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Mon désir pour ma mère (11)

Mon désir pour ma mère (11)



Vous ne pouvez pas imaginer la douleur profonde que j’éprouvais en ouvrant la porte à mes parents ce soir là. Mon père me salua d’un hochement de tête ; je ne m’attendais pas à beaucoup plus d’affection de sa part, je ne l’avais jamais appellé depuis la séparation. Ma mère le suivit, vétue d’un robe noire assez chic, avec un liseret rouge sur le haut. Elle se pencha pour me faire la bise sur la joue. Je la laissais faire, sans l’embrasser pour autant. Mon père scruta l’appartement d’un regard à 360 degrés, puis montra un sac qu’il tenait à la main, et marmonna :
– Ta mère récupère quelques affaires, elle revient vivre à la maison.
Et il ajouta :
– La porte t’est ouverte, bien entendu.
Je haussais les épaules et répondit :
– Il me semblait que vous ne pouviez plus vous supporter…
Mon père répondit du tac au tac :
– Ce sont nos affaires… Ta mère et moi avons beaucoup parlé. Et nous pensons que c’est mieux ainsi.
Ma mère ajouta :
– C’est mieux pour tout le monde… Reviens vivre à la maison.
– J’ai pris gout à mon indépendance, répondis-je.
– Je sais bien, répliqua ma mère, on est d’accord pour te laisser un étage à la maison. Tu aurais ton indépendance, et nous serions ensemble. Et tu n’aurais plus à payer de loyer.
Franchement, c’était trop tot pour envisager une chose pareille. Mon père entra dans ma chambre… dans notre chambre… et commença à ouvrir les tiroirs pour récuperer les affaires et vetements de ma mère. Il ne pouvait pas imaginer toute l’intimité et tous les secrets que j’avais partagé avec ma mère dans cette pièce. Je lui jetais un oeil et elle me fit un petit sourire, auquel je ne répondis pas. Mon père marmonna :
– Vous avez bien eu du courage à dormir tous les deux dans cet appartement. Tu dormais dans le salon toi ?
Je hochais la tête. J’étais dépité. Je m’imaginais encore quelques jours plus tôt, en train de défoncer le cul de ma mère, à plusieurs reprises dans la journée, sur ce même lit où il pliait des affaires.
Au bout de deux minutes, il marmonna à nouveau :
– Bon, le sac à plein, on reviendra une autre fois avec un fourgon. Tu nous aideras à débarrasser.
Il passa devant moi en me frolant, et fit à ma mère de le suivre. Elle lui fit signe de prendre les devants.
– Descends, je te rejoins, dit-elle.
– Ok cherie, fit mon père en s’engoufrant dans l’ascenseur.
J’attendis quelques instants. Ma mère fit quelques pas, puis me regarda.
– Si je m’attendais… quelle connerie…
– Tu aurais préféré que je t’attende nue l’autre soir ? Que je reste dépendante de toi ?
– Ca ne te posais pas de soucis jusqu’à présent.
Ma mère ne répondit rien. Elle fit quelques pas dans le salon. Etions nous allé trop loin ? Je pense que j’ai du être trop exigent, trop désireux de briser tous mes tabous avec ma mère. Mais c’était si fort, et c’était vraiment avec elle que j’avais envi de vivre ce type d’experiences. Je m’étais tellement senti en confiance. J’étais débousolé, et tellement désabusé, qu’elle retourne voir mon père, qui représentait tout ce que nous avions cherché à fuir.
Ma mère me regardait. Je ne sais pas si elle devinait toutes ces choses auxquelles je pensais. Elle murmura :
– Quelque chose se termine ici.
– Tu regrettes ce qu’on a fait ?
Elle ne répondit pas. J’insistais, en m’approchant d’elle.
– Serieusement… Tu regrettes ? Je t’ai fait l’amour tous les jours depuis des mois, ne me dis pas que tu ne jouissais pas de plaisir… Maman, ta chatte, elle est à moi…
Ma mère fit un pas en arrière, tandis que je retroussais sa robe de la main. Elle me repoussa en continuant de reculer, se retrouvant le dos contre le mur. De ma main, je tirai sa fine culotte noire en dentelles sur le coté, et fut aussitôt surpris par le contact lisse contre ma peau. Ma main tatonna un peu à droite et à gauche, et, tirant un bon coup sa culotte vers le bas, je me rendis à l’évidence.
– Tu t’es rasée completement la chatte ?
– … ton père préfère, me répondit-elle, avec du reproche dans la voix.
– Putain… Tu le laisses te faire l’amour, alors qu’il t’a fait tant de mal, alors que la semaine encore tu n’arrêtais pas de le critiquer… Tu me disais que tu le detestais…
– Ce sont mes choix.
– Putain… tu me dégoutes… On partageait quelque chose d’unique… Et tu fais ça ?
– J’aimerais que tu viennes vivre avec moi à la maison.
– Non mais je rêve… Hors de question… Quel retour en arrière ! C’est juste impossible à envisager.
Ma mère remonta sa culotte. On entendit une voiture klaxxoner en bas dans la rue.
– Ton père… Il m’attend…
– Comment peux tu me faire ça ?
– Rentre à la maison… Tu n’auras plus de loyer à payer… C’est à moi de subvenir à ça.
Je regardais ma mère avec étonnement.
– Je veux faire payer ton père… dans tous les sens du terme… Rentre à la maison…
Je voulais en savoir plus, comprendre les intentions de ma mère. J’aurai voulu lui poser des questions, mais mon père klaxxona à nouveau, et elle se dirigea vers la porte.
– Maman !
Ma mère s’arrêta et me jeta un dernier coup d’oeil.
– S’il te plait, pense à moi quand papa te fait l’amour.
Ma mère baissa la tete un instant, puis me regarda à nouveau dans les yeux.
– Non. Ca me ferait trop jouir. Et je ne veux pas lui faire ce plaisir.
Elle referma la porte derrière elle, me laissant seul dans le silence de l’appartement.

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