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La reine Margo – 1

La reine Margo – 1



La reine Margo – 1

La sorcière

Dans tout le pays on m’appelait la reine perverse, la reine putain, la reine aux grosses mamelles, celle qui aimait tant se faire baiser qu’elle y passait tout son temps et qui se faisait même prendre par les gens de son peuple dans les tavernes et les ruelles de sa citée en se faisait passé pour une vulgaire fille de joie. Entendre ses viles calomnies me faisait bien rire parce que tout était vrai, enfin presque. A 52 ans, veuve et sans enfant, jolie, ronde avec des seins ballons qui se tenaient encore bien et reine, je pouvais tout me permettre, ou presque, et je le faisais sans aucun remord, on ne vit qu’une fois après tout et tant que cela ne nuit a personne.

Sous mon règne le commerce prospérait, le peuple mangeait à sa faim et je ne l’écrasais pas sous les impôts. Gay et lesbienne étaient acceptés et toute forme de v******e envers les femmes ou les enfants était sévèrement punie. En plus, nous étions en paix depuis longtemps avec nos voisins éloignés, alors les gens de mon royaume m’adoraient. Je pouvais me balader seule dans la cité sans aucun risque, boire à une taverne avec des clients sans cérémonie, discuter avec tout le monde, assister à des mariages ou des fêtes et les gens l’appréciaient. Je ne les regardais pas de haut, car je venais d’une famille modeste, élever sur une ferme et tous le savaient.

Les coffres du royaume étaient remplis parce qu’ici, en plus du commerce de céréales, de bois de charpente, de cuivre, d’étain et de vin, nous avions quelque chose que les autres royaumes n’avaient pas, une très grande liberté sexuelle, tout simplement parce que les chrétiens n’avaient pas réussi à convertir mon peuple, et qu’on avait les meilleures maisons closes du pays. Il y avait des bordels de luxe pour les plus fortunés et d’autres plus modeste pour les gens du peuple. Tous ses endroits de plaisirs étaient concentrés dans le même quartier, sur une île en fait, en pleine ville encerclée par des canaux, relier par plusieurs ponts, devenus une ville dans la ville au fil du temps. On venait de très loin pour satisfaire ses envies quel qu’il soit, et les voyageurs devaient payer une taxe minime à l’entrée de la ville, puis il fallait bien se loger, manger, boire et que l’on s’occupe de leurs chevaux, etc. Il y avait une ruelle que j’adorais particulièrement fréquenter sur cette île et qui s’appelait (la ruelle des péchés,) charmant non ? Et, oui, il était vrai que j’adorais jouer les putains à l’occasion. Pourquoi pas ?

Le carnaval approchait, tout le monde l’attendait avec impatience et s’y préparait, fabricants de masques et de costumes allaient faire des affaires d’or et surtout, les propriétaires des bordels dont je faisais partie. Le mien s’appelait tout simplement (chez la reine Margo.) Un endroit très prisé, car le commun des mortels pouvait y baiser une reine a l’occasion.

Bref, nous vivions heureux et en paix cet été-là, un été chaud, humide et pluvieux. Mais… c’est à ce moment que la sorcière arriva, par une nuit sans lune, lors d’un orage particulièrement violent et cela créa quelques petits bouleversements dans ma vie si bien organisée de reine volage.

Le bain de la reine

Comme la journée avait été extrêmement chaude, mais surtout très humide, je prenais un bon bain tiède dans une cuve en cuivre avant de commencer une autre nuit de débauche. Cinq jeunes soubrettes dans la vingtaine m’entouraient, à genoux pour me laver, ne portant que des chemises de lin blanches très courtes et détremper, ouvertes jusqu’au nombril laissant voir leurs sexes et leurs poitrines superbes. Elle me donnait le bain en riant aux éclats et se taquinant en me lavant avec de grosses éponges couvertes de savon parfumé. Brunes, noires, blondes ou rousses mettaient du cœur à l’ouvrage en me frottant tout partout, s’éclaboussant au passage en riant de plus belle. Elles s’amusaient comme des folles tout en me faisant saliver avec leurs seins lourds ou petits qui se balançaient joliment contre le rebord de la cuve et leurs beaux derrières qui se tamponnaient a l’occasion. Je me laissais faire alanguie en me rinçant l’œil comme d’habitude, regardant leur pubis recouvert de poils lisses ou friser et de différente couleur qui me mettait l’eau à la bouche. Quelle belle vision quand on aime les femmes autant que les hommes. Je ne pouvais m’empêcher de caresser ou de téter des seins à l’occasion d’un côté comme de l’autre, elles bombaient alors le torse, se laissant faire, puis se remettaient à l’ouvrage les yeux tous petits et rieurs. Elles me mettaient dans tous mes états tellement elles étaient belles et désirables et le savait bien, elles étaient bien payées pour s’occuper de leur reine, même au lit et s’amusaient a me laver en parlant sans arrêt, une vraie cacophonie a rendre dingue.

