Quand vous arrivez à l’hôtel vous vous demandez encore pourquoi vous avez accepté cette invitation. Invitation est un bien grand mot, puisque c’est vous qui lui avez… un peu… suggéré cette séance de domination. Vous le connaissez si peu. Vos jambes tremblent… Vous avez une boule à l’estomac, mais tellement envie de connaître la sensation de livrer votre corps qu’il connaît déjà par des photos. Sensuelles au début, vous avez eu envie de pousser dans la polissonnerie des poses et dans la nudité pour son plaisir renouvelé et pour votre intime excitation. Vous vous êtes longuement préparée. Tous les détails sont importants, jusqu’à vos ongles finement décorés. Votre corps est soigneusement mis en valeur par ces vêtements près du corps qui laissent si bien deviner le galbe gracieux de votre corps.
Les règles sont simples : vous ne direz mot, vous obéirez, votre vue sera occultée, vous apporterez votre jouet. Ce dernier point est aussi une idée de cet homme. Les surprises n’en seront que plus grandes et votre désir vraisemblablement décuplé parce que vous ne croiserez pas un regard qui vous mettrez mal à l’aise alors que vous serait totalement à sa merci. Cette idée vous a plu, et votre sexe s’échauffe délicieusement alors que vous approchez de la chambre. D’une main tremblante vous att****z ce petit sac accroché à la poignée de la porte et dans lequel vous trouvez un masque de sommeil noir. Plus efficace, mais moins érotique qu’un bandeau. Vous serez aveugle, les autres sens n’en seront que plus alertés.
Vous le placez et frappez doucement à la porte. Des pas… la porte s’ouvre sans bruit, mais vous sentez un léger courant d’air et un parfum, son parfum. Il prend, avec douceur, votre main droite. Vous pénétrez dans la chambre. La porte se referme et vous sentez qu’il passe derrière vous. Ses deux mains vous prennent à la taille. Ses doigts ne peuvent s’empêcher d’imprimer une presqu’imperceptible caresse. Vous frissonnez. Une voix douce, chaleureuse :
-Bonjour Madame… votre présence me comble de plaisir… et de désir. Son souffle près de votre oreille… chaud, calme et ses doigts qui ondulent lentement. Votre cœur s’emballe et vous essayez de contrôler votre respiration. Peine perdue, vous soupirez, bouche entr’ouverte.
Encore quelques pas. Une main vous libère de votre sac. Deux mains font glisser votre manteau de cuir. Un moment d’inaction. Il vous regarde, vous observe, vous scrute. La question ne se pose même pas. Sait-il que vos mamelons durcissent et que votre sexe se mouille devant cette situation empreinte d’anxiété, de plaisir. Douce angoisse qui serre votre gorge et vous fait déglutir sous l’emprise d’une bouche asséchée. La large ceinture détachée, lentement. Les doigts… agiles. Le pull léger est soulevé depuis la taille. Vous levez les bras pour aider à la libération. Moment d’inaction encore. Vous entendez votre souffle et percevez le battement de votre cœur. La jupe qui glisse. Les mains s’affairent au niveau de vos pieds. Elles prennent vos chevilles pour ôter vos talons hauts et la jupe. Vous sentez le souffle de l’homme contre vos cuisses, près de votre pubis. Vous frémissez. Deux mains sur votre cuisse droite. Elles font lentement glisser votre bas. Les doigts ondulent mêlant un fin massage à la glissade du voile. Vous levez le pied et vous soumettez à la même opération pour la jambe gauche.
Les mains montent et descendent le long de vos jambes, de vos cuisses. Lentement. Vous percevez enfin un baiser sur le haut d’une cuisse. Furtif, voleur, timide ? Si près de votre sexe. Les mains passent sur votre ventre et vos reins. Chaudes, pointillistes, impressionnistes dans les contacts qui se font le plus souvent avec les bouts des doigts. L’accès à la nudité s’approche. Les doigts veulent dégrafer le soutien-gorge. Il faut dire que vous avez aussi choisi avec soin vos dessous. L’homme est derrière vous quand il abaisse les bonnets et libère vos seins finement galbé et tendu sous l’attente. Il se place face à vous. Il admire votre poitrine parfaite. Que veut-il ? Il faut qu’il fasse quelque chose.
