A mon entrée à la fac, mes parents décidèrent de me prendre un petit appartement. Mais comme je n’étais pas très studieux, ils me trouvèrent une collocatrice de choix : ma cousine Martine. Elle avait le même âge que moi et passait tout son temps seule, avec ses livres. Elle n’était pas du genre très féminine, toujours habillée avec des habits très larges. Ils espéraient que cette collocation serait bénéfique à tous deux.
Mon oncle et ma tante pensaient qu’à mon contact, Martine pourrait se faire des amis et mes parents espéraient qu’elle réussirait à m’insuffler le goût des études. J’étais trop heureux d’avoir un peu d’indépendance pour les détromper.
Ma cousine et moi n’avions jamais été très proche l’un de l’autre. Lors des réunions de famille, c’est à peine si nous échangions trois mots et j’allais devoir passer toute une année avec elle. Je la soupçonnais d’être une chaperonne chargée de surveiller tous mes faits et gestes et de faire son rapport à mes parents. Dès notre emménagement terminé, les problèmes ont commencé.
Elle voulait tout régir à sa façon. À telle heure : dîner, à telle heure : travail, pas le droit d’inviter des amis. Il était totalement hors de question que je me plie aux exigences de cette folle. Après avoir longuement réfléchi à la question, j’en déduisis que la seule façon, pour qu’elle me laisse tranquille, était de lui pourrir suffisamment la vie pour qu’elle déménage. Je pris donc très rapidement l’habitude de négliger toutes les corvées, de laisser derrière moi un maximum de bazar, de systématiquement vider le frigo.
Deux mois de ce traitement, et elle était à bout. Un soir que je rentrais vers minuit, je l’entendis pleurer dans sa chambre. J’avais gagné, mais le plaisir de savourer ma victoire me poussa à aller la voir.
Je frappais à sa porte.
— Martine ? Ca va ?
— Laisse-moi tranquille, me répondit-elle.
— Allez, raconte, dis-je en entrant dans sa chambre.
Elle était allongée sur son lit, en peignoir. Elle pleurait, la tête enfouie dans son oreiller. Je m’assis à côté d’elle sur le lit, et lui caressai les cheveux. Elle avait enlevé ses lunettes de myope, dont la grosse monture noire ne mettait pas son visage en valeur et dont elle ne se séparait jamais. C’était la première fois que je la voyais sans lunette. Elle se tourna vers moi. Ses yeux rougis me montraient toute la souffrance que je lui avais infligé ces derniers temps. J’eus instantanément honte de moi.
— Allez, dis-moi ce qui ne va pas.
— Tu te moques de moi. Ne me dis pas que tu ne sais pas ce qui ne va pas. J’en ai marre, de tout le bordel que tu laisses traîner partout. C’est bon, tu as gagné, je vais rentrer chez mes parents, comme ça tu pourras faire ce que tu veux et vivre dans ta « porcherie ». La bonniche laisse tomber.
— Mais tu ne vas pas te taper une heure de trajet tous les jours pour venir à la fac.
— J’aimerais mieux venir à pieds tous les jours que de continuer à vivre avec toi.
— Ecoute, je crois que nous sommes partis sur de mauvaises bases, tous les deux. Je peux faire des efforts, dis-je hypocritement.
— Toi ? Tu es incapable de faire autre chose que de penser à toi. Tu me proposes de faire des efforts uniquement parce que tu sais que si je rentre chez moi, l’appart, c’est fini pour toi.
— De quoi ? C’est quoi cette histoire ?
— Ah ! Tu n’es pas au courant ? J’ai entendu tes parents parler avec les miens, il n’est pas question qu’ils te laissent vivre tout seul ici. Ils n’ont pas confiance en toi.
— Ce n’est pas vrai ? Tu dis cela pour te venger ?
— Oh non, c’est la pure vérité, et si je pleure, c’est qu’à cause de toi, moi aussi je dois dire au revoir à cet appart, mais toi tu t’en fous, tu vas rentrer chez tes parents, retrouver ta chambre et reprendre tes habitudes, alors que moi je vais de nouveau devoir partager ma chambre avec ma sœur. Ne plus avoir d’intimité. Cette chipie va encore fouiller dans mes affaires à longueur de temps.
— Ecoute, tu ne veux pas quitter cet appart et moi non plus, c’est la première fois que nous sommes d’accord sur quelque chose. C’est un début. Je sais que j’ai tout fait pour te pourrir la vie, mais ce n’est pas moi. Je ne suis pas comme ça. Je te promets que les choses vont changer, fais-moi confiance. Je t’en supplie.
Que le destin peut être cruel, j’étais venu pour savourer ma victoire, achever ma victime et au final c’était moi qui suppliais grâce. Voyant le doute s’installer dans son esprit, j’ajoutais :
— Ecoute, ça ne te coûte rien d’essayer, si je ne change pas, tu pourras toujours en parler à tes parents et rentrer chez toi. Mais ça vaut le coup d’essayer, non ? Allez, donne-moi encore une chance. Je m’excuse, j’ai vraiment été con. Je te promets d’être irréprochable.
— Ça ne peut pas marcher, tu me détestes.
— Mais pas du tout, on fait la paix ?
Pour lui donner une preuve de ma bonne volonté, j’attirais doucement sa tête dans le creux de mon épaule et continuais à lui caresser doucement les cheveux. Elle continua à sangloter et je compris tout le mal que je lui avais fait. Elle leva ses yeux vers moi et le plus tendrement possible je lui séchai ses larmes. Son visage était tout proche du mien. Ce n’était plus mon horrible cousine qui était dans mes bras mais une fille très touchante. Je déposai un léger baiser sur ses yeux. Elle me regardait intensément. Alors que j’allais de nouveau l’embrasser sur les yeux, elle leva la tête, et m’embrassa sur la bouche, presque « accidentellement ».
Le moment de surprise passé, je l’embrassais, à mon tour sur la bouche. Nos langues se rencontrèrent. Elle se lova contre moi, et mis sa main sur ma nuque. Je me tournais légèrement pour lui faire face et sentir son corps contre le mien. Ses seins s’écrasaient contre mon torse. Ma main droite lui caressait le bas des reins. Nos chastes baisers du début étaient devenus de fougueux baisers. Je sentais mes sens s’échauffer. Ma main droite descendit sur ses fesses, et je sentis, au travers de son peignoir, l’élastique de son slip. Ce contact m’électrisa. Presque aussitôt, elle rectifia la position de ma main, et la repositionna sur ses reins. En faisant ce geste, son peignoir s’entrouvrit, me laissant apercevoir sa poitrine. Je sentais le désir monter en moi, mais brusquement elle s’écarta de moi :
— On ne peut pas faire ça, me dit-elle.
— Pourquoi ? Parce que nous sommes cousins ?
— Oui… Non… C’est pas ça… C’est que tu es le premier garçon que j’embrasse et… Oh mon Dieu… Qu’est-ce que j’ai fait ? Il y a quelques minutes, je te détestais, depuis que nous vivons ensemble, tu as fait de ma vie un enfer. J’avais pris ma décision de rentrer et tu te pointes dans ma chambre, me prends dans tes bras, et je fonds. Je suis amoureuse de toi depuis que je suis toute petite, ajouta-t-elle tout bas. Je ne sais plus du tout où j’en suis. Je ne sais plus ce que je dois faire. S’il te plaît, laisse-moi, j’ai besoin de faire le point.
— Ok, mais tu es sûre que tu ne veux pas que je reste ? Je te promets d’être sage.
— Non, c’est bon, j’ai besoin de réfléchir.
Je l’embrassai une nouvelle fois sur la bouche et m’éclipsai dans ma chambre. La magie était rompue. Je me couchai et j’eus beaucoup de mal à trouver le sommeil car je n’arrêtais pas de penser à elle. Comme à mon habitude, j’avais oublié de mettre mon réveil et lorsque je me réveillai, ma cousine était déjà partie.
Je pris rapidement une douche. Je passais ma journée à la chercher sur tout le campus mais elle n’était nulle part. Le cœur battant, je décidai de retourner à l’appartement. C’est avec l’angoisse d’avoir tout gâché et la peur qu’elle soit partie que j’ouvris la porte. Martine était là, sur le canapé, elle lisait un livre.
