COSETTE
ACTE 1
Je vais l’appeler Cosette même si ce n’est pas son prénom. Quand je l’ai connue, elle était toute mignonne. Petite et mignonne et même adorable si je l’avais aimée mais j’étais amoureux d’une autre fille qui n’avait rien à faire de moi et c’est un copain qui m’a forcé la main et m’a fait sortir avec Cosette. A notre premier rendez-vous, elle est montée dans ma voiture et j’ai roulé jusqu’au lac pour pouvoir lui rouler un patin tranquillement, pour qu’on ne me voit pas avec elle et surtout pour que ça n’arrive pas aux oreilles de la fille que j’aimais.
– Tu veux bien, m’a demandé Cosette en glissant ses doigts dans ma braguette ?
Elle m’a sorti la bite et elle l’a caressée et tout en me faisant ça, la fille me regardait dans les yeux et ses yeux brillaient parce qu’elle semblait heureuse.
– Tu veux bien, a-t-elle insisté, et elle s’est penchée sur mes cuisses et elle a avalé ma bite. Je n’avais d’autre expérience à l’époque que la masturbation et ce quelle me faisait, c’était une bénédiction même si ça me dégoûtait de faire ça avec Cosette alors que toutes mes pensées allait à… J’étais un beau salaud. Quand j’ai senti que j’allais jouir, j’ai mis la main sur le cou de la fille et j’ai éjaculé tout au fond de sa bouche. Elle se débattait et elle a bien été forcée d’avaler mon foutre et quand je l’ai laissée se redresser, elle en avait encore un peu au coin des lèvres mais Cosette ne m’a rien reproché. Elle l’a essuyé avec le bout de son doigt.
– Tu m’aimes ?
Je ne lui ai pas répondu mais j’ai redémarré et je l’ai raccompagnée chez elle en lui promettant qu’on sortirait encore ensemble tous les deux mais j’ai fait traîner les choses. Mon père avait été muté et comme je vivais chez mes parents, je suis parti avec eux. Je me suis inscrit dans une autre université et j’ai oublié Cosette mais pas l’autre fille que j’ai continué à aimer dans mes rêves.
ACTE 2
J’ai poursuivi mes études, c’est le mot et je ne les ai jamais vraiment rattrapées et j’ai pris la suite de mon père qui s’était lancé dans l’immobilier et pour la première fois je revenais dans ma ville et j’attendais le feu vert, isolé dans la foule, quand j’ai aperçu Cosette qui faisait de même, de l’autre côté de la rue. Je n’ai d’abord vu que son visage puis quand elle s’est élancée derrière les autres piétons, j’ai vu qu’elle poussait une… poussette avec un gosse dedans et qu’elle en tenait un autre par la main et aussi un troisième qu’elle s’efforçait de ramener près d’elle en lui criant dessus. Ces deux derniers, c’était pas difficile de voir que c’était des filles et quand on s’est croisés au milieu de la rue, j’ai pu voir que le troisième gosse qui se faisait trimballer était aussi une fille.
J’ai pensé que leur mère ne m’avait pas vue, mais j’avais bien vu son gros ventre car elle était visiblement enceinte d’un quatrième enfant et je me suis retourné une fois de l’autre côté de la rue et j’ai regardé la femme avec sa marmaille et Cosette a levé la main pour me faire signe parce qu’elle m’avait reconnu. J’ai levé la mienne de main et j’ai répondu à son signe puis Cosette m’a fait signe de venir et j’ai retraversé la rue. Elle m’a tendu la joue et j’ai collé un baiser dessus puis elle m’a présenté sa petite famille.
– Et celui-là, lui ai-je demandé en tendant le menton vers son ventre ?
Elle m’a répondu qu’il serait toujours temps de savoir. Elles étaient bien habillées toutes les quatre mais il n’était pas difficile de voir que ça ne venait pas d’un grand couturier.
– Comment tu vas, lui ai-je encore demandé ?
– Oh, ça va, on se débrouille, m’a répondu Cosette !
– Tu es mariée ?
Je n’avais pas pu m’empêcher de lui demander, d’autant plus qu’elle portait une alliance en or blanc. Cosette m’a répondu qu’elle l’avait été.
– Mais le futur papa…
Elle m’a répondu qu’il s’était enfui quand il avait su qu’elle attendait un enfant de lui. Cosette avait toujours la même voix, mais un peu plus fatiguée et j’ai pensé qu’un jeune aurait dit qu’elle était bonne parce qu’elle restait appétissante malgré ses enfants.
– Je fais mes courses, a poursuivi Cosette ! Il faut bien manger…
Je l’ai aidée à porter ses paquets et aussi à ramasser la meute qui s’égarait facilement et Cosette m’a invité à venir chez elle. Elle m’offrait même de m’inviter à manger. Je l’ai suivie chez elle. Elle habitait dans un immeuble minable que j’aurais voué à la démolition. Nous avons grimpé jusqu’au deuxième étage. Ce n’était pas terrible. Cosette m’a dit que ce n’était pas cher. Elle a aussi ajouté que ses parents l’aidaient en lui donnant de l’argent de temps en temps. Elle a préparé son frichtis puis elle a fait manger ses enfants qui ont fini par se réfugier dans leur chambre et nous ont laissés seuls et soudain Cosette a éclaté en pleurs. Je lui ai proposé de l’aider mais elle a refusé. Elle a essuyé ses larmes. Il y avait plusieurs papiers bleus de saisie sur un meuble et j’ai regardé ce que c’était pendant qu’elle faisait la vaisselle. Il y avait surtout les menaces de l’agence.
Quand nous nous sommes quittés, je veux dire quand j’ai abandonné Cosette pour la seconde fois, je suis allé à l’agence. La gérante m’a dit que Cosette finissait toujours par payer mais j’ai quand même payé ses arriérés et j’ai aussi payé six mois de loyer d’avance et au moment de partir j’ai exigé d’avoir les quittances et j’ai encore attendu que la femme les fasse taper.
– Ma parole, vous couchez avec elle, a ajouté la gérante quand elle me les a données !
Je suis allé à mon rendez-vous puis en rentrant à mon bureau, j’ai demandé à ma secrétaire de se renseigner sur cet immeuble. Deux heures plus tard, elle est venue me dire que je n’allais pas acheter cette ruine et je lui ai répondu que je voulais juste savoir. Depuis le jour où je l’avais mise dans mon lit, cette fille semblait croire que c’était arrivé. Nous avions baisé ensemble une demi-douzaine de fois et ce n’était pas vraiment une experte car elle se contentait de se laisser baiser. J’en avais connu d’autres bien meilleures au lit après que j’ai eu abandonné tout espoir de me faire aimer de mon amour impossible. J’avais connu des suceuses et des baiseuses qui faisaient tout le travail et j’en avais même eu une qui aimait se faire prendre dans la trou du cul.
Cosette… Cosette… J’ai appelé l’agence et j’ai dit à la femme de lui trouver un meilleur logement. Elle m’a répondu que ma protégée serait bien incapable de payer un loger et je me suis même fâché en lui ordonnant de trouver un appartement que j’achèterait pour loger Cosette gratuitement avec ses enfants. Un mois plus tard, quand je suis venu aux nouvelle, la femme m’a répondu que mon amie avait trouvé un HLM et qu’elle avait disparu.
Une fois de plus, j’ai été lâche parce que je ne l’ai pas recherchée et je suis passé à autre chose, une autre femme. Ma mère désespère de me voir marié.
FIN
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