Tatie Solange I
Pause pipi :
Cela faisait maintenant deux heures qu’ils avaient quitté Lyon. Assise aux côtés de son mari, à la place du mort comme on a l’habitude d’appeler le siège à la droite du conducteur, Nicole contemplait rêveusement le paysage qui défilait, se laissant doucement bercer par la musique diffusée par le lecteur de CD du tableau de bord de la 607. « My Heart Will Go On » du film Titanic résonnait doucement dans l’habitacle de la voiture et la voix cristalline de Céline Dion laissait la jeune femme méditative.
Guillaume l’avait emmené voir le film quelques jours auparavant ; elle était sortie de la salle de cinéma, les yeux rougis et gonflés d’avoir trop pleuré. Et aujourd’hui en écoutant cette musique, les images du film et toute l’émotion éprouvée lors de la projection lui revenait en mémoire, lui nouant la gorge.
Cependant, passé « Bourgoin-Jallieu » Nicole commença à ressentir une sérieuse envie d’uriner ; comme cela arrivait à chaque fois qu’elle se trouvait en voiture.
— Si tu trouves un coin tranquille, arrête-toi, demanda-t-elle à son mari. Il faut que je fasse pipi.
Guillaume sourit amusé. A chaque fois qu’ils effectuaient un long trajet en automobile le même scénario se répétait invariablement. Lâchant des yeux la route qui défilait devant le capot de la voiture, il détourna son regard vers sa femme dont la ceinture de sécurité faisait ressortir ses seins étonnamment ronds : de vrais melons, lui avait-il dit un jour où étendues sur leur couche dévastée par leurs récents ébats amoureux, ils reprenaient doucement conscience ?
A trente-trois ans, Nicole était restée une femme très séduisante et toujours aussi désirable, bien que quelques minuscules rides lui soient apparues à la commissure des yeux. Son visage à l’ovale parfait s’encadrait d’une chevelure blonde et soyeuse qui retombait en boucles légères sur ses épaules, cachant ses oreilles qu’elle avait fines et délicatement ourlées. Même si de temps en temps elle se faisait faire des shampoings colorants, Nicole était une véritable blonde. Elle en avait la peau laiteuse, très blanche, que le soleil rougissait invariablement chaque été, pour son plus grand désespoir. Ses yeux brillaient d’un éclat particulier, comme deux astres incandescents ; de couleur noisette, ils changeaient de teinte, allant du mordoré au vert ténébreux suivant l’humeur du moment de la jeune femme. Son nez légèrement retroussé lui donnait un air de gamine espiègle, ce qu’elle était toujours un peu malgré son âge. Sa bouche aux lèvres longues et épaisses lui apportait un charme sensuel particulier ; et lorsqu’elle souriait, ses dents, petites et parfaitement alignées, apparaissaient pareilles à deux rangées de perles nacrées. Enfin, ses yeux légèrement allongés et ses pommettes hautes et saillantes révélaient qu’elle avait certainement eu des aïeuls venus des plaines de l’Europe de l’Est.
Guillaume ne put s’empêcher de songer combien il aimait sa femme, même, si au cours des vingt années qui venaient de s’écouler depuis leur mariage, il lui était arrivé de la tromper deux ou trois fois, lors de rencontres fortuites. Des erreurs de parcours qui jamais n’avaient mis en péril l’amour qu’il portait à celle qui lui avait offert son amour.
Ils traversèrent plusieurs hameaux, lorsque Guillaume aperçut un coin dégagé sur le bord de la route, servant de parking. Jugeant le coin suffisamment tranquille, il ralentit progressivement la voiture, tandis que Nicole, dont l’envie devenait pressante, serrait désespérément les cuisses pour bloquer son sphincter, ne voulant pas tacher l’entrejambe de sa culotte blanche de son urine.
Roulant lentement, Guillaume remarqua un endroit déboisé d’où partait un chemin de terre qui s’enfonçait dans un sous-bois. Jugeant l’endroit parfait pour que son épouse puisse s’isoler et satisfaire son besoin naturel, il stoppa la 607. Fébrilement, Nicole fouilla dans la boite à gants pour en sortir un paquet de mouchoirs en papier, qu’elle garda en main, puis elle quitta promptement la voiture. Une fois dehors, elle fut enveloppée par les bruits de la nature : le vent soufflant dans les hautes branches des chênes et des bouleaux, le cri strident de plusieurs merles dérangé dans leur recherche de nourriture et le jacassement de deux ou trois pies furieuses de cette intrusion dans leur domaine.
— Viens avec moi, demanda-t-elle à son mari.
— Tu as peur de rencontrer un satyre ? plaisanta Guillaume, en descendant de voiture, obtempérant amusé à la demande de son épouse.
L’un derrière l’autre, ils s’engagèrent dans l’étroit sentier. Nicole, à la recherche d’un endroit discret pour pouvoir enfin se vider la vessie, devança rapidement son mari de quelques pas. Suivant lentement sa femme, Guillaume laissa errer son regard sur le doux balancement des hanches de cette dernière. Son attention s’attarda plus particulièrement sur les fesses rondes qui oscillaient au rythme des pas pressés de leur propriétaire, et qu’une jupe courte et serrée mettait particulièrement en valeur.
Grâce aux différents sports qu’elle pratiquait assidûment, natation, jogging et VTT, Nicole avait gardé un corps que beaucoup de femmes plus jeunes pouvaient lui envier. Ses seins ronds et hauts placés avaient conservé, malgré une grossesse suivie d’allaitement, leurs fermetés. Même s’ils étaient devenus quelque peu plus lourds, ils n’en étaient que plus sensuels. Son ventre était redevenu si plat que jamais on n’aurait pu penser qu’il avait porté un enfant. Sa taille avait retrouvé sa finesse et donnait à la jeune femme une allure d’adolescente. Sa croupe, ronde et musclée, avait la fermeté du marbre tout en ayant la douceur d’une peau de bébé. Quant à ses cuisses, fermes et fuselées, elles avaient, grâce aux différents sports pratiqués, acquis une telle force, que lorsqu’elles se refermaient autour des reins de son mari, lors d’un orgasme violent, elles empêchaient ce dernier de se retirer du sexe dans lequel il avait enfoncé son dard.