— Où étais-tu ? Je t’ai cherché partout. J’étais mort d’inquiétude.
— J’avais besoin de marcher. Je me suis promenée en ville.
Pour éviter d’avoir à parler des événements de la veille, je m’isolai dans ma chambre, et en profitai pour y mettre un peu d’ordre. La nuit était déjà tombée lorsque je trouvai le courage de sortir de ma chambre pour l’affronter. Elle était toujours assise dans le canapé, elle regardait la télévision. Elle était de nouveau en robe de chambre et ses cheveux mouillés me laissaient supposer qu’elle avait pris une douche. Je me suis assis à côté d’elle, en silence, préférant la laisser démarrer les hostilités. Le temps passait et elle ne disait toujours rien.
— Et si j’allais nous chercher une pizza ? Ca te dit ? Je pourrais aussi nous ramener un film, dis-je pour rompre la glace.
— Tu ne sors pas ce soir ? me demanda-t-elle en guise de réponse.
— Non, je n’ai pas envie. Alors ?
— Pourquoi pas. Pour moi ce sera une quatre fromages.
Une demi-heure plus tard, j’étais de retour avec la pizza et le film. Le repas fut très silencieux. Malgré la gêne qu’il y avait entre nous, je ne pouvais m’empêcher d’admirer ses jambes, que les pans de son peignoir me laissaient entrevoir. Faisant semblant de m’étirer, pendant le film, je glissais ma main sur ses épaules. Sa tête se nicha dans le creux de mon épaule. Je l’embrassais timidement sur le front. Elle se décolla légèrement de moi et me regarda dans les yeux.
— Pourquoi fais-tu tout cela ? me demanda-t-elle.
— Parce que, depuis hier soir, je n’ai pas arrêté de penser à toi.
— Et ?
— Et si je m’écoutais, je t’embrasserai.
Je lui enlevai ses horribles lunettes et joignant le geste à la parole, je l’embrassai. Nos langues se mélangèrent à nouveau. Je la sentais se laisser aller. Je posais une main « innocente » sur son ventre. Nos baisers étaient de plus en plus torrides. Ma main jouait avec la ceinture de sa robe de chambre. Je sentais mon excitation monter. Avec une infinie lenteur, je tirais sur un des bouts de la ceinture. Tout en m’embrassant, elle essayait de retenir le nœud, mais sans grande conviction. Lorsque le nœud céda, ma main se glissa entre les pans du peignoir, et entra en contact avec la peau de son ventre. Sa peau était douce comme de la soie. Un frisson la parcourut. En dessous, elle ne portait qu’un ensemble soutien-gorge-culotte en coton rose pâle. Je pouvais admirer son corps presque parfait. Mon excitation ne faisait qu’augmenter.
C’est déjà une jouissance que de faire tomber une à une les barrières d’une femme avant de lui faire l’amour pour la première fois. Chaque nouvelle réticence vaincue est autant de plaisir et d’excitation pour le vainqueur.
Ma main se promenait librement sur son ventre, elle avait abandonné la partie. Elle se laissait faire, son désir avait pris le pas sur sa raison, et c’est sa quête du plaisir et la recherche de nouvelles sensations qui maintenant avait pris possession de son corps. Lorsque ma main se glissa sous son soutien-gorge, elle ne fit aucun geste de défense. Son corps ondulait entre mes bras. Mon sexe me faisait mal tellement il était dur. Je dégageai son sein de son carcan, pour le lécher. Pour la première fois, je voyais ses seins, habituellement cachés par les gros pulls informes qu’elle portait. Elle avait une très belle poitrine. Sa respiration était de plus en plus saccadée. Son sein dans ma bouche, ma main était à nouveau libre de se promener sur son corps. Elle erra sur son ventre quelques instants avant de se diriger vers l’objet de la convoitise amoureuse : son sexe.
Sa culotte de coton n’était pas vraiment sexy, mais lorsque ma main en toucha l’élastique, mon sexe durcit encore un peu plus. Il semblait prêt à exploser. Dans un dernier réflexe de défense, elle resserra ses jambes, mais trop tard d’un dixième de seconde. Mon doigt était déjà sur son clitoris. Quelques caresses suffirent pour que ses jambes s’écartent de nouveau. Mes doigts se faufilèrent sous l’élastique de sa culotte pour entreprendre la visite de ce volcan en fusion. Elle était trempée. Ma bouche délaissa son sein pour suivre le même chemin que ma main. Je déposais des baisers passionnés sur son ventre. Elle haletait d’excitation. Afin d’être plus à mon aise, je m’installai entre ses cuisses. Le plus délicatement du monde je lui fis glisser sa culotte, pour enfin découvrir sa toison vierge de tout coup de rasoir. Je n’avais jamais vu de chatte aussi poilue, mais je me gardais bien de faire le moindre commentaire qui aurait pu rompre le charme. La pointe de ma langue se posa sur son clito. Elle gémit et, m’attrapant par les cheveux, me bloqua la bouche sur son sexe.
— Oh, ne t’arrête pas, c’est trop bon, gémit elle.
Ma langue explora tous les recoins de sa chatte. Parfois, se faisant curieuse, elle s’enfonçait en elle comme l’aurait fait mon sexe. Martine cria sa jouissance. Afin de la laisser redescendre lentement de son septième ciel, je lui embrassais le clitoris, les grandes lèvres, et l’intérieur des cuisses.
Lorsqu’elle eut retrouvé ses esprits, elle me dit :
— Je n’avais jamais jouis aussi fort. Embrasse-moi. C’était … waouh
Elle avait pris son plaisir mais moi, j’étais plus excité que jamais. Mon sexe était toujours à l’étroit dans mon pantalon. Tout en l’embrassant de nouveau sur la bouche, je lui posai la main sur mon sexe. Elle n’osait pas bouger. Elle se dégagea un peu, et comme une petite fille qui a fait une bêtise, elle me dit en rougissant :
— Je sais que tu dois avoir, toi aussi, très envie mais je ne me sens pas encore prête à faire l’amour. C’est tout nouveau pour moi. Je suis encore vierge, dit-elle tout bas. Mais je voudrais moi aussi te donner du plaisir. Apprends-moi.
Je me déshabillai devant elle. La taille de mon sexe l’impressionna.
— Oh, ce que c’est gros. C’est la première fois que j’en vois un.
Je me remis à côté d’elle. Tout en l’embrassant, je pris sa main et la posai sur mon sexe. Elle le caressa comme un petit a****l. Bien que ses caresses fussent très agréables, j’avais envie qu’elle me donnât du plaisir. Je guidai sa main afin de lui montrer comment me branler. Je lui fis prendre mon sexe à pleine main et lui montrai comment faire coulisser sa main tout du long. Après quelques va-et- vient, avec ma main autour de la sienne, je décidai de la laisser se débrouiller toute seule. Sa main manquait d’assurance, et le rythme n’était pas parfait, mais le plaisir que je tirais de ces hésitations était phénoménal.
— C’est bien, comme ça ? demanda-t-elle.
— Oh oui ! tu te débrouilles très bien. Si tu veux tu peux l’embrasser.
Tout en continuant de me branler, elle s’abaissa et prit mon gland dans sa bouche. Cette nouvelle caresse me fit frémir de plaisir. Je sentais l’orgasme arriver.
— Ça vient, ça vient, lui dis je pour la prévenir, accélère un peu le mouvement.
Elle reçut la première giclée dans la gorge, lui provoquant une sorte de haut de cœur, elle continua malgré tout à me branler dans sa bouche. Plus je me vidais, plus elle aspirait ma sève d’amour. Lorsque j’eus fini de jouir, elle continua à me lécher le sexe avec application.
— Tu ne m’en veux pas ? demanda-t-elle.
— T’en vouloir de quoi ?
— De ne pas avoir fait l’amour ce soir.
— Non je ne t’en veux pas mais à une condition.
— Laquelle ?
— Que tu me laisses dormir avec toi, ce soir.
— Dormir avec moi ? Juste dormir, on est bien d’accord ?
— Juste dormir, promis, juré, craché, si je mens je vais en enfer.
— Non, sérieusement, juste dormir, et quand je serai prête, je te le dirai. Si on m’avait dit hier matin que l’on aurait fait ça aujourd’hui toi et moi… qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis à mon sujet ? la peur de perdre l’appart ?