Jeune et belle, elle pouvait quitter mon service quand elle le désirait, mais savait très bien ce qu’elle aurait à faire en demandant à travailler ici. Répondre a tous mes désirs, de nuit comme de jour, et elles y prenaient également beaucoup de plaisir. Eh oui, il y a des petits avantages à être la reine d’un royaume aussi riche. J’aurais pu en avoir plus, mais cinq qui parlait sans arrêt c’était amplement suffisant pour mes vielles oreilles et aussi amplement suffisant quand je les amenais toutes dans mon lit. Cinq jeunes filles qui vous embrasse tout partout, vous lèche, vous mordille, vous chatouille de la tête aux pieds et se frotte contre vous pour vous amener a l’orgasme, avec doigts et langues et avoir touts ses corps a caressé, croyez-moi, c’est plus que satisfaisant et ça garde bien au chaud en hiver sous d’épaisses couvertures. Surtout quand de beaux mâles bien membrés se joignaient à nous.

Et là, assise dans de l’eau tiède jusqu’au sein à les laisser me laver tout partout, j’en profitais pleinement. Elle le faisait tout en s’aspergeant, en riant et s’amusant comme à chaque bain. Ce soir, elle ne parlait que du carnaval qui approchait, de leur déguisement et inévitablement de bite, de fellation, d’ébat sauvage dans les bois ou ici au château avec un ou plusieurs, etc. Le sexe était au centre de notre vie a tous et a toutes et on riait parfois a n’en pleurer, a se moquer de certains nos anciens amants surtout.

Parfois aussi, juste avec l’éponge, elle m’amenait à l’orgasme tandis que quelques-unes me rejoignaient dans la baignoire pour qu’on s’embrasse et se caresse, laver par les autres. Le paradis quoi.

Mais ce soir, les yeux fermer, je me détendais en les écoutant, le sourire aux lèvres, tandis que des éponges me glissaient sur les bras, les pieds, a l’intérieur des cuisses, sur le sexe, le ventre et sur mes gros seins au téton bien dur et sensible… un pur bonheur, comme a chaque bain. Au loin, le tonnerre grondait et parfois quelques éclairs de chaleur illuminaient le ciel. Un orage approchait et je l’espérais pour que l’ont dorme mieux cette nuit que les nuits précédentes.

Comme le soleil venait de disparaître derrière les montagnes, une servante entra pour allumer de grands cierges et des lampions pour ensuite ouvrir les portes-fenêtre donnant sur le balcon et sur la cité en contre bas pour laisser un peut d’air frais rafraîchir la pièce avant de repartir le sourire aux lèvres. Le vent léger qui s’engouffra aussitôt souleva les d****ries qui flottèrent mollement et fit que nos corps se couvrirent d’une délicieuse chair de poule.

Ce soir en plus, il y avait ma petite nièce Maria qui, à genoux derrière la cuve, lavait mes épais cheveux bruns. Je sentais ses petits ongles m’égratigner le cuir chevelu. Je tourner la tête vers elle pour me retrouvez le nez sur sa gorge et aperçu par l’échancrure de sa chemise de nuit que sa poitrine commençait a pousser. Je soulever le tissu de sa chemise avec un doigt en admirant les petits seins tout blancs aux minuscules mamelons roses en disant :

— Dit dont toi, depuis quand ta des tétons, mon petit lutin des bois ?
— Deux semaines ma tante. M’annonça-t-elle fièrement.
— Et bien, te voilà presque une femme, que le temps passe vite. Ça chatouille quand ça pousse, hum ?
— Oh oui, fit-elle avec conviction avant de rajouter ; maman dit que l’an prochain je pourrai assister au carnaval.
— Oui, sûrement, mais là, t’es encore trop jeune pour écarter les cuisses. Et t’as pas encore tes saignements m’as dit ta mère. Elle m’a bien averti de ne laisser personne te toucher.
— Je sais, mais j’ai mal au ventre parfois, c’est pour bientôt, je pense, j’ai si hâte.
— Ne te presse pas trop Maria pour laisser une grosse verge se faufiler dans ta fente, dit Julia en me lavant les seins avec beaucoup de vigueur pendant que je caressais les siens au passage. Moi, j’avais ton âge la première fois et ça ma fait mal, j’aurais du attendre un an de plus.
— C’est ce qui arrive quand on perd sa virginité avec un bel étalon trop bien monter, dit Éloïse, une jolie blonde mince et élancer presque sans poitrine, surtout un étalon avec un long museau, des sabots aux quatre pattes, des couilles grosses comme de jeunes citrouilles et une deuxième queue très douce dont il se sert pour chasser les mouches.

On éclata toutes de rire et Julia, le rouge aux joues lui jeta son éponge par la tête en riant à son tour et l’autre répliqua en faisant pareil et tout le monde se retrouva mêlé à une bataille d’éponge. Et c’était comme ça tout le temps, seigneur ! On s’amusait bien, mais parfois, ses gamines me tapaient sur les nerfs et je dus les rappeler à l’ordre. Elles se calmèrent en ramassant les éponges et le lavage de la reine reprit. Mais Léandre, la plus vicieuse du groupe recommença à me laver le sexe jusqu’au cul en insistant fortement. Elle avait des seins lourds en forme de poire avec de gros mamelons bruns qui se frappaient mollement contre ma cuisse en me chatouillant, une pure merveille que je presser.

— Je crois ma belle, que je suis propre de ce côté la.
— Vraiment ma dame, fit- elle toute chatte tandis qu’un éclair violent éclaira la salle de bain nous faisant cligner des yeux. Moi, je n’en suis pas sûr. Il faut frotter, frotter et frotter parfois… hein, les filles ?