A contempler le sensuel déhanchement de sa sensuelle épouse, Guillaume sentit un sournois désir l’envahir. Le souvenir de certaines promenades dans les bois, du temps de leurs fiançailles, lui revint en mémoire. Il n’était pas rare à cette époque, que leurs balades champêtres se terminent sur un lit de mousse fraîche et odorante, sur lequel ils se prouvaient leurs passions réciproques. Plus d’une fois, ils avaient failli être surpris par des promeneurs ou d’autres couples d’amoureux, qui, comme eux cherchaient un endroit discret pour s’aimer.
Au bout du chemin de terre, Nicole découvrit un sentier étroit s’enfonçant parmi les taillis. Immédiatement, elle s’y engagea, suivant la piste que formait l’herbe couchée par le passage récent de quelqu’un ou d’un quelconque a****l. Certaine que le sillage ainsi marqué devait mener dans un lieu tranquille, elle suivit la trace. Lorsqu’elle découvrit une espèce de clairière au centre de laquelle se dressait un immense chêne au tronc impressionnant de grosseur et aux fortes branches partant horizontalement, entouré par une épaisse couche de mousse duveteuse, elle comprit que son intuition féminine ne l’avait pas trompée. Un emballage vide de préservatifs lui confirma que l’endroit devait être le témoin de nombreux rendez-vous secrets.
Sous le regard de son mari de plus en plus perturbé sexuellement, Nicole, après un rapide coup d’œil aux alentours, retroussa sa courte jupe sur ses cuisses musclées, dévoilant à son époux émoustillé, ses longues jambes fuselées. Pressée de satisfaire ce besoin urinaire qui lui taraudait la vessie, elle se contenta d’écarter l’entrejambe de sa fine culotte de dentelle blanche et jambes largement écartées, elle laissa fuser son urine en un long jet copieux, qui jaillit avec force de sa vulve pour aller arroser le sol moussu.
Déjà fortement excité, Guillaume demeura médusé ; c’était la première fois en vingt ans qu’il voyait son épouse uriner de la sorte. D’habitude, celle-ci, comme la plupart des femmes, s’accroupissait, lui cachant le jaillissement de son urine. Jamais encore elle ne s’était soulagée ainsi, debout, à la manière d’un homme, du moins devant lui. Ce jet mordoré qui jaillissait ainsi du sexe féminin, tel un torrent impétueux fusant d’une faille, l’affola étrangement. Il demeura sans voix à fixer incrédule l’expulsion urinaire.
Lorsqu’enfin le jet se tarit, Nicole alla pêcher dans une de ses poches un mouchoir en papier afin d’essuyer l’intérieur de sa longue fente poilue tout imprégnée de son urine. Pris d’un désir soudain, Guillaume s’interposa :
— Attends, laisse-moi faire, se proposa-t-il.
Etonnée par cette demande étrange de la part de son époux, mais ne pouvant refuser quoi que ce soit à son mari, Nicole laissa ce dernier s’emparer du mouchoir de papier. S’agenouillant aux pieds de sa femme aussi déconcertée qu’amusée, et prenant garde de ne pas poser ses genoux dans la mousse humidifiée par l’urine, Guillaume entreprit, avec des gestes tendres, caressants, d’essuyer les grandes lèvres sexuelles humides, les frôlant et les tamponnant délicatement avec le fin mouchoir de papier.
Sous ces attouchements pourtant extrêmement légers, Nicole d’abord amusée par ce qu’elle considérait comme un caprice de la part de son pervers époux, se surprit au bout d’un certain moment à éprouver un plaisir insidieux. C’était la première fois que son mari lui prodiguait ce genre de soins, et force lui fut de reconnaître qu’elle trouvait cela extraordinairement agréable, malgré le lieu où ils se trouvaient et le fait qu’il pouvait être surpris par un quelconque promeneur. A l’idée qu’un badaud puisse les surprendre et assister à cette scène étrange, Nicole ressentit un étrange sentiment, où la crainte se mêla à un certain plaisir.
Quelque peu inquiète quand même, Nicole jeta un rapide coup d’œil autour d’elle. Et comme elle s’apprêtait à prévenir Guillaume du risque qu’ils couraient à être découvert par un quelconque promeneur un long frisson voluptueux lui irradia soudainement le bas-ventre. Dans ses attouchements précis, Guillaume venait de frôler son clitoris qu’il avait adroitement déniché, provocant dans son sexe en émoi, une onde de chaleur qui lui arracha un gémissement. S’il était bien un endroit de sa féminité où le moindre frôlement lui prodiguait un plaisir extrême, c’était bien ce minuscule bourgeon de chair, qui habituellement se tenait tapi à l’abri de ses grandes lèvres sexuelles ; et cela depuis sa puberté.
Malgré la connaissance qu’il avait de la réceptivité clitoridienne de son épouse, Guillaume n’en ressentit pas moins un immense plaisir en constatant le trouble que son effleurement venait de faire naître dans le corps de celle-ci. Désirant alors accentuer l’excitation qu’il venait de procurer, il abandonna le mouchoir de papier imbibé d’urine, pour saisir entre ses doigts les grandes lèvres sexuelles de ce sexe qu’il connaissait si bien. Avec une extrême tendresse, il les écarta délicatement l’une de l’autre. La vision affolante des chairs roses de la vulve luisante encore suite à la miction, augmenta son désir. Troublé par le spectacle affriolant de l’antre sexuel béant qu’il contemplait, il laissa son regard plonger au plus secret de la féminité chatoyante que sa virilité avait tant de fois explorée et tellement inondée de son sperme. Emerveillé par le spectacle particulier d’un sexe féminin soumis au désir, il laissa son regard s’attarder un instant sur le bouton de chair étonnamment gonflé, qui, tel un minuscule pénis, s’érigeait d’entre les replis supérieurs de la longue fente cramoisie.