— Non, c’est de t’avoir vu sans tes lunettes, et tes cheveux détachés ; tu sais que tu pourrais être très jolie si tu t’arrangeais un peu.
— Arrête, je sais bien que je ne suis pas belle.
— C’est faux, je suis sûr qu’avec quelques changements, tu ferais craquer tous les mecs.
— Quels changements ?
— Tu devrais changer tes affreuses lunettes, couper tes cheveux, et surtout t’habiller plus, comment dire, « féminine ».
— C’est ça, pour que tout le monde se moque de moi ! J’ai un gros cul.
— Ça, ça m’étonnerait, fais voir.
— Non.
— T’as honte ?
— Oui.
— Tu sais, de toute façon, je le verrai à un moment ou à un autre, alors fais-le-moi voir maintenant et on sera tranquille. Pourquoi vous, les filles, vous inventez-vous toujours des défauts quand il n’y en a pas ?
— Tu ne vas pas me dire que j’ai un beau cul, me dit-elle en se levant.
— Mais si, moi je le trouve très beau, ton cul, lui répondis-je en l’embrassant sur chaque fesse. Par contre…
— Par contre quoi ? dit-elle en se retournant.
— Tu n’as jamais pensé à t’épiler le maillot ?
— Pour quoi faire, je ne suis pas une pute, j’ai pas l’intention de le montrer à tout le monde.
— Il n’est pas question d’être une pute ou pas, mais de se faire belle.
— Pour qui ?
— Pour toi, d’abord et puis pour moi maintenant. Et puis c’est important pour une femme d’être sexy. Je trouve ça beaucoup plus beau, un sexe de femme épilé, et quand on le lèche, c’est plus agréable.
— Bon, ben moi, je vais me coucher, dit elle en se dirigeant vers sa chambre.
— Et bien, je te suis.
— T’es sérieux, tu veux vraiment dormir avec moi, on a bien dit juste dormir ?
— Oui, mais je n’ai pas envie que tu disparaisses comme ce matin, alors je préfère être dans ton lit, comme ça je suis sûr que quand tu va te lever je vais me réveiller. Et si je me réveille avant toi demain, peut-être que je te réveillerai avec quelques caresses.
— Toi ? Te réveiller avant moi ? Dans tes rêves, alors.
— Mais de toute façon, tu seras dans tous mes rêves maintenant.
— Ça c’est gentil, dit elle en gloussant. Bon ok, on dort ensemble, mais au moindre geste de ta part tu retournes dans ton lit.
— Ok, je serai sage comme une image.
Pour la première fois nous allions partager le même lit. Je ne sais pas pourquoi j’avais voulu dormir avec elle, ce soir-là. Quand elle se coucha, elle se blottit contre moi. Nous étions dans les bras l’un de l’autre. Elle avait enfilé un pyjama et moi comme à mon habitude, je dormais en caleçon. Je sentais les pointes dures de ses seins contre ma poitrine. Son odeur m’enivrait. Ses cheveux balayaient mon visage. Mon esprit était rempli des images érotiques que mon corps venait de vivre. Nous avons eu beaucoup de mal à nous endormir ce soir-là, n’arrivant pas à se trouver une « place ». Son corps contre le mien me rappelait en permanence les souvenirs de la soirée. Je bandais comme un âne, mais j’avais promis d’être sage. Je savais que si je tentais quelque chose, elle me renverrait illico dans mon lit. La fatigue eut finalement raison de moi, et je m’assoupis.
Sur le petit matin, je fus réveillé par la main de Martine qui se glissait dans mon caleçon. Lorsque l’on se réveille, il y a un instant pendant lequel on ne sait pas si on dort encore ou si l’on est réveillé, puis petit à petit le monde de la réalité chasse le monde féerique des rêves. Pensant que je rêvais encore, je ne bougeais pas, afin de prolonger cette agréable sensation. Il me fallut plusieurs minutes pour me rendre compte que je ne rêvais plus, et que c’était bien sa main qui jouait avec mon sexe.
Sa tête était reposée sur mon bras droit. Elle était sur le côté, me tournant le dos. Elle avait passé sa main entre nos deux corps et me branlait le gland du bout des doigts. Cette caresse était tellement agréable qu’elle réussit à m’arracher un gémissement.
— Tu es réveillé ? me demanda-t-elle sans cesser ses caresses.
— Non, je suis en train de rêver que ma cousine me branle, répondis-je sur le ton de la plaisanterie.
— As-tu bien dormi ? s’enquit-elle comme si de rien n’était.
— Non car toute la nuit j’ai repensé à hier soir et j’ai été excité de sentir ton corps contre le mien. J’ai vraiment regretté ma promesse.
— Moi aussi, dit-elle en marquant une pause, puis elle ajouta : j’ai mal dormi. Je ne suis pas habituée à partager mon lit avec un garçon et j’ai senti ton « truc » tout dur, dans mon dos, toute la nuit. Aussi quand je me suis réveillée, je n’ai pas pu m’empêcher de le prendre dans ma main.
— Et ça t’amuse ?
— Oui, j’adore le sentir grossir dans ma main.
— Puisque tu me touches, moi aussi je peux toucher.
— Oh oui, vas y, touche-moi.
Elle était toujours dos à moi, et pour faciliter sa caresse, j’ôtais mon caleçon, avec son aide. À chacun de ses va-et-vient mon gland frottait contre son pyjama, au niveau de ses fesses. Mon bras droit étant coincé par sa tête, ma main trouva rapidement le chemin de ses tétons, que j’agaçais au travers du tissu. Mon autre main, étant beaucoup plus libre de ses mouvements, s’acharna à lui ôter son bas de pyjama. Heureusement elle m’aida en soulevant son bassin. L’inconfort de la situation, m’obligea à batailler quelques minutes pour avoir le plaisir de sentir mon gland frotter contre ses fesses mises à nues. Ce contact me fit durcir encore plus fort. Ma main gauche, alors désœuvrée, s’aventura rapidement dans sa forêt vierge.
Lorsque ma main se trouva en contact avec sa motte, elle écarta ses jambes pour me faire comprendre ce qu’elle voulait. Je jouais quelques instants avec ses poils, puis m’amusais à faire glisser mon majeur sur ses grandes lèvres. Son puits d’amour débordait littéralement de mouille. Mon doigt, de plus en plus inquisiteur, accentua son mouvement de manière à caresser son clitoris, et s’aventura jusqu’à son anus. Elle mouillait tellement que son petit trou était aussi lubrifié que son con. Elle prenait son pied si j’en jugeais par ses respirations saccadées et ses soupirs de satisfaction. J’accompagnais du bassin les mouvements de va-et-vient de sa main, mon gland s’insinuait, à chaque coup, un peu plus entre ses fesses.
Ses cuisses s’écartèrent un peu plus pour qu’elle puisse se caresser le clitoris avec le bout de mon membre. Bientôt il se trouva en contact avec ses grandes lèvres. Mon sexe avait pris la place de mon doigt, et elle se caressait le clito avec. Mes doigts lui écartèrent ses babines afin que mon gland soit à l’entrée de sa chatte. À chaque fois que sa main remontait, elle cognait contre son clitoris. Son bassin ondulait au rythme de ses caresses. J’avais déjà presque l’impression d’être en elle, tant sa chatte était humide et chaude.
— Tu as promis… me dit-elle dans un soupir et pour se persuader elle-même qu’il ne se passerait rien.
— De toute façon, c’est toi qui as « les choses » en main, lui répondis-je dans un souffle. Mais je t’en supplie, laisses-moi entrer juste mon gland. Pitié.
— Juste le bout… Et qui me dit que tu ne l’enfonceras pas entièrement ? Moi aussi j’en ai très envie mais est-ce que je peux te faire confiance ? répondit-elle entre deux soupirs.
