DONJON
Il m’emmène vers sa voiture. Une petite citadine classieuse.
Cela pourrait être une 2CV brinquebalante que je ne pourrais m’empêcher de l’admirer malgré tout.
Cette voiture est à Lui. Tout comme moi.
Je remarque le logo sur la vitre arrière. Le même que celui de mon collier.
Oui, exactement comme moi, pensais-je. Je ressens une grande fierté.
Il ouvre la porte m’invite à m’asseoir en me tendant sa main.
Je la saisis et me laisse guider sur le siège. Je veux attacher ma ceinture, il m’arrête d’un geste.
« – Non, ce serait dommage d’écraser une jolie poitrine comme la tienne. »
Je rougis et murmure :
« – Merci, Maître »
Il sourit, me regarde quelques instants puis referme la porte.
Il s’assied sur le siège conducteur, boucle sa ceinture.
Il démarre. Je sens un vertige incroyable me prendre. Je réalise que je viens de franchir le seuil, qu’il n’y a plus de retour possible.
Cela m’excite terriblement.
Je mouille à nouveau. Ma respiration s’accélère.
Il s’en aperçoit, cela l’amuse.
« – Tu es encore excitée ? »
« – Oui, Maître »
« – Ne va pas mouiller ta jupe … relève la plutôt. »
Je m’exécute, révélant ainsi mon sexe trempé.
Il jette un œil puis retourne à sa conduite, l’air de rien.
J’ai envie de hurler : « Caresses moi, prends moi ! »
Toutefois, je reste silencieuse. Je ferme les yeux mes mains glissent sur mon corps malgré moi.
« – Arrête de te toucher comme ça, laisse plutôt l’excitation monter en toi. »
Je déglutis avec peine. J’ai la gorge sèche, je lèche mes lèvres.
« – Oui, Maître. Je suis désolée… »
« – Ce n’est pas grave, c’est tout nouveau pour toi, c’est normal. »
Je sens une pointe de tendresse dans sa voix et ceci me touche énormément…
« – Merci, Maître. »
« – C’est normal, tu feras une brave soumise, très courageuse. »
Je ne dis rien mais rougis à nouveau.
Enfin il se gare.
Il sort de la voiture et vient m’ouvrir, m’offrant son bras.
Je sors, ma jupe toujours relevée offrant le spectacle de ma chatte à tout le monde.
Je n’en ai cure, si tel est son désir …
Je me laisse guider.
Nous nous dirigeons vers l’entrée d’un sous-sol.
Un long couloir noir…
Puis nous arrivons dans une grande pièce avec plusieurs portes, chacune arborant un symbole différent.
La pièce est éclairée par des bougies et des tentures et des tableaux décorent la pièce.
Cela contraste tellement avec la froideur du couloir.
Nous nous dirigeons vers la porte arborant son logo.
« – Je vais te présenter. »
Nous entrons.
Le spectacle est irréel.
Il y a toutes sortes d’instruments. Une croix en bois, un long bloc de forme triangulaire, des menottes sur les murs…
Je scrute ensuite les gens présents.
Il y a une fille, attachée à un pilier au centre de la pièce, nue.
Ses mains sont attachées à ses chevilles derrière le pylône et elle penche en avant.
Elle doit souffrir le martyr, tout son poids reposant sur ses genoux ainsi que ses poignets.
Elle ne réagit pas, la tête pendante… Peut-être est-elle évanouie ?
Je remarque alors qu’elle a la bouche baillonnée, une énorme boule lui maintenant la mâchoire ouverte.
Elle porte aussi un masque de cuir sur les yeux… Et le même collier que le mien !
Je devrais me sentir révoltée, fuir. Or, je ne suis que fascinée.
La deuxième fille est quant à elle habillée d’un porte jarretelle et de bas.
Elle a aussi un joli soutien gorge qui entoure ses seins mais les laisse apparents.
Et à nouveau le même collier…
Elle est à quatre pattes. Un homme est occupé à lui faire sucer sa queue, la tenant par les cheveux.
Un autre la cravache.
Je remarque alors des boucles en fil blanc sortant de ses orifices. Deux dans sa chatte et un dans son cul.
Je suis intriguée mais la réponse ne tarde pas à venir alors que l’homme glisse la cravache dans la boucle qui sort de son cul et tire d’un coup sec.
