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Chaude soirée dans le train

Chaude soirée dans le train



Mélanie regarda sa montre pendant que le rideau métallique de sa boutique de fringues s’abaissait.
Elle avait pris plus de temps que d’habitude pour ranger et faire les comptes et allait donc manquer le train qu’elle prenait quotidiennement à 20h28 pour rentrer chez elle.

Même en courant, ce qui serait de toute façon impossible en raison de ses bottes à haut talon, elle ne pouvait plus espérer que prendre le prochain, trente minutes plus tard.

Son entrée dans la gare fit se retourner plusieurs hommes. Le bruit de ses talons sur les carreaux agissait comme un appel au regard. Son corps achevait de les hypnotiser. La chaleur de ce mois de mai l’avait fait opter pour une mini jupe plissée qui laissait voir à chaque pas ses cuisses lisses et musclées.

Les observateurs espéraient tous en secret le pas légèrement plus vigoureux qui dévoilerait ‎le bas de ses fesses. A ce moment, ils ne pouvaient que les imaginer, rondes, fermes et douces.
Un chemisier blanc laissait apparaître un soutien‎-gorge noir qui conservait tout le mystère de sa poitrine tout en ouvrant la porte à toutes les imaginations.

En la regardant s’éloigner vers les quais, sa chevelure brune bouclée dansant sur ses épaules à chaque pas, ses admirateurs ‎restaient envoûtés par le mouvement de ses hanches.

Arrivée sur le quai, le train était déjà là. Elle monta dans la première voiture au moment où le soleil disparaissait derrière les toits, laissant une teinte dorée dans le ciel et une douceur persistante dans l’air.
Il lui restait quelques minutes avant le départ et elle s’aperçut qu’elle était seule.
Pas étonnant à cette heure de la journée et sur cette ligne.

L’annonce et le coup de sifflet annonçait le départ imminent quand, visiblement à bout de souffle, un homme monta dans son wagon. Elle l’a vu courir et est restée à la porte pour s’assurer que celle-ci ne se fermerait pas avant qu’il n’arrive. Elle recule de seulement quelques pas sur la plate-forme alors qu’il entre. Sourires, remerciements.

Il a visiblement couru longtemps, son souffle court et sa transpiration en atteste. C’est l’un de ses vieux TER avec des compartiments et des plate-forme exigües. Il est si proche d’elle qu’elle peut sentir sa transpiration, de celle qu’elle affectionne.

Tout en lui parlant, elle ouvre le chemin et rentre dans le premier compartiment. Tous deux savent qu’un trajet ennuyeux les attendes, alors autant le partager avec quelqu’un. Ils s’installent face-à-face.

Ils s’échangent des banalités. Elles s’amusent des regards plus ou moins conscient et discrets qu’il lui jette. Elle a l’habitude de ce genre de réaction et elle aime plutôt.

Elle croise ses jambes, un peu machinalement, un peu volontairement, sachant très bien qu’elle découvre un peu plus ses cuisses et qu’elle met l’homme un peu plus au supplice. Elle est surprise par contre de la douce sensation que lui renvoie son clitoris pressé entre ses cuisses.

Le téléphone de l’homme sonne. Il est dans son sac. Il se baisse, à quelques centimètres des pieds de la femme. Hm, qu’elle aime ça, sentir un homme à ses pieds.

En se relevant, déjà en communication, ses yeux lui échappent et caressent longuement les jambes qui s’allongent devant lui. L’homme se reprend et regarde par la fenêtre.

La femme parvient à entendre son interlocuteur lui demander s’il est occupé. Instinctivement il tourne la tête vers la femme. « Non, non » dit-il alors que les mots lui brûlent les lèvres et qu’il s’arrache de la femme en tournant à nouveau son regard par la fenêtre.

La femme sourit intérieurement. Elle fouille dans son sac et sort son nécessaire à maquillage. Elle est toujours bien maquillée, mais cela lui plaît de se refaire une beauté devant l’homme, crayon, ricin, rouge à lèvres.

Bien qu’il soit tourné vers la fenêtre, elle surprend discrètement son regard dans le reflet. L’homme parle boulot. Il cherche à clore la conversation, mais elle s’éternise. La femme a fini son maquillage. Il tourne la tête vers elle et lui fait comprendre par signe qu’il aimerait bien en finir.

Elle sourit, décroise ses jambes et le recroise dans l’autre sens. Son clitoris réagit. Elle presse ses lèvres, comme pour s’assurer une nouvelle fois que son rouge à lèvre est bien réparti. « Aller à demain !! » l’entend-elle clore le coup de fil.

« Je croyais que ça n’en finirais pas, désolé., dit-il. Quitte à discuter, je préfère que ce soit avec vous (sourire). Et vous vous sûrement ennuyée durant ces quelques minutes. »

« Pas vraiment… et ça m’a laissé le temps de vous observer (sourire aussi !). D’ailleurs, j’ai eu l’impression que votre cravate vous serre un peu trop le cou. »

Elle s’amuse intérieurement de cette ouverture permettant de le jauger, sans y laisser paraître. C’est son jeu : donner à penser, sans se découvrir. Elle sent alors son coeur accélérer en se demandant quelle réaction cela va générer Jusqu’où cela pourra aller. A quel moment, les deux esprits vont faire se rapprocher les corps. Si jamais on en arrive là…

Il acquiesce et pendant qu’il desserre le noeud de sa cravate, elle observe ses mains. Soignées. Pas des mains de travailleur manuel, mais des mains qui semblent puissantes malgré tout, avec une peau qui a l’air douce.

Elle n’est pas ‘fétichiste des mains’, mais elle sait à quel point celles-ci peuvent participer, autant que d’autres parties du corps d’un partenaire, au plaisir, voire à la jouissance.