Déjà considérablement excité par la vision du déhanchement érotique de son épouse, lorsque celle-ci le précédant, cherchait un endroit pour soulager sa vessie, Guillaume sentit son membre extrêmement gonflé, frémir dangereusement dans son slip devenu trop étroit. La gorge soudainement asséchée, il approcha son visage de la longue faille luisante afin de s’y désaltérer. Collant sa bouche assoiffée contre les lèvres sexuelles gorgées d’un suc abondant, il plongea sa langue dans les replis humides de la vulve, à la recherche de cette source magique.
— Qu’est-ce que tu fais, gémit Nicole, le corps déjà frissonnant d’attente. Tu es fou, si quelqu’un venait, insista-t-elle en tentant mollement de repousser le visage de son entreprenant mari d’entre ses cuisses…
Ne se souciant pas des protestations bien faibles de son épouse, Guillaume appuya un peu plus son sensuel baiser, continuant de fouiller la profonde cavité sexuelle aux parois suintantes, d’une langue souple. Avec gourmandise, il lécha les replis vulvaires copieusement imbibés s’enivrant au goût acre de l’urine, mêlée à celui plus épicé des sécrétions vaginales.
Attentif à procurer du plaisir à son épouse, Guillaume n’en tendait pas moins une oreille circonspecte aux bruits ambiants, craignant d’être surpris par un quelconque randonneur, dans une circonstance peu orthodoxe. Comme il continuait de butiner cette fleur aux effluves grisants, il se rendit compte que la pression des mains de Nicole sur son crâne se faisait plus molle, même si cette dernière continuait de protester d’une voix de moins en moins convaincante.
Bien qu’inquiète à l’idée d’être surprise par un promeneur, Nicole sentait cependant une douce chaleur envahir son bas-ventre. Ne pouvant s’empêcher de jeter des coups d’œil anxieux autour d’elle, le moindre bruit dans les taillis la faisant sursauter, elle s’abandonna cependant aux délices que la langue habile de son époux lui procurait. Bientôt, l’étrange plaisir qu’elle ressentait à être ainsi léchée en pleine nature, à la merci d’un randonneur qui pourrait les surprendre à tout moment, se fit plus sournois dans son corps frémissant. La pensée que son pervers époux allait par ses sensuels baisers, la faire jouir, ainsi, debout au pied de ce chêne centenaire, qui peut-être avait été le témoin de nombreux rapports amoureux au fil des siècles passés, l’affola. Combien de femmes, bourgeoises ou paysannes, s’étaient-elles fait trousser à cet endroit, ne put-elle s’empêcher de songer. A cet endroit même où Guillaume d’une langue habile la menait inexorablement à la jouissance. Dans une ultime tentative de défense, elle essaya de repousser le visage de son diabolique époux d’entre ses cuisses tremblantes et abondamment recouvertes de ses sécrétions vaginales :
— Non, laisse-moi, gémit-elle… Pas ici… Retournons à la voiture.
Sourd aux protestations de sa femme, Guillaume éprouvait un plaisir intense à sentir cette dernière tenter, bien timidement, de l’empêcher de l’amener à l’orgasme qu’il sentait proche. D’une langue exercée, il continua de fouiller la chatte de plus en plus liquide, alors que lui parvenait, assourdi, le bruit des véhicules circulant sur la nationale située à quelques mètres d’eux.
Les mains crochetées dans les rondeurs charnues de la croupe ferme et musclée de son épouse, afin de l’immobiliser, la bouche étroitement accolée à la vulve baveuse, Guillaume s’ingénia à enfoncer sa langue le plus loin possible à l’intérieur du sexe dégoulinant. Tout en léchant d’une langue gourmande la liqueur épicée qui s’échappait de la chatte enflammée, il s’ingénia à frotter habilement son nez contre le clitoris érigé hors de son nid de chair. Sachant combien sa sensuelle épouse était sensible à ce genre d’attouchement, il insista sur le merveilleux bouton d’amour, l’agaçant savamment.
Connaissant les différentes réactions de son épouse à l’approche de la jouissance, Guillaume comprit très vite que celle-ci arrivait au seuil de l’apothéose finale. Décidé à l’amener à cet orgasme qui la libérerait, il insinua un de ses doigts entre les rondeurs jumelles des fesses rondelettes, à la recherche de ce minuscule orifice qui s’y cachait. L’ayant trouvé, il entreprit de le frôler doucement, avant de tenter de le forcer.
Sous cette introduction anale, Nicole relâcha immédiatement son anus, afin de faciliter l’avancée du doigt dans ses intestins. Alors que la houle qui lui éperonnait les entrailles devenait de moins en moins contrôlable, Nicole, dans un gémissement de défaite, cessa alors de résister. Mais sachant comment allait se terminer ce baiser par trop voluptueux, elle repoussa le plus loin possible de sa vulve inondée, l’entrejambe de sa fine culotte. Percevant le flux sexuel, prendre naissance à l’intérieur de son vagin, elle pressa farouchement le visage de son fougueux mari contre sa chatte sur le point de se liquéfier :
— Ça vient, réussit-elle à gémir en s’arquant toute, tendant désespérément sa vulve au-devant de la bouche qui l’a faisait fondre.