— C’est toi qui le tiens… Ta main m’empêchera de m’enfoncer plus que tu ne le veux… Vas-y… Mets-le… J’en peux plus…
Elle me masturbait, en laissant mon gland juste à son entrée. Elle repoussait au maximum l’inévitable instant où elle céderait. Chaque fois que sa main venait cogner contre sa fente, elle poussait un grognement de plaisir. Dominé par l’excitation, je repris l’initiative. J’accompagnais chacun de ses va-et-vient, d’un petit coup de bassin en avant. À chaque coup je m’insinuais un peu plus en elle. Seule, sa main qui ne lâchait pas mon sexe, m’empêchait de la prendre à fond. La position ne devait pas être très confortable pour elle, ainsi contorsionnée, mais elle ne lâchait pas sa prise. À chacune de mes poussées, sa main était un peu plus écrasée entre nos deux corps. Je la basculais sur le côté. Mes mains se saisirent de ses hanches. Elle se cambra, au moment même où je me redressais, si bien qu’elle se trouva en position de levrette. Elle avait lâché mon sexe une fraction de seconde pour glisser la main entre ses cuisses et s’en ressaisir afin de limiter ma pénétration, mais la forteresse semblait sur le point de capituler. Elle gémissait de plus en plus fort. Sa main tenait avec beaucoup moins de vigueur mon sexe. Elle venait au-devant de chacun de mes coups de buttoir. Une poussée plus forte que les autres, la déséquilibra. Pour éviter de s’affaler sur le lit, elle fut obligée de lâcher mon sexe et de poser sa deuxième main sur le lit. Je profitais de cet instant pour m’enfoncer en elle jusqu’à la garde.
— Salaud, me dit-elle, tu avais promis…
— C’est toi qui a enlevé ta main au mauvais moment, lui répondis-je tout en continuant de la limer. Tu veux que je m’enlève ?
— Oh non, continue, continue, c’est trop bon… ne t’arrête pas, je sens que je vais…
Sa phrase resta en suspens. Elle fut secouée par un violent orgasme. L’entendre crier son plaisir déclencha le mien. J’avais l’impression que jamais je ne redescendrais sur terre. Après cette overdose de plaisir, nous nous sommes écroulés sur le lit, mon sexe toujours planté en elle.
Ce jour-là, nous ne sommes pas allés en cours, préférant passer la journée entière à faire l’amour. Ma tendre cousine était insatiable, elle en voulait toujours plus. Elle semblait vouloir ratt****r son retard en matière de sexe et elle se montrait, comme à l’accoutumée, une excellente élève, dépassant parfois son maître. À partir de ce jour, nos relations prirent un aspect totalement différent. L’harmonie totale régnait dans l’appartement. Nous passions tout notre temps de libre à nous adonner aux plaisirs charnels. Une semaine plus tard, elle était devenue une parfaite maîtresse. J’étais devenu complètement accro de nos parties de jambes en l’air, et totalement amoureux d’elle, et elle de moi. Nous étions devenus complètement fous l’un de l’autre. Malheureusement c’était les vacances de Noël, chacun de nous devant rentrer chez ses parents, ce fut notre première séparation. Les vacances me parurent interminables. Heureusement on se téléphonait le plus souvent possible, souvent tard le soir, au fond de nos lits respectifs.
Mais ça c’est une autre histoire…
Ah ! les vacances de Noël ! C’est un moment très attendu par les étudiants, car il marque la fin du premier trimestre, et surtout ce sont les vacances. Pour nous, Martine et moi, ce fut un véritable cauchemar. Cela faisait presque un mois que notre idylle avait commencé et, déjà, nous devions nous séparer pour passer les fêtes avec nos parents respectifs. Ma cousine était toujours aussi gourmande de sexe, mais la tristesse se lisait à chaque instant dans ses yeux. Elle redoutait qu’à notre retour les choses ne soient plus les mêmes, que je ne l’aime plus, que je rencontre quelqu’un d’autre… J’avais beau dire et beau faire, rien ne lui remontait le moral. L’ambiance au studio était redevenue pesante, pour un peu on se serait cru au début de notre cohabitation. Le soir précédent notre départ, elle était tellement tendue que nous n’avons même pas fait l’amour.
Le matin, nous nous sommes séparés presque sans un mot. Elle me fit juste une bise, les yeux emplis de larmes, avant de se sauver comme une voleuse, prétextant être en retard pour prendre son train. Le mien n’étant qu’en fin de journée, je passai la journée dans l’appartement à tourner en rond comme un lion en cage. Les heures me paraissaient interminables. J’avais hâte de rentrer chez moi car je ne supportais plus de rester dans cet environnement où tout me rappelait Martine. Enfin, l’heure de mon train arriva. Pour passer le temps durant le trajet, j’avais pris un livre, mais je n’arrivai pas à me concentrer. Je dus relire trois fois le premier chapitre pour me rendre compte que cela ne servait à rien.
Ce fut horrible de dire bonjour à mes parents, rejoindre leur voiture et faire le chemin pour rentrer à la maison. J’étais content de les revoir, mais je n’avais qu’une hâte, c’était de téléphoner à ma cousine.
Prétextant ne plus savoir si on avait bien fermé le gaz, je téléphonai à Martine.
— Allô, Martine ?
— Oui, comme je suis contente d’entendre ta voix. Tu me manques déjà tellement !
— Tu es seule ?
— Oui, et toi ?
— Mes parents sont dans le salon, je leur ai dit que je ne savais plus si on avait bien fermé le gaz.
— Moi, j’ai dit que j’avais un copain qui s’appelait Christophe, comme ça on pourra se téléphoner le soir.
— Bon OK, alors je te rappelle tout à l’heure, vers minuit, quand mes parents seront couchés.
— OK, à tout à l’heure, me dit-elle, je suis désolée pour ce matin.
— Ce n’est pas grave, à ce soir.
Ce fut la journée la plus longue de ma vie. Moi qui croyais qu’une heure de cours d’économie ressemblait à l’éternité, là je prenais enfin conscience de ce qu’était réellement l’éternité. Plus on se rapprochait de minuit et plus la trotteuse de ma montre devenait paresseuse. Elle semblait rester accrocher infiniment à chaque seconde. Comme s’il ne suffisait pas que le temps se fige, mes parents me saoulaient de questions sur la fac, la colocation, s’ils ne me manquaient pas trop, si Martine n’était pas trop chiante etc.
Vingt-trois heures, ça y était, le sprint final commençait. Il restait moins d’une heure. Vingt-trois heures trente, l’envie de téléphoner me démangeait déjà.
Vingt-trois heures quarante-cinq et mes parents n’étaient toujours pas couchés. Ce n’est pas possible, ils en faisaient exprès. Minuit dix, j’étais enfin seul dans mon lit, avec le téléphone à côté de moi.
Elle décrocha à la première sonnerie.
— Enfin, me dit-elle, j’ai bien cru que tu n’appellerais plus.
— Mes parents ne voulaient pas aller se coucher, lui répondis-je, mais ça y est, tout le monde est au lit.
— Toi aussi ?
— Oui
— Ça me fait drôle d’être seule dans mon lit, tu n’es plus là pour me réchauffer les pieds.
— Si j’étais avec toi, ce ne serait pas tes pieds que je réchaufferais…
— Ne commence pas, dit-elle. Je n’ai pas arrêté de penser à toi toute la journée et là, en plus d’entendre ta voix, ça me fait… de l’effet…
— Tu es excitée ?
— Oh oui ! beaucoup, me répondit-elle.
— Si j’étais avec toi, je sais ce que je te ferai. Je commencerais par t’embrasser dans le cou comme tu aimes, tout en te caressant les seins.
— Humm …
— Comme je ne suis pas avec toi, j’espère que tu te caresses les seins pour moi.
— Tu veux, demanda-t-elle. Et toi, tu te branles ?
— Oui. Pince-toi les mamelons. C’est bon.
— Oh oui ! continue à me dire ce que tu me ferais.
— Ensuite, je te lècherais tes pointes toutes dures, et parfois je les mordillerais. En même temps, je glisserais ma main entre tes jambes et te caresserais l’intérieur des cuisses, jusqu’à ce que tu me supplies de te branler. Toi, tu ondulerais de plaisir. Tes gémissements m’exciteraient. Ton corps serait incontrôlable. C’est seulement à ce moment que j’introduirais un doigt dans ta chatte.
— Oh oui ! ne t’arrête pas, j’ai ma main entre mes cuisses et je me fais tout ce que tu me dis. C’est trop bon.
— Ma langue délaisserait tes seins pour glisser sur ton corps. Elle descendrait jusqu’à ton clito, que je lècherais avec passion. Je me serais tourné pour que toi aussi tu puisses jouer avec mon sexe. Tu le prendrais dans ta bouche…
— Oh oui ! je l’imagine, humm. Il est dur. C’est bon, je sens que ça vient.
