Catherine, Barbara et Laurence ont quitté le petit magasin parfumé et marchent maintenant dans les rues de la ville. Il fait déjà presque nuit, et Laurence comprend que leurs chevauchées dans l’arrière-boutique ont duré près de deux heures. Quand ses amies l’ont détachée, ses mains se sont agrippées aux épaules nues de Barbara qu’elle voulait encore embrasser, mais les forces lui ont manqué et elle est tombée à genoux, au bord de l’évanouissement. Puis, enfin assise, elle a reçu quelques réconforts bien mérités : deux verres d’eau fraîche, des compresses humides sur ses tétons enfin libérés des pinces qui les meurtrissaient, et une petite toilette de sa chatte chiffonnée et de son œillet qui, pour s’être montré des plus accueillants, dégoulinait encore du mélange de gel et de cyprine qui avait tellement facilité les fougueux assauts de Catherine. Puis chacune s’est recomposé une apparence « convenable » et l’on s’est mises en route. Après cinq minutes à peine de trajet, Catherine ouvre la porte de l’immeuble cossu où elle habite :
– Désolée, les filles, pas d’ascenseur ! Mais je n’habite qu’au second…
… Et les voici dans l’escalier. C’est Catherine qui ouvre naturellement la marche, suivie de Barbara et de Laurence. La petite a bien récupéré, grâce aux soins attentifs de ses compagnes et à l’air frais de cette soirée de fin d’été. Nullement rassasiée, c’est non loin du second palier qu’elle pose ses mains sur la taille de Barbara et tente d’approcher par derrière ses lèvres de son visage. La jolie brune seconde évidemment cette opération et tourne sa tête en lui offrant sa bouche, tout en saisissant le poignet de Catherine qui en riant fait volte face et commence à l’embrasser dans le cou, et à dégrafer son chemisier. Les trois complices ne peuvent attendre plus longtemps, et s’engagent dès à présent dans une nouvelle danse amoureuse. Bientôt Barbara est également débarrassée de son soutien-gorge pigeonnant, et Catherine peut déposer de savants baisers sur sa poitrine d’une rondeur idéale, passant avec dextérité d’une aréole à l’autre, cependant que Laurence continue de lui prodiguer de tendres embrassades. Mais cette dernière, justement, ne veut pas en rester là. Dans l’escalier, la situation n’est pas commode, mais tellement originale ! De plus, pour la première fois depuis leur merveilleuse rencontre, elle détient un tant soit peu l’initiative. Aussi a-t-elle la présence d’esprit, et le courage, de se détacher (très provisoirement) de son aimée pour descendre à reculons de trois marches, s’ouvrant ainsi la possibilité d’une nouvelle approche. Barbara de son côté s’attend au meilleur et de sa main gauche soutient le visage de Cathy qui continue d’honorer ses seins, cependant que sa main droite, posée à plat sur le mur, lui assure l’équilibre indispensable dans cette situation précaire. Laurence peut maintenant continuer son action : elle passe délicatement son minois de poupée fifties sous la jupe de sa partenaire et, dardant sa langue, commence à s’essayer au délicieux exercice de la feuille de rose. Comme toujours, Cathy n’est pas en reste et glisse par devant ses doigts à la rencontre du minou de la belle vendeuse. La voie est libre : certes le string était désormais bien inutile et Barbara s’était gardée de le remettre… un doigt, puis deux, s’introduisent aisément. De sa place Laurence est enchantée de cette intervention, elle effleure la main insinuante de Catherine, puis la caresse et l’accompagne. Bientôt, profitant de la situation, elle introduit aussi son index dans le vagin bien préparé qui se voit presque comblé par ces trois ou quatre doigts le travaillant avec une douce régularité. Quelle fête pour Barbara ! Troussée au beau milieu de cet escalier, ce petit ange de Laurence pointant sa langue agile à l’orée de son anus cependant que Catherine, son amante préférée, la pénètre savamment… Elle voudrait rester discrète dans ce lieu où un passage est toujours possible, mais les sensations se font trop douces et elle se voit contrainte de détacher sa main droite du mur où elle s’appuyait, pour mordre son poing et étouffer un cri de joie. Elle en perdrait presque l’équilibre, mais l’avant-bras gauche de Catherine passe promptement dans son dos et la soutient. Ainsi elle peut facilement offrir sa bouche à son amie, et reprendre d’autre part son appui latéral. Heureusement, c’est avec calme et maîtrise que Catherine la mène une nouvelle fois au plaisir, goûtant jusqu’à satiété ses lèvres et sa langue, allant et venant lentement et profondément dans son sexe jusqu’à y introduire presque toute sa main, à laquelle s’ajoute encore le fin index de Laurence, qui continue par ailleurs ses légères titillations anales. Barbara se sent totalement emplie par une masse mouvante, vivante, qui posément va et vient en elle, avec parfois l’incroyable délice d’un doigt, où davantage, effectuant une vibration aux effets ravageurs sur la paroi de son vagin dilaté. Comblée de plaisir, elle abandonne la bouche de sa maîtresse pour, sans v******e mais avec l’appétit sensuel d’une grande amoureuse, mordre l’épaule bronzée qui, dans l’action, s’était libérée du corsage entr’ouvert de Cathy. C’est ainsi qu’elle jouit une nouvelle fois, debout, dans l’escalier… Puis l’on passe vite à l’appartement.