Lorsque la jouissance la saisit, la tétanisant toute, Nicole se retrouva au centre d’un brouillard d’où lui parvenaient, assourdis, les bruits alentour. Un long râle de jouissance, qu’elle ne chercha pas à étouffer jaillit de sa gorge, faisant cesser immédiatement les pépiements d’une bande de moineaux à laquelle s’étaient jointes quelques mésanges charbonnières, perchés à quelques centimètres sur une branche basse. Ce fut un véritable râle amoureux d’une femelle comblée, qui jaillit de la gorge de la jeune femme pâmée. Un flot impétueux d’un liquide chaud et odorant jaillit de sa vulve bouleversée, éclaboussant le bas du visage de son diabolique époux.
Nicole faisait partie de cette minorité de femmes que certains connaisseurs nomment des « femmes-fontaines ». Cette particularité s’était révélée chez elle au moment de son premier véritable orgasme. Elle devait avoir dans les dix-neuf ans, lorsqu’elle s’était rendu compte de la singularité étonnante de son sexe.
Ce jour-là, profitant de ce que ses parents avaient dû s’absenter pour le Week-end, elle s’était empressée d’inviter son flirt du moment à venir la rejoindre chez elle. Ce dernier, un garçon de son âge, était aussi innocent qu’elle dans les jeux de l’amour. Très vite, ils s’étaient retrouvés dans sa chambre de jeune fille et même dans son lit. Bien que s’étant montré extrêmement fébrile son jeune partenaire lui avait fait l’amour et l’avait prise avec une telle fougue qu’il l’avait fait jouir comme jamais il n’avait réussi auparavant.
Alors qu’ils avaient déjà fait l’amour à plusieurs reprises et dans des endroits aussi variés qu’inattendus, tels que l’encoignure d’une porte-cochère, la banquette arrière d’une voiture ou même les toilettes d’un cinéma, elle avait ce jour-là éprouvé un orgasme d’une telle v******e qu’elle en avait été littéralement anéantie. Et c’est ce jour-là qu’elle s’était rendu compte de la particularité de son sexe. Au moment où elle se cambrait frénétiquement sous cette première réelle jouissance, un flot inhabituel avait jailli de sa vulve, pourtant encore emplie par la verge de son amoureux. Ils en avaient eu les cuisses éclaboussées tous les deux. Etonnée devant pareil déluge, la jeune fille innocente qu’elle était s’était imaginé que sa vessie, au moment de l’orgasme, s’était brutalement relâchée, se vidant de son contenu, ce qui l’avait énormément perturbée. Ce qui avait également quelque peu désorienté son jeune partenaire.
Pendant longtemps, Nicole avait vécu cet incident comme une tragédie, et de ce fait n’avait plus osé faire l’amour, se refusant catégoriquement à ses flirts qui le lui proposaient. Lassés de ses rejets répétés à leurs désirs sexuels, les garçons n’avaient pas tardé à l’ignorer, ne l’invitant plus à sortir au cinéma ou au bal, lui préférant des filles plus complaisantes.
Pendant ce temps de jeun forcé, lorsque ses jeunes sens toujours prêts à s’émouvoir, réclamaient un apaisement, Nicole n’avait trouvé d’autres solutions que de s’enfermer dans les toilettes. Là, assise sur le siège de faïence, elle pouvait se masturber en toute quiétude, son flot vaginal inopportun jaillissant de sa chatte, allait se perdre dans le fond de la cuvette. Ce n’est qu’après plusieurs mois, qu’elle avait osé se confier à sa sœur aînée : celle-ci n’ayant jamais connu ce genre de mésaventure lui conseilla de consulter un gynécologue, lui proposant même de l’accompagner chez le praticien ; ce que Nicole avait accepté avec empressement.
« Contrairement à ce qu’elle appréhendait, le gynécologue se montra d’une bienveillance exemplaire. Après l’avoir patiemment écouté, il lui avait alors expliqué que ce qu’elle subissait lors de rapport sexuel n’avait rien d’anormal et que contrairement à ce qu’elle s’était imaginée, sa vessie ne jouait aucun rôle dans ces émissions de liqueur inopportune. Certaines femmes, lui expliqua-t-il, avaient la particularité d’émettre pendant la période de plaisir sexuel, un ou plusieurs jets d’un liquide différent de la lubrification vaginale habituelle et de l’urine. Cette émission provenait de petites glandes spongieuses situées de chaque côté de l’entrée du vagin ; glandes qui étaient plus ou moins développées chez certaines femmes. Sous l’effet du plaisir provoqué par des caresses, de la masturbation clitoridienne ou vaginale ou au moment d’un orgasme avec un partenaire, ces petites glandes se contractaient et expulsaient un liquide qui ressemblait à de l’eau. Sa ressemblance, éventuellement avec l’urine, faisait croire à certaines femmes non averties, qu’elles urinaient pendant le plaisir et de ce fait, elles se sentaient gênées au point de retenir leur plaisir et leur orgasme. C’est parfois une véritable inondation qui, commenta le gynécologue, pouvait aller, jusqu’à quinze centilitres par orgasme… »
Les jambes flageolantes sous la v******e de son orgasme. S’agrippant d’une main au crâne de son époux toujours à genoux entre ses cuisses frémissantes, Nicole tâcha de maintenir l’entrejambe de sa culotte le plus loin possible du raz-de-marée qui avait reflué de sa vulve. Le corps penché en avant, les yeux clos sur son plaisir ; indifférente à tout ce qui l’entourait, elle laissa au temps le soin de calmer ses esprits et ses organes perturbés, alors Guillaume continuait de lui lécher délicatement les grandes lèvres.
Lorsqu’enfin les spasmes de son bas-ventre se calmèrent, que les lèvres de sa vulve se refermèrent sur le secret de son sexe palpitant, elle se redressa et repoussant le visage trempé de son époux elle le gronda affectueusement. Autour d’eux les chants des oiseaux avaient repris de plus belle, véritables hymnes à l’amour :
— Tu es content ?… Tu es arrivé à ce que tu désirais !… Je n’ai plus qu’à enlever ma culotte, elle est trempée, bougonna affectueusement Nicole.