Deux boules sortent alors que la fille pousse un hurlement étouffé par le sexe de l’homme qui la tient par les cheveux.
On dirait des boules anti-stress …
Il sort sa verge, se penche vers la fille.
« – Tu n’aimes pas ? »
La fille hoche vigoureusement la tête.
« – Si, si ! »
Il l’embrasse puis remet sa bite dans sa bouche.
Mon regard parcourt le groupe d’hommes au fond de la pièce, ils se masturbent.
Je remarque qu’ils me scrutent. Je me dresse bien droite, ressortant ma poitrine et mes fesses.
Je veux que mon Maître puisse être fier de moi. Ils ont l’air d’apprécier.
Enfin mon regard se pose sur la dernière femme.
Elle porte également un porte jarretelle et des bas mais porte une guêpière qui cache ses seins.
Elle a aussi des talons aiguilles et le fameux collier…
Elle tient un homme en laisse.
Ce dernier à une cagoule de cuir qui recouvre tout son visage, il n’y a que trois ouvertures, une pour sa langue, et les deux autres pour ses narines.
Il a les mains attachées dans le dos.
Il s’active à la lécher. Je remarque un collier autour de son cou. Le logo ressemble à une version simplifiée de celle de mon Maître …
Cela m’intrigue.
Je ressens une grande animosité dans le regard de cette femme… Je ne comprends pas pourquoi… Me connait-elle ?
Enfin mon Maître me sort de ma rêverie en tapant dans ses mains.
« – Mes amis, je vous présente ma nouvelle soumise, elle débute toutefois elle a d’excellentes dispositions. »
Le regard de la femme se fait brasier, je sens qu’elle voudrait me tuer. Je recule.
Mon Maître n’en a cure. Cette femme n’a pas de prise sur lui. Cela me rassure.
« – Lève les bras »
Je m’exécute. L’homme à la cravache s’est arrêté, il s’assied sur la fille. Un autre homme la rejoint.
La douleur déforme les traits de la fille mais elle ne dit rien et tente tant bien que mal de rester le dos droit.
Elle ne peut d’ailleurs pas dire grand chose, l’autre homme a arrêté ses mouvements de hanches pour me regarder.
Or sa queue et toujours fermement plantée dans sa bouche …
Mon Maître enlève mon débardeur. Mes seins aux tétons durcis se dévoilent à l’assistance.
J’entends les hommes applaudir, siffler.
La femme bout de rage, tire sur la laisse de l’homme. Il tente de la calmer en intensifiant ses mouvements de langue.
« – Où as-tu appris à lécher, petit con ? Fais ça mieux, même mon chien me lèche mieux … »
Je suis révulsée par son attitude. Comment peut-elle accorder de l’attention à un autre homme que son Maître, MON Maître ?
Je suis malgré tout très excitée par la situation, ma chatte s’humidifie à nouveau.
« – Montre leur à quel point tu m’appartiens. »
Je devine ce qu’il veut. Je glisse mes doigts dans ma chatte et en extrait la carte de visite. SA carte de visite …
Je ne peux m’empêcher de jouir et un jet de mouille atterrit à mes pieds. Nouvelles salves d’applaudissements, murmures d’approbation…
Mon Maître me gronde gentiment :
« – Moi qui voulais leur faire la surprise … »
Je baisse les yeux, murmure :
« – Pardon, Maître. Je suis désolée. »
Les larmes me viennent aux yeux.
J’entends un gloussement de contentement sortir de la gorge de la femme.
Je sais qu’elle voudrait se moquer de moi, mais elle n’ose pas, de peur de froisser le Maître.
Ce dernier me prend gentiment par la mâchoire. Relève délicatement ma tête, me regarde dans les yeux. Ma vue est troublée par les larmes.
« – Ce n’est rien, je t’apprendrai à te retenir, à jouir à la demande, ne t’inquiète pas »
Je chuchote honteuse :
« – Oui, Maître. Merci, Maître. »
La femme fulmine. Elle saisit la tête de l’homme et le jette à terre.