— Alors nous jouirions ainsi, chacun dans la bouche de l’autre, tu veux ?
— Oh oui ! je … le … veux … ça y est, je jouis !
Le fait de l’entendre jouir au téléphone, déclencha mon propre plaisir. Mon sperme se répandit sur mon ventre et dans mon nombril.
— Moi aussi j’ai joui, lui dis-je, j’en ai partout.
— Humm… Dommage que je ne sois pas là, je t’aurais fait ta toilette, je t’aurais léché tout ça. Je ne sais pas comment je vais tenir toutes les vacances sans ma dose de sexe.
— Pourquoi, c’est une drogue pour toi ?
— Bien sûr, depuis que tu m’y as fait goûter, je ne peux plus m’en passer.
Ainsi, pendant presque toute la durée de nos vacances, chaque soir, grâce au téléphone, nous nous retrouvions et assouvissions nos pulsions sexuelles.
Retourner vivre chez ses parents, c’est bien, on y retrouve ses racines, ses habitudes. Les premiers temps, on est même enchanté. Mais ces mêmes habitudes pourtant deviennent rapidement pesantes dès que l’on a goûté à la liberté d’avoir un « chez soi », surtout si en plus on est amoureux. Tout chez moi, ou plutôt chez « mes parents » devrais-je dire, me paraissait terne, car « chez moi », maintenant, c’était notre petit nid d’amour avec Martine. Comme elle me manquait ! Chaque jour je ne vivais qu’avec l’impatience d’être au soir pour l’avoir au téléphone. L’ambiance à la maison s’en trouva altérée. Chaque jour, on se disputait avec mes parents pour des broutilles. Ce qui devait être « les fêtes de Noël » était devenu « le cauchemar de Noël ». Pour m’échapper à cette tension familiale, je me suis inventé un réveillon avec des amis pour le « Jour de l’An », bouclai ma valise et rentrai à l’appartement. J’étais trop en manque de Martine. J’avais besoin de sentir son odeur, voir ses affaires, de me retrouver chez nous.
Du côté de chez Martine, la situation était différente car ses parents étaient tellement contents qu’elle se soit trouvée un petit ami, qu’ils cédaient à tous ses désirs. Ils espéraient voir le fameux « Christophe » pour les vacances de Pâques. Aussi, lorsqu’elle leur annonça qu’elle voulait passer le réveillon de la Saint-Sylvestre avec lui, ils furent enchantés de la conduire à la gare.
De nouveau dans le train, l’attente de la revoir recommençait. Mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine, il me semblait qu’il était connecté à la locomotive, plus le train prenait de la vitesse, plus mon rythme cardiaque s’accélérait. Martine m’avait promis une surprise à son arrivée, ce qui décuplait mon impatience. Je retrouvais l’appartement tel que je l’avais laissé la semaine précédente. J’eus à peine le temps de poser ma valise que j’entendis la clé tourner dans la serrure de la porte d’entrée.
Pour une surprise, ce fut une surprise. Martine était complètement métamorphosée. La chenille était devenue un papillon – et quel papillon ! Elle avait écouté mes conseils. Elle n’avait plus ses grosses lunettes et elle avait coupé ses cheveux au carré. Ses sourcils, qui d’habitude étaient très épais, avaient été épilés. Elle était maquillée très légèrement, ce qui faisait ressortir ses magnifiques yeux verts. Elle avait également troqué ses horribles vêtements informes contre un petit pull à col roulé orange, qui la moulait à la perfection. Je ne me souvenais pas avoir remarqué avant qu’elle avait une aussi jolie poitrine. Le summum de cette métamorphose était une minijupe plissée à carreaux et des bottes lui arrivant presque aux genoux. Elle était sexy en diable. Je crois n’avoir jamais vu une aussi jolie fille. Je restais pétrifié d’admiration. Elle semblait rayonner tellement elle était belle.
— Eh bien ! me dit-elle, tu ne m’embrasses pas ?
— Euh ! si … articulais-je, sans pouvoir bouger, hypnotisé par son nouveau look.
— Ça te plaît ? me demanda-t-elle, en se laissant admirer, dans l’entrée.
Tout mon être semblait paralysé. Elle avait quelque chose de plus que lorsqu’elle était partie. Elle était devenue une femme, consciente de son pouvoir de séduction sur les hommes, et moi, j’étais entièrement en son pouvoir. Elle prenait un malin plaisir à faire durer ce moment. Le temps semblait s’être arrêté une nouvelle fois. Je ne me lassai pas de la contempler de la tête aux pieds. Très sûre d’elle et de son nouveau pouvoir, elle s’avança vers moi et m’embrassa à pleine bouche. Ses lèvres étaient douces et chaudes. Je sentais le désir monter en moi. J’avais l’impression que cette scène se déroulait au ralenti.
— Ben, remets-toi, me dit-elle, c’est moi.
— Waouh… ce que tu es belle, dis-je, en me reculant pour l’admirer à nouveau.
— Le Père Noël a été très généreux avec moi cette année, alors j’ai refait toute ma garde-robe. Apparemment cela te plaît et encore, tu n’as pas vu ce qu’il y a dessous. Je n’ose imaginer l’effet que ça va te faire quand tu va le découvrir… ou plutôt si… j’imagine, ajouta-t-elle, avec un petit sourire espiègle. J’ai envie de faire durer le plaisir, alors tu ne verras rien avant de m’avoir aidée à ranger mes affaires et après, si tu es sage, peut-être que je te ferais voir.
— Ce n’est pas juste, lui répondis-je, en retrouvant un peu mes esprits. Je ne pourrais jamais tenir.
— Tss, tss, il faudra bien, puisque tu n’as pas le choix, et plus tu discutes, plus tu perds du temps. Alors, tu viens m’aider ?
Je lui portai sa valise dans la chambre. Lorsqu’elle l’ouvrit, je pus me rendre compte qu’elle ne m’avait pas menti. Aucun des vêtements qu’elle sortait ne me rappelait quelque chose. Les couleurs étaient plus vives, les habits plus modernes, certains avaient même encore les étiquettes. Lorsqu’elle eut fini d’étaler sur le lit ses robes, pantalons, chemisiers et que sais-je encore, ses nouveaux sous-vêtements apparurent. Il y avait une multitude de strings et de soutien-gorges, tous plus sexy les uns que les autres, de différentes matières.
— C’est à toi tout ça ? lui demandais-je.
— Non, c’est à la concierge, répondit-elle, ironiquement. Bien sûr que c’est à moi, enfin maintenant, car j’en ai acheté quelques-uns, et les autres ma sœur me les a donnés.
— Dis donc, super-sexy les dessous de la cousine ! humm …
— Eh oh ! ne va pas fantasmer sur ma sœur, toi ! Passe-moi plutôt mes pantalons que je les range dans la penderie.
Pour ranger ses vêtements en haut du placard, elle monta sur le lit. J’en profitai pour jeter un cou d’œil sous sa petite jupe. Ses fesses étaient séparées par un minuscule morceau de tissu en dentelle rouge-vif.
— La vue te plaît ? me demanda-telle, sur un ton de reproche, mais en se laissant admirer.
— Oh, oui ! beaucoup. Mais qu’est-ce qui t’est arrivée pendant les vacances ? Tu n’es plus la même !
— Et tu n’aimes pas ?
— Oh si ! beaucoup. Alors ?
— Tous les soirs, nos conversations au téléphone et le plaisir que tu m’as donné, j’ai eu, moi aussi, envie de te faire plaisir. Ma sœur m’a donnée quelques conseils et nous avons fait les boutiques ensemble. Elle me disait ce qui m’allait et ce qui ne m’allait pas. Elle m’a appris à m’habiller sexy. Ensuite je suis allée chez le coiffeur et tu avais raison, les cheveux courts ça me va mieux, mais les lunettes ça n’allait plus. Alors j’ai pris rendez-vous chez l’ophtalmo pour des lentilles. J’ai commencé à me trouver belle. Et puis… et puis… voilà quoi !
— Et tu ne m’en as rien dit.
