela m’a un petit peu troublé.

La jeune fille avait retrouvé ce sourire radieux et redressé la bretelle de sa robe. Elle me fixait comme auparavant, comme si les fleurs avaient cessé leur magie.

– Je vous l’ai dit, c’est une longue histoire. Et je ne pense pas que ce soit l’endroit réellement indiqué pour vous la raconter. D’autant que vous devez avoir d’autres choses à faire, d’autres clients à servir. Et puis, je ne suis pas convaincue que mon histoire vous intéressera. Vous savez, je…

Sans même entendre la fin de son explication, je vais rabattre la porte de la boutique, place le panneau « fermé » et glisse la clef dans la serrure. Je me retourne alors vers elle et lui lance posément :

– Je vous en prie, vous me feriez un immense plaisir si vous acceptiez de me raconter votre histoire.

Assez curieusement, la jeune fille ne semble pas étonnée. Au contraire, son sourire m’apparaît comme un grand soulagement.

– Venez, lui dis-je. Nous serons plus à l’aise dans la pièce à l’arrière. Au fait, je me prénomme Laetitia.

La jeune fille m’accompagne dans la pièce du fond. C’est une sorte de petit salon qui fait aussi office de cuisine. Éparpillées à même le sol des roses, des violettes, des jonquilles. Sur une veille table en bois, du jasmin, de la bruyère. Et puis ce melting-pot de parfums qui emplissent la pièce, certains anciens, d’autres plus récents. Deux chaises en osier, un vieux fauteuil en cuir complètement défraîchi, des chapeaux en tulle accrochés au mur et un service à thé marocain clôturent le tour du propriétaire. La jeune fille dépose le pot sur la table et s’assied sur une chaise. Elodie (c’est son nom) me raconte que depuis les bancs du lycée elle a une copine un peu particulière. Sans être réellement amies, sans se voir fréquemment, elles entretiennent une relation axée exclusivement sur le sexe, ou plutôt sur le désir. Cela a commencé par des petits secrets d’adolescentes confiés dans la cour de récréation, cela s’est poursuivi par des descriptions détaillées de leurs premières relations amoureuses respectives, de leurs premières caresses. Elodie lui a bien entendu minutieusement raconté la façon dont ce garçon avait passé sa main dans sa culotte durant le stage de vacance, comment il l’avait pour la première fois pénétré de son doigt, comment elle avait été stupéfiée par la dureté de son pénis. Son amie (elle ne m’a pas dit son nom) lui a pour sa part expliqué en long et en large sa première jouissance et la manière dont elle a vaincu son appréhension lorsqu’elle a sucé sa première queue. Si cela faisait bien cinq ou six ans (Elodie a en réalité 22 ans) qu’elles échangeaient épisodiquement leurs expériences réciproques, ce n’est que récemment qu’elles ont joint la parole aux actes. C’était une soirée apparemment comme une autre, dans le petit appartement d’Elodie. Son amie lui racontait qu’elle avait été très excitée de voir, lors d’une soirée, deux filles s’embrasser à pleine bouche. Bondissant sur la balle, Elodie lui a proposé un défi : l’embrasser, elle, devant un miroir, juste pour l’expérience. Son amie ne s’est en rien démontée et l’a prise par la main. Toutes deux ont été dans la salle de bain et, tout en se regardant dans le grand miroir, se sont embrassées.

– Ce qui m’a le plus étonné dans cette expérience c’est que ni elle ni moi n’éprouvions la moindre gêne. Au contraire, nous nous sommes de suite embrassées avec la langue, pendant de longues secondes, sans pour autant quitter le miroir des yeux. De me voir embrasser une autre fille m’a énormément excité, et j’ai su dès cet instant que je l’aurais été tout autant en matant moi aussi les deux filles à cette soirée.

Je l’écoute me raconter son histoire sans l’interrompre. Il me semble qu’elle devine mes questions, qu’elles passe rapidement sur des épisodes qui m’intéressent moins pour approfondir des détails que j’estime plus croustillants. Je regarde sa bouche débiter de longues phrases. Je n’avais pas remarqué auparavant à quel point elle est pulpeuse. En parlant, elle fait de grands gestes qui font voler les pans de sa robe dans tous les sens. Assise face à moi, le robe remontée sur les cuisses, je discerne alors de temps en temps le blanc de sa culotte. Parfois j’ai l’impression que ce n’est pas si anodin, que ses gestes sont calculés, qu’elle autorise mon regard à s’immiscer entre ses cuises. De mon côté, je me tient les bras croisés, un peu avachie sur l’autre chaise, les jambes vers l’avant. Je porte également une robe d’été, sans manches, en lin, fermée par des petits boutons sur le buste. C’est une robe droite et légère, qui descend presque jusqu’aux chevilles. En dessous, j’ai juste un petit t-shirt blanc cintré.