Se maintenant en équilibre en se cramponnant à la chevelure de son mari qui ne s’était toujours pas redressé, Nicole fit glisser sa lingerie intime à l’entrejambe poisseux le long de ses cuisses. Se tenant difficilement en équilibre, elle leva ses jambes l’une après l’autre pour se débarrasser de sa culotte souillée par ses sécrétions vaginales, offrant ainsi une vue parfaite de sa chatte aux chairs luisantes à son époux, à genoux.
Immédiatement, Guillaume s’empara du chiffon de soie pour le porter à ses narines, humant avec délice le délicieux fumet qui s’en dégageait avant de s’en servir pour s’essuyer la bouche et le menton.
— Passe là moi, réclama Nicole, en tendant une main quémandeuse… J’en ai de partout, continua-t-elle les jambes largement écartées.
Se saisissant de sa culotte, pourtant déjà bien humidifiée, elle la roula en boule afin de s’éponger soigneusement la vulve et l’intérieur des cuisses, sous le regard amusé de Guillaume ravi de sa victoire. Une fois son entrejambe minutieusement essuyé, Nicole rabaissa sa courte jupe sur ses longues cuisses de marathonienne en lançant à son mari encore sous le charme :
— Le spectacle est terminé. Tu t’es suffisamment rincé l’œil !…
Ayant repris une tenue correcte, elle s’approcha de celui à qui elle devait ce merveilleux orgasme champêtre, auquel elle se colla amoureusement :
— C’était merveilleux, lui souffla-t-elle en l’embrassant tendrement. Il y a longtemps que cela ne nous était pas arrivé.
— C’est vrai, reconnut Guillaume soudain attendri, on devrait sortir plus souvent.
Tout en se blottissant amoureusement contre le torse de son mari, Nicole laissa glisser une main curieuse en direction de la braguette de ce dernier. Bien que se doutant de ce qu’elle allait y trouver, elle éprouva néanmoins une vive satisfaction en sentant sous ses doigts l’énorme protubérance qui déformait le devant du pantalon.
— Mon pauvre chéri, se moqua-t-elle. Te voilà dans un drôle d’état !
Avec émotion, elle pressa tendrement la longue saillie à travers le pantalon, éprouvant un réel plaisir à constater la force avec laquelle son mari la désirait.
— Tu crois que tu pourras conduire avec un tel engin au bas du ventre, continua-t-elle perverse, serrant convulsivement ses doigts autour du pieu de chair raidi.
— Je pense qu’il va falloir que tu y remédies, approuva Guillaume, ravi par l’initiative de son épouse.
— Laisse-moi faire ! Je connais un moyen infaillible pour te guérir de ce malaise.
Après un rapide coup d’œil aux alentours toujours désert, Nicole s’empressa de faire glisser le zip de la braguette, pour aussitôt glisser une main impatiente dans l’ouverture ainsi pratiquée. Habilement, elle fourragea à l’intérieur du pantalon, repoussant avec difficultés le slip étroit pour en extraire la puissante verge bandée, qu’elle fit passer par l’ouverture béante de la braguette. Guillaume possédait un membre court et trapu qui n’avait rien à voir avec les monstrueux gourdins de certains acteurs de films X, qu’elle avait découvert certain samedi soir, sur une chaîne télé privée. Son mari ne ressemblait en rien à ces étalons sexuels, mais sa verge, telle qu’elle était, lui avait toujours procuré des jouissances plus que satisfaisantes.
Jetant un rapide regard autour d’eux, afin de s’assurer qu’aucun voyeur ne pouvait les espionner, Nicole une fois rassurée, se courba vers le dard de chair émergeant fièrement du pantalon dégrafé. Elle avait toujours éprouvé une adoration passionnée, presque religieuse, pour cet organe sexuel masculin qui depuis vingt ans la comblait divinement chaque fois qu’il la pénétrait, lui faisant connaître les félicités du paradis avant l’heure. Fixant avec émoi le gland cramoisi, elle referma ses doigts autour de la colonne de chair, pour la branler lentement, d’un mouvement souple du poignet.
Son plus grand plaisir, et cela depuis le jour où adolescente elle avait tenu en main pour la première fois, une bite raidie, était de faire coulisser sa main refermée le long de ce merveilleux instrument sexuel ; d’en éprouver la douceur et la force contre sa paume, de voir jaillir d’entre son pouce et son index resserrés le gland charnu et congestionné. Là en pleine nature, penchée sur la virilité tendue de son mari, Nicole activa ses doigts encerclant la colonne de chair turgide, de bas en haut, dans une caresse légère, mais insistante. Au fil des années, elle était devenue une véritable experte dans l’art de masturber son époux. Par le simple attouchement du membre gonflé contre sa paume, elle devinait la montée du plaisir chez son mari, aussi pouvait-elle réguler cette dernière en ralentissant sa caresse ou en l’accélérant progressivement. De ce fait, elle était capable de maintenir indéfiniment l’état d’excitation de son mari, lui faisant subir un véritable calvaire sexuel.
Guillaume, qui connaissait bien le talent de son épouse pour l’avoir subi à plusieurs reprises, laissa cette dernière œuvrer à sa guise, goûtant pleinement le délicieux plaisir que cette main féminine émérite lui procurait, tout en surveillant les alentours. Très vite, au grès du va-et-vient des doigts agiles le long de sa verge stimulée, d’agréables frémissements parcoururent son bas-ventre. Comme Nicole se tenait courbée au-dessus de son dard érigé toute occupé à le branler consciencieusement, il posa naturellement sa main droite sur la croupe dodue qui du fait de la position de sa propriétaire tendait la courte jupe qui la recouvrait. Tout en savourant pleinement la voluptueuse masturbation dont il était l’objet, il entreprit de caresser les rondeurs émouvantes d’une main ferme. Pareil à un maquignon flattant la croupe d’une jeune pouliche, il palpa avec fermeté les fesses dodues. Mais à sentir cette chair ferme si proche, du fait de l’absence de tout sous-vêtement, Guillaume ne put résister au désir de retrousser la courte jupe, afin de pouvoir palper à pleine main les deux hémisphères élastiques de la sensuelle croupe.
