Carole et moi, je crois qu’on était des gens bien comme il faut. Nous avions une situation, de bons salaires, un bel appartement, un crédit sur vingt ans, un réseau social, des loisirs, mais pas d’enfant. Nous n’étions pas mariés, mais c’était au programme. Elle avait trente-deux ans, et moi trente-trois. Nous étions bien comme il faut, sauf certains soirs, chez nous, à l’abri du regard et de l’opinion des autres. J’étais un pervers et Carole une belle salope.
Cela vous choque ?
On aimait se faire des scénarios, mais on n’écrivait rien à l’avance, on improvisait. Souvent aussi, on se contenter de dialoguer, de se confier des envies et des fantasmes. Et il est arrivé qu’on se filme, à l’aide d’une caméra fixée dans un coin d’une pièce de l’appartement. J’ai conservé une poignée de vidéos issues de nos trips. Il m’arrive d’en regarder une, seul chez moi. Puisque la vie a fait qu’on a fini par se séparer, Carole et moi. Mais là n’est pas l’objet de ce récit.
Une des vidéos est datées de mai 2007. Elle dure 17 minutes et débute à 19h19. La caméra était installée au sommet d’une armoire du salon et nous filmait en surplomb. Le son est d’excellente qualité. L’image également.
Carole est assise dans le canapé, et moi je suis debout de l’autre côté de la table basse où se trouvent une bouteille de whisky, une de Martini blanc, un paquet de cigarettes, un briquet, un cendrier et un verre, celui de Carole. Je tiens le mien dans ma main. La télévision est allumée à l’arrière-plan, mais le son est extrêmement faible.
Carole lève les yeux vers moi et me dit :
« De quoi tu voulais me parler ? »
« De quelque-chose qui me travaille depuis un moment, dis-je. J’aime ce qu’on partage tous les deux, mais j’ai l’impression qu’on tourne en rond dans nos pratiques. »
« C’est possible, dit Carole. Mais c’est normal, non ? On est ensemble depuis trois ans, alors on se répète un peu, forcément. Tu vas me dire que tu t’ennuies avec moi et que tu veux qu’on se quitte ? »
« Non. Je tiens à toi et je ne m’ennuie pas. C’est juste qu’une envie me trotte dans la tête. Mais j’ignore comment tu vas le prendre. »
« Le meilleur moyen de le savoir et de m’expliquer. »
Je prends une gorgée de whisky et je me déplace dans la pièce pendant quelques secondes.
Puis je me tourne vers Carole et lui dit :
« J’ai envie qu’un autre homme que moi te voit à poil. »
Elle ne dit rien, elle me regarde. Elle prend son verre de Martini et boit en me quittant des yeux. Je me rapproche de la table basse et elle relève les yeux vers moi. Elle porte une robe noire et longue, à fines bretelles nouées dans sa nuque. Son dos est nu et elle se boutonne devant, jusqu’en bas, c’est-à-dire au-dessus des chevilles. Elle est pieds nus et elle s’est fait un chignon ce soir-là, pour dégager sa nuque.
« Et tu as pensé à quelqu’un ? me demande-t-elle. »
« A personne en particulier, je voulais en parler avec toi, selon la réaction que tu aurais. Ça n’a pas l’air de te choquer. »
Elle boit, repose son verre, puis s’allume une cigarette.
« Non, pas choquée. Et à peine étonnée, dit-elle. »
« Ah bon ? Comment ça se fait ? »
Elle hausse l’épaule.
« C’est sans doute parce qu’il m’arrive parfois d’avoir des envies de ce genre. »
« C’est vrai ? L’envie de te mettre à poil devant un autre mec ? »
« Oui, à peu près ça. »
« Tu m’expliques ? dis-je. »
« Non, c’est toi qui commence. Je veux que tu me donnes des détails qui te sont venus à l’esprit, si tu en as. »
« J’en ai plein. »
« Alors je t’écoute, et ensuite je te dirai. »
Je vide mon verre et m’en sers un autre. Puis je reviens me planter au milieu du salon, de l’autre côté de la table basse. La robe de Carole est suffisamment déboutonnée en bas pour lui permettre de croiser ses jambes qui sont nues. Et c’est ce qu’elle fait en attendant que je me décide à lui donner des détails.