Elles rirent tandis que je commençais à grimacer sérieusement en m’accrochant au rebord du bain à deux mains en écartant les cuisses au maximum tête penché en arrière. L’éponge frottait fort sur mon anus et ma fente gonflée et humide provoquant une douce chaleur dans mon bas ventre. Léandre sourit malicieusement. Elle me connaissant suffisamment maintenant pour savoir que j’allais jouir surtout que les autres me frottaient les mamelons tout doucement et qu’Éloïse s’amusait a me lécher et sucer des orteils en me tenant le pied droit appuyer sur sa petite poitrine dure. Sa langue pointue se faufilait entre mes doigts de pied ou elle me les suçait comme si c’était de petit vit. Trop délicieux, je ne pouvais m’empêcher de replier les orteils dans sa bouche en soupirant.

Les filles se calmèrent, le silence se fit peut a peut, on n’entendit plus que le roulement du tonnerre qui se rapprochait et le bruit de l’eau quand elles y trempaient leurs éponges. Elles savaient bien qu’en se concentrant sur leurs caresses qu’elles allaient m’amener au grand plaisir comme presque a chaque bain. Même ma nièce ne parlait plus, se contentant de me shampouiner les cheveux en les regardant faire les yeux luisants. Des éponges gorgées d’eau glissaient entre mes cuisses, sur mes jambes et le reste de mon corps et c’était fabuleux, si doux, si excitant. Mais l’éponge qui me frottait le sexe me chatouillait tellement que mes grandes lèvres s’étaient ouverte et que mon clitoris si sensible avait gonflé pour sortir de sa cachette. Je ne pus m’empêcher de gémir plus fort en me tortillant, le souffle presque couper. C’était si bon que je me caresser, faisant des cercles sur mon pubis sous l’eau en effleurant mon petit bouton sous l’éponge pendant qu’elles me regardaient faire les yeux luisants, profitant du spectacle. Ça aussi c’était très excitant, me savoir regarder, et très vite un orgasme violent me secoua en me coupant le souffle. Mes cuisses se refermèrent sur l’éponge de Léandre tandis que le plaisir me traversait le bas ventre comme un coup de point me faisant grimacer terriblement et montrer les dents. Je m’entendis gémir, le feu aux joues, puis soupirer très fort, tandis que l’orgasme puissant était à son paroxysme provocant de petites contractions vaginal très agaçante. Mes fesses se resserrèrent, mon anus pulsa et mon bassin se souleva frénétiquement comme si j’étais possédé par un vil démon des forêts, provoquant de grosses vagues dans la cuve qui éclaboussèrent les filles. Elles se regardèrent et pouffèrent de rire à me voir dans un tel état. Puis, j’entendis :

— Tu deviens aussi laide que ma mère quand tu jouis ma tante, souffla Maria a mon oreille avant d’éclater de rire comme les autres.

L’orgasme disparu aussi vite qu’il avait surgi me laissant essouffler et vaseuse et surtout, soulagée, puis je me détendis en reprenant mes sens peut a peut affaler dans la cuve. Elles recommencèrent à me laver tout doucement tandis que les éclairs et le tonnerre redoublait d’ardeur faisant trembler les pierres du château.

Je tirer la langue a ma nièce en me caressant les seins et rit avec elle en regardant sa mère justement, ma sœur Jeanne, qui dormait bien assise dans un gros fauteuil, bouche ouverte en ronflant légèrement, jambes écarter sous ses jupes, nullement déranger par nos éclats de voix ou le tonnerre. Elle et ma nièce avaient fait le voyage de leur fief jusqu’à la cité en carriole pour que ma sœur puisse assister au carnaval comme chaque année. Deux journées de routes épuisantes pour elle. Ma sœur me ressemblait comme si nous étions jumelles même si j’étais son aînée de 3 ans : Mêmes cheveux épais et bruns, même visage fin et délicat aux joues creuses, même jolie bouche, même grosse poitrine et même taille. Chaque fois que je la regardais, j’avais l’impression de voir mon reflet dans un miroir. Nous étions de belles femmes dans la cinquantaine et Jeanne était veuve comme moi. La seule différence entre nous, c’était que je n’avais jamais eu d’enfant. On nous appelait les jumelles depuis toujours et on avait fini par laisser courir.

— Regarde ta mère Maria, dis-je a ma nièce, elle aime gober des mouches et ronfler, on la dirait prête à se faire grimper dessus par un cheval elle aussi.

Tout le monde rit.

— J’y pense, t’as pris ton bain aujourd’hui toi, la petite comique ?
— Non ma tante.
— Alors, grimpe.
— Mais tes cheveux tante Margo.
— Émilie va s’en occuper, moi je vais m’occuper des tiens.

