——- Fiction —–
L’étudiant venait de réussir son concours d’entrée dans une école d’Informatique de Lyon, près de la Part-Dieu. Ses parents habitaient Privas. On lui avait trouvé un logement dans le quartier Monplaisir. C’était une chambre dans une petite maison, chez un couple d’une quarantaine d’année, dont le fils avait définitivement quitté le domicile familial, en étant entré dans la Police et en vivant avec sa copine à Rennes. Quelle idée ! La chambre du fils, qui avait environ son age, avait été réaménagée pour la location; elle possédait une salle de bains séparée, ainsi qu’une entrée autonome. Il suffisait d’entrer par le jardin, de faire le tour de la maison et il était chez lui, sans déranger le couple.
Tous les deux étaient, contrôleurs à la SNCF. Elle travaillait sur le TGV entre Paris et Nice. Elle devait découcher un ou deux jours au plus dans la semaine et ses horaires lui permettaient de rentrer assez souvent à des heures quasi-normales du travail. Lui faisait les trains internationaux, partait et revenait de Paris. Aussi, quand il terminait son boulot, il reprenait un TGV pour revenir à Lyon. Ils s’accommodaient bien de cette vie un peu irrégulière, chacun ayant quelques soirées sans l’autre, ce qui les faisait se retrouver avec plus de plaisir. On sentait, en les voyant ensemble, un couple uni, complice et chaleureux. Lui était de taille moyenne, musclé, sportif, ses horaires irréguliers lui offrant des épisodes de temps libre pour courir et jouer encore au foot. Elle était menue, blonde, pulpeuse sans être obèse. Ils avaient sans doute conçu leur fils très tôt, car ils pouvaient passer encore à première vue pour des adolescents.
Le père de l’étudiant lui avait fait ouvrir un compte bancaire et obtenir une carte de crédit. Il lui verserait en début de chaque mois, mille euros, dont 300 servirait à payer sa chambre et le reste à régler ses propres dépenses. Il n’avait jamais connu une telle aisance financière. Découvrant les facilités de la carte bleue, il se permit quelques extra pour des livres, un ou deux vêtements, des restaurants, quelques sorties, etc… Si bien qu’au bout de deux mois, le compte avait plus de débits que de crédits.
Fin novembre, c’est l’angoisse. Le total des sommes qui sera débité sur sa carte de crédit va atteindre à 100 euros près, la somme que son père vient de lui virer comme prévu le 25 du mois. Impossible de tirer un chèque pour son loyer à remettre à ses logeurs début décembre comme convenu avec eux. Impossible de demander une rallonge à son père, surtout dès le premier trimestre. On lui avait fait confiance pour gérer ses dépenses et sa fierté l’empêchait de perdre la face. Trouver un boulot compatible avec ses études n’est pas évident. Quelques copains font bien des petits contrats à temps partiel dans des fast-food, par exemple, mais les places sont convoitées, le salaire misérable et si par chance il est accepté, pas question de toucher un chèque avant fin décembre.
La seule solution qui lui paraît possible est d’attendrir le couple qui lui loue sa chambre en leur proposant de payer son loyer à mois écoulé au lieu de le faire par avance sur le mois à venir. Sortant de ses cours, au lieu de travailler en bibliothèque ou dans la salle bruyante d’un café fréquenté par les étudiants, en attendant l’heure du repas au restaurant universitaire, ce qui l’amène d’habitude à rentrer assez tard pour peu qu’il prolonge la soirée entre copains, il achète un sandwich en guise de dîner et rentre chez lui en fin d’après-midi, espérant trouver le mari ou la femme.
Passant par le jardin, dans l’obscurité naissante de cet automne grisonnant, il aperçoit une lumière dans la cuisine et la silhouette de Madame Lallourd alors qu’elle semble penchée sur son plan de travail. Il entre dans sa chambre par la porte-fenêtre, ôte son blouson, se lave les mains et la figure et s’asperge de quelques gouttelettes de son eau de toilette pour faire bonne impression. Les cheveux recoiffés il jette un coup d’œil dans le miroir et se dit qu’il n’est pas trop horrible. Il déverrouille la porte de son logis et franchit le pas qui le sépare de la maison de ses hôtes, pour la deuxième fois depuis son arrivée.
Il avance doucement, se dirige vers la cuisine, attiré par la lumière. La porte est entr’ouverte. Il frappe deux coups légers. Mme Lallourd, Monique pour les intimes, se retourne et sursaute:
– Ah c’est vous ? Vous m’avez fait peur. Entrez, vous êtes ici comme chez vous.
– Merci, je ne voulais pas vous effrayer. Et il rit bêtement.