« – Imbécile ! Bon à rien ! Comment veux-tu que je jouisse ? »
Il bafouille :
« – Pardon Maîtresse, je fais de mon mieux… »
Elle hurle :
« – JUSTEMENT ! Tu n’es pas capable de mieux ? Explique moi pourquoi je te garde ? »
L’homme sanglote :
« – Pardon, pardon, je vais m’améliorer, je vous le promets, Maîtresse. »
Elle saisit un fouet et frappe l’homme. Ce dernier hurle.
Tout le monde regarde le spectacle, amusé. La femme en retire une grande jouissance, elle frappe de plus belle.
Enfin le Maître frappe à nouveau dans ses mains.
« – Calme toi, Marilyn, tu sais bien que ta frustration ne vient pas de ce pauvre homme, il fait de son mieux. Je croyais t’avoir mieux éduquée… »
Elle blêmit :
« – Pardon, Maître, mais, vous comprenez, il… »
« – Tais-toi, Marilyn. Ce n’est pas pour ça que je t’ai autorisé à avoir des soumis… Ai-je eu tort ? »
« – Non. Bien sur que non, Maître. Je ferais plus attention à l’avenir. »
Elle ne peut se retenir d’appuyer son talon aiguille sur le torse de l’homme. Mais elle repose le fouet.
L’homme se retient de crier. Le Maître dit :
« – Bien, je vois que tu as compris. »
Il se tourne à nouveau vers les hommes. Marilyn se rassoit et l’homme s’empresse de la lécher du mieux qu’il peut.
« – Je dois l’amener au vestiaire, lui trouver quelque chose de plus… adéquat à se mettre. Je reviens »
Il m’entraîne alors dehors.
Avant de partir je remets la carte de visite à son emplacement sous l’œil amusé des convives.
Une fois seuls je ne peux m’empêcher de questionner mon Maître :
« – Maître, comment pouvez-vous supporter que cette femme, Marilyn, ait d’autres hommes ? Ne devrait-elle pas être à vous corps et âme ? »
Il me regarde, amusé de ma naïveté et aussi impressionné par mon adaptation rapide à ma condition de soumise.
« – Tu sais, Marilyn est un chat sauvage, elle ne supporte pas les cages… Je devrais la laisser partir un jour, d’ailleurs. »
Je sens une pointe de regret dans sa voix.
La jalousie m’envahit, les larmes me viennent à nouveau au yeux.
Je dis d’une voix étranglée :
« – Et moi que suis-je ? Et pourquoi a-t-elle un nom ? »
Il semble amusé plus que fâché par mon attitude.
Il pose sa main sur ma joue. Je laisse ma tête reposer sur sa main. Mes larmes coulent.
Il dit tendrement :
« – Toi tu es ma petite chienne, fidèle et obéissante. Tu auras un nom. mais pas tout de suite. »
Je chuchote ma voix est à peine audible :
« – Merci, Maître. Je vous serais toujours fidèle. Jusqu’à la mort »
Je sens son excitation monter. Il me veut, je le sais.
Il enlève sa main, toussote et dis en rigolant :
« – Je pourrais t’appeler Lassie ! »
« – Oui, Maître, j’aimerai beaucoup »
Il est désarçonné par ma réponse. Son excitation monte encore.
J’ouvre les yeux et nos regards se croisent. Nous restons les yeux dans les yeux un moment.
Je sens le désir brulant monter en lui. Je devine son sexe durci dans son pantalon.
Enfin il reprend ses esprits, se détourne.
Son self-control m’impressionne… Mais je le maudis.
J’aimerais tant qu’il se laisse aller et qu’il me prenne, là maintenant. Des doigts, de la langue, du sexe… De toutes les manières possibles.
Sa voix me tire de ma rêverie.
« – Tu viens ? »
Je sursaute. Il a déjà commencé à se diriger vers un couloir.
« – Oui, Maître , j’arrive. »
Je le ratt****.
Nous arrivons dans une nouvelle pièce.
Des gens, hommes et femmes, se changent, mettent des tenues parfois bizarres, parfois normales, mais toujours sexy.
Je regarde avec intérêt. Le fait d’être torse nu et la chatte à l’air ne me gêne pas.
Mon maître parle à un homme, lui donne mon débardeur.
Je l’entends dire :
« – Faites-y bien attention, elle est très fragile. »
L’homme répond :
« – Bien sur, je vais la confier à un jeune homme que j’ai embauché récemment. Il est très doué pour mettre à l’aise les nouveaux. »
« – C’est parfait alors »
Mon Maître me fait signe. Je m’avance.