Surprise par la soudaine sensation de fraîcheur le long de ses cuisses et de ses reins, Nicole, sans pour autant cesser sa voluptueuse masturbation, jeta un rapide coup d’œil complice en direction de son époux :
— Tu surveilles que personne ne nous surprenne, prévint-elle, avouant par là son entière acceptation à tout ce que son mari exigerait… Je ne tiens pas à montrer mes fesses à un inconnu…
Et comme Guillaume lui sembla rester vigilant, elle se replongea sur sa tâche, s’extasiant devant les apparitions successives du gland mafflu jaillissant entre ses doigts, pareil à un diablotin malicieux. Quand la main douce et possessive de son époux se referma sur son postérieur, pour le presser avec une vigueur toute masculine, un long frisson la parcourut, la faisant se cambrer de plaisir. Elle éprouvait un délice réel lorsque son mari lui malaxait ainsi les fesses. Lors de leurs ébats amoureux, lorsque Guillaume lui pétrissait sauvagement la croupe, cela lui procurait de merveilleuses ondes voluptueuses qui naissaient aux creux de ses reins pour se propager dans tout son corps, lui gonflant prodigieusement les mamelons avant d’irradier son bas-ventre.
Sachant l’effet que cet attouchement bien particulier avait sur la libido de son épouse, Guillaume ne se priva pas de palper avec fermeté les masses jumelles du postérieur tendu. Il pressa énergiquement les fesses dures et fermes, passant rapidement de l’une à l’autre, les malaxant sauvagement, mettant dans la vigueur de ses palpations toute la force de son désir. Inconsciemment, il se rendit compte que la sensuelle masturbation dont sa verge était l’objet se faisait plus rapide, plus ample, preuve que les caresses qu’il prodiguait à l’émouvante croupe de son épouse avaient l’effet escompté. D’ailleurs s’il en avait douté les gémissements que laissait échapper Nicole tout en le branlant auraient suffi à le conforter dans ses impressions. Pareil à un maître-boulanger pétrissant sa pâte pour en faire de belles miches, Guillaume malaxa longuement et savamment celles de son épouse, conscient du plaisir qu’il procurait à cette dernière.
Comme à chaque fois que son mari lui caressait les fesses de cette façon, Nicole sentit une étrange lascivité grimper le long de ses reins incurvés. Sans cesser de faire coulisser sa main refermée autour de la verge tendue de son époux, elle ne put s’empêcher d’agiter sa croupe dénudée, afin de mieux l’offrir à la main qui la palpait si savamment. Malgré sa précédente jouissance, elle ressentit le désir prendre de nouveau possession de son bas-ventre, humidifiant sa vulve. Insensiblement, elle accéléra le mouvement de va-et-vient de sa main le long du membre viril, décalottant de plus en plus rapidement le gland déjà fortement congestionné. Le toc-toc-toc bruyant et soudain d’un pic-vert dans les branches hautes du chêne, la fit brusquement tressaillir, alors que dans les fourrés près de son visage, les trilles d’un rouge-gorge lui résonnèrent dans les oreilles.
Envoûté par la chair ferme et soyeuse de la croupe mouvante de sa femme, qu’il sentait s’échauffer sous ses caresses appuyées, Guillaume éprouva soudain l’envie d’un attouchement plus précis, plus pervers et auquel il savait que son épouse ne résisterait pas. Cessant de palper les globes jumeaux rosis par l’ardeur de ses traitements manuels, il glissa son majeur raidi dans la longue et profonde raie séparant les fesses dodues et offertes à sa lubricité. Sans avoir à tâtonner bien longtemps, il trouva le minuscule cratère, qu’il convoitait, profondément niché au plus secret du goulet séparant les deux masses charnelles. Le fait de trouver l’orifice anal abondamment lubrifié ne l’étonna qu’à moitié, tant les sécrétions qui s’étaient échappées du vagin distant de quelques millimètres, quelques instants plus tôt avaient été abondantes. Aussi il n’eut aucun mal à y enfoncer la première phalange de son majeur, puis la totalité de son doigt.
Sous cette pénétration à laquelle elle s’attendait quelque peu, connaissant le goût prononcé de son époux pour l’exploration systématique de son cul, lors de leurs ébats amoureux. Nicole ressentit une importante vague de plaisir la submerger. Il en était toujours ainsi lorsqu’elle sentait le doigt fureteur de son mari s’enfoncer dans son anus. En général, cela se passait lors de leurs relations sexuelles. Au bout de quelques minutes d’accouplement, son mari, affolé par le frottement de son gland enflammé contre les parois brûlantes de sa vulve, ne pouvait s’empêcher de venir lui fouiller les intestins d’un doigt inquisiteur, tout en lui pistonnant allègrement le vagin de son membre raide et dur. Cette double pénétration avait en général pour conséquence pour la jeune femme de l’amener plus rapidement à l’orgasme.
