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Berlin

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Chapitre 3 : Pénétration dans ce monde

J’accepte sans même prendre le temps de réfléchir. Je suis comme une gamine à qui on promet monts et merveilles, cherchant encore sa bouche. Dans ce petit restaurant, Béa est connue et moi, dans mon jeans et mon teeshirt avec ma veste rembourrée, je fais toujours aussi tache. Tout indique le pourquoi de ce lieu, à commencer par les images de femmes en tenues gothique, de femmes entravées de manière artistiques, des hommes aussi, soumis, ils sont attachés par Maître pervers. Pervers, c’est dans ma tête que je me fais tout un cinéma. En fait de restaurant, un d****au aurait dû me mettre la puce à l’oreille, c’est le d****au arc-en-ciel, celui du monde homosexuel. Au point où j’en suis, je suis toute prête à poursuivre l’aventure. Puis, une serveuse, entièrement revêtue de latex noir de la tête aux pieds arrive pour prendre notre commande. Je la regarde, admirative de la voir vivre pleinement ses fantasmes. Ses mains gantées de latex blanc sont entravées par des bracelets de cuir rouges vifs, tout comme ses chevilles. Elle nous tend la carte, je fais confiance à Béa. Pendant qu’elle nous choisit notre menu, je jette un œil à ce restaurant. C’est un merveilleux et savant mélange de soumis, de soumises, de dominants, de dominatrices. Tous portent la tenue qui les distinguait les uns des autres par les codes vestimentaires en vigueurs. Je suis sous le charme, embrasée même. Pourtant, j’ai un peu honte d’être en jeans, teeshirt avec ma doudoune et mes baskets (je sais, on va finir par me dire que je me répète, mais bon). Cependant, après bientôt trois semaines, je me permets déjà de vivre pleinement cette ville et ses libertés. Très vite, une autre femme arrive, une dominatrice pur jus, belle, sa cravache glissée dans sa cuissarde droite. Elle porte une tenue mixte, cuir et latex. Sublime dans ses cuissardes noires, belle avec son corset blanc à la taille. Et somptueuse avec sa cape de latex rouge cardinale. Elle me fixe longuement avant de me questionner avec un œil diaboliquement autoritaire. C’est Béa qui, très humblement encore, lui explique longuement mon cas. Le sourire de cette Maîtresse fétichiste me ravit. Sa main sous mon menton, ses lèvres se posent, tel un papillon, sur les miennes. Petit baisé furtif auquel je presse de répondre sans attendre et de la même manière.

Alors que nous mangeons, cette Maîtresse ne cesse de me fixer du bar. Béa m’apprend qu’elle est une croqueuse de femme, pas une violente ou une perverse sadique, non, juste une croqueuse aimant les jeux de cordes, le bondage, la cire, les jeux de pince et autre petits sévices que Béa me décrit comme délicieusement et merveilleusement jouissifs. Elle finit par m’avouer que s’est aussi sa dominatrice, sa Maîtresse. Par amour pour cette dominatrice, elle s’est soumise à elle en renonçant à sa liberté. J’en suis toute émoustillée autant qu’époustouflée par cet aveu. Je ne suis pas au bout de mes surprises. Dans un coin du restaurant, il y a une cage. Une femme y est enfermée par sa Maîtresse. Elle fit en sorte que la tête de sa soumise dépasse au-dessus de la cage à travers une sorte de carcan. Puis, après l’avoir entièrement immobilisée, elle lui tond ses cheveux jusqu’à la raser entièrement devant toute l’assistance. Je dois réellement faire tache, parce qu’à voir ceux qui guettent mes réactions, je ne dois pas passer pour une habituée, c’était clair et net.

Au dessert, je recule la chaise libre près de moi et, fixant cette domina, à mon tour, je tapote sur la chaise, comme ces donzelles de la haute appelant leur petit chienchien. Chatte en chaleur et avide de chair fraiche, elle vient à nous. Je ne sais pourquoi, mais j’ai, là, à ce moment précis de ma vie, une furieuse envie de ces deux femmes, une envie aussi folle que démesurée. Si Béa est une soumise, l’autre, dont j’ignorais encore son nom, était une dominatrice pure jus. Pour me le prouver, elle prend ma main, celle qui tapotait sur la chaise et me la serre très fort, au point de me faire grimacer de douleur sans que je ne baisse mon regard. Cela dû lui plaire, sa caresse de latex sur ma joue me fait un effet bœuf, un effet dont les conséquences ruissèlent déjà dans ma culotte. Béa lui présente ses hommages appuyés, baisant humblement sa main. Après un moment encore, Béa et la domina m’invitent à les suivre dans un autre lieu hautement plus fétichiste et entièrement au féminin, lui.