Un doigt sous un mamelon. Si proche et si éloigné à la fois. Même ballet sur les deux seins. Les doigts flattent, glissent, s’approchent et fuient vos mamelons presque douloureux, mais tellement épanouis. Votre souffle implore plus. Les doigts serrés vous attendez plus. Enfin, vous ne pouvez contenir un petit gémissement quand la langue se pose sur un mamelon. Elle tournoie, taquine, obéissant à votre respiration. L’autre sein n’est pas abandonné. Deux doigts le pincent, doucement il est vrai. C’est sûr, vous aimeriez bien une deuxième bouche. L’unique présente s’enhardie, voici que les lèvres écrasent votre mamelons. Trop doux. Les dents interviennent en compagnie de la pointe de la langue. Vous laissez fuir un « oooh ! » surpris quand la main libre de l’homme se pose sur votre sexe encore couvert. Votre bassin se déplace malgré vous pour mieux accueillir cette inquisitrice qui se brûle au contact de votre intimité. Les doigts ne bougent pas et vous vous astreignez à ne pas trop vous offrir. Il veut juste vérifier l’effet de ses caresses.
Votre bassin est naturellement la prochaine victime de ce « tortionnaire attentif ». Vous ne le voyez pas, mais vous sentez qu’il s’agenouille. Il aimerait peut-être pétrir vos fesses, les serrer, les mordre… Les mains passent sur les côtés et glissent sur vos hanches. Puis, les deux majeurs passent sous les côtés de votre tanga. Elles les écartent. Lentement, très lentement. Trop lentement ? Les minces et magnifiques triangles de tissu glissent le long de votre bassin. Vous vous sentez nue, quand vous savez que votre sexe et désormais offert à son regard. Fut-ce un réflexe ? Vos deux mains tremblantes se joignent pour cacher votre intimité.
-Voulez-vous, Madame, me laisser voir votre sexe ? Je pressens…, non, je sais qu’il est humide… ouvert… Vous désirez que je le vois, vous en avez l’envie, n’est-ce pas ?
Une voix douce, assurée, rassurante et impérieuse, parce que vous le désirez.
Vos offrez votre sexe à la vue de l’homme. Vous le sentez, il regarde et il s’attarde.
-Vous êtes nue, totalement nue. Vous êtes offerte à mes caresses et vous les aimez. Jusqu’à présent, il ne s’agissait que de simples contacts, d’effleurements, d’attouchements, de caresses délicieuses. Je vous offre la possibilité de vous laisser soumettre à mes jeux vicieux. Voulez-vous être mon objet ? Voulez-vous jouir de cette situation ? Si vous ne le voulez pas, retirez votre masque. Si vous en voulez encore plus… placez une main sur votre sexe et caressez-le.
Votre main gauche se pose sur votre sexe trempé et un doigt glisse entre vos grandes lèvres déjà gonflées. Avez-vous réfléchi à la situation ? Le sang frappe vos tempes et votre ventre brûle. Vos jambes, que vous écartez encore, tremblent-elles ?
-Je regarde… Madame, votre doigt caresser votre clitoris. J’aime ce spectacle. Je pense aussi que votre sexe se mouille parce qu’il participe à votre besoin de vous exhiber à mon regard. La lumière est forte, vous le sentez peut-être, elle me permet de voir la cyprine humecter votre intimité. Je pense que dans quelques minutes, c’est l’intérieur de vos cuisses qui en sera couvert. Mon but avoué, je peux vous avouer certaines choses… pas toutes… couvrir votre corps en puisant à votre source nacrée.
Combien de temps vous laisse-t-il masser doucement votre clitoris. Est-ce une volonté perverse, mais il vous arrête alors que vous êtes au bord de l’orgasme. Délicatement, après être passé derrière vous, il prend vos poignets et les réunis dans votre dos. Docilement, vous le laissez les lier par un cordon, peut-être en soie. Puis il vous prend par la taille, vous fait déplacer jusqu’à ce que vous sentiez le bord du lit.
-Agenouillez-vous sur le lit, Madame.
Vous prenez soin de vous placer sur ce qui vous semble être le centre de vos ébats à venir. Vous frissonnez, vous aimez. Ses mains sont chaudes. Ils semblent qu’elles vous brûlent.
-Ecartez les genoux.
Vous obéissez et vous servez de votre souplesse pour approcher un grand écart facial. L’homme bouge. Il att**** quelque chose. Vous sentez un cordon être enroulé autour de votre cheville droite. Il est long, puisqu’il se lie à l’autre cheville. Un autre cordon se lie avec vos poignet est et accroché à celui qui maintien vos chevilles.
-Vous êtes toute offerte, excitée, ouverte et ruisselante.
Il se place derrière vous. Sa main gauche sur votre ventre. Vous sentez son torse contre vos omoplates. Sa respiration contre votre oreille droite. Et cette main qui se pose sur votre sexe.
-J’aime ce bourgeon… gonflé. Laissez-moi le caresser.
Un majeur flatte votre clitoris, roule dans un sens, part dans l’autre. Lent d’abord, il accélère.
-Votre corps vibre, Madame. Il se tend. Vous soufflez, votre respiration affolée m’inspire les pires pensées. Oh !… Vous jouissez… Abandonnez-vous… Geignez… Flattez mon orgueil