Elle lui sourit et retourne sur son travail, tournant un fouet dans un saladier.
– Excusez-moi, je ne peux pas arrêter de battre mes blancs d’œuf, si je veux qu’ils durcissent correctement.
Il la regarde vraiment pour la première fois et se demande si elle s’est rendu compte de sa phrase au double sens dont l’érotisme l’émeut au point de sentir que sa propre intimité évolue vers la raideur. Il est vrai qu’elle porte sous son tablier de cuisine, un pantalon bien moulant qui met en valeur un fessier rond qui appelle la main. Un simple tee-shirt y est associé. Il découvre un cou parfait, légèrement penché incurvant sa courbe jusqu’à la racine de sa chevelure blonde ramassée en une courte queue-de-cheval. De dos, rien ne la distingue d’une adolescente. Il se rend compte que s’il ne savait pas qu’elle avait déjà un fils de son âge, jamais il ne penserait qu’elle a autour de 40 ans. Fine, racée, le visage à peine marqué par des toutes petites ridules au coin des yeux d’un bleu azur, la joue gauche creusée d’une fossette dès qu’elle parle ou qu’elle sourit, il se rend compte qu’elle a un pouvoir d’attraction qu’il n’avait pas jusque là remarqué. Il l’avait en fait très peu vue, seulement en présence de son mari qui faisait toute la conversation, attirant sur lui son regard. Sachant qu’elle avait l’âge d’être sa mère, il la considérait comme une adulte déjà âgée qui ne méritait sans doute pas son regard. Quelle idiotie !
Et il se traite d’imbécile, constatant en la détaillant qu’elle est parfaitement désirable. Aussi, très troublé, il se racle la gorge une douzaine de fois avant de pouvoir articuler une réponse, quand elle lui demande s’il désire quelque chose. Puisqu’il ne vient jamais les voir, il faut bien qu’il ait un motif aujourd’hui qui explique sa visite. Cela est dit avec une nuance de reproche dans la voix, comme si elle regrette cette rareté.
– C’est au sujet de mon loyer. Euh, mon père a décalé le virement qu’il me fait tous les mois.
– Et alors ?
– Il ne va plus me virer de l’argent qu’en fin de mois et il vient de me prévenir. Il faut que je me débrouille pendant 2 ou 3 semaines avec ce qu’il me reste et j’aurai donc du mal à vous régler le loyer en début de mois, comme convenu.
– Ah, bon.
– Croyez bien que j’en suis désolé et que si je peux me débrouiller autrement, je vous règlerai aussitôt. Je ne voudrais pas que vous me mettiez dehors.
– Il n’en est pas question, vous êtes un locataire tranquille, que nous apprécions.
– Si vous voulez, je peux vous donner un chèque immédiatement, mais je vous demanderai de ne le mettre en banque que quand mon compte sera approvisionné. Excusez moi de vous demander cela, ça me gêne beaucoup.
– Mais non. C’est tout naturel et très franc de votre part. Ecoutez, je vais en parler à mon mari dès qu’il rentre, si je suis encore réveillée, car il ne va pas être là avant minuit sans doute. Je pense qu’il sera conciliant et que l’on pourra s’arranger, conclut-elle le visage illuminé par un vaste sourire qui réchauffe le cœur de l’étudiant.
– Merci beaucoup Madame. Je suis confus de vous avoir dérangée. J’attends la réponse de votre mari avec espoir.
– Voulez-vous goûter tout à l’heure mes œufs à la neige ? Vous voyez, je suis en train de préparer une île flottante. Si vous n’avez pas trop de travail et si vous êtes dans votre chambre, revenez vers 21 heures, nous la partagerons comme dessert. L’essentiel sera d’en garder une part pour mon mari qui en raffole.
– Vous êtes vraiment trop gentille, je ne sais si je peux accepter.
– Mais si, mais si. Et puis comme cela, en parlant un peu, nous nous connaîtrons mieux. Allez, à tout à l’heure, je compte sur vous.
– A tout à l’heure, donc.
Souriant, heureux de cette ambiance favorable à sa demande, il revient dans sa chambre, grignote distraitement son sandwich et attend avec impatience 21 heures en fixant, les yeux dans le vide, l’écran de son portable.