— Ben non, je voulais te faire la surprise. Mais si tu avais vu ta tête, tout à l’heure… Je ne regrette pas. Eh ! Arrête de regarder sous ma jupe !
Malgré cette dernière remarque, elle écarta légèrement les jambes afin que je puisse m’allonger en travers du lit, la tête entre ses jambes. Ma position, en contrebas, me donnait l’impression que ses jambes étaient interminables. Je caressai presque machinalement ses mollets. Elle se laissait faire et semblait prendre du plaisir à être ainsi admirée. Mes mains montaient, à chaque mouvement, un peu plus haut. Sa peau était douce et chaude. J’étais hypnotisé par ce petit bout de tissu rouge qui me privait de la vue de son sexe. Lorsque mes mains atteignirent ses cuisses, un frisson traversa son corps.
— Arrête ! me dit-elle, sans faire un geste pour m’empêcher de continuer.
Sa bouche me disait d’arrêter, mais son corps réclamait mes caresses. Mes mains montaient toujours en direction de ses fesses. Je prenais mon temps et localisais mes caresses sur l’intérieur de ses cuisses. J’essayais de juste lui effleurer cette partie si sensible qui se situe tout en haut, entre les cuisses, à quelques millimètres de son sexe. Elle se tortillait dans tous les sens, m’indiquant qu’elle prenait du plaisir.
— Arrête, tu me rends folle. Je n’avais pas prévu nos retrouvailles comme cela.
— Ah bon, et qu’est-ce que tu avais prévu ?
— De t’exciter à mort, pour te punir de m’avoir excitée chaque soir au téléphone … répondit-elle, en se tortillant encore plus.
— Mais je suis excité à mort ! dis-je, en lui frôlant le clitoris au travers de son string d’une main, alors que l’autre pétrissait ses fesses.
— Pas assez … Toutes nos conversations au téléphone m’excitaient tellement, que non seulement je me caressais jusqu’à la jouissance, avec toi au bout du fil, mais aussi dans la nuit, le matin avant de me lever, sous la douche, parfois dans l’après-midi en repensant à ce que tu m’avais dit. Je m’étais promis de te le faire payer…
Le fait de savoir qu’elle s’était aussi souvent masturbée en pensant à moi rendit mon érection encore plus douloureuse. Je décidai d’abandonner quelques instants ses fesses pour ouvrir mon pantalon d’une main et libérer mon sexe de la pression auquel il était soumis. Une fois mon sexe à l’air libre, je décidai qu’il était temps maintenant de la débarrasser, elle aussi, de son string. Je lui déposai de très légers baisers du mollet jusqu’aux cuisses. Son string était littéralement inondé. Elle ne résista que pour la forme lorsque je le lui enlevai.
— Je voulais te faire la surprise que plus tard, mais tu es un salaud. Je n’arrive pas à résister à tes caresses. Tu me rends dingue… dit-elle, en soupirant.
Son sexe m’apparut dans toute sa nudité. Pendant les vacances, elle s’était rasé le minou. Il ne restait qu’un minuscule « ticket de métro », situé au-dessus de sa vulve. Sa chatte était devenue quasi imberbe.
— Humm, ça, ça attire les bisous, lui dis-je, tout en amenant ma bouche sur ses grandes lèvres.
Je passai ma tête sous sa jupe et de la pointe de ma langue, j’allai explorer son sexe, comme je l’avais fait des dizaines de fois, en rêve, depuis notre séparation. Mes mains s’acharnèrent sur le zip de sa jupe. D’un geste rapide, elle ôta son pull et son soutien-gorge. Elle vint à mon aide en défaisant elle-même la fermeture éclair de sa jupe, qui me tomba sur le visage. Je profitai de l’instant, où elle enlevait sa jupe, pour me déshabiller à mon tour et me rallonger sur le lit. Elle s’installa à quatre pattes au-dessus de moi et engloutit instantanément mon sexe dans sa bouche.
— Humm ! dit-elle, ça m’a manqué. Je rêvais de l’avoir dans ma bouche.
Je la léchai comme un malade, le nez presque au niveau de son anus dont les odeurs m’enivraient. Un véritable duel se livrait entre nous, celui qui amènerait en premier l’autre à la jouissance. Elle m’avalait presque entièrement le sexe. Elle me branlait avec sa bouche. Elle avait passé une main sous mes fesses et me caressait l’anus en même temps. Je sentais sa salive couler sur mes couilles et mouiller ma raie, ce qui décuplait le plaisir que me procurait son doigt. Pour ne pas être en reste, moi aussi je léchais son petit trou. Je la pénétrais avec ma langue que je gonflais au maximum pour qu’elle soit dure et pointue. Martine semblait beaucoup apprécier car son corps fut comme traversé de décharges électriques. Son plaisir était tel qu’elle en ralentit le rythme de sa fellation, me permettant de souffler un peu. Heureusement, car j’étais sur le point de succomber au traitement qu’elle m’infligeait. Ses gémissements provoquaient d’agréables sensations à mon sexe qu’elle avait gardé dans sa bouche. Profitant de cette rémission, je la basculai pour me retrouver au-dessus d’elle. Je repris mon cunnilingus. Elle avait replié ses jambes de manière à avoir les pieds à plat sur le lit. Son bassin venait à la rencontre de chacun de mes coups de langue. Quelques minutes dans cette position et je me retrouvai proche de la jouissance. Pour éviter cela, je me dégageai d’elle, car je voulais la pénétrer. C’était en elle que je voulais jouir.
— Mets-toi en levrette, vite, lui dis-je.
Elle ne se fit pas prier. D’un mouvement souple, elle se mit à quatre pattes, me présentant son cul offert. Un court instant, je ne pus m’empêcher d’admirer son cul callipyge. L’envie de la prendre par cet orifice me tenta un instant. Elle s’écartait les fesses avec ses deux mains, m’offrant son sexe dénudé de tout poil, de manière tout à fait obscène. Mais non, j’avais tellement rêvé de sa chatte, ces jours derniers, que c’est par là que je la pénétrai. Quel bonheur ! C’était comme si je faisais l’amour pour la première fois. Elle était toute chaude et humide. Je pointai mon gland à l’entrée de sa vulve et poussai de manière régulière jusqu’à me trouver entièrement en elle. Lorsque je fus à fond, Martine poussa un « Oooh » de satisfaction. Je profitai de l’instant présent et restai quelques instants sans bouger. C’est elle qui bougea la première. Elle s’écarta de moi, pour mieux me replanter en elle d’un coup sec. Petit à petit, ses mouvements devinrent plus amples et elle revenait plus durement, comme si elle cherchait à s’empaler. À chaque fois, son cul venait claquer plus durement sur mon bas-ventre. Mes couilles cognaient contre sa vulve, ce qui me permit de sentir sa main qui jouait avec son clito.
Elle jouit la première, en criant très fort son orgasme. C’était trop pour moi. Je jouis, moi aussi, comme jamais auparavant. J’eus le sentiment de perdre conscience un court instant, comme un trou noir. Plus rien n’existait. Plus rien ne comptait. Mon plaisir avait été tellement fort, qu’une fraction de seconde, je ne sentis plus rien. J’avais l’impression de flotter dans l’air. L’expression « atteindre le septième ciel » prenait tout son sens. Il me semblait que j’étais monté jusqu’au huitième, neuvième, dixième ciel. Je sentais mon sperme, une infime partie de moi, se répandre dans son ventre. J’avais l’impression d’être avec tous mes spermatozoïdes en elle.
Peu à peu, je repris conscience : tout d’abord de Martine, en qui j’étais toujours planté, puis du lit sur lequel nous venions de faire l’amour, de la chambre etc…
Martine semblait dans le même état que moi. Nous étions tous deux en sueur. Il nous fallut plusieurs minutes avant d’être capable de parler.
— Oh lala… parvins-je à articuler, c’était… whoua… Je veux bien que tu me punisses plus souvent…
— Moi aussi, dit-elle, je ne me rappelais pas que cela pouvait être aussi fort. Quand je suis entrée tout à l’heure, si tu m’avais sauté dessus, je n’aurais pas pu résister. Je n’ai pas arrêté de mouiller de la journée. J’étais tellement excitée de te revoir… Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse d’être rentrée.
— Moi aussi, notre petite vie à deux m’a manqué.