Maria se redressa et se débarrassa rapidement de sa chemise de nuit, dévoilant son corps maigre d’adolescente qu’on admira toutes et enjamba le rebord du bain pour s’installer entre mes jambes s’adossant sur mes seins qu’elle écrasa avec son dos osseux. Grande et maigre elle allait devenir une très jolie fille à n’en pas douter. Son visage était ovale et d’une pâleur presque indescente, ses traits gracieux, harmonieux et elle commençait à attirer les hommes. On commença à la laver en la chatouillant, s’amusant à nouveau comme des folles. On devait nous entendre rire jusque dans la salle du trône deux étages plus bas. C’est ce moment qu’un garde arriva, entrant sans frapper comme il en avait la consigne. Jeune et beau, mes soubrettes le dévorèrent des yeux en riant et il rougit, mignon comme tout, à les voir avec leur chemise devenue quasiment transparente et ouverte dévoilant leurs charmes et moi et ma nièce nus dans le bain. Il bandait déjà le pauvre dans son collant, une bosse était apparente et elle grossissait à vue d’œil. Quel homme sensé n’aurait pas eu d’érection en entrant dans cette pièce. Mon sexe pulsa contre les petites fesses serrées de ma nièce à l’imaginer me baiser avec fougue. On le regarda déglutir et il dit, pas mal troubler :

— Désoler ma reine.
— Ça va, qu’est-ce qu’il y a mon beau ?
— Une voyageuse demande asile au château pour quelques jours pour pouvoir consulter des ouvrages dans la grande bibliothèque. Il semble qu’elle veuille faire des recherches et…

Un coup de tonnerre fracassant lui coupa la parole et fit trembler ma nièce.

— Elle est bandante ? Lui demandai-je.

Le jeune était à mon service depuis peu et j’aimais bien taquiner les nouveaux gars avant de les amener dans mon lit ou de les baiser pendant une orgie. Il en resta bouche ouverte pendant que les filles riaient de bon cœur. Au même moment, ma sœur ouvrit les yeux en disant ;

— Hum ! Quoi ! Qui est bandante, moi ?

Nous voilà morte de rire, surtout ma nièce dont je lavais les longs cheveux noirs tandis que ma sœur, pas vraiment réveiller regardait le beau cul du garde en bâillant.

— Alors Bertrand, lui demandai-je a nouveau, elle est bandante cette voyageuse ou pas ?
— Eh ! Oh oui, ma reine, fit-il avec tant de conviction que j’en fus presque jalouse.
— Merci, fit ma sœur tout heureuse se méprenant en dévorant le garde des yeux, surtout son entre-jambe, ce qui nous fit rire encore. Jeanne, visiblement, n’était pas encore tout à fait sortie de son sommeil. Mais qu’il ait trouvé cette voyageuse si belle, piquait ma curiosité, surtout avec les jolies filles qu’il avait sous les yeux présentement, moi y compris et ma sœur si décolletée qu’on apercevait ses mamelons identiques au mien. Elle c’était redressée et pencher vers l’avant pour mieux voir l’érection du garde donnant a tous une vue fantastique de sa poitrine généreuse.

— Plus que moi, dit tout à coup Léandre en enlevant sa chemise détremper, son seul vêtement comme les autres, qu’elle jeta par terre pour bien montrer son corps aux courbes parfaites au garde en tournant sur elle même, mains sur les hanches, très provocantes. Allant même jusqu’a ce taper les fesses.
— Et, moi, fit une autre en l’imitant.
— Et moi, et moi…
— Et moi, fit Maria tout sourire en bombant le torse, imitant les soubrettes.

Ça, avec ses petits seins, c’était trop drôle.

V’là mes soubrettes toute à poil, v’là Bertrand qui bande vraiment dur sous son collant, v’là ma nièce qui en rit, et v’là ma sœur qui soupire en disant :

— Et bien, rien n’a changé ici ma grande sœur et tant mieux. Si ça ne te dérange pas, dit-elle en se levant, je vais aller profiter de la belle érection de ce jeune gars qui semble me trouver tellement belle. Si on ne s’occupe pas de sa queue, elle va faire éclater son collant. Regardez-moi ça les filles, c’est qu’il a l’air drôlement bien monter le jeune. Et toi Maria ne te couche pas trop tard.
— Oui maman, toit non plus. Rajouta t-elle coquine.

Ma sœur tira la langue à sa fille et vice et versa.

— Bertrand, dis-je, fais venir cette voyageuse apparemment si belle et ma sœur va te faire venir après, mais réveille-la comme il faut, cette autre belle voyageuse. Jeanne risque de s’endormir en te la suçant.

Cette fois Bertrand rit avec nous tandis que Jeanne me faisait la grimace et faut dire, qu’a voir la bosse qu’il avait maintenant sous son collant qu’il devait être vraiment monter comme un taureau le jeune. Je décider d’aller rejoindre ma sœur tout à l’heure. Il y avait trop longtemps que l’on avait pas baisé ensemble un beau gars comme celui-là et sucer une belle bite toute les deux.

— Eh… oh oui ma reine. Dit-il ravit.

Ma sœur le prit par le bras et sortit avec lui en lui caressant la bite par dessus son collant sous les quolibets grivois des filles. Ça me donna l’eau a la bouche de la voire faire. Encore des rires tandis que je faisais signe à Odile d’approcher et je lui dis a l’oreille en ne pouvant m’empêcher de caresser ses beaux seins lourds et bien ronds au mamelon tendu :

— Va voir le conservateur des bibliothèques en bas, Héras, et dis-lui que j’ai besoin que le (Rats) surveille une voyageuse qui veut consulter des ouvrages. Il va comprendre.

Elle acquiesça intriguer, mais sans poser de question, puis remit sa chemise tremper et fila.