Là encore, au coin d’une rue, plaquée sous une sorte de porte cochère, je suis embrassé goulument, mais par la dominatrice. Mademoiselle Janice n’est pas femme à s’en laisser compter quand elle embrasse, c’est tout ou rien. Surtout quand un homme lui pose sa main violemment sur son cul. Le pauvre, il reçut sa juste récompense séance tenante et entre ses cuisses. Il tombe à genou, le souffle court. Je suis prise d’un fou rire en voyant cette scène, Béa rit avec moi, appuyée l’une contre l’autre. En se retournant vers nous, Mademoiselle Janice me gifle avec v******e, interrompant brutalement mon fou rire. Je reste hébétée face à cette gifle, ma main reste sur ma joue endolorie. Pourtant quand elle caresse ma joue, sans me comprendre, j’embrasse et lèche le creux de sa main gantée de latex. Sans le savoir, je viens de me donner à elle. Elle vient de m’apprivoiser, de me capturer. Elle me domine de la tête au pied, c’est clair, net et sans bavure, subjuguée que je suis. Elle m’impressionne, je me sens toute petite devant elle et pourtant j’aime cette sensation d’appartenance. Je me sens incapable de lui échapper désormais. Non, ce n’est pas vrai, je mens, je n’ai plus l’envie de lui échapper, ce qui est totalement différent. Je veux qu’elle m’emprisonne, qu’elle me domine de la tête aux pieds. Je devine que la suite va être délicieuse, délectable. Je me sens prête à toutes les extravagances. Mon ventre, ma tête et mon sexe bouillonnent déjà de ces désirs interdits et mon imagination vagabonde entre de jouissifs sévices et autres délicatesses du même genre.

J’ai raison, Mademoiselle Janice ordonne à Béa de retirer le haut de sa tenue, sa capeline. Seins nus émergèrent, posés sur le balconnet de sa robe de velours, Béa se tient devant Mademoiselle, ses mains croisées dans son dos. En pleine rue, sans que cela ne semble choquer les passants le moins du monde, Mademoiselle soulève chaque sein délicieusement lourd de Béa de sa cravache. Je suis sous le charme de cette Demoiselle, de cette Domina. Elle m’ordonne de faire de même en pointant sa cravache sur moi, l’œil sévère. Je retire prestement ma veste, mon teeshirt et même mon soutif à deux balles que je jette dans une poubelle près de moi, sous son regard maintenant amusé. Elle sait qu’elle me tient entre ses griffes. Elle est même émue devant ma petite poitrine bien ferme. Là encore le cuir de sa cravache les caresse avant qu’elle me donne deux petits coups secs sur mon ventre, juste sous mon nombril. La fraicheur de ce mois de mars fait le reste, j’ai la chair de poule. Je frissonne d’en connaitre davantage encore !

Nous sommes arrivées dans ce club, un club remplit de femmes de tous âges, de toutes corpulences, mais toutes d’une beauté diabolique, des mochetés sublimées par leur tenue. Oui, des moches qui sont belles, ça existe, il suffit juste de les regarder plus loin, derrière leur physique apparent. Mademoiselle nous attire à une table, loin dans le fond de cette salle bondée. À table, elle sort un collier de cuir, Béa lui tend docilement son cou. Mademoiselle le fixe avec tendresse, y ajoutant encore une longue laisse qu’elle fixe à un anneau au mur, derrière nous. Déjà, sa main gantée presse mes cuisses, remontant là où il doit y avoir une tache sombre, celle de mes désirs, de mes envies qui transpirent à travers le tissu de mon pantalon. De ma détresse aussi, celle de l’ignorante oie blanche. Elle caresse longuement mon entrecuisse trempe. Puis, regardant ses doigts, elle les frotte entre eux avant de les poser sur mes lèvres. En le fixant, comme droguée ou hypnotisée par son pouvoir sur moi, je les lèche de ma langue tout en fixant son regard de feu. J’ai sa main dans les miennes, je me sens bizarre. Je ne suis plus capable de refuser quoi que ce soit à cette femme. Béa semble aussi sous le charme de ma petite prestation, elle me sourit amoureusement.