Je me lance :
« J’aimerais que tu le fasses en mon absence. Ici, chez nous. Dans ce salon. Tu t’es absentée pour aller aux toilettes et, à ton retour dans la pièce, tu es complètement à poil. »
« Qui est dans la pièce ? »
« J’aimerais que ce soit toi qui me le dises. »
Elle sourit, puis tapote sa cigarette au bord du cendrier.
Et me répond :
« Le voisin du dessous. Il est venu m’apporter des légumes de son jardin et je lui ai offert un verre. »
« Le vieux du dessous ? »
« Tu exagères… Il a quoi, cinquante-cinq ans ? »
« Oui, au moins. »
« Et alors ? »
« Tu aurais envie qu’il te voie à poil. »
Elle prend le temps de tirer sur sa cigarette avant de me répondre :
« Dans la situation que tu as décrite, oui. C’est lui qui me vient à l’esprit. Sa femme n’est pas là, et toi non plus. »
« Et ensuite, il se passe quoi ? »
« C’est ton tour de me dire devant qui tu aimerais que je me foute à poil. J’aime bien ce jeu. »
« Moi aussi, dis-je. »
« Alors vas-y, dis-moi. »
« Devant mon pote Ludo. »
Elle sourit de nouveau et répond aussitôt :
« Ludo, ce serait un coup à ce qu’il fasse une syncope… »
« Possible. »
« Tu aimerais qu’il me voie à poil. »
« Oui, je crois. Je sais qu’il n’y a pas de danger pour que tu me trompes avec lui, ce serait juste un jeu et je serais là cette fois-ci. Je te regarderais te déshabiller devant lui. »
« Dans ce salon ? Au cours d’une soirée bien arrosée ? dit-elle. »
« Par exemple. »
« Après que j’aie fait en sorte qu’il s’aperçoive que je ne porte pas de culotte sous ma robe ? ajoute Carole. C’est celle-ci que je porterais ce soir-là. Et j’aurais fait discrètement sauter des boutons de bas en haut au cours des heures précédentes. Jusqu’à ce que je m’assieds au bord du canapé en ouvrant un peu les cuisses et qu’il scotche sur ma chatte. »
« Et ensuite ? »
« Ensuite, tu lui demandes s’il a envie d’en profiter un peu. »
« Et il accepte, vu qu’il est bien bourré… »
« Oui. Il s’assure d’abord que ça ne posera pas de soucis au sein de notre couple, ni dans notre amitié avec lui. Et puis il s’approche à quatre pattes pour me lécher la chatte. »
« Tu le ferais en vrai ? »
« Pourquoi pas… Ce serait effectivement sans risque pour nous deux, et puis je pense que Ludo n’a pas vu de femme à poil depuis belle lurette, sauf peut-être une pute de temps en temps. »
« Donc, tu es d’accord pour le faire ? »
« Oui. »
C’est à ce moment-là qu’on me voit sortir ma queue sur la vidéo. Elle est déjà presque raide et je me mets à me masturber en disant à Carole :
« Devant qui d’autre tu serais d’accord pour le faire ? »
« Il me semble que c’est ton tour de parler. »
« Exact. »
« Alors dis-moi à qui tu penses. »
Sans cesser de me branler, doucement, je lui dis :
« Ton ex. »
« Fabien ? »
« Oui. Un jour où il vient réparer ton ordinateur, comme l’an dernier, sauf que cette fois-ci je serais absent. »
« Continue, dit Carole en défaisant un bouton de sa robe. »
« On dirait que ça t’excite ? »
« Continue. »
Un autre bouton saute, révélant ses cuisses à moitié.
« Vous êtes dans le bureau depuis un bon moment, dis-je. Il est sur le point de résoudre ton ennui informatique quand tu lui dis que tu reviens. Tu vas aux toilettes et, à ton retour, tu restes debout à l’entrée du bureau et il finit par tourner la tête vers toi. Tu es à poil. Il n’en revient pas. »
« Non, il n’en revient pas, dit Carole en faisant sauter le dernier bouton qui dissimulait sa culotte. Et je lui dis comme ça : tu as envie ? »
« Salope, dis-je en accélérant le mouvement de ma main. »
Ma bite est raide et mon gland bien gonflé.