Prise d’une espèce de folie érotique sous cette pénétration anale, Nicole cessa sa masturbation, pour engouffrer précipitamment le gland volumineux dans sa bouche, se l’enfonçant lentement au fond de la gorge, suivant l’empressement avec lequel Guillaume lui forait le cul. Lorsque le doigt raide et tendu, identique à une petite bite, se trouva entièrement fiché entre ses fesses, l’extrémité du gland frappait son gosier. Alors commença un sensuel ballet entre les deux époux. Calquant la vitesse de sa fellation sur celle du doigt qui la sodomisait, Nicole recracha lentement la verge gonflée, suivant le retrait du majeur de ses entrailles. Lorsque Guillaume, ayant pratiquement retiré son doigt de son anus élastique, l’enfonça de nouveau pour une seconde exploration des profondeurs mystérieuses de ses intestins, Nicole aspira aussitôt le gland volumineux qui allait s’échapper de ses lèvres humides.
Véritables complices dans leurs jeux amoureux, se connaissant parfaitement, les deux époux se caressèrent ainsi pendant plusieurs minutes, éprouvant chacun un plaisir intense à être acteur actif et passif en même temps. Et le fait que leurs attouchements se passent au sein même de la nature, parmi les mille bruits propres à la campagne, augmentaient encore leurs plaisirs. Le chant harmonieux d’un rossignol discret atténuait les jacassements criards de deux pies perchées sur l’une des branches maîtresses du chêne, les observaient curieuses.
Sous le va-et-vient du doigt masculin dans son cul assoupli par d’innombrables pénétrations, Nicole éprouvait un suave plaisir qu’elle tenta de faire partager à son expérimenté compagnon en lui suçant la verge avec application, léchant avec gourmandise le gland rubicond.
Mais le rire soudain d’enfants provenant de l’entrée du domaine fit sursauter le couple. Crachant précipitamment le membre de son époux, Nicole se redressa vivement, échappant ainsi à l’introduction anale dont elle était l’objet.
— Voilà quelqu’un s’empressa-t-elle de prévenir, rabattant sa courte jupe sur sa croupe dénudée.
Ne pouvant décemment demeurer avec son membre jaillissant tel un pal hors de sa braguette, Guillaume s’empressa de réinstaller son ustensile sexuel au fond de son slip, maugréant contre ces importuns qui l’avaient privé d’une jouissance qu’il avait senti proche.
— J’allais jouir ! bougonna-t-il à l’adresse de son épouse amusée.
— C’est vrai ?… Mon pauvre chéri !… Viens, retournons à la voiture, je te calmerais là-bas.
Rassuré sur la suite des évènements, Guillaume encercla la taille de sa femme de son bras, l’attirant tendrement à lui. Amoureusement enlacés comme aux plus beaux jours de leur jeunesse, les deux époux s’engagèrent sur le sentier qui les ramenait à leur véhicule. Tout en marchant à petits pas, Guillaume qui maintenait contre lui sa femme alanguie laissa insensiblement remonter sa main jusqu’au sein droit de celle-ci, qu’il palpa voluptueusement par-dessus le fin corsage, éprouvant un trouble agréable à sentir cette rondeur élastique lui emplir la paume.
Bien qu’éprouvant elle-même un doux plaisir à cet attouchement, Nicole qui avait vu au loin les silhouettes des promeneurs, repoussa gentiment, mais fermement, la main baladeuse de son entreprenant époux :
— Sois sage, le gronda-t-elle affectueusement.
Guillaume, qui avait aussi aperçu le couple qui s’avançait dans leur direction, abandonna à regret la confortable rondeur qu’il palpait, pour laisser glisser sa main jusqu’à la taille souple et flexible de son épouse. Mais ne pouvant contenir le désir qui l’habitait toujours, il tenta de glisser ses doigts sous la ceinture de la courte jupe : ce qu’il réussit aisément pour son plus grand plaisir. Immédiatement, il sentit la chair nue, si douce et si moelleuse de la hanche évasée de sa compagne, percevant avec précision le jeu musculaire de la cuisse suivant la démarche de son épouse. Enhardi par l’apparente passivité de cette dernière à son attouchement, il continua son exploration, dirigeant sa main en direction de la croupe nerveuse, qu’aucun sous-vêtement ne protégeait. L’esprit enfiévré par le désir, Guillaume, dont le membre viril n’avait en rien perdu de sa raideur, à l’intérieur de son slip, entreprit de presser les chairs fermes et douces de ce derrière féminin qu’il connaissait si bien et qui l’excitait toujours autant. Avec émotion, il réussit, tout en marchant, à infiltrer son majeur dans la longue raie médiane séparant les deux fesses mouvantes.
Nicole, dont le téton s’était aussitôt dressé au frôlement pourtant bien anodin de la main de son mari, ressentit un long frisson lui parcourir les reins lorsque les doigts masculins vinrent pétrir voluptueusement son postérieur libre de toute protection. Aussi lorsqu’elle sentit le doigt fureteur de son époux glisser entre ses fesses à la recherche de l’orifice qui s’y nichait, elle ne put s’empêcher de ralentir le pas, afin de faciliter la progression du majeur explorateur. Depuis plus de vingt ans qu’ils étaient unis, elle connaissait parfaitement les ardeurs et les désirs secrets de son conjoint. Celui-ci ne perdait aucune occasion de la frôler chaque fois que l’occasion se présentait, lui montrant ainsi combien il la désirait. Et ces attouchements, même si parfois ils se produisaient dans des endroits publics, comme c’était le cas présentement, la ravissait, lui prouvant, combien elle était encore attirante et désirable, tout du moins aux yeux de son mari. Tout son corps frissonna lorsqu’elle perçut l’un des doigts de ce dernier, forcer l’orifice de ses reins, pour s’enfoncer de nouveau à l’intérieur de ses intestins. Cette pénétration hors nature l’avait toujours terriblement affolée, du fait justement qu’elle aurait dû être défendue ; cet orifice n’étant pas celui par lequel le plaisir devait être dispensé.