« – Je te laisse entre les mains de ces messieurs, ils vont te faire belle. »
« – Oui, Maître »
Il s’en va.
L’homme fait signe à un jeune garçon. Il me parait un peu efféminé…
Il lui donne mon débardeur puis lui dit :
« – Bien. C’est une toute jeune soumise. Prends en grand soin. C’est à Lui »
Le garçon parait étonné.
« – Lui ? Une débutante ? Elle doit être très spéciale ! »
Je rougis de fierté à ce commentaire. Je me tiens bien droite, le collier tour du cou de mon maître bien visible.
« – Raison de plus pour en prendre soin. »
« – Bien patron »
Sa voix se fait douce.
« – Ca va, pas trop anxieuse ? »
Je ne comprends pas sa question. Pourquoi serais-je anxieuse ? Je suis là où mon maître a décidé que je devrais être, donc en sécurité.
« – Non, je devrais ? »
Il est de plus en plus étonné. Il murmure :
« – Je comprends mieux … »
Il me prend délicatement la main. Sa voix est comme du miel dans mes oreilles.
Je crois que j’aurais pu tomber amoureuse de ce garçon. Il est mignon, doux…
Mais je suis à Lui. Personne d’autre n’existe désormais. Sauf si Il le décide…
« – Viens on va te choisir un joli ensemble »
Je le suis docilement. Il m’aide à ôter le peu de vêtements qui me restait.
Il les plie délicatement. Va les ranger dans un casier, en sort une plaque numérotée.
Il s’apprête à la poser sur une chaise mais je lui prends des mains.
« – Je vais ranger ça avec les affaires de mon Maître »
Je glisse sans hésiter la plaque dans mon vagin, à côté de la carte de visite.
Il me regarde. Ses yeux se remplissent d’un respect soudain. Il murmure :
« – Oui, je comprends Son choix… Peut-être es-tu celle qu’Il attendait… Tu as l’air si épanouie, rayonnante, belle… »
Il ne peut s’empêcher de faire glisser sa main sur mon flanc, son pouce effleure mon sein.
Je recule, hurle :
« – NE ME TOUCHEZ PAS !!! JE SUIS A LUI, UNIQUEMENT A LUI !!! »
Tous les yeux se fixent sur moi. Les regards sont réprobateurs, surpris, envieux …
Je n’en ai cure. J’ai été souillée.
Je me serais promenée nue dans des endroits glauques et me serait faite violer par les passants si il l’avait voulu
mais je ne supporte pas l’idée que l’on puisse m’effleurer sans son consentement…
Il va me traiter de catin, me répudier, je ne serais plus sienne… J’éclate en sanglots. Mes bras pendent le long de mon corps.
Il ne m’a même pas prise et je l’ai déjà perdu.
Le garçon se reprend. S’agenouille face à moi. Saisit délicatement mes mains. Il fait attention au moindre de ses gestes.
Il murmure en me regardant dans les yeux :
« – Je suis désolé, je n’aurai pas du. Je m’excuserai auprès de ton Maître, je lui expliquerai, ne crains rien. Il comprendra, j’en suis sur. »
Il est tellement gentil, compréhensif doux… Ah, comme je l’aurais aimé.
Je murmure :
« – C’est vrai ? »
« – Oui, et je vais t’aider à te faire belle pour Lui. Comme ça Il comprendra combien tu tiens à Lui »
« – Oui, je veux qu’Il soit fier de moi… »
« – Il le sera, ne t’inquiète pas… Il l’est déjà, j’en suis sur »
J’essuie mes larmes. Ses paroles me rassurent.
« – Merci »
Il m’aide alors un mettre un ensemble en résille fine. Cela me couvre tout le corps.
J’ai cependant le dos découvert. Des omoplates jusqu’au creux des reins.
Puis j’enfile deux très longs gants de cuir. Ils ne couvrent que mon majeur et le dos de ma main mais remontent jusqu’au dessous de mes aisselles.
« – Tu aimes ? »
« – Oui, c’est très joli »
« – On va rajouter un petit bustier, cela mettra en valeur ta poitrine »
Je lui fais entière confiance.