Comment va se passer cette île flottante ? Pourquoi l’a-t-elle invité, alors qu’elle est seule. Osera-t-il la draguer, voire plus ? Sera-t-elle entreprenante comme ces « cougars » que l’on dit déchaînées ? Son excitation est énorme, elle fait bien 20 cm sur 4 de diamètre. Pour se calmer il pense qu’une bonne branlette est souhaitable. Il se branche sur un site d’histoires pornographiques (ah oui, ses proprio si sympas le font bénéficier de la wi-fi gratuite), cherche et trouve une histoire de femme mature qui se tape des petits jeunes, telle » la Mère de mon meilleur ami » et commence à la lire d’une main. L’autre a sorti sa bite de son pantalon et s’active sur sa jeune colonne bien dure, comme l’obélisque. Au moment où le jeune héros lâche son foutre dans la bouche de son initiatrice, sa vue se brouille, il ferme les yeux et a juste le temps de saisir un kleenex qu’il inonde de son sperme. Le mouchoir en est plein, ça coule entre ses doigts, sur son pantalon baissé et sur la moquette. Son cœur ralentit, il souffle, va au lavabo faire un brin de toilette, jette le kleenex, nettoie le sol, change de slip et de jean et regarde sa montre. Encore 1/4 heure. Il quitte le site des histoires érotiques, s’allonge quelques minutes pour se refaire une santé et se dit que si la logeuse cherche à le violer, il ne dira pas non, mais au moins, il éjaculera moins vite.
A 21 h pile, il ouvre la porte de sa chambre qui donne dans le couloir et se dirige vers la cuisine encore allumée en appelant:
– Madame LALLOURD, c’est moi.
– Viens. Ne m’appelle pas Mme LALLOURD, ça me fiche un coup de vieux. Appelle-moi Monique et essaie de me tutoyer.
– Ça me gêne, dit-il, un peu faux-cul.
– Mais non mais non, tu vas t’y faire. Viens, on va se servir de mon dessert et amener nos coupes au salon, ce sera plus confortable.
Une copieuse ration d’œufs en neige, baignant dans une délicieuse sauce anglaise rempli deux coupes et il se retrouve assis sur un fauteuil, de part et d’autre de la table basse. Ils dégustent lentement. L’étudiant complimente Monique sur la réussite de son dessert. Elle le remercie modestement et tout à trac lui annonce:
– Voilà, mon mari m’a téléphoné de Paris avant de prendre son TGV, comme il le fait d’habitude. Je lui ai expliqué la situation de tes finances. Il a réfléchi quelques instants et il m’a dit qu’il avait peut-être une solution à te proposer pour te faire payer moins cher ta chambre. Il te la soumettra et tu décideras. Bien sûr, pour ce mois-ci, on attendra que ton père te vire ton argent.
– Merci beaucoup, Madame… euh, Monique. C’est vraiment très gentil de votre part. Je suis vraiment ravi. Et quelle est la solution qu’il propose ?
– Euh, je ne sais pas. Il a dit qu’il préférerait t’en parler directement.
Elle rougit légèrement en prononçant cette dernière phrase. En sait-elle plus long ? L’étudiant a un doute, mais elle ne laisse pas le silence se prolonger.
– Alors, comment se passe tes études ?
– Ce n’est pas facile, mais en travaillant régulièrement, ça devrait marcher. On verra, au fur et à mesure des examens partiels.
– On te fait confiance. Sinon Lyon, ça te plait. Tu as visité ? Tu t’es fait des amis et des copines.
– Oui, j’ai visité un peu, les vieux quartiers, les Traboules, la presqu’île. J’ai quelques copains à l’école et au volley, où je joue une ou deux fois par semaine, pour garder la forme. On sort un ou deux soirs.
– Et tu as une copine ?
– Non, pas pour l’instant, rien de sérieux.
– Ah, c’est bien !
Monique ne peut cacher un petit sourire satisfait. Cela n’échappe pas à l’étudiant qui se dit que voilà un pas vers une possible aventure. Il se demande comment lui proposer de s’asseoir côte à côte sur le divan vide qui leur tend les bras, au lieu d’être face à face sur leurs fauteuils respectifs. Mais, même s’il se sent de plus en plus attiré par le charme féminin qu’elle dégage, il pense aussitôt que ce n’est sans doute pas le moment de risquer de se mettre à dos le mari prêt à lui faire des conditions plus intéressantes. Il prend sur lui de ne rien tenter en se félicitant de s’être bien masturbé une heure plus tôt, ce qui a fait tomber un peu son excitation de partager un tête à tête avec une jolie femme. Il reprend alors:
– Pourquoi c’est bien ?
– Oh, j’ai dit ça machinalement. Bien sûr, il ne serait pas anormal à ton âge d’avoir une ou plusieurs copines… (silence)… Ecoute, tu es charmant, mais je vais te chasser, car demain, je dois être en gare à 6 heures. Je vais donc me coucher tôt et j’espère que mon mari ne me réveillera pas. Passe demain vers la même heure. Nous serons là tous les deux et mon mari te proposera son arrangement pour le loyer.