C’est un élégant duplex, avec un premier niveau « façon loft », meublé « design » et orné de quelques encadrés de photographies de mode. Un vaste canapé en cuir blanc, une grande commode d’un blanc brillant, de ce blanc qui domine en fait toute la décoration. Une cuisine américaine très tendance… et dans un coin un escalier droit qui monte vers les chambres. Après leurs audacieux ébats, les trois complices sont entrées « en l’état » : Catherine quelque peu défaite, Barbara dont les seins nus trahissent déjà de nouvelles envies, et Laurence plus émue et émoustillée que jamais.
– Champagne ? demande Catherine.
– Ouiii ! Allez ! font les deux autres.
Et les voici trinquant sur le canapé. Barbara s’est assise entre ses deux partenaires et, dès la première gorgée de champagne, sa poitrine offerte attire irrésistiblement leurs chauds baisers. Catherine mordille le téton gauche, cependant que Laurence tête le droit avec d’adorables minauderies de baby gourmand ! Barbara se sent chavirer, elle incline sa tête vers l’arrière avec un beau rire de gorge rendu plus sensuel encore par l’effet du délicieux breuvage qu’elle continue de siroter, mariant tous les plaisirs possibles. Parfois elle offre sa coupe à l’une ou l’autre des cajoleuses, qui recherchent amoureusement sur son bord la marque de ses lèvres, avant de replonger vers ses seins sculpturaux. Puis Laurence, de plus en plus délurée, se redresse :
– Et moi ? Personne ne s’occupe plus de mes jolies petites tétines ? Pourtant elles semblaient vous plaire, tout à l’heure… dit elle en déboutonnant son chemisier blanc.
– Attends, mon ange, tu ne seras pas déçue, lui répond immédiatement Catherine en se dirigeant vers la belle commode blanche.
– Prête pour le grand frisson, ma petite chérie ?
C’est Barbara qui a parlé, elle dégrafe le soutien-gorge de Laurence, puis la débarrasse bien vite de sa jupe, et du reste. Le fin visage de la blonde Laurence est enfiévré par le désir, ses lèvres frémissent, à la fois rieuse et d’une touchante sincérité elle déclare :
– Oui, je suis prête ! Faites de moi ce que vous voudrez !
Catherine est bien vite revenue avec un curieux attirail : deux pinces en métal, reliées par une chaînette, et plus étrange encore, une petite bourse de velours noir fermée par un cordon. Maintenant, c’est Laurence qui est assise au centre du trio, Cathy reprenant naturellement la direction des opérations :
– Alors, ma chère petite Laurence, puisque tu nous l’as demandé, nous allons prendre bien soin de toi. Tu connais le principe ?
– Parfaitement ! répond Laurence, offrant vaillamment sa nudité à cette nouvelle attaque. Et cette fois, ajoute-t-elle, les deux en même temps, s’il vous plait !
– Bien ! Les deux en même temps, donc. Attention…
– Aaaaahhhh !!!!