— Ben… justement, puisqu’on en parle, m’annonça-t-elle, à propos de notre « vie à deux » et de demain pour le réveillon, il faut que je te dise que j’ai invité ma copine Virginie.
— T’as pas fait ça ? Moi qui rêvais d’un petit réveillon tout les deux en amoureux. Qu’est-ce qui t’a pris ?
— Eh bien, pendant les vacances, elle m’a téléphoné et elle m’a appris que, tu sais, Mathieu, son mec, il l’a larguée.
— Et alors ?
— Ben, elle n’avait pas le moral, alors je lui ai proposé de réveillonner avec nous.
— Super, je sens que ça va être une super-soirée …
Elle se leva et remit sa jupe et son pull, sans rien dessous.
— Tu n’as rien oublié ? dis-je, en lui désignant ses sous-vêtements restés par terre.
— Non justement, je n’ai rien oublié, répondit-elle tout en me faisant un clin d’œil coquin. Je n’ai pas oublié que je devais te faire payer tout ce que toi, tu m’as fait. À partir de cet instant, défense de me toucher avant ce soir, dans le lit.
— Mais tu ne vas quand même pas rester comme ça, en minijupe et sans culotte, toute la journée, à côté de moi ? Je ne tiendrais jamais.
— Il faudra bien, tu n’as pas le choix.
Tout le restant de la journée, elle s’affaira à ranger les affaires, à nettoyer l’appart jusque dans ses moindres recoins, tout en s’assurant de bien s’exhiber. Je pouvais voir les pointes de ses seins qui pointaient et qui tendaient le tissu de son pull. Elle faisait exprès de se baisser en gardant ses jambes bien tendues pour que j’aie une vue imprenable sur son cul. Après chaque exhibition, elle me regardait bien dans les yeux pour voir l’effet qu’elle me faisait. Je devenais fou d’excitation. Chaque fois que je m’approchais d’elle et la frôlais, elle s’esquivait. Elle rayonnait de plaisir à m’allumer. Elle me rendait fou d’excitation. Mon sexe en devenait douloureux à force de bander. Inutile de dire qu’à peine le souper terminé, je lui sautais dessus et passais une nuit torride.
J’étais malgré tout un peu contrarié que sa copine vienne passer la soirée de la Saint Sylvestre avec nous. C’est en traînant les pieds que je l’accompagnai le lendemain dans les magasins, pour faire les courses et organiser la soirée. À notre retour, toujours boudeur, je dus l’aider à tout ranger. Les quelques tentatives que je fis pour nous réconcilier « horizontalement », s’avérèrent vaines. Elle ne pensait qu’à son réveillon.
Lorsque Virginie arriva, je l’accueillis froidement, mais elle ne s’en rendit même pas compte. Elle me dit à peine bonjour et se précipita dans les bras de ma cousine. Commença alors le pire repas de jour de l’An de ma vie. Durant tout le repas, Virginie raconta sa rupture avec Mathieu, entre deux crises de larmes. Il l’avait larguée pour une autre et il lui avait annoncé qu’il la quittait le jour de Noël. Les deux filles menaient leur conversation sans se préoccuper de moi. Les rares fois où j’essayais de me mêler à leur discussion, elles m’ignoraient. J’avais beau essayer de les faire boire, rien n’y faisait, elles m’ignoraient purement et simplement.
Lorsque Martine proposa de passer minuit en boîte de nuit, pour changer les idées de son amie, je fus emballé. Les deux filles semblaient légèrement éméchées et voulaient maintenant s’amuser. Comme en arrivant, Virginie, n’étant pas d’humeur à faire la fête, était venue habillée en jeans et pull à col roulé :
— Tu ne peux pas aller en boîte comme ça, dit ma cousine, suis-moi, je vais te prêter des fringues.
— Pour quoi faire ? Je n’ai personne à qui plaire, répondit Virginie.
— Peut-être que tu vas rencontrer l’homme de ta vie ce soir, ajoutai-je, avec un peu d’ironie.
— Au lieu de retourner le couteau dans la plaie, tu ferais mieux de mettre un peu d’ordre dans l’appart, que ce ne soit pas trop le bordel quand on rentre, me répondit Martine, avec un regard noir.
Décidément, ma soirée ne semblait pas s’arranger. Cependant je débarrassai la table et rangeai le désordre.
Une demi-heure plus tard, les deux filles sortirent de la chambre, maquillées et habillées, aussi sexy l’une que l’autre. Martine lui avait prêté une minijupe en jeans et un bustier blanc, super moulant et suffisamment décolleté pour mettre en valeur sa généreuse poitrine. Ses cheveux blonds étaient détachés et étaient savamment arrangés. Une mèche était passée derrière son oreille et dégageait son visage. Le maquillage était léger mais faisait ressortir ses grands yeux marron. Elle portait également une veste noire qui complétait l’ensemble. Je ne savais pas ce que ma cousine avait bien pu lui raconter dans la chambre, mais un sourire illuminait son visage. Martine avait opté pour une jupe noire, lui arrivant à mi-cuisses et légèrement fendue sur le côté. Elle portait également une veste super habillée, sous laquelle elle semblait n’avoir mis qu’une petite chaîne avec une croix au bout. Elle avait mis un léger rouge à lèvres et maquillé ses magnifiques yeux. Être entouré de ces deux canons me donnait une certaine fierté.
La boîte était déjà quasiment pleine. Cela faisait à peine un quart d’heure que nous étions dans la discothèque, que Virginie s’écria:
— Il est là !
— Mais qui ça ? demandai-je.
— Mathieu, il est là avec sa pétasse. Venez allons nous-en. Je ne veux pas le voir, annonça Virginie affolée.
— Allons calme-toi, essaya ma cousine, ce n’est pas si grave. De toute façon il faudra bien que tu le rencontres un jour ou l’autre.
— Peut-être, mais pas ce soir. Mais regarde-le, avec sa pouffiasse ! Allez, s’il vous plaît, on s’en va.
— Attends, dit Martine, j’ai une idée. Et si toi aussi tu le rendais jaloux ?
— Mais il n’en a plus rien à foutre de moi, regarde-le… et puis comment je le rendrais jaloux moi ?
— Il ne connaît pas Franck. Vous n’avez qu’à faire comme si vous étiez ensemble. Je suis sûre que cela ne le laissera pas indifférent. Il va en être malade. Habillée comme tu es, je suis persuadée qu’avant la fin de la soirée, il sera à tes pieds et te demandera pardon.
— Mais toi, tu ne seras pas jalouse ?
— Eh ! les filles, moi on ne me demande pas mon avis ? demandai-je, vexé que l’on m’ignore toujours.
— Non, je ne serai pas jalouse puisque je sais que vous faites semblant, répondit Martine, et toi, ne me dis pas que ça va être désagréable. En plus, pour une fois que tu peux rendre service… Allez, Virginie, arrête de discuter et assieds-toi sur ses genoux, passe-lui la main dans les cheveux… Faites comme si vous étiez amoureux.
Virginie s’exécuta. Chaque fois que nous revenions de danser, elle s’installait sur moi, me câlinait, faisait semblant de me faire des bises dans le cou, tout en me demandant dans l’oreille de surveiller la réaction de son ex. Les quelques fois où le regard de Mathieu et le mien se croisaient, il me semblait qu’il me lançait des éclairs. Le plan de Martine semblait marcher. Nous faisions tellement bien semblant que Virginie me laissait de moins en moins indifférent. Mon sexe était à l’étroit dans mon pantalon. Virginie ne pouvait l’ignorer. Chaque fois qu’elle bougeait, cela m’excitait encore plus. Ma main avait naturellement trouvé sa place sur sa cuisse et je devais lutter à chaque seconde contre l’envie de la monter entre ses cuisses. La série des slows me sauva.
— C’est les slows, dit Martine, qu’est-ce que vous attendez pour aller danser. Je suis sûre qu’il est prêt à craquer. Depuis un moment, il ne te quitte plus des yeux.
Virginie se leva et, me tenant par la main, m’attira sur la piste de danse. Nos corps se plaquèrent l’un contre l’autre. Elle ne pouvait ignorer mon érection. Elle portait un parfum envoûtant, la proximité de nos corps, sa chaleur, la douceur de la peau de son cou, les quelques verres que nous avions bus et la quasi-obscurité me donnaient une furieuse envie de l’embrasser. La danse langoureuse me donnait l’impression que Virginie frottait son sexe contre le mien.