Evidemment, à se focaliser sur ces mains, elle n’a pu s’empêcher de les imaginer sur son corps, glisser de ses chevilles jusqu’aux genoux, le long de ses mollets.

Elle sentit un picotement au bout de ses tétons et, insensiblement, elle pencha la tête en arrière pendant que ses yeux se fermaient légèrement et qu’elle laissa échapper un soupir.

Elle sursauta presque en entendant sa voix. « Pardon, j’étais dans mes pensées. » dit-elle en riant. Ce faisant, le coin droit de sa bouche se relevait légèrement pour donner à son sourire un côté coquin qu’elle savait parfaitement maîtriser. « Je disais justement que vous aviez l’air ailleurs », répondit-il. Et il ria avec elle.

« Je regardais vos mains, en fait, glissa-t-elle » Et elle jeta une nouvelle carte de son jeu de séduction : « Je me disais qu’elles semblaient très douces »

Mélanie ressentait toujours ce picotement, qui se répandait de ses tétons, progressivement à l’ensemble de sa poitrine. Il y avait décidément quelque-chose dans l’air. Même s’il semblait garder la tête froide, elle sentait que son covoyageur était, lui aussi, prêt à l’aventure.

Elle s’amuse à le mettre en défaut en regardant sa main droite, là où se trouve l’alliance. Bien sûr il s’en rend compte et bafouille « Hm, oui, séparé récemment, je n’ai pas encore vraiment tourné la page » ment-il de façon éhontée.

Un homme plus âgé, marié de surcroît et, par-dessus tout, séduit, il n’en faut pas plus pour faire basculer la jeune femme après une si longue journée de travail. Elle se lève et se met à cheval sur le genou de l’homme, les siens enfoncé dans la banquette. Bien droite, elle le domine d’une tête, sa poitrine au niveau de son menton.

Elle prend la cravate entre ses mains. « Si j’étais votre … fille, je vous conseillerais d’être plus décontracté » dit-elle en desserrant doucement la cravate. Son cœur bât en voyant les yeux de l’homme débordant de désir et de crainte mêlée. Elle se demande comment il va réagir

Instinctivement, il regarde à travers la porte du compartiment, dans le couloir. « Le contrôleur ne passe jamais dans ce train, occupez-vous de moi plutôt que du contrôleur », ordonne-t-elle.

Elle voit dans ses yeux qu’il hésite, que sa conscience lui dit de refuser. Mais aussi qu’une petite voix lui susurre que c’est une occasion rare, unique et que ce n’est pas si grave après tout.

Alors il lève la tête pour jeter dans ses yeux à elle un regard bouillant. Ses mains lui prennent les poignets, remontent le long de l’avant-bras, du coude, des épaules, jusqu’à l’arrière de sa tête. Et il l’attire vers lui pour poser ses lèvres contre les siennes… (la suite prochainement. Je dois y aller)

Hm, quel plaisir de le voir craquer. Et puis ses mains qui lui prennent les poignets, remontent le long de ses bras tout en l’admirant. Le fait qu’il lui saisisse le cou pour l’attirer et l’embrasser langoureusement comme s’il croquait avec un plaisir débordant dans un fruit sucré, mûr et juteux, la transcende complétement.

En même temps qu’ils s’embrassent elle prend son visage à deux mains et ne peux s’empêcher de jouer du bassin. Puis elle se déconnecte, le regarde, passe un doigt sur ses lèvres. Sa bouche est couverte de son rouge à lèvre. Elle se dit que se doit être pareil de son côté. Elle veut à nouveau l’embrasser, va pour se pencher mais il lui saisit les cheveux et l’arrête.

Regards chauds. Elle hésite à se laisser faire ou à prendre les commandes. Elle hésite trop longtemps. Il tire doucement sur ses cheveux. Elle est obligé de lever la tête et de rejeter légèrement son corps en arrière, offrant sa gorge et sa poitrine suggérée par le soutien-gorge se devinant sous son chemisier blanc.

Tenant toujours la jeune femme par les cheveux, sa main libre se pose sur sa poitrine. Elle n’a pas de gros seins, un petit bonnet C, mais ils sont bien dessinés et fermes.

Rapidement sa deuxième main vient se joindre aux caresses, puis sa bouche. Cela excite la jeune femme. Elle prend la tête de l’homme entre ses mains pour lui faire comprendre qu’elle aime ça. Puis, alors qu’il s’excite franchement, elle le repousse contre la banquette.

Le regard brûlant de l’homme l’excite plus que toutes les caresses du monde. « Au fait, nous ne nous sommes pas présentés » dit-elle coquine en déboutonnant doucement son chemisier. « Moi c’est Mélanie ». Il sourit et la regarde faire. « Enchanté, je me présente, Marc » répond-il. Sourires. « Bonjour Marc » dit-elle en retirant son chemisier et en dévoilant son soutien gorge. Un soutien-gorge triangle en dentelle, léger, noir, qui laisse deviner ses seins.

Il va pour porter ses mains dessus lorsque le contrôleur annonce une gare. Elle descend alors de la banquette et, sachant le regard de l’homme sur elle, va tirer les rideaux de la fenêtre et de la porte du compartiment. Même si à cette heure il y a peu de chance d’être dérangé, ce serait un peu gênant d’être observé par quelqu’un sur le quai ou passant dans le couloir.

Ceci fait, le train redémarre. Encore une vingtaine de minutes de tranquillité. Elle se positionne devant l’homme. Elle sait son corps joli et attirant et elle adore se voire dans les yeux d’un homme. Elle att**** le porte-bagage au-dessus de la banquette. Elle se sent stripteaseuse, à moins qu’elle ne soit ligotée, les mains au-dessus de la tête, …

…A suivre…

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