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Dans les coulisses de mon petit bar de quartier

Dans les coulisses de mon petit bar de quartier



Cet été-là, entre ma première et ma deuxième année à la fac, j’avais décroché un boulot de serveuse dans un petit bar de quartier, au grand bonheur des clients qui étaient à peu près tous des gars seuls qui s’ennuyaient chez eux. Certains commandaient des verres de vin blanc dès 9h du matin et ils ne repartaient que vers midi. On les voyait réapparaître en fin de journée et ils optaient pour des Ricard ou des demis. Moi, je leur servais ce qu’ils voulaient. C’était mon boulot et j’étais là pour deux mois. Je faisais tantôt les matins, tantôt les soirs. Les clients étaient tous sympathiques, même s’il était fréquent qu’ils fassent des allusions un peu crues au sujet des tenues que je portais.
Il a fait très chaud cet été-là. Ce fut caniculaire, alors j’ai adapté mes tenues. J’en possédais plein de différentes qui se prêtaient à la chaleur. J’en dénichais la plupart dans une friperie située en ville. Je m’y rendais à peu près chaque semaine et j’en ramenais toujours quelque-chose : des robes, des jupes, des débardeurs, des tuniques légères… Je les payais une misère.
Je ne crachais pas non plus sur l’alcool, et il n’était pas rare du tout qu’un client me paye un verre. Je n’acceptais pas à chaque fois, sinon j’aurais fini complètement ivre, mais j’acceptais souvent cependant. Le patron n’y voyait pas d’inconvénient. Et puis il y avait de nombreux moments dans la journée où il n’était pas là. Alors je rentrais souvent chez moi un peu pompette, qu’il soit 13h30 ou 22h, selon mes horaires.
Parmi les allusions que les clients faisaient, il y en avait des délicates et des plus explicites. J’en garde certaines en mémoire. Aucune ne me choquait vraiment. Je n’ai jamais reproché leur vulgarité à des hommes qui vivaient seuls et qui venaient tuer leur ennui dans un bar. Je riais de leurs allusions et de leurs compliments la plupart du temps, même si parfois, j’avoue, il n’y avait rien de drôle. Au fil des jours, je me suis même mise à apprécier qu’on me fasse des remarques très directes, surtout après avoir bu quelques verres en compagnie d’une brochette de clients.
Quand je dis quelques verres, ce n’était pas deux ou trois, c’était plutôt sept ou huit. Des kirs, en général. Cassis ou framboise. J’adorais ça et je m’en faisais offrir autant que je le voulais.
Quant aux remarques que des clients me lançaient, j’en ai gardé un petit lot en mémoire. Je me souviens notamment d’un jour où je portais une tunique noire, assez courte et munie de très fines bretelles. Je ne portais pas de soutif et un homme m’a dit à un moment donné :
« Ils n’ont pas chaud tes petits tétons ? Tu ne veux pas les laisser prendre l’air, cinq minutes ? »
J’ai toujours eu des petits seins. Pointus et fermes, comme des cônes. Ils ont pris un tout petit peu de volume depuis cette époque, mais vraiment pas grand-chose. Mes aréoles sont restées disproportionnées, elles ont le diamètre et le volume de moitié d’abricot. Et, cet été-là, il advint maintes fois que les tenues que je portais laissent entrevoir non seulement la naissance de mes seins, mais aussi parfois mes tétons lorsque je me penchais en avant pour faire le service à une table. Les clients n’en manquaient jamais une miette, et ainsi les allusions déferlaient :
« Si j’étais un petit moineau, je ferais mon nid dans ton décolleté, ma mignonne. J’y pondrais mes œufs et j’y ferais ma toilette. »
Ou :
« Et en bas, portes-tu quelque-chose ? »
Ou encore :
« Dis-moi, ma belle, je ne me souviens plus où se trouvent les toilettes. Tu ne veux pas m’y accompagner ? »
Je souriais la plupart du temps. J’éclatais de rire parfois. Et les clients riaient aussi, heureux qu’ils étaient de m’avoir réjouie. Puis ils m’offraient un verre et, s’il n’y avait rien à faire, je m’asseyais avec eux, en terrasse ou à l’intérieur. Ils me posaient des questions et me dévoraient des yeux.
Je les aimais bien. Ils étaient taquins, mais pas méchants pour un sou. Y compris ivres, aucun n’a jamais fait preuve d’agressivité. Ils m’aimaient bien et le patron le savait. Son chiffre d’affaire a doublé cet été-là. Il me laissait fermer le bar aux heures que je voulais, notamment le soir, après les horaires habituels. Au lieu de 22h, j’ai très souvent tiré les rideaux vers minuit. Voire même plus tard, plusieurs fois.
Un soir où j’étais bien ivre, je me souviens avoir soulevé ma jupe pour prouver à trois clients que je portais une culotte. Le rideau était tiré depuis un bon moment déjà.
Je l’ai fait d’autres fois, avec des robes, des tuniques, des mini-shorts et d’autres jupes. J’ai montré ma culotte à pas mal de clients, au bout du compte. J’ai tourné sur moi-même un paquet de fois, à leur demande, afin qu’ils apprécient la forme de mes fesses. Je l’ai également fait avec des strings. Je n’en possédais pas beaucoup, mais j’en mettais parfois. Ivre, j’aimais bien me montrer de cette façon à des clients fidèles qui me payaient plein de verres.
Puis j’en ai laissé certains me toucher. Leurs doigts posés sur ma culotte, délicats ou un peu appuyés. Et sur mes fesses, avec le plat de leurs mains. Entre mes fesses si j’étais bien ivre.
Et sur mes tétons, bien entendu. J’ai toujours aimé qu’on me les pince un peu, voire beaucoup. Et à force, je les ai montrés à certains clients que je trouvais gentils. Après douze ou quinze kirs, une fois les rideaux tirés, je me suis retrouvée en culotte, les seins à l’air, et je me suis souvent assise sur les genoux de mes clients favoris. Ils me taquinaient et me faisaient des petits bisous, des petits câlins.
Il y avait surtout Paul, Gérard et Adrien. Je montais sur leurs genoux à tour de rôle. Ils étaient tous à la retraite et vivaient seuls. Heureusement qu’ils avaient le bar pour venir tuer le temps, sinon leur vie aurait été bien triste. Ils auraient certainement passé leur temps à boire tout seuls devant des émissions à la télé. Alors que dans le bar, il y avait de la vie, de la compagnie, de la gaieté. J’aimais leur procurer de la gaieté, car je les aimais bien. Je me suis attachée à eux, car ils étaient presque tout le temps au comptoir ou assis à une table, à me sourire, à me faire des compliments, à m’offrir des verres. Ils me laissaient aussi des pourboires et me faisaient régulièrement des cadeaux.
Une fleur.
Un bracelet.
Une barrette à cheveux.
Un DVD.
C’est Adrien qui me pénétra le premier. Après une bonne quinzaine de kirs ce soir-là, je me suis mise toute nue dans le bar après avoir tiré les rideaux et le verrou. C’était la première fois que je montrais ma chatte à mes clients préférés. Je ne m’épilais pas à l’époque, je coupais juste mes poils très courts. Adrien était assis sur sa chaise et je me suis mise à califourchon sur lui, en lui tournant le dos. Il m’a vite cramponné les fesses et je me souviens que Gérard me tripotait les seins pendant que le gland gonflé d’Adrien s’enfonçait doucement dans ma chatte, sans préservatif. Pour sa part, Paul a sorti sa queue et s’est mis à se branler en regardant la bite de son pote faire des va-et-vient dans ma moule.
Puis Gérard s’est levé et m’a dit comme ça :
« Suce-moi, ma mignonne. »
J’ai obéi.
La queue d’Adrien était de plus en plus dure et le gland de Gérard était enflé à bloc sur ma langue. J’ai peu de souvenirs de la suite. Je me rappelle seulement que Gérard m’a prise par derrière, un peu plus tard. J’étais penchée sur la table, les seins collés dessus, et il m’a mis un doigt dans le cul pendant que sa queue me défonçait la chatte. Je me souviens aussi que Paul s’est décidé à se lever de sa chaise pendant cette scène, pour approcher sa bite de ma bouche et se faire sucer. Je me souviens qu’il a giclé à un moment donné, et que le sperme a dégouliné de ma bouche à mon menton, puis de mon menton à la table où gisaient nos verres.
Gérard ne s’est pas retiré pour décharger. Il l’a fait au fond de ma chatte et le sperme a tardé à dégouliner entre mes cuisses. Entre temps, Adrien était revenu me baiser un court moment. Sa queue avait glissé sur le sperme de son pote et il n’a pas tardé à gicler sur mon anus.