– Non, nous ne nous sommes pas caressées cette fois-là. Le défi était de nous regarder nous embrasser, rien d’autre. C’est d’ailleurs à cette date que notre relation a changé de tout au tout. Raconter nos aventures réciproques ne nous amusait plus. Ce qui nous plaisait, ce qui aiguisait nos désirs était de nous lancer des défis à l’une l’autre. Mais attention, chaque défi devait nous impliquer toutes les deux. Une fois, c’était ramener deux mecs et faire l’amour tous ensemble. Une autre fois, c’était s’épiler complètement l’une l’autre. On a même une fois réussi à ce que la mère d’une copine non montre ses fesses !

– Et quel rapport avec cet anthurium ?
– Cette plante, cette « langue de feu » constitue un défi.

Elodie se tait, me regardant une nouvelle fois droit dans les yeux. Elle ne parle plus mais garde la bouche légèrement ouverte, comme si d’autres sons allaient bientôt en sortir. Ses mains caressent machinalement ses cuisses, de la façon la plus naturelle du monde. Ce sont les deux bretelles de sa robe qui ont cette fois chaviré de ses épaules. Sa robe ne tient plus que par le renflement de ses seins. Je perçois pleinement ses tétons, érigés. Je suis sûre que m’avoir raconter son histoire l’a excitée. C’est moi qui reprend le dialogue.

– Je ne comprends pas. Ton amie t’a défiée de lui ramener cette plante ?
– Oui, bien que le défi ne s’arrête pas là, ce serait bien évidemment trop simple et tu en conviendras, pas très érotique, malgré leur forme phallique. Il y a autre chose…

Elle se tait à nouveau. Ses yeux me fixent de plus belle. Son regard se fait à présent malicieux, coquin, comme bouillonnant. Une longue minute passe, dans un silence pesant. C’est seulement qu’elle rajoute :

– Je ne peux lui ramener ces fleurs que lorsque je les aurai plongé dans un vagin.

J’avoue que je m’attendais à tout sauf à cela. Je pensais qu’elle devait lui préparer une décoction aphrodisiaque à base d’authurium, ou qu’elle devait les lui présenter entièrement nue, ou que sais-je encore. Mais les plonger dans un vagin ! Dans une chatte !

– Pas dans la mienne je précise. C’est l’odeur intime d’une autre fille qui doit les parfumer. Et je dois avouer que tu tombes à point nommé.

Sans me quitter des yeux, les mains d’Elodie quittent ses cuisses pour atterrir sur les miennes. Je ne riposte pas. Même si je m’en suis toujours tenue à des expériences hétéro. Sans doute doit-elle s’en apercevoir car ses mains se font douces et rassurantes. Elles descendent lentement vers mes mollets, se glissent sous ma robe, l’emportent au passage et remontent vers les cuisses. Mon désir les accompagne. Ses doigts se font insistants sur ma peau, me poussent presque malgré moi à écarter les jambes. Ma robe est à présent totalement relevée, laissant mes cuisses nues au regard d’Elodie. Je n’ai plus qu’une culotte qui sépare ses yeux de mon pubis. Je regarde Elodie y apposer ses doigts, caresser langoureusement mon renflement, et je repense au baiser devant le miroir. Cette pensée aiguise encore plus mon excitation. Elodie doit bien s’en rendre compte, un filet d’humidité maculant le coton blanc de ma culotte. Elle passe un doigt, puis deux sous l’élastique, et abaisse ma culotte. Je tiens moi-même ma robe relevée pour lui faciliter la tâche.

– Tu as un joli pubis, me dit-elle

Son visage est juste au-dessus de ma chatte, je sens son souffle chaud caresser mon intimité pendant qu’elle parle. Je passe ma main dans ses cheveux, j’ai envie qu’elle m’embrasse, qu’elle me donne sa bouche, ses lèvres, sa langue comme si j’étais sa copine. Je n’ai pas envie que cela se termine, qu’elle plonge ses fleurs en moi et disparaissent. Mais je sais mon désir, je veux qu’elle continue à me fouiller encore et encore. Elodie ne m’a pas entendue. Elle ne m’embrasse pas à pleine bouche. Sa langue est ailleurs, dans une autre cavité. Je la sens mordiller mon clitoris, boire entre mes lèvres. Elle remonte mes cuisses par dessus ses épaules, pour mieux entrer pleinement en moi. Je ne vois plus son visage, juste ses cheveux clairs. Je suis au bord de la jouissance, me creusant les reins au maximum, l’enjoignant à m’absorber de sa bouche. Mais soudain, elle quitte ma chatte, mon clitoris et mes lèvres, se redresse, me laissant les cuisses outrageusement ouvertes, totalement offerte, sans aucune pudeur.

– Je crois que le petit a****l est fin prêt, que l’on va pouvoir passer à la suite. Aurais-tu donc déjà oublier le pari ? Ne bouge surtout pas.