Les outils métalliques se sont refermés sèchement sur les tétins hypersensibles de la jeune femme. La morsure est bien plus forte que celle déjà éprouvée avec les pinces en plastique, et Laurence ne l’avait pas prévu. Essayant de résister, elle s’agrippe de sa main droite au dossier du sofa, recherchant derrière elle un appui illusoire. Son visage serti de boucles dorées et son buste, charmant malgré l’outrage, s’agitent en tous sens. Las, ses mouvements ne font qu’augmenter sa douleur en faisant danser la chaînette argentée et l’ensemble du cruel équipement !
– Là…là…là… fait Barbara, calme-toi, respire. Voilà…
– Allez, reprends-toi, ajoute Cathy avec une douce fermeté. C’est ça, inspire profondément.
Laurence, suivant ces bons conseils, se ressaisit progressivement. On lui masse lentement la base des mamelons, ainsi les ondulations des pinces se font plus régulières, et plus supportables. Si la douleur ne s’atténue pas, du moins la « patiente » commence à s’y habituer ; ce n’est pas encore le plaisir, mais cela commence à y ressembler. Sa respiration est encore trop vive, pourtant elle sourit, et ses yeux pétillent. Encourageant…
– Regarde, Barbara, commente Cathy, comme sa poitrine est jolie ! J’ai rarement vu des tétons si haut perchés. Curieux, mais ravissant. J’adore…
– Et du coup, ajoute Barbara, même avec le poids des pinces et de la chaîne, ils ne pointent pas vers le bas. Ils restent bien dressés !
– Tu ne crois pas si bien dire…
Catherine ouvre alors la petite bourse de velours noir et en sort… un petit poids muni d’un crochet. D’abord elle griffe du bout de l’ongle la pointe écarlate du sein gauche, puis du droit, pour s’assurer de la réaction de Laurence. Celle-ci ronronne : tout va bien. On accroche donc un premier poids à la chaînette ! Cette fois le résultat est des plus positifs : la mignonne émet un doux gémissement qui, se prolongeant, ne laisse aucun doute quant à son contentement. Elle tend ses lèvres pour embrasser sa maîtresse, qui accepte et offre à cet intermède sensuel sa bouche et son cou, dont la ligne élégante est bien dégagée par ses cheveux courts. Barbara est passée derrière Catherine et la débarrasse de ses vêtements. Laurence, penchée en avant pour mieux baiser la gorge halée de Cathy, provoque par son mouvement les balancements répétés de l’ingénieux attirail dont elle est équipée, mais c’est maintenant pour elle une sensation merveilleuse. La sensibilité de ses tétins est décuplée, morsure, tiraillements, poids, tout concourt déjà à la mener au plaisir. Barbara, active et inspirée, passe de l’une à l’autre de ses compagnes. Elle saisi Laurence aux épaules et l’éloigne de leur belle amie, qu’elle regarde dans les yeux avec une irrésistible gourmandise :
– Ajoutons deux poids de plus !
– Tu as raison, Barbara, je suis sure qu’elle n’en sera que plus excitée.
Pour toute réponse, Laurence tourne son visage vers Barbara en laissant poindre entre l’émail délicat de ses petites dents la chair rosée de sa langue. L’invitation est reçue, et c’est comblée de baisers coquins qu’elle voit sa poitrine chargée d’un double lest supplémentaire. Puis ces dames veulent contempler le tableau. Elles se lèvent et prennent un peu de recul, Laurence toute fière les regarde hardiment.
– Voyons, voyons, fait Catherine un rien pensive, croise tes mains derrière ta tête, pour voir…
Laurence s’exécute. Ce geste a l’effet de redresser encore ses mamelons, et de provoquer naturellement de petites oscillations de bas en haut de l’ensemble du dispositif qui leur est accroché ! A sentir ainsi étirées ses chairs les plus tendres Laurence gémit de bonheur, tous sens en émoi. Ses deux amies éclatent d’un rire affectueux.
– Godons-la !