— Et toi, Maria, ma petite drôlesse, t’as commencé à grimacer aussi en te la frottant ? Demandai-je a ma nièce en faisant mine de lui passé l’éponge sur sa petite fente, mais elle se dépêcha de fermer les cuisses puis me regarda en se crochissant les yeux et dit :

— Moi ? Oh non !
— Menteuse, t’as les yeux tout croches, dis-je en riant avec les autres tout en essayant de glisser l’éponge entre ses cuisses. Tu vas voir, je vais te faire grimacer pour de vrai la comique.

On riait toujours quand j’entendis des pas provenant de l’entrée. Je tourner la tête pour apercevoir une grande femme, effectivement belle a couper le souffle même si elle était plus vielle que moi, c’est cheveux tresser aux tempes avait la couleur de l’argent. Elle ne sembla nullement surprise du spectacle qu’elle découvrait. Étrangement, elle était vêtue comme un moine ; une longue toge grise très usée gonfler par une forte poitrine tombant très bas et sac de voyage a l’épaule que mes gardes avaient du fouiller. Sandale au pied et bâton de marche complétaient le tableau. Ses longs cheveux encadraient son visage superbe ; un long nez étroit, de petits yeux bleu très pâle en amande, des pommettes saillantes, des joues creuses, une bouche aux lèvres minces, mais parfaites. Ses traits étaient gracieux, presque royaux et dénotaient une intelligence vive. Elle était effectivement d’une grande beauté, une beauté rare, encore a son âge. Il se dégageait d’elle une assurance tranquille, une sorte de calme apaisant. Une femme drôlement attirante.

— Salutation reine Marguerite, dite-elle en me saluant d’une vois profonde et chaude, et désoler de te déranger pendant ton bain. J’aimerais…
— Je sais, et tu ne me déranges pas. Qui es-tu ? Je n’ai pas le souvenir de t’avoir rencontré.
— Non, en effet. Je suis Mara la sorcière, j’habite dans la forêt du nord au-delà des montagnes bleues.

Ma nièce la regardait a présent les yeux tout ronds et les filles ne riait plus, puis le tonnerre gronda a faire trembler les pierres du château et un petit vent fit chanceler et même s’éteindre quelques chandelles. Voir le visage inquiet des soubrettes me fit sourire, elles étaient superstitieuses comme la plupart des gens, mais pas moi. Je ne crois ni aux dieux, ni aux démons et encore moins aux sorcières.

— Bon, dis-je a ma nièce en la soulevant par les aisselles pour qu’elle se mette debout. J’admirai ses petites fesses serrer en disant ; toi, ma petite comique, tu vas aller a ta chambre te préparer a dormir, Léandre va t’accompagner pour te sécher, te coiffer et t’habiller pour la nuit. Donne-moi un baisé.

Elle se retourna, j’aperçus que des poils noirs poussaient sur son pubis, elle se pencha vers moi en disant :

— Oui ma tante, puis me baisa la joue et me souhaita la bonne nuit.
— Bonne nuit ma belle. Dis-je en lui tapotant les fesses tandis qu’elle débarquait du bain.

Je la regarder partir nue et toute mouiller avec ma soubrette qui lui tenait la main en souriant de voir travailler ses jolies petites fesses toutes mouillées. Vraiment trop mignon, celle de Léandre aussi d’ailleurs.

— Vous autres les petites coquines, aller vous amuser ailleurs, laisser moi seul avec notre invitée.

Les filles ne se firent pas prier pour partir en ramassant leurs chemises détremper, ce qui me fit rire. Une fois seul avec la sorcière, je me lever et sortit du bain en me tordant les cheveux sans m’essuyer. L’eau s’écoulant sur mon corps jusque sur la pierre me chatouilla agréablement. La femme ne se gêna pas pour admirer mes courbes. Mes gros seins surtout qui se balançait en se frappant mollement a la lueur des quelques chandelles rester allumé et des lampions colorer.

— On ne m’avait pas menti au sujet de votre grande beauté reine Marguerite et de vos rondeurs fabuleuses.
— Merci, mais moi on ma mentit en m’affirmant que les sorcières étaient toutes très vieilles, bossues, affreuses, avec de longs nez crochus, de long doigt se terminant par des griffes effilé et qu’elle avait des visages pleins de pustules. Qu’en plus d’être vilaine, elle riait tout le temps comme des démones ! Mais là, je ne vois qu’une très jolie femme au teint blafard avec des traits ravissants.

Celle-ci rit de bon cœur avant de dire.

— Vieille, je le suis, mes vieux os me le rappelle constamment, mais vilaine à ce point, pas encore.
— Je vais vous faire préparer une chambre, dis- je en m’approchant d’elle en lissant mes cheveux vers l’arrière, restez tant que voudrez, notre bibliothèque est ouverte a tous, mais sous la supervision de frère André qu’on surnomme affectueusement, le Rat. Et, eh, quand vous serez seul avec lui il va sûrement vous mettre la main aux fesses, car c’est un sacré vicieux, n’hésitez pas a lui donner de solides claques si cela vous ennuie et même des coups de bâton. Il en a l’habitude, ensuite il va vous laisser tranquille, enfin, je l’espère. Mais il vous sera très utile dans vos recherches, il connaît tout sur tout et tous nos codex, nos grimoires et nos parchemins sont comme ces enfants.