Je l’ai refait avec ces trois clients, plusieurs fois.
Puis avec d’autres, en pleine journée, mais le plus souvent le soir tard.
Le patron m’a sauté aussi, quelques-fois, dans l’arrière-salle. Il aimait bien que je mette à poil devant lui après dix ou douze verres de kir. La plupart du temps on était tous les deux, mais il est arrivé qu’un client nous suive et profite de ma chatte, de mon cul ou de ma bouche. Il y a notamment eu Éric, qui aimait bien m’enculer. Ainsi que Jean-Marc qui appréciait de me lécher la chatte quand je sortais des toilettes.
Mon record, je crois que c’est huit. Huit hommes avec qui j’ai passé une chouette soirée après avoir tiré les rideaux et le verrou. Dans mes souvenirs, aucun n’a mis de préservatif. J’ai avalé le sperme de certains, puis j’en ai recraché d’autres. J’en avais sur le corps aussi. Sur l’anus, sur les seins, dans les poils de ma chatte. C’était la fête. On me payait autant de verres que je le voulais. Plus j’étais ivre, plus je faisais ce qu’on me demandait. Et j’aimais tout, il me semble. Je ne me souviens pas avoir refusé un seul truc à un client dans ce genre de soirée. Y compris des trucs un peu tordus, parfois. Je ne me souviens pas de tous les détails, mais je me souviens m’être plusieurs fois réveillée dans les toilettes avec l’entrecuisse mouillée.

Mon petit copain de l’époque ne s’inquiétait pas de mes retours tardifs. Il savait que ce genre de boulot exigeait de la souplesse au niveau du temps et de la disponibilité. Il n’est pas de tout repos de gérer un commerce. Il faut être là quand le client a besoin de vous. J’ai rapidement compris tout ça, et mon patron n’a pas manqué de me complimenter au sujet de mes services. Un soir, après mon premier mois passé là-bas, tout en enfonçant sa grosse queue dans ma chatte, il m’a dit :
« C’est le métier qui rentre. »

C’était il y a vingt-cinq ans.
Je suis revenue bosser là-bas pendant je ne sais combien d’étés.
Puis j’ai fini par racheter le fonds de commerce. Je n’ai pas changé le nom du bar en revanche. Il s’appelle toujours « L’escale ».
Certains clients sont décédés entre temps, mais d’autres sont toujours là et bien vaillants. Et des nouveaux sont apparus. On s’entend bien et il n’est pas rare du tout que je tire les rideaux sur mes derniers fidèles, jusqu’à des heures impossibles.
Chaque été, j’embauche une étudiante. Ça me soulage de certaines tâches qui prennent du temps et beaucoup d’énergie.

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