– Elle ne demande que ça…
Les deux ont parlé de concert. Le sac de Cathy étant toujours à portée de main, chacune s’équipe prestement de son gode-ceinture, et l’on entre dans le vif du sujet. Les amantes sont d’humeur mutine, l’heure est aux fantaisies. L’imagination de Catherine fera une fois encore des miracles : Laurence est installée en équilibre, s’appuyant sur ses deux mains posées au sol, bras tendus, cependant que le bout de ses pieds menus repose sur le bord du canapé. On lui fait écarter tant bien que mal les jambes, puis Cathy prend place debout entre ses cuisses, qu’elle saisit de ses mains fermes, pour la pénétrer d’un solide coup de reins ! Voici Laurence transformée en brouette ; au commandement (« hue cocotte ! »), elle n’a plus qu’à se mettre en chemin. C’est le début d’une promenade tout autour du salon, ponctuée par les rires sensuels ou cristallins des deux accouplées. Barbara ne reste pas spectatrice : sur le conseil de Catherine, elle a trouvé dans la belle commode blanche une élégante cravache, et ponctue les pérégrinations de Laurence de petits coups bien dosés sur la chair albâtre de ses fesses d’un modelé divin. La poupée blonde, bien que rieuse, est dans tous ses états ! Les poids accrochés à la chaîne métallique reliant toujours ses pinces à seins frottent et battent contre le parquet, multipliant les secousses et les vibrations sur ses tétons brûlants. La masse importante de l’engin emplissant sa chatte va et vient imprévisiblement selon le rythme de la promenade, les virages, les arrêts-bisous que s’octroient Cathy et Barbara avant de repartir de plus belle, le tout ponctué de volées parfois bien vigoureuses sur son derrière rosissant. À la fin du deuxième tour de piste, à force de tant recevoir et de pousser en permanence sur ses bras, sa vue se trouble et les forces pourraient lui manquer. C’est le moment d’une petite pause canapé, le temps pour Laurence de retrouver sa posture de départ afin de changer de partenaire. C’est Barbara qui va maintenant la conduire, avec sa façon bien particulière de s’emparer d’elle, profonde et rythmée par les mouvements harmonieux, tout en souplesse et en fermeté, que ses hanches donnent à son action. Laurence déjà la reconnaîtrait entre mille ; conquise, elle repart vaillamment pour un nouveau parcours. Mais la badine, maniée cette fois par Catherine, se fait plus cuisante qu’auparavant. Une maîtresse experte ne doit-elle pas savoir mener sa soumise aux limites extrêmes de son consentement ? Du rose, le joli derrière vire progressivement à l’incarnat, alors que ponctuellement un coup plus précis s’abat dans sa raie culière. Bientôt on ne rit plus. Dominent maintenant, pour Laurence, de petits cris aigus, ou des gémissements rauques, pour Barbara, les profonds soupirs accompagnant son ouvrage, et pour Cathy les exclamations cruelles ponctuant la punition qu’elle administre :
– Tiens ! Prends ça ! Encore !
Deux nouveaux tours de salon s’enchaînent de la sorte. Laurence, pour plaire à l’aimée qui la comble merveilleusement et lui fait oublier ses douleurs, se voudrait plus endurante encore. Elle amorce d’elle-même un troisième parcours, mais flanche au bout de quelques mètres sous la volée cinglante assénée par Catherine sur ses fesses et le bas de son dos. Barbara a cessé de pousser sa jolie « brouette » pour faciliter la sanction. Rouée de coups, Laurence ne peut plus émettre que des plaintes étouffées, ses bras ne la soutiennent plus, son buste s’affaisse contre le sol… pour rester enfilée en elle Barbara accompagne ce mouvement et descend à genoux, contrôlant admirablement l’effort de ses cuisses élégantes et musclées, continuant ensuite la saillie dans la classique position de la levrette. Stimulée comme jamais par tant d’excès, elle imprime à son action un rythme toujours plus soutenu. Catherine, palpitante, échauffée au possible, considère un moment le tableau ; elle peut alors admirer Laurence parvenant courageusement à se redresser, à incliner vers l’arrière son beau visage égaré, cherchant d’une main les cheveux ou la joue de Barbara pour l’attirer à elle et l’embrasser encore. Sous l’outrage prolongé ses tétons cramoisis dardent comme des fers de lance. Sur eux devrait maintenant s’abattre la cravache, pour parfaire le dressage, mais l’image de cette belle amoureuse désespérée a raison de l’intransigeance de Catherine. Bouleversée, elle tombe elle aussi à genoux et couvre de baisers ardents le visage déjà incendié de Laurence. La petite en perd presque la raison. Et c’est entre des sanglots qu’elle avoue :
– Je vous aime ! Je vous aime toutes les deux, je suis votre chose ! Personne jamais ne m’a prise comme vous deux !