Visiblement troubler par ma proximité et ma nudité surtout elle répondit en riant :

— Bon ! Une sorcière avertie en vaut deux. Je vous remercie, on ne m’avait pas menti non plus sur l’accueil que vous réservez aux étrangers.

Vus de près, ses yeux d’un bleu clair presque transparent étaient fascinants. Je n’en avais jamais vu des comme ça.

— Voulez-vous que je vous montre notre grande bibliothèque maintenant ou préférez-vous prendre un bon bain, un bon repas et vous reposer ?
— La bibliothèque si ça ne vous dérange pas, j’en ai tellement entendu parler et j’ai fait une longue route pour la consulter.
— Parfait, je vous y conduis.
— Vous-même, je ne…
— Suivez-moi, dis-je amuser de son trouble en passant près d’elle, mes pieds laissant des traces humides sur le sol. Si ça ne vous dérange pas, je vais rester nue et sans m’essuyer, c’est si chaud et humide ce soir que le moindre vêtement m’est insupportable et cela me rafraîchit.
— Ça ne me dérange nullement, mais… vous vous baladez vraiment nus dans le château ? Demanda t-elle surprise en m’emboîtant le pas.

J’eus l’impression de sentir son regard sur mes fesses bien ronde qui se balançait. Et cela me fit frémir. M’exhiber a toujours été un de mes plus grands vices.

— Oh oui, ça doit être moi la sorcière finalement. Dis-je en riant. Vous devez avoir chaud avec cette robe de moine ?
— Mais non, ça va. A mon âge, on devient frileuse.

Je n’insister pas, mais j’aurais bien aimé la voir nu. Dommage ! Toute fois, je ne doutais nullement d’en avoir l’occasion.

La pluie se mit à tomber avec force en crépitant sur les toits et les balcons tandis qu’on traversait de longs couloirs déserts en marchant côte à côte en silence. Et, malheureusement, au lieu de rafraîchir, cette pluie ne faisait que remonter l’humidité du château. Ma peau resta mouillée et reluisait à la lueur des torches.

Je ressentais un grand plaisir à marcher nu en compagnie de cette dame superbe, cette supposée sorcière qui semblait même me regarder avec envie, ce qui n’était pas pour me déplaire. J’avais hâte d’en apprendre plus sur elle et qui sait, peut-être l’attirer dans mon lit. Mais plus tard, là, il me tardait d’aller rejoindre ma sœur et son jeune amant. En tout cas, la voir embarrasser par ma grosse poitrine qui se balançait sous ses yeux me faisait sourire. Mais, visiblement, cela ne la laissait pas indifférente, car ses mamelons pointaient à présent, bien visible malgré l’épaisseur de sa robe de bure.

On croisa un couple se bécotant, à demi nu, qui nous m’invitèrent a leur chambre sans détour. Je refuser en riant tout en me laissait caresser les seins au passage par l’homme dont la verge en érection pointait sortit de son pantalon, il loucha aussi vers la belle voyageuse en se caressant la queue sans vergogne. Un beau membre veiner et courber vers de haut. Je vis la sorcière y jeter un œil avant de rougir un peu tandis qu’on continuait notre chemin.

— Désoler, dis-je, mais c’est toujours comme ça ici, faudra vous y faire pendant votre séjour.
— Je comprends aussi pourquoi on surnomme ce château (le palais des plaisirs).

Je me contenter de sourire en marchant, les mamelons gonfler et agacer par de petits courants d’air filtrant à travers le château. On croisa plusieurs gardes qui nous offrirent les services de leurs queues au point ou Mara commença à soupirer en me demandant :

— Vous êtes certaine que je vais être en sécurité ici ?
— Oui, n’ayez crainte. Aucun homme ne vous forcera à faire quoi que ce soit, au château ou en ville.

Une fois en bas d’un grand escalier en colimaçon, et au bout d’un long couloir étroit, je stopper devant une très ancienne porte de métal éroder.

— C’est ici que vit notre rat de bibliothèque, on va lui faire une petite peur pour qu’il vous laisse travailler tranquille.
— Ah oui ! Fait la sorcière amuser.
— Hum, il est très superstitieux le bougre.
— Oh.
— Laisser moi entré la première, dis-je en commençant a ouvrir la lourde porte qui grinça méchamment.
— Un instant, dit-elle en me touchant l’épaule, j’oubliais, j’ai un message a vous transmette.

Juste de sentir sa main légère et si délicate sur ma peau encore mouiller me donna le frisson tandis que je me tournais vers elle. Elle était si près que ma poitrine frotta contre la sienne, elle se recula en rougissant a nouveau quelque peut.

— Un message ! De qui ?
— De l’un de vos anciens amants, apparemment.
— J’en ai tellement eu, vous savez.
— J’imagine, dit-elle visiblement toujours troubler par ma nudité ! Mais… mais celui-là parait-il a compter pour vous, énormément.
— Ah bon, qui dont ? Demandai-je intriguer sans pouvoir deviner a qui elle faisait allusion. Je n’avais eu que deux grands amours dans ma vie, deux hommes seulement qui avaient vraiment compté pour moi et les deux étaient morts ; mon mari et un grand guerrier, une véritable légende que j’avais rencontrée 10 ans après la mort du roi et qui était mort au combat, quelque part dans une lointaine contrée. L’amour de ma vie en fait.
— Et bien, fit-elle mystérieuse, celui qui n’a plus de noms.