Comme il était presque minuit, la musique s’arrêta. Le décompte des dernières secondes commença : cinq, quatre, trois, deux, une. Bonne année ! annonça le DJ. Nos regards se croisèrent. Nos bouches semblaient s’attirer comme deux aimants. Nous nous sommes alors embrassés passionnément. Nos bouches semblaient soudées l’une à l’autre. Nos langues s’unirent. Le temps semblait suspendu. Un nouveau slow commença. Nous avions l’impression d’être seuls. Nous étions aussi excités l’un que l’autre, par tant de désirs contenus pendant la soirée. Ma main glissa le long de sa colonne vertébrale et je lui caressai le cul.
Soudain, je sentis une main se poser sur mon épaule et je reçus un coup violent. Pour craquer… le Mathieu, il avait craqué. Il venait de me frapper. Je n’eus même pas le temps de réagir que deux videurs nous séparaient et nous éloignaient des autres danseurs. Ils nous conduisirent dans les vestiaires de la discothèque.
Virginie s’engueula avec Mathieu. Elle le traita de malade. Pour limiter l’esclandre, les videurs nous conseillèrent de rentrer chez nous, pendant qu’ils gardaient Mathieu pour que nous puissions partir tranquille. Virginie, folle de colère après son ex, alla chercher Martine qui n’avait rien vu de la scène et nous sommes rentrés à l’appart.
Le trajet du retour fut des plus silencieux, chacun de nous perdu dans ses pensées. Martine s’en voulait d’avoir eu cette idée, Virginie était furieuse contre la terre entière et moi, perdu dans la confusion de mes sentiments. Ma fierté, tout d’abord qui en avait pris un coup bien plus douloureux que celui que Mathieu m’avait donné. Je ne m’étais même pas défendu. Ensuite, le désir que j’avais ressenti vis-à-vis de Virginie. L’année commençait plutôt mal.
À notre retour à l’appartement, Martine nous proposa de boire un verre pour nous remettre de nos émotions de la soirée.
— Je suis vraiment désolée, je vous ai gâché votre soirée, dit Virginie, en me regardant dans les yeux. Quel connard, ce mec ; et dire que j’étais amoureuse de lui… Tu n’as pas trop mal ? me demanda-t-elle.
— Non, ça va.
Martine apporta une bouteille de whisky et nous servit nos verres.
— C’est dommage qu’il se soit passé cela, car la soirée avait plutôt bien commencé… pour vous, dit Martine.
— Ah non ! Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, répondit Virginie. On a eu notre dose de jalousie pour la soirée, tu ne crois pas ?
— Je ne suis pas jalouse, répondit ma cousine, bien au contraire, je dis simplement que ça avait plutôt l’air de vous plaire de vous peloter sur les banquettes de la boîte.
— Mais c’est toi qui nous avait dit de faire semblant, ajoutai-je.
— C’était très réaliste, dit-elle, tu faisais même semblant de bander.
— Euh…
— Tu vois, dit Virginie, tu es jalouse.
— Non, je dirais plutôt que moi, ça m’a excité de vous voir comme cela et je crois simplement que je n’étais pas la seule. Tu as mis Franck dans un état… Il n’a pas arrêté de mater ton décolleté. Et toi, ose dire que ça ne t’a rien fait.
— Ben, c’est vrai que c’était très agréable. Franck est tellement doux. Ses caresses m’ont troublée.
— Alors je trouve que tu lui dois bien une récompense. En plus, le pauvre, il s’est fait frapper pour rien.
— À quelle récompense tu penses ? demanda Virginie.
— Eh bien, je trouve que tu pourrais au moins l’embrasser, répondit Martine.
— Ah, si c’est que ça ! répliqua Virginie, en me faisant une rapide bise sur la joue.
— Non, non, pas comme cela, c’est trop facile, sur la bouche, comme sur la piste de danse, insista Martine. Il me semble que vous n’avez pas eu le temps de finir ce que vous aviez commencé. C’est la moindre des choses, non ?
— Mais c’est ton mec, non ? répondit Virginie.
— Oui, mais c’est aussi mon cousin et vous en aviez tellement envie tout à l’heure, que vous devriez finir. Allez, roulez-vous une pelle, qu’on en parle plus, ajouta Martine.
Virginie, qui était assise à côté de moi sur la banquette, me regarda dans les yeux.
— Bon, puisqu’elle insiste, dit-elle.
Elle approcha ses lèvres des miennes. Sa langue vint chercher la mienne dans ma bouche. Martine me prit la main et la posa sur la poitrine de son amie. Ce contact la fit sursauter. Je sentais ses tétons durcir entre mes doigts. Comme par réflexe, ma main pétrissait ce sein déjà dur. Mon sexe retrouvait sa forme et tendait de nouveau le tissu de mon jean. Martine prit la main de son amie, la posa sur la bosse de mon pantalon et me caressa. Notre baiser devenait de plus en plus torride, mais ni l’un ni l’autre ne voulions l’interrompre. Martine délaissa la main de sa copine pour guider la mienne sous le haut de Virginie. Ma main était maintenant directement en contact avec sa peau, avec son sein.
Soudain, Virginie s’écarta.
— Oh là, dit-elle, on se calme, euh… je crois que je vais rentrer maintenant.
Martine se pencha et lui parla à l’oreille.
— Mais ça ne va pas, ta tête ! dit Virginie. Tu es complètement folle !
Martine lui parla une nouvelle fois à l’oreille, puis se leva et se dirigea vers la salle de bain en disant :
— De toute façon, je vous laisse, je vais prendre une douche.
Dès qu’elle eût disparu, je demandai à Virginie :
— Qu’est ce qu’elle t’a dit ?
— Humm, c’est un peu embarrassant. Tu vas me prendre pour une salope.
— Mais non, vas-y racontes, ajoutai-je, j’ai quand même bien le droit de savoir.
— En fait… euh… je lui avais raconté que lorsqu’un mec mignon me draguait et qu’il devenait… euh… comment dire… trop pressant, il m’arrivait de lui faire une petite… euh… tu vois quoi pour le calmer…
— Et ?
— Et elle m’a dit que la moindre des choses que je puisse faire, pour toi… c’est de t’en faire une, et c’est pour cela qu’elle est allée prendre une douche, pour nous laisser tranquille.
— Vraiment ?
— Oui… et elle a ajouté que, vu l’état dans lequel tu es, dit-elle en fixant la bosse qui déformait mon pantalon, il était clair que tu en avais envie… et soit je t’en faisais une, soit tu devrais te soulager tout seul, car elle est fatiguée.
Elle me fixait toujours dans les yeux. Ne pas regarder sa poitrine me demandait un énorme effort de concentration. Elle s’approcha de moi et m’embrassa à nouveau fougueusement. Sa main déboucla ma ceinture et ouvrit mon pantalon. Elle dégagea mon sexe du carcan dans lequel il était emprisonné. Elle me le caressait avec une infinie douceur. Elle se leva et se glissa entre mes cuisses. Elle me fixait dans les yeux et, comme au ralenti, approcha sa bouche de mon gland. D’un mouvement de tête très sensuel, elle rejeta ses cheveux sur le côté. Elle m’enleva mon pantalon. Mon sexe raide n’était qu’à quelques centimètres de sa bouche. Je sentais son souffle chaud sur mon gland. Elle commença par me lécher à grands coups de langue, comme si elle léchait une glace. Sa langue partait de mes couilles et remontait jusqu’au sommet de mon vit. Arrivée en haut, elle s’activait frénétiquement sur mon frein. Je ne pouvais détacher mon regard du sien. Enfin elle prit mon gland dans sa bouche. Sa tête montait et descendait toujours un petit peu plus bas. Le rythme était très lent mais avait la régularité d’un métronome. À l’intérieur de sa bouche, sa langue ne restait pas inactive, elle était partout à la fois.
— Attends, lui dis-je, attends, fais-moi voir tes seins, je t’en supplie.
Sa tête s’immobilisa, tout en conservant mon sexe dans sa bouche. Elle me regarda droit dans les yeux. Ses joues étaient creusées et je pouvais apercevoir la bosse de mon gland. Elle me sourit
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