J’ajoute :
« Ouvre ta robe et tes cuisses. Je veux voir ta culotte et tes nichons de salope. Qu’est-ce qu’il te répond, ton ex ? »
« Il répond oui, évidemment, dit-elle en continuant à déboutonner sa robe vers le haut. Et on va dans la chambre. Il se déshabille à son tour et il vient me mettre sa queue, directement, sans épisode intermédiaire. Il me l’enfonce sans capote et je me mets à crier sans me soucier des voisins. Je me fais sauter en pleine journée pendant que toi tu bosses. »
Elle ouvre sa robe et écarte les cuisses au bord du canapé. Puis elle glisse une main dans sa culotte et ferme les yeux en se caressant.
« Devant qui d’autre tu as envie que je me mette à poil ? dit-elle. »
Je m’approche en contournant la table, mais je m’arrête à un mètre d’elle en la regardant se branler.
« C’est ton tour de me le dire. Vas-y. A qui tu penses sur le moment ? Ne réfléchis pas. A qui tu penses ? »
Elle soupire, puis, sans ouvrir les yeux, elle gémit brièvement avant de répondre :
« A ton père. »
Et cette fois-ci je m’approche d’elle. Elle rouvre les yeux, puis la bouche pour prendre mon gland que je pose sur sa langue. Puis elle le gobe, sans cesser de se masturber dans sa culotte.
« Oui, dis-je. Mon père vient sonner à la porte en pensant que je suis là, mais tu es seule. Tu lui offres un verre et vous vous installez dans le canapé, à distance raisonnable. Mais tu portes une autre robe ce jour-là. Celle à petites fleurs qui a le dos nu aussi. Mon père note très vite que tu n’as de soutif, et étant donné qu’elle est très courte, naturellement il a tendance à zyeuter un peu tes jambes et tes cuisses. Oui, passe ta langue sur la fente de mon gland, salope. Tu sens les petites gouttes qui perlent ? »
Elle prend le temps de me dire :
« Continue. »
Puis elle se remet à me sucer.
« Jusqu’au moment où tu changes de position, dis-je. Tu poses un genou sur le canapé et tu le replies, et là mon père s’aperçoit que tu n’as pas de culotte. Il voit ta chatte. Il n’ose rien dire, évidemment, alors vous continuez à parler. Mais au moment où tu te rends compte qu’il a les yeux rivés à ta chatte, tu lui souris et tu remontes doucement ta robe, jusqu’à ton nombril, pour qu’il la voit bien. Et là, tu lui dis quoi ? »
Elle lève les yeux vers moi, puis elle lâche ma bite, tout en accélérant le mouvement de ses doigts dans sa culotte.
Elle répond :
« Je lui dis que j’en crevais d’envie depuis que tu me l’as présenté. Je crevais d’envie qu’il me voit toute nue. Je lui dis qu’il peut me faire et me demander tout ce qu’il veut, y compris des choses un peu sales. »
La seconde suivante, j’éjacule sur son visage, puis sur ses seins. Elle se met à étaler le sperme et j’envoie une autre giclée sur le bord de sa langue. Et une toute dernière goutte. Elle avale. Elle se branle toujours.
Puis je m’éloigne d’elle, essoufflé, le corps encore secoué par le plaisir. Je me retourne et je regarde Carole qui vient d’enlever sa culotte et qui se rassied pour se remettre à se branler, les cuisses bien écartées, sans se soucier de ma présence. Elle gémit. Elle pousse des petits cris tandis que l’ai repris mon verre de whisky.
Au bout d’un moment, je lui dis :
« A qui tu penses ? »
Elle tarde un peu à répondre. Elle ne va pas tarder à jouir.