Je figer en attendant cela, mon cœur eu même des ratés tandis que je la fixais droit dans les yeux essayant de deviner ses intentions. À quels jeux jouait-elle, cette garce ? Elle voulait me faire croire qu’elle parlait au mort maintenant. Mais je sentis mes jambes fléchir juste à l’ide que le guerrier soit toujours vivant. Non, impossible, tous avaient pleuré sa disparition et on ne l’avait jamais revue. Celui qui n’a plus de non, c’était ainsi qu’on le nommait ou simplement, le chevalier Pèlerin. On le nommait ainsi parce qu’un jour, alors qu’il était croisé à Jérusalem, il avait tué des prêtres qui violaient des femmes et des fillettes juives dans un temple. La meilleure lame de son temps, même admirer par Saladin en personne. Mais, le pape, ce fou furieux détesté de tous, le prit très mal surtout parce que l’un des prêtres était son neveu. Il avait excommunié le guerrier en ordonnant au roi de Jérusalem de lui confisquer tous ses biens et ses terres. On lui avait même enlevé son nom et une fois revenu au pays comme mercenaire, ça légende n’avait fait que grandir au fil du temps. Tous connaissaient le chevalier Pèlerin, tous le craignaient à l’époque sauf le peuple qui l’adorait. On l’avait prétendu invincible à cause de son armure noire faite à partir de pierre tomber du ciel et de son épée si particulière qui tranchait le métal comme un couteau du beurre. Il y avait même des poèmes sur lui et des chansons encore chanter de nos jours. Plus d’un paysan lui devait la vie et plus d’un vil seigneur la mort. Mais il n’était pas invincible, évidemment. Quand on m’avait annoncé sa mort, j’avais voulu mourir moi aussi, mais grâce à Jeanne, j’avais fini par m’en remettre et reprendre goût à la vie.

— C’est impossible, il est mort il y a fort longtemps. À quels jeux jouez-vous ? Lui demandai-je dents serrées en sentant une colère soude monter en moi, fixant ses yeux bleus.

Elle me toisa en souriant calmement un moment avant de répondre :

— Il est bien vivant croyez moi. Il était prisonnier à Rome.
— A Rome ! Impossible, tout le monde l’aurait su voyons.
— Il était gardé dans le plus grand des secrets, dans les sous-sol du Vatican. Apparemment, le Pèlerin a ramené quelque chose de terre sainte que le pape jugeait dangereux pour l’église, ce n’était pas juste par vengeance qu’on l’aurait emprisonné et torturé. Mais il n’a jamais révélé l’endroit où il avait caché une certaine relique et réussi à fuir finalement il y a quelques semaines et rêve de vengeance maintenant. Il veut décapiter le pape, tout bonnement.

Je dus poser les fesses contre la porte tellement cette nouvelle me bouleversait. J’en avais même les larmes aux yeux.

— Alors bon débarras, Grégoire 2 n’est qu’un sale trou de cul.
— Je suis bien d’accord avec vous, reine Marguerite.
— Je n’arrive pas à croire qu’il est toujours vivant. Dis-je en essuyant les larmes.
— Oh oui, et il m’a drôlement bien baiser juste avant mon départ. Il faut dire que ça lui a manqué terriblement l’étreinte d’une femme pendant toutes ses années. Il était blessé et mal en point, mais je l’ai soigné.
— Pour être un bon baiseur, ça il l’est. Vous et lui êtes… eh… ensemble à présent ?
— Mais non, c’est juste du cul pour du cul. Quand il me baise, il pense à vous et quand je vous regarde, je comprends pourquoi.

Je souris tristement, encore sous le choc, en essuyant à nouveau mes yeux.

— Et son message…

Là, elle rit de bon cœur.

— Quoi, fi-je amuser, quelle connerie cette idiot vous a t’il dit de me dire ?
— Juste quelque chose de drôle et d’énigmatique.
— Tien don.
— Qu’il serait sous les étoiles sous terre dans trois jours, mais que si la plantureuse Reine Margo se présentait a lui habiller jusqu’au cou et armer d’une hache de guerre a double tranchant, qu’il détalerait comme un lapin.

Cette fois j’éclatai de rire, parce que c’était son genre d’humour et parce que ce message me prouvait qu’il venait bien de lui et qu’il était bel et bien vivant. On s’était laissé en de très mauvais thermes dans le temps. Mes genoux en tremblaient encore un peu. Pour une nouvelle c’en était toute une, quant à savoir si elle était bonne… ça…

Il me fallut un moment pour me reprendre tandis que Mara attendait patiemment.

— Bon, allons discuter un peu avec le Rat.

J’ouvris la porte et lui dit d’attendre un instant. Je jeter un coup d’œil pour être sûr que le Rat y était, et je le vis. Je fis signe à la sorcière de me suivre.