Nous avons bu un verre avant que Mademoiselle ne m’invite à danser un slow. La peau nue de ma poitrine contre le cuir et le latex qui composaient sa tenue, je me sens merveilleusement bien, même si j’ai le sentiment d’envoutée, emprisonnée, dominée, entièrement sous l’emprise de son regard, de sa prestance, mais je suis somptueusement bien. Ses mains sont déjà sur ma peau, remontant sur mes seins nus. Quand une main se glisse sur mon cul, dans ma culotte, elle me serre tout contre elle, devinant déjà que je vais jouir sous peu. Et j’ai jouis, un délicieux et puissant orgasme qui me vaut d’être applaudie par toute la salle. Je n’ai pas entendu que la musique s’était arrêtée depuis un petit moment. Je fixe Mademoiselle Janice tout en dansant encore dans un silence presque absolu. Sa bouche se pose encore sur le mienne. Nous nous sommes longuement embrassée. Sans que je m’aperçoive que je suis maintenant entièrement nue devant une bonne vingtaine de femmes de tous bords. Elle avait défait mon pantalon, abaissé ma culotte sur mes cheville et je n’avais rien vu, ni rien senti, hypnotisée par son regard. Elle me branle tendrement. Pourtant, je ne ressens aucune gêne, aucune honte. Au contraire, je suis honteusement bien. Enfin, ses mains se font pressantes sur mes épaules, me forçant à m’agenouiller devant ces femmes qui me dévisagent. À ce moment, je me suis sentie asservie à tout jamais. Elle ouvre sa tenue. Je me retrouve devant son sexe glabre, superbement annelé, liquéfié de désir. Ses mains attirent mon visage. Elle n’a pas besoin de me forcer que ma langue goute déjà à sa liqueur d’amour. Autour de nous, des mains se posent sur mon corps, partout sur mon corps. On me doigte, me fouille, me palpe, me pince ou me morde. Je souffre un peu et pourtant, je me sens si merveilleusement bien. Je regarde Béa dès que j’en ai la moindre occasion. Je parviens même à lui faire signe de se joindre à nous. Elle me montre sa chaine. J’implore Mademoiselle, de la faire venir, ce qu’elle ne fait pas.

Au petit jour, fourbue, le corps poisseux de cyprine, de transpiration, Mademoiselle me relève, me dépose sur un banc, me couche et m’habille avec l’aide tendre et précieuse de Béa. Mademoiselle, nous tenant pas la main, nous entraine dans son antre. Un appartement presque identique que celui que je visite tantôt, sauf qu’il a deux pièces de plus que l’autre, deux petits donjons exquis, un soft et un plus hard. Même agencement des pièces, même type de déco à quelques détails près, il y a les fouets et autres accessoires. Bien qu’il y fasse chaud, j’ai encore la chair de poule. Mademoiselle prend une paire de menotte, elle m’en caresse le corps. Tendrement, elle emprisonne mes mains dans mon dos, sa bouche sur ma nuque. Elle regarde Béa, lui ordonne de se dévêtir entièrement, de me déshabiller ensuite, de manière sensuelle, amoureuse a-t-elle insisté. Était-ce nécessaire ? J’en doute. Je m’attends maintenant au pire. Ce pire fut un orgasme violent quand la bouche de Béa embrasse mon pubis encore velu. Dans mon dos, Mademoiselle pétrit mes fesses, j’ai mal, un mal merveilleux. Ce mélange de douceur par les coups de langue de Béa sur mon sexe et les ongles de Mademoiselle qu’elle enfonce dans mes fesses ou mes seins, tout cela me fait encore jouir. Que du bonheur, j’en veux encore.