Elodie se tourne vers le grand pot d’anthurium et coupe délicatement une fleur qu’elle tient entre ses doigts. Je n’ai effectivement pas bougé, ce sursaut ne brisant en rien mon excitation. Bien au contraire, je regarde cette fleur, cette colonne allongée pointée vers moi avec envie. J’aimerais qu’elle soit bien plus grande encore, qu’elle soit dure et forte, qu’elle me déchire le ventre. Elodie écarte gracieusement les lèvres de mon sexe et y dépose la fleur rouge. Je sens le petit obélisque effleurer mon clitoris, se frayer un passage dans mon intimité. Je regarde Elodie manœuvrer, je regarde ses doigts diriger la fleur à l’entrée de mon vagin. Jusqu’à ce que je ne voie plus que le grand pétale couvrir en partie mon pubis. Bien entendu, le léger pylône végétal n’a rien d’un sexe, même minuscule. Il me procure plutôt des chatouillements, une chair de poule encore jamais ressentie jusqu’alors. C’est essentiellement la cocasserie de la situation qui m’excite, voir cette fille que je connais depuis une heure à peine s’appliquer à faire pénétrer une fleur dans ma chatte ! Quatre fleurs auront finalement droit à mon parfum intime. Après chaque opération, Elodie les dépose délicatement sur un petit mouchoir en satin, puis l’affaire terminée, plie le tout et le glisse dans son sac. Moi je n’ai toujours pas bougé. Je la regarde opérer avec aisance depuis ma chaise, les cuisses toujours largement écartées, retenant ma robe, le pubis toute voile dehors. Elodie a presque l’air étonnée de me voir ainsi lorsqu’elle a fini de remballer précieusement ses fleurs.

– Tu sais, le pari se termine ici… Du moins, ne te sens pas obligée de… enfin, je…
– Ne dis rien et viens ici. Moi, ce sont des roses que je veux parfumer de sexe féminin. De ton sexe plus précisément. Tu me dois bien cela, non ?

C’est Elodie elle-même qui retire sa robe. Je peux enfin voir ces seins que je n’avais que devinés un peu plus tôt. Ils sont aussi fermes que je les avais imaginés, aussi bronzés que je les aurais souhaités. Son ventre est par contre un peu plus rond que je le pensais, de très légers plis surmontant son string en dentelle. Elodie se tourne pour mon plaisir, me fait voir ses fesses, son dos, sa nuque. Elle se plaît à me faire languir, descendant un peu son string, me laissant apercevoir sa très fine toison pour la recacher aussitôt. Elle se courbe, passe ses mains sur ses rondeurs, prend ses tétons entre ses doigts, viens se frotter contre moi. Elodie fait durer et durer mon désir. Je n’ai pas pu m’empêcher de me caresser. Elle est là devant moi à se trémousser et moi je plonge mes doigts dans ma vulve. Je me caresse voluptueusement, je me donne du plaisir et j’aime qu’elle me regarde. Mais elle ne reste pas face à moi, elle vire son string et m’enjambe complètement, ma tête coincée entre ses cuisses. J’ai sa chatte à portée de bouche et je ne me prive pas pour y poser ma langue. Je lèche et je lèche au plus profond possible, je fais rouler ses lèvres entre les miennes, je décalotte son clitoris avec mes dents. J’ai la curieuse impression d’avoir pratiqué le saphisme depuis toujours, d’avoir toujours su qu’un jour ou l’autre je me retrouverais à flatter le vagin d’une autre fille de ma langue tout en me caressant moi-même. Mes doigts n’en peuvent plus de sillonner entre mes cuisses, de puiser dans le nacre de mon sexe. Sans aucune pudeur, je relève mes fesses et fait pénétrer un doigt dans mon cul. Ma langue fait de même dans la raie de cette chère demoiselle. Je vois ses doigts se tordre sur son clitoris pendant que mon organe buccal s’enfonce dans son œillet.

Nous avons jouis presque simultanément. Avant qu’Elodie ne quitte ma boutique et n’aille retrouver son amie pour lui faire sentir « mes » anthurium, le lui ai à mon tour plongé des fleurs dans le vagin. Ce sont cinq roses. Des roses rouges. Je les ai bien sûr appelées les roses Elodie. J’en garde une pour moi. Je reconnais son odeur entre mile et veux qu’elle ne s’estompe jamais. Plus tard, je la ferai sécher et la disposerai précieusement dans ma chambre. Les autres, je vais sans doute les vendre. Très cher et uniquement à une clientèle féminine. Vous êtes intéressées ? Vous n’avez qu’à venir faire un petit saut dans mon magasin. Vous savez, cette petite boutique, en plein quartier historique, à deux pas de la petite fontaine. Qui sait d’ailleurs si de votre visite ne naîtra pas une nouvelle fleur ?

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Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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