« – Rentre le ventre. Cela te serrera un peu au début mais tu t’y habitueras. »
Enfin il m’amène face à un miroir.
« – Alors ? »
Je me regarde.
Je ne reconnais pas cette femme dans la glace.
Elle dégage un aura de sexualité intense… Ses seins, MES seins, pointent, le bustier les faisant légèrement remonter…
« – C’est moi ? »
J’entends une pointe d’amusement dans sa voix. Il est heureux de l’effet que cela me fait.
« – Oui, c’est toi. Regarde comme tu es belle. Doutes-tu encore qu’Il veuille de toi ? »
Les larmes me montent à nouveau aux yeux. Comme j’espère qu’il a raison !
Ma voix s’étrangle :
« – Je veux être à Lui… Rien qu’à Lui… »
« – Il le sait, ne t’inquiètes pas. »
Enfin nous nous dirigeons vers une nouvelle porte.
Un nouveau couloir sombre… Des embranchements. Toujours les logos sur les portes.
Je reconnais le sien, l’excitation monte en moi, mes genoux tremblent, la tête me tourne.
Je mouille par anticipation. Je sens la plaque et la carte de visite en moi… Cela me rassure. Oui, je suis à Lui, uniquement à Lui.
Le garçon ouvre la porte, une tenture de velours nous barre le passage.
Il attend.
Enfin mon Maître apparait. Il me regarde.
« – Tu es très belle »
Je rougis, chuchotes en baissant les yeux :
« – Merci, Maître »
Il s’approche de moi, me tient par le menton, son regard se plonge dans le mien. Je souris timidement.
Je vois ses sourcils se froncer. L’inquiétude m’envahit … Qu’ai-je fait de mal ?
Il se redresse. Il y a de la colère dans Sa voix.
« – Elle a pleuré ? Que s’est-il passé ? »
J’éclate en sanglots… Non ! Ne me laisse pas seul, ne me laisse pas ainsi, regarde moi, je suis à Toi ! Ce n’est pas ma faute !
Je bafouille :
« – Désolé, Maître, je suis désolé. Pardonnez moi, je suis sale… Je suis une catin… Je suis souillée… S’il vous plait, ne m’abandonnez pas ! »
Je tombe à genoux m’accroche à son pantalon.
« – Expliques-toi enfin, que t’arrives t-il ? »
Je n’arrive qu’à pleurer de plus belle.
Le jeune garçon vient à mon secours.
« – Je suis désolé j’ai eu un geste déplacé, je pensais que ça l’aiderait à se détendre…
Mais elle l’a mal interprété, elle pense qu’elle Vous a trahi, que Vous allez l’abandonner »
La voix du Maître se fait menaçante :
« – Que lui as-tu fait, parles ! »
Le garçon a un mouvement de recul puis il se reprend.
« – Je lui ai effleuré le sein… »
Il est gêné.
Mon Maître lui adresse un regard noir. Il grommelle :
« – J’avais pourtant dit qu’elle était fragile !! »
Il s’agenouille face à moi, me saisit par les épaules.
Sa voix est pleine de tendresse :
« – Ce n’est rien. Tu n’as rien fait de mal. C’est moi qui aurais du rester auprès de toi … »
Je dis d’une voix faible :
« – Mais je l’ai laissé me toucher… Vous ne l’aviez pas autorisé… J’aurais du être plus attentive, moins allumeuse… »
« – Tu es chez moi. Je VEUX que tu sois allumeuse, que tu leur montres combien tu es belle. Qu’ils aient envie de toi. Je veux être fier de toi.
Que tu sois la perle de mon domaine. »
« – Merci, Maître, merci. »
Il m’embrasse. C’est la première fois… Je n’ose y croire. Il pousse délicatement sa langue dans ma bouche et nos salives et nos langues s’entremêlent.
Je m’accroche à son cou. L’embrassant fougueusement.
Le garçon essaie de s’esquiver.
Mon Maître arrête son baiser, il pose son front sur le mien.
Sa voix est tranchante comme une lame.
« – Ne refais JAMAIS ça, compris ? »
Le garçon s’arrête déglutit avec peine.
« – Bbbbien… Bien sur, cela ne se reproduira plus. »
« – Bien »
Je m’accroche à son cou, pose ma tête sur son épaule en sanglotant.