Elle dit :
« Je pense au nouveau mec de ma mère. Elle me l’a présenté dimanche dernier. Il s’appelle Michel. »
« Continue. Qu’est-ce que tu imagines ? »
« Dès que ma mère avait le dos tourné, il me regardait. Mais il le faisait de façon vraiment insistante. C’était presque indécent. Mais je ne lui ai rien dit. Ça ne m’a pas déplu qu’il me regarde comme ça. Et là, putain… Là, je suis en train d’imaginer que la prochaine fois qu’il me regarde comme ça pendant que ma mère est dans une autre pièce, putain… oh oui, putain… La prochaine fois, je lui montre mes seins… putain, oui… je soulève mon tee-shirt et je lui montre mes nichons, sans dire un mot… »
« Et ensuite, vous faites en sorte de vous retrouver en cachette ? »
« Oui… »
« Espèce de salope. »
« Oui, dit Carole. On se retrouve à la sortie de la ville, dans une forêt, putain, oui… et je me mets à poil devant lui, cette fois. Je lui montre ma chatte et il… putain… il me suce le cul. Oh putain, je jouis… »
Je la regarde jouir, mon verre de whisky à la main. J’ai débandé.
Je dis à Carole :
« Il t’a vraiment regardée de cette façon, dimanche ? »
« Oui, dit-elle essoufflée. »
Je bois une gorgée de whisky et poursuis :
« Et tu ne lui as rien dit ? »
« Non, je n’ai pas osé. »
« Tu as envie de lui montrer tes seins ? »
« Oui. »
« Quoi d’autre ? »
Elle soupire et se penche vers la table pour prendre une cigarette. Elle l’allume, souffle sa fumée de côté, puis me regarde en disant :
« J’ai envie de coucher avec lui. »
Je ne dis rien. Je vide mon verre et m’en ressers un aussitôt.
« Ça t’embête ? demande Carole. »
« Tu sais bien que non. »
Elle sourit et tire de nouveau sur sa cigarette.
« Quand je vais le faire, veux-tu que je lui dise que tu es au courant ? Vous allez forcément vous croiser… »
« Oui, tu peux lui dire. Ton ex sait bien que je suis au courant que vous couchez ensemble de temps en temps… »
« D’accord, dit Carole. »
« Et aujourd’hui, tu as couché ? dis-je. »
« Oui, dit-elle en tapotant sa cigarette. Avec un collègue, après le repas de midi. On est allés chez lui. »
« Lequel collègue ? »
« Pierre. Tu ne le connais pas. »
« C’était bien ? »
« Oui, pas mal. Il encule bien. »
Sur la vidéo, on voit ma queue qui se remet à grossir, mais je ne la touche pas. Elle bouge toute seule.
« Et le voisin d’en-dessous ? dis-je. »
Elle sourit et répond :
« C’est une invention. »
« Et mon père ? »
Elle sourit toujours.
« Il me lance des regards à chaque fois qu’on va dîner chez tes parents, mais pas des regards déplacés. Je ne pense pas qu’il ait d’idées particulières sur moi. Quoi que… »
« Tu coucherais avec lui ? »
« Oui, je pense. Je l’aime bien, il est sympa. »
Je m’approche d’elle et elle regarde ma queue qui bouge toute seule. Elle tend une main vers elle, mais je stoppe le geste.
« Ne la touche pas, dis-je en m’immobilisant à trente centimètres de son visage. Je vais gicler sans la toucher non plus, regarde. »
Et là, à l’écran, on voit une coulée de sperme qui sort de mon gland. Elle reste collée à ma bite et d’autres gouttes sortent encore. Ensuite, Carole la prend dans sa bouche et passe sa langue autour. Elle avale et lève les yeux vers moi en souriant.
Puis on s’enlace.
J’aime bien me branler en matant ces vidéos que j’ai fait avec elle, même si on n’est plus ensemble depuis une dizaine d’années à présent. Il arrive que j’en montre une à une femme de passage dans ma vie. Ça plait ou ça ne plait pas. Mais à certaines, ça plait. Et dans ce cas, on s’amuse ensemble. Il arrive même qu’on se filme, comme à l’époque de Carole. Et je commence à avoir un paquet de vidéos, mine de rien. Une bonne soixantaine. Je me dis que ce sont des provisions pour mes vieux jours.
En attendant, je continue de m’amuser.
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