Puis, les deux femmes me ligotent de cordes de chanvre, elles me suspendent au plafond. Là, mon corps peut être violé de la manière qu’il plairait à Mademoiselle. Je suis attaché de telle manière que toutes les parties intimes de mon corps soient accessibles et je ne peux même pas me défendre, mais en ai-je envie ? Béa est aussi solidement attachée, à une sorte de croix, une croix de Saint-André, je crois. Face contre la croix, elle sent rapidement son cul, son dos et ses jambes se faires zébrer au martinet puis à la cravache. Enfin, un gode bien large, bien long s’enfonce dans entre ses fesses, lui arrachant un long cri de douleur à la belle Béa. Je crains maintenant de subir le même sort, il n’en est rien. Mademoiselle avait une très grande maitrise de son art, celui du supplice divin. Elle me fait gouter à une petite partie son savoir. Augmentant la douleur au fur et à mesure qu’elle m’entreprend, repoussant sans cesse mes limites, elle me claque mon corps. Je me souviens du film, la partie des orties. Mademoiselle en possède un large bouquet tout frais, planté dans un large et haut pot de terre cuite qu’elle doit entretenir avec grand soin. Sur mon corps, si elle le frappe, ce n’était jamais très fort, juste pour allumer mes sens, me mettre le feu, faire exploser le volcan enfoui en moi. Elle veut que je l’implore afin de cesser ses coups. Ce que je fais est exactement le contraire, après avoir encore joui quand ses doigts me fouillent mon cul. Je sens sa main lubrifiée me pénétrer. J’hurle de douleur et de plaisir, tout à la fois. Il me semble que mon corps va se déchirer en deux, se disloquer avec les mains de Mademoiselle, sa main entièrement en moi. Je suis dans un état second, un état de grâce, un état permanent de plaisir, d’orgasme. Puis, sa main vint me baffer à plusieurs reprise, j’en ai les larmes aux yeux, coupant court à un orgasme près à jaillir. Elle enfonce ses doigts dans ma bouche, je le lèche tous, sentant le gout et l’odeur de mon cul. Sa main retirée, elle me gifle encore en mettant plus de force encore. L’extase est totale cette fois, je perds connaissance pendant mon orgasme. Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi. Cette gifle m’oblige à reprendre mes esprits, du moins en partie. Une autre me rappelle où je suis et avec qui et l’interrogatoire commence :

– T’habite où ?

– Dans une famille, dans le centre.

– Un appartement, une chambre ? Pan, une baffe

– Une chambre de bonne pour le moment.

– Pour le moment, serait-ce que tu veux te prendre un appartement ? Encore une baffe

– Oui, pas loin d’ici. J’ai vu un appartement de trois pièces équipé et meublé.

– Équipé ? Encore une bonne baffe

– Oui, comme le vôtre, Maîtresse.

– Tu réponds bien, t’es une bonne soumise, une pure petite chienne bien chaude, toi ! Béa avait entièrement raison en te décrivant comme une future salope. Elle a le nez pour flairer les sales petites putes dans ton genre. T’es aussi gouine que toutes celles dans mon club.

– Je ne l’étais pas avant aujourd’hui, Mademoiselle Janice.

Alors que le jour était levé, elle insiste sur l’adresse de l’appartement visité en giflant ma poitrine. Je refuse de le lui donner, je voulais qu’elle me le fasse avouer par plus de douleur. Oui, je voulais en baver encore, je voulais connaitre mes limites, cette frontière qui sépare le supportable de l’insupportable. Ce qu’elle fait en me cinglant mon cul à grand coup de cravache. Ce que je fais, lui donner l’adresse pour finir, en larme, le corps entièrement en feu. Elle fait coulisser un vibromasseur dans mon sexe, m’arrachant un orgasme si énorme que je ne pensais pas qu’il soit possible que l’on puisse jouir de la sorte. Il vient de sonner neuf-heure au petit clocher du coin de la rue quand elle sort un téléphone cellulaire et sans fil de son sac. C’est le tout premier téléphone portable que je vois de ma courte vie. Composant un numéro, elle continue de me branler doucement. Sa voix se fait encore plus autoritaire. Posant des questions précises au sujet de cet appartement, elle m’embrasse goulument en écoutant les réponses de son interlocuteur. Je comprends très vite que Mademoiselle Janice parle de moi, de l’appartement que je visais. Et, tapant vigoureusement du pied, elle insiste pour que je l’obtienne et sans à en avoir à payer les charges ou le moindre dépôt de garantie. Sa bouche sur la mienne est un régal pour la novice que je suis encore. Je me délecte de sa bouche. Avant d’en finir avec la communication, elle va délivrer Béa et me l’envoie violer mon corps de ses fines mains. Je vais subir un nouveau fisting. Je mouille comme une fontaine rien que de la savoir, de le supporter. La petite main de Béa, largement lubrifiée s’enfonce lentement dans mon sexe que je sens presque se déchirer. J’en ai un peu mal et, mais surtout du plaisir que je ressens, un énorme plaisir, tout ça en même temps. Sur ma bouche, la bouche de Mademoiselle me régale de ses baisers de feu, me mordant cruellement ma langue parfois ou mes lèvres qu’elle étire semblant vouloir me les arracher. Quand l’autre main de Béa s’enfonce dans mon cul, je crois bien mourir de bonheur. Je ne cesse plus d’hurler que c’est bon, que j’en veux encore, parfois en français, parfois en allemand ou encore en anglais. La main libre de Mademoiselle me fixe des pinces sur mes seins. Je vis ces films achetés la veille, là, en direct, à même mon corps. Plus Mademoiselle voit que j’éprouve un plaisir certain, et ce n’est pas peu de le dire, plus elle me repousse mes limites au-delà de ce que je pensais être supportable. Cette fois, elle me possède comme on possède sa voiture et je me sens prête à la suivre en enfer si Béa m’y accompagne. Puis, son téléphone portable sonne une petite mélodie faite de bips désagréables. Elle répond, m’embrasse avec un clin d’œil en sus. « Alles ist in Ordnung » dit-elle à son interlocuteur, elle fait encore un grand oui de sa tête, un sourire fend son visage rayonnant de bonheur. Je jouis des mains qui me fouillent, délectable orgasme.