Je ne peux m’arrêter de répéter :
« – Merci, Maître, merci. »
Enfin il se redresse, m’aide à me lever. Je sèche mes larmes.
« – Viens. »
« – Oui, Maître. »
Nous traversons la tenture. Il referme la porte.
A nouveau la même pièce.
La fille du poteau est maintenant attachée face contre ce dernier, on dirait un koala…
Un homme la maintients en hauteur en la sodomisant.
L’autre fille est allongée sur le dos, un homme sous elle. Elle branle deux sexes et en suce un troisième.
Elle se fait prendre par devant et derrière. Je remarque qu’elle porte maintenant des pinces reliés par un chaine sur ses tétons.
Marilyn est occupé à sodomiser avec une drôle de ceinture l’homme cagoulé. Le dos de ce dernier porte de grandes traces rouges.
Elle a encore le fouet en main et ne manque pas de lui donner de légers coups de temps en temps.
Elle me regarde méchamment et glousse :
« – Et bien alors, ma petite, on a pleuré ? On a peur ? Je te croyais prête à tout ? »
Le Maître rétorque :
« – Tais toi, Marilyn, tu oublies ta place »
Son ton est glacial.
« – Approches »
Elle obéit avec réticence. Je peux maintenant voir que sa ceinture porte un énorme sexe en plastique.
Le Maître la gifle violemment. Elle tombe.
« – C’est ma nouvelle soumise. Tu lui dois le respect. »
« – Oui, Maître »
Elle contient difficilement sa rage.
« – Elle s’appelle Leslie, excuses-toi auprès d’elle. »
Elle parait complètement perdue
« – UN NOM ? Vous lui avez déjà donné un nom ? Vous ne pouvez pas ! »
Nouvelle gifle.
« – Je suis le Maître. Je fais ce qu’il me plait. »
Il lui prend le fouet des mains et la frappe sans se retenir. Le sang coule sur son dos.
Elle hurle.
Enfin il reprend le contrôle de lui-même.
Je suis très fière que mon Maître m’accorde autant d’importance, je ne me préoccupe même pas de la douleur de cette femme.
« -Excuse-toi maintenant »
Les mots sortent difficilement de sa bouche. On dirait un serpent. Mais je la sais impuissante.
« – Excuses-moi … »
« – Fini ta phrase »
Je sens le dégoût l’envahir… La honte et la colère aussi.
« – Excuse-moi… Leslie… »
« – Bien tu n’as plus le droit de jouer ce soir, vas t-en »
Elle se dirige sans mot dire vers la tenture.
« – Pas par cette porte… »
Le Maître s’approche de l’homme et lui arrache son collier.
Marilyn geint :
« – NON !!! »
L’homme ne dit rien mais éclate en sanglot, il tombe, seul les chaines l’empêchent de tomber au sol.
Le Maître continue à parler, sans se préoccuper d’eux :
« – Il va falloir refaire ton éducation… Ou peut-être devrais-je t’abandonner »
Il détache l’homme qui se laisse glisser au sol et se roule en boule, pleurnichant.
Marilyn éclate en sanglots, se jette à ses pieds :
« – Non, Maître, par pitié, non ! »
Il lui ôte doucement son collier. Elle ne résiste pas. Elle gémit :
« – Non, pas ça… Offrez moi à vos amis, je serais sage, non… »
J’ai pitié d’elle… Je dis tout bas, de peur d’être grondée :
« – Maître, soyez indulgent. Je crois qu’elle a compris… »
Il me regarde. Je réprime un mouvement de recul. Je panique. J’en ai trop dit ! Il va me jeter dehors moi aussi ! Non !!!
Les larmes reviennent me remplir les yeux.
Sa voix est d’une infinie douceur :
« – Tu es trop gentille Leslie. Tu ne connais pas Marilyn. Elle a besoin de ça de temps à autre… »
Je réponds, honteuse d’avoir doutée de lui :
« – Oui, Maître. Pardon, Maître. »
Il dit d’une voix neutre :
« – Tu devrais prendre exemple sur elle, Marilyn. Je te donnes une semaine pour réfléchir à ton attitude … »
Elle hoche la tête piteusement :
« – Oui, je serais sage. Très gentille. Obéissante. »
Elle veut reprendre le collier.
Il le range dans sa poche.