On entra dans une petite pièce meublée sobrement, mais remplie de livres et d’instrument étrange pour découvrir le moine portant la robe de bure lui aussi ; presque chauve, barbe courte et grisonnante, dans la quarantaine, qui ronflait, dormant sur une chaise les deux pieds poser sur une table, les mains croiser sur son ventre. Visiblement a voir les assiettes vides qui traînait, il venait de se remplir la pense. Comme il avait un visage étroit et un nez long et des yeux ronds, il ressemblait un peu à un rat. Je ne pus m’empêcher de sourire en le voyant, car, habituellement, notre conservateur ne ressemble pas du tout à ça, et vous comprendrez plus tard pourquoi.

Je lui tapoter l’épaule, il ouvrit les yeux et se leva prestement, nous dépassant d’une bonne tête, même avec les épaules voûter et le dos cambré vers l’avant. En m’apercevant nu, ses yeux vifs et intelligents brillèrent de concupiscence puis il regarda avec envie et curiosité la voyageuse.

— Mes dames. Dit-il courtois en nous saluant, les mains cacher dans les manches de sa robe. Qu’est-ce qu’un bon moine comme moi peut faire pour vous ?
— Voici, Mara, la sorcière de la forêt du nord. Elle désire rester quelques jours pour consulter des ouvrages à la grande bibliothèque et en toute quiétude. Tu lui obéiras le vicieux tout comme a moi et garde a toi si tu lui mets la main aux fesses, elle pourrait te changer en vil crapaud visqueux ou en vieux corbeaux décrépits ou tout simplement te rendre impuissant pour le reste de ta misérable vie.

Mara avait un petit sourire moqueur sur les lèvres et le regardait d’un air étrange à souhait et moi a voir la face apeurer du moine, je me retenais pour ne pas éclater de rire.

— Tu ne dis rien le Rat ?
— Hum, murmura t-il comme s’il se réveillait vraiment cette fois, eh.. Oui… je veux dire non… eh… Je me mets à son service, bien sur ma reine. Fit-il servile à souhait.
— Bon, je vous laisse, une soubrette viendra vous rejoindre Mara pour vous conduire à votre chambre quand vous en aurez le souhait reine des sorcières et s’il vous embête vous savez quoi faire.
— Merci reine Marguerite, je sens que je vais bien m’entendre avec ce bon moine.

Je les laisser et une fois de retour dans le couloir et la porte refermer, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire, puis de pleurez a nouveau en m’en retournant vers les escaliers. Je ne m’attendais vraiment pas à une telle nouvelle ce soir, le Pèlerin vivant. Je me dis qu’il était peut-être vraiment immortel finalement. Puis je ressentis un peu de jalousie envers cette étrange femme qui disait avoir baisé avec lui hier.

En grimpant les marches en essuyant encore mes larmes je décider de ne plus pensé au Pèlerin et une fois en haut, je me faufiler par un passage secret dissimulé par une d****rie après avoir ramassé une bougie. J’avais trop besoin de me changer les idées, mais pas en baisant un homme avec ma sœur. Je n’avais plus la tête à ça, enfin, pas tout de suite, plutôt en les regardant elle et le jeune soldat en train de baiser histoire de me mettre en appétit.

Même d’ici, dans ce couloir sombre au centre du château, j’entendais les grondements du tonnerre, l’orage battait son plein. J’allumai une petite lampe tempête avec la bougie que je laisser dans une niche et sentit mon excitation grandir en marchant, lampe en avant dans ce couloir étroit, a l’idée de ce que j’allais pouvoir observer, car personne en ce château n’était a l’abri de mes regards indiscrets. Cette forteresse était vieille de plusieurs siècles et bâtit sur d’anciennes ruines romaines, une villa sans doute avec des bains, elle-même construite sur quelque chose de plus ancien. Et quelque part, pendant toutes ses années, un roi vicieux ou une reine, qui comme moi devait aimer observer les gens à la dérober avait truffé ce château de couloirs, de passages et de salles secrètes.

Peu de gens en connaissaient l’existence de nos jours, on pouvait les compter sur les doigts d’une seule main. Moi, je l’avais découvert par hasard à 14 ans, l’année de mon mariage. Comme je m’ennuyais ferme quand j’étais seul au château je furetais partout. Et je n’avais pas découvert que ces passages secrets, j’avais découvert aussi que cette forteresse immense, qui n’avait cessé de s’agrandir au fil du temps, cachait de terribles secrets et d’autres moins terribles, mais tout aussi fascinants; comme une bibliothèque remplir de textes libidineux et interdits par les chrétiens, des chambres oubliées conçut pour satisfaire les envies de ceux qui aime le sexe et la douleur, des salles d’alchimie et de cosmologie, des jardins secrets et même une forêt, croyez-le ou non. Même qu’il m’arrivait de faire encore des découvertes parfois. C’était comme un château dans un château et j’aimais m’y perdre, y être seul.

En tournant à gauche à l’intersection de deux couloirs étroits, sachant très bien où j’allais, j’entendis des gémissements bien reconnaissables, ceux de ma sœur. Elle prenait toujours la même chambre quand elle venait séjourner ici et c’est vers celle -ci que mes pas m’amenait en évitant autant que possible de grosses toiles d’araignée en frissonnant. Je déteste les araignées. J’en avais la chair de poule à force d’imaginer qu’elle me courait sur la tête ou dans le dos.

C’est tout de même songeuse et troublée, en repensant à ce que la sorcière venait de me raconter, que
j’avançais en tenant la lampe à bout de bras.

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