– Je vous remercie, euh.., Monique. C’était très sympa. Alors à demain.
L’étudiant regagne sa chambre. Il n’est pas trop tard. Il travaille un peu ses cours, mais la tête n’y est pas. Le sourire de Monique LALLOURD hante son esprit. Il regrette de n’avoir pas été plus entreprenant, mais il se dit qu’il va rester encore de longs mois dans cette maison et qu’il y aura des occasions. Une douche et hop, au lit. Demain est un autre jour.
Ce jour d’après passe vite, course vers l’école, travail, sandwich le midi, resto U le soir, retour chez lui vers 21 heures. On doit l’attendre pour discuter de son loyer. Il repasse par sa chambre et presque aussitôt son logeur, Gérard, frappe à la porte et entre.
– Bonjour.
– Bonjour Monsieur, j’allais justement aller vous voir.
– Parfait. On peut se parler ici. Et il s’assied sur la chaise devant le bureau de l’étudiant. Mon épouse m’a donc fait part de tes problèmes d’argent pour payer ton prochain loyer. Bien sûr, si tu veux un délai, on te l’accorde. Mais j’ai aussi une autre proposition qui te permettrait d’économiser ton loyer, en un mot, nous pourrions te loger presque gratuitement.
– Oui c’est super intéressant. Mais en échange de quelque chose, je présume ?
– Nous y voilà. Je n’irai pas par quatre chemins. Mon épouse et moi sommes mariés depuis plus de 20 ans. Nous nous aimons beaucoup, je crois que l’un et l’autre, nous avons toujours été fidèles, en tout cas c’est mon cas, mais nous trouvons que notre vie sexuelle devient un peu monotone après avoir pourtant épuisé toutes, ou presque, les pratiques que l’on peut effectuer à deux.
– Ah..
– Depuis ton arrivée, ma femme t’a trouvé séduisant et pour ma part, je te trouve très sympathique. Alors l’idée nous était venu de t’inviter à nos ébats. Nous ne savions pas comment t’en parler, tu penses bien qu’on s’est dit qu’un jeune comme toi risquait d’envoyer balader des vieux comme nous, qui ont même un fils de ton âge.
– Je vous rassure, vous faites encore très jeunes et votre épouse est ravissante.
– Merci. Tu es vraiment trop gentil. Donc, quand tu lui a exposé tes problèmes hier soir et qu’elle m’en a parlé au téléphone, nous avons eu la même idée. C’est de te proposer une baisse importante de ton loyer, ce qui te laissera de l’argent de poche en plus. Disons que tu n’auras à payer que les charges, soit environ 50 € par mois. Qu’est-ce que tu en penses ?
– Oui, c’est tentant, mais je n’ai pas bien compris ce que vous vouliez de moi en m’invitant à…. euh…euh.. vos ébats.
– Bon, disons, ce qui me plairait, et ma femme n’est pas contre, c’est de la voir faire l’amour avec un autre homme. Oh, pas n’importe qui. Quelqu’un qui la mettrait en confiance et qui me serait aussi sympathique. Or, ce quelqu’un ça pourrait être toi. Jeune, séduisant, l’air honnête et qui pourrait être disponible. On peut toujours essayer. Non ?
– Ce n’est pas banal. Pouvez-vous me laisser réfléchir euh, un peu ? Il faut se faire à l’idée de baiser, si j’ose dire, une femme avec l’accord et en présence de son mari. J’imagine que d’habitude ça se fait plutôt en secret.
– Détrompe-toi. C’est plus fréquent qu’on ne pense. Un mari, quitte à être cocu, préfère le savoir si ça lui permet d’en profiter. Ca peut être aussi très excitant !
– Si vous le dites.
– Voilà, réfléchis à notre proposition. Je pars travailler demain dans la journée et je rentre après-demain. Tu me donneras la réponse dans deux jours. Ah, je t’avertis: demain soir, ma femme sera donc seule. Tu n’as pas l’autorisation de prendre un acompte. D’ailleurs elle ne se laisserait pas faire, conclut-il en rigolant.
Inutile de préciser que cette proposition semble intéressante, outre l’économie réalisée, la possibilité de baiser sa logeuse sans encourir les foudres de son mari lui paraît follement excitant. Seul hic. Son expérience sexuelle n’est pas encore très étendue. Sera-t-il à la hauteur ? Et surtout la présence du mari qui se rincera l’œil en les regardant le trouble passablement. A plat ventre, écrasant sa bite en feu sur les draps, il s’endort la tête pleine d’images de sexe.