« – Tu n’es plus mienne durant cette semaine. Goûtes à la liberté. »
Elle s’effondre, hurle :
« – NOOOOOONNNNN !!! »
Il n’en a cure, il se redresse, se rapproche de moi, détaille mon corps du regard.
Il dit d’une voix distraite sans se retourner.
« – Quand tu reviendras, si tu reviens, tu n’auras plus de nom. Il faudra le gagner à nouveau. »
Nouveaux geignements plaintifs de l’ex-Marilyn.
Il ne s’en préoccupe pas et ajoute d’un ton sec.
« – Vas t-en, maintenant. Adieu, Marilyn »
Elle sanglote, se redresse péniblement. J’ai beaucoup de peine pour elle. Des larmes coulent de mes yeux.
Mon Maître les sèche du doigt, caresse mon visage.
« – Une telle compassion… Oui, c’est merveilleux… »
La porte se referme doucement alors que celle qui a perdu son nom part.
L’ex-soumis reste prostré au sol. Personne ne semble se préoccuper de lui…
Deux hommes s’avancent alors vers moi.
Le maître me fait allonger sur un banc.
Une queue s’approche de ma bouche, je la branle et la suce… Comme j’aimerais que ce fut celle du Maître…
Je sens des doigts se glisser entre les mailles de ma combinaison, caresser mon intimité et mon anus.
Je mouille. Les doigts se glissent en moi. Il s’arrête sur la plaque.
« – Tiens ? Qu’as-tu dans la chatte ? »
J’arrête de sucer et réponds :
« – La plaque de mon casier. Je me suis dit que je devais la mettre avec les affaires de mon Maître. Ai-je eu tort ? »
Mon maître répond :
« – Non, tu as très bien fait. »
Sa main caresse mes cheveux. Je rougis de plaisir et suce à nouveau la queue tendue vers moi.
J’entend le bruit d’un cutter mais ne m’en inquiètes pas. Le Maître est là et ne pense qu’à mon plaisir.
Je sens que l’homme tire sur mon ensemble le tissu se déchire.
Il glisse le dos de la lame dans ma fente. Je frissonne… De plaisir. Je mouille.
Je l’entends faire un mouvement sec, la lame n’est plus dans mon sexe.
Je devine le trou béant dans la combinaison au niveau de mon entrejambe.
Cela m’excite, je suce de plus belle.
Il rabat mes jambes vers mon visage. Mon cul se révèle à lui.
Cette fois-ci je sens la lame caresser mon anus alors qu’une nouvelle ouverture se fait dans mon ensemble.
Il ne reste plus que quelques centimètres de maille entre mes reins pour retenir la combinaison. Ainsi que le bustier…
L’homme me lèche l’anus.
Enfin les deux hommes m’aident à me relever, me bandent les yeux, caressent med seins…
Je sens leurs queues contre mes cuisses, mes fesses, mon ventre…
Puis ils me soulèvent du sol.
Je me laisse faire. Ils me déposent sur le bloc triangulaire. Mes pieds ne touchent pas le sol. Tout mon poids repose sur mon sexe.
Je mouille abondamment.
Il me font pencher en avant. Je sens maintenant l’arête du triangle tout le long de mon torse… Mes seins pendent de chaque côté.
Ils m’offrent leur sexe et je les suce avidemment.
J’entends le bruit d’un gant de cuir que l’on enfile. Je ne sais comment mais je sais que c’est mon Maître.
Je suis toute excitée : Il va enfin s’occuper de moi !
J’ai envie de jouir rien que d’y penser mais je me retiens.
Il s’approche de moi. Me claque les fesses.
Les deux hommes se reculent. Je pose la tête sur le chevalet.
Mon Maître demande :
« – Tu es heureuse ? »
« – Oui, Maître… »
« – Tu veux quelque chose ? »
« – Oui, Maître. Je vous veux. »
Je ne le vois pas mais je sais qu’il sourit.
« – Prépare-toi alors … »
« – Je suis toujours prête, Maître. »
« – C’est bien … »
Je sens sa main gantée pénétrer mon anus.
La douleur est atroce.
Pourtant la seule sensation que je garde en tête est le bonheur d’être enfin à Lui.
Ma mouille gicle en grands jets sur le chevalet et je hurle ma jouissance …
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