– Ma belle salope, tu as un appartement que Béa et moi allons finir d’équipé. Mais je ne veux plus jamais te voir dans ce genre de fringue de merde, c’est clair ? Baffe

– Oui Maîtresse, merci infiniment, Noble Maîtresse.

– Tu verras, on va te gâter. N’est-ce pas, Béa ? Gifle

– Oui Mademoiselle Janice, j’aurais beaucoup de plaisir à le faire.

– Bien, délivre ton amie. Elle doit être fatiguée. Caresses, douces caresses, baisers tendres.

Je le suis, pourtant je reste un peu sur ma faim. Je pensais en subir davantage. On m’assoit sur un fauteuil, devant mes bourreaux. La belle Béa, belle comme jamais, s’approche de moi. Chatte en chaleur, elle plonge sa bouche entre mes cuisses, divine langue qui me fouille. Cette fois, je compte bien gouter à ce fruit défendu. À mon tour, couchant ma nouvelle amie, je me défonce pour la lécher et la boire. Exquise cyprine, fruit et liqueur de l’amour, de la vie et du plaisir de la chair féminine. Une troisième bouche se joint à nous, celle de Mademoiselle maintenant nue. Belle, canon même, déesse irréelle, j’en tombais amoureuse immédiatement. Je peux comprendre l’effet qu’elle a eu sur Béa, désormais. Alors, je passe d’un sexe à l’autre, affamée de cyprine. Presque déshydratée, je me réhydratais directement aux deux sources en présence, jouant avec les anneaux de Mademoiselle de ma langue ou de mes dents. Alors que je bois Mademoiselle, Béa se retire du jeu pour mieux revenir me prendre avec une ceinture munie de deux énormes godes. Les deux me pénètrent, l’un dans mon cul encore ouvert et l’autre dans mon sexe encore béant. Elle me pilonne mon corps tout entier. Chaque coup de ces queues de silicone enfonce ma bouche et mon nez plus profondément dans l’entrecuisse de Mademoiselle. Mon nez dans son anus et ma bouche dans son sexe. Quand je goute aux gouts, aux arômes de cet anus, ce fut comme si je recevais une puissante décharge électrique, je jouis, enivrée de gout de ce cul si beau. Ce mélange de cyprine, de cul me fit jouir sans que je n’en fusse dégoutée le moins du monde. Je finis par m’effondrer, repue, gavée de sexe (pour l’instant), ivre de plaisir. Sur le sol, une main sur la divine croupe de Mademoiselle, je crois m’être endormie paisiblement.

À mon réveil, je suis dans le lit de et avec Mademoiselle Janice. Béa est déjà à sa boutique. Mademoiselle se montre une délicieuse amante, me portant au sommet du plaisir par ses mains, sa bouche, son corps. Elle m’empêche de la faire jouir en m’emprisonnant mes mains au sommet du lit avec des rubans de soie. Elle me vide du peu d’énergie que j’ai réussi à accumuler durant mon court sommeil.

– Je te garde près de moi pour aujourd’hui. C’est moi qui t’amènerais, voir Maître Heinz, c’est un ami. Mais il risque de vouloir te baiser, surtout ton petit cul

– Merci Mademoiselle, merci pour cette nuit de folie. Je n’étais pas bi avant ma rencontre avec Béa !

– Et tu as aimé, ma petite française ?

– Oh oui, Maîtresse, bien au-delà de ce que je pensais. Sauf que je suis suissesse et non française, Mademoiselle.

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