Un instant Catherine tient entre ses mains le visage inondé de larmes de Laurence, qui accuse encore et toujours les coups de boutoir de Barbara. Elle la regarde droit dans les yeux, intensément. Puis elle se détache, et va ouvrir le tiroir de la grande commode blanche. Sa main se pose sur l’épaule de Barbara.
– Retire-toi, chérie. Regarde.
Catherine lui présente deux godes doubles, flexibles, des jouets à deux têtes permettant les pénétrations simultanées. Barbara a compris et s’exécute immédiatement. Elle se défait de son harnais. C’est à trois, unies dans la jouissance, qu’elles finiront leur cavalcade. Laurence, qui ne pouvait rester inoccupée, a glissé sa main entre ses cuisses et introduit trois de ses doigts dans sa chatte pour se masturber. C’est presque à plat ventre qu’elle sent un nouveau gland venir les rejoindre : la tête du premier engin, guidée par Cathy, est entrée facilement. Couchée sur le dos, Barbara approche adroitement son bassin. Bientôt elle est au contact, et peut recevoir l’autre extrémité du double godemiché. Progressivement le ballet reprend. Catherine, ayant enjambé Laurence, fait maintenant face, debout, à Barbara. Elle se penche, pliant un peu ses genoux et, du majeur, applique une belle noisette de gel dilatant au bord de l’orifice arrière de Laurence. Celle-ci naturellement se cambre, désireuse d’une nouvelle intrusion ; un, deux puis trois doigts la pénètrent, lui rappelant les délices imprévus goûtés peu d’heures auparavant. Alors elle demande, incite, encourage. Catherine ne la fait pas attendre, le second membre est introduit, provoquant un râle de satisfaction. Aussitôt, elle en saisit l’extrémité libre et l’introduit habilement dans son vagin en écartant les cuisses. Ce geste, qui pourrait être obscène, elle l’accomplit avec une grâce d’amazone. Puis ses mains rencontrent celles de Barbara tendues vers elle, les doigts se croisent, les paumes se touchent. De la sorte elles se stabilisent, leurs forcent s’équilibrent et elles peuvent idéalement accorder leurs mouvements. Elles sourient de nouveau. Les esprits autant que les corps atteignent la plénitude du plaisir, jouissant autant des multiples pénétrations que de la parfaite beauté plastique de ce double accouplement. Laurence sent les fesses de Cathy battre contre les siennes avec régularité, imprimant au gode anal des secousses bienfaisantes, cependant que les va-et-vient de Barbara se répercutent toujours plus délicieusement dans son bas-ventre. Chavirée par cette double pénétration, elle voit entre ses yeux mi-clos défiler des formes aux contours fluides, aux couleurs tendres. Elle geint. Mais bientôt le rythme s’emballe, refermant la parenthèse enchantée. Parties de ses entrailles, des ondes furieuses viennent percuter violemment l’extrémité turgescente de ses seins, avant de replonger entre ses jambes, pour remonter encore en d’incontrôlables déferlantes. Brusquement elle ouvre grand les yeux, et tous les détails visibles du mobilier de la pièce lui apparaissent avec une hallucinante netteté. Elle se sent devenir folle, elle hurle, et croit entendre de très loin, comme dans un brouillard sonore, les cris de joie de ses amantes.
Après l’explosion, Catherine s’est dégagée sur le côté et allongée près de Barbara, elle aussi libérée. Dévastée, Laurence reste face contre terre, elle a conservé les deux godes qui dépassent toujours de son vagin et de son anus. Cependant une lueur perverse éclaire encore les beaux yeux bruns de Barbara. Elle repousse doucement Catherine qui vient la câliner, mais c’est pour mieux l’attirer à elle quand, à califourchon au-dessus de Laurence, elle introduit entre ses fesses le gland le plus accessible des deux restés sur leur « présentoir ». Alors Barbara lentement ondule, se délecte, et son amie l’accompagne, la bécotant dans le cou, lutinant ses seins ou titillant son clitoris jusqu’à l’orgasme définitif, lorsque leurs bouches finalement se rejoignent dans le plus parfait des accords amoureux. Sous elles, Laurence a tout accepté.
– Barbara, arrêtons là, tu ne crois pas ? La petite va s’en rendre malade.
– Tu as raison, Cathy, ça suffit…
– …Pour ce soir !
(À SUIVRE)
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