La journée qui suit lui semble longue. Il a hâte d’être plus vieux de 24 h pour cette nouvelle expérience. Après la routine des cours, du resto et d’un pot entre copains, il rentre chez lui vers 22 h. La maison est silencieuse. Monique, comme il s’efforce à y penser avec son prénom, ne regarde pas la télé, il en entendrait le son. Il prend sa douche rapidement et s’insinue sous les draps, un cours à la main, mais il fixe la page sans la voir, la pensée en avance d’une journée.
Juste au moment où il pose les feuillets et qu’il s’apprête à éteindre, il entend un grattement à la porte et une petite voix qui murmure.
– Coucou. Vous dormez ? C’est moi, Monique.
Et avant qu’il puisse répondre, la porte s’entrouvre et la frimousse de sa logeuse, cheveux dénoués, apparaît.
– Ah, vous ne dormez pas encore. Puis-je entrer ?
Sans attendre la réponse, elle entre dans la chambre. Elle est vêtue d’un ample déshabillé blanc, avec quelques dentelles, serré à la taille par une ceinture. Il pense qu’avec une lumière derrière elle, cette étoffe légère serait érotiquement transparente. Mais la promesse faite au mari lui revient.
– Mais Madame, je veux dire Monique, j’ai promis à votre époux de……
– Oui je sais. Il m’a mis au courant. Nous ne devons pas prendre les devants, sans lui. En fait, je venais simplement te demander ta décision après les propositions qu’il t’a faites, avec bien sûr, mon plein accord.
– C’est que, je lui ai dit que je réfléchissais jusqu’à demain pour l’informer.
– Comment jusqu’à demain ? Un beau jeune homme comme toi ne devrait pas réfléchir plus de deux secondes. Regarde ce que tu risques de perdre, si tu réponds négativement.
Et Monique se rapproche un peu du lit de l’étudiant. Elle libère sa ceinture et écarte les pans de son déshabillé qui n’a jamais si bien porté son nom. Elle est vêtue, si l’on peut dire, d’une nuisette si transparente, qu’on la distingue à peine, si courte qu’elle s’arrête au niveau des hanches. Un slip tout aussi transparent et de la taille d’une pièce de 2 euros ne cache rien de son pubis parfaitement glabre où l’on distingue la saillie de ses grandes lèvres et le départ de la fente intime de sa chatte. Elle rabat le bas de son déshabillé par-dessus sa tête et fait un lent demi-tour qui permet à l’étudiant d’admirer des fesses rebondies, appétissantes, totalement nues, enserrant le string invisible. Inutile de préciser l’état du jeune homme. Le spectacle a commencé il y a 20 secondes seulement, sa queue est déjà on ne peut plus dure, soulevant le drap.
La coquine s’en aperçoit, et tel était son but. Elle avance encore de deux pas, saisit le drap et découvre le corps nu de son locataire et son sexe palpitant.
– Mais, Monique, j’ai promis à votre époux, répète-t-il d’une voix éteinte par le trouble crée par cette scène peu banale pour lui.
– Mais, nous ne ferons rien de plus. Je venais juste te montrer mes arguments pour alimenter ta réflexion, et moi-même m’assurer que je ne prenais pas le risque d’être déçue. Voilà, c’est tout simple.
Et après un dernier regard sur le membre érigé du jeune homme, elle relâche le drap, referme son peignoir et s’en retourne lentement. Arrivée à la porte, avant de la refermer, elle se retourne, lui envoie un baiser en portant sa main à la bouche et ajoute avant de disparaître,
– Tu as une très belle queue. J’ai de la chance. Mon mari a eu une très bonne idée.
Puis elle réapparaît 3 secondes plus tard, et ajoute:
– Tu verras, celle de mon mari est aussi très agréable.
Cette visite imprévue n’a pas duré plus de 3 minutes. L’étudiant est abasourdi. Sa bite est tendue comme un arc. Quand il ferme les yeux, l’image de Monique reste gravée derrière ses paupières. Il tourne et retourne dans son lit, se retenant d’aller la retrouver chez elle, ne voulant pas tout gâcher. Sans presque y mettre la main, il se sent prêt à éjaculer, se précipite dans sa salle de bains pour ne pas inonder les draps, et en deux mouvements de branlette, il lâche de longs jets de sperme dans le lavabo en gémissant comme un moine sevré, après dix ans d’abstinence. Un peu calmé, il se nettoie et retourne vers son lit et son sommeil n’est plus qu’une suite de rêves érotico-pornographiques, comme son imagination, pourtant fertile, ne lui en a encore jamais proposés.
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