La première fois que son compagnon de jeu amoureux avait osé enfoncer son doigt dans ce corridor caché de son anatomie, elle en avait été extrêmement choquée, mais n’avait osé repousser cet attouchement sale et vicieux, pour ne pas passer pour une oie blanche, ce qu’elle était en fait… Puis à mesure que son pervers amoureux l’habituait à être ainsi fouillée, elle avait été étonnée de ressentir un certain plaisir à cette exploration anale, allant même par la suite à la réclamer d’elle-même à ses différents galants.
Poussant son doigt dans le cul élargi et combien accueillant de son épouse, Guillaume força celle-ci à accélérer son allure, et de ce fait ils ne tardèrent pas à croiser les promeneurs qui s’avançaient à leur rencontre. Agé d’une trentaine d’années, le couple était accompagné de deux jeunes enfants qui exécutaient de véritables gymkhanas sur leurs VTT, en riant et criant leur joie de vivre insouciante. Lorsqu’ils arrivèrent à leur hauteur, les inconnus les saluèrent avec un sourire complice qui embarrassa Nicole.
— Je suis sure qu’ils se sont doutés de quelque chose, murmura-t-elle confuse à l’adresse de son mari.
— Et alors, ça te gêne ? Insista Guillaume en agitant vicieusement son doigt profondément enfoui entre les fesses de sa compagne.
— Humm, gémit Nicole, qui malgré sa récente jouissance, sentait ses entrailles s’enflammer de nouveau de désir sous cette exploration anale.
Pivotant rapidement sur elle-même, échappant dans ce mouvement au doigt qui lui fouillait les intestins, elle se plaqua étroitement contre son habile époux qui savait si bien enflammer ses sens. Remuant lascivement son bas-ventre traversé par mille frissons sensuels conte le membre viril toujours aussi raide, qu’elle percevait malgré l’épaisseur des tissus qui le protégeait, elle prévint d’une petite voix :
— J’ai envie de faire l’amour.
— Encore ? S’étonna Guillaume. Pourtant il m’avait bien semblé t’avoir fait jouir, il n’y a pas si longtemps ?
— C’est vrai, gémit Nicole. Mais j’ai encore envie. J’ai envie de ta queue dans ma chatte !
— Ici ? Tenta de plaisanter Guillaume dont le désir était bien aussi intense que celui de sa femme.
— Pourquoi pas ! répliqua Nicole comme une provocation. J’ai tellement envie. Mes tétons sont tout raides…
Comme elle redressait son visage vers son mari, la jeune femme fut saisie par la tendresse et la passion qui brillaient dans les yeux de celui-ci. Subjuguée par le magnétisme de ce regard, comme hypnotisée, elle encercla le cou de Guillaume de ses bras et approchant son visage, elle posa tendrement ses lèvres sur les siennes.
— Je t’aime, murmura-t-elle faiblement.
Passionnée, d’une langue souple et adroite elle alla chercher celle de son mari, dans un baiser plein d’une sensualité amoureuse depuis longtemps oubliée. Guillaume y répondit avec la même émotion sensuelle. Jamais, les deux époux ne s’étaient retrouvés habités par une telle ardeur passionnée depuis leur lune de miel, vingt ans plus tôt. Peu à peu la vie avait transformé les amants qu’ils étaient en un couple comme tant d’autres ; pris par ses obligations familiales et professionnelles. Lentement, sans qu’ils ne s’en rendent réellement compte, l’amour qui les avait unis du temps de leur jeunesse avait fait place à cette tendresse complice qui fait d’un amant prévenant, un mari pressé. Même s’ils faisaient l’amour avec toujours autant de plaisir, une fois par semaine, la fougue dévastatrice du début n’y était plus.
Mais en ce jour particulier, il avait fallu qu’une envie pressante de Nicole les force à s’arrêter en ce lieu, où le bruissement des feuilles des grands arbres, caressés par le souffle léger du vent, mêlé au chant mélodieux de dizaines d’oiseaux, s’élevant des taillis, les ramène vingt ans en arrière. A cette époque où toutes occasions était bonne pour se prouver combien ils se désiraient l’un, l’autre.
Accrochée au cou de son époux, la croupe fermement malaxée par ce dernier, Nicole éprouvait un plaisir particulier à frotter son bas-ventre contre l’énorme protubérance que faisait la verge gonflée, témoin indiscutable du désir que Guillaume éprouvait pour elle :
— Viens, lui murmura ce dernier à l’oreille d’une voix chaude. Retournons à la voiture, nous serons plus tranquilles.
— Tu as raison, susurra, Nicole dont l’entrecuisse n’était plus qu’une source intarissable.
De nouveau tendrement enlacés, les deux époux retrouvés, reprirent leur marche en direction de la route nationale, pressés de satisfaire leurs besoins sexuels à l’intérieur de l’habitacle de la « 607 ».
Arrivés à la voiture, c’est avec fébrilité qu’ils s’installèrent à bord, harcelés par le désir qui leur taraudait le bas-ventre. Prévoyant, Guillaume s’apprêtait à reculer son siège par rapport au volant afin de libérer de l’espace pour que Nicole puisse ouvrer à son aise au niveau de son bas-ventre, lorsqu’un coup de klaxon le fit sursauter. Jetant un coup d’œil agacé dans le rétroviseur, il découvrit, pratiquement collé à l’arrière de la « 607 », un camion de travaux public. Le chauffeur du véhicule, devant certainement effectuer une quelconque besogne sur la chaussée, attendait qu’ils libèrent la place pour s’y mettre.
— Il ne peut pas aller se garer ailleurs, fulmina Guillaume comprenant que ses projets érotiques tombaient à l’eau.
— Mon pauvre chéri, tenta de plaisanter Nicole, la chatte palpitante d’un désir pressant et aussi déçue que son époux… Il va te falloir attendre un peu pour que je puisse calmer ce gros désir, continua-t-elle en refermant sa main autour de la protubérance qui déformait la braguette de son mari.
A suivre…
[email protected]
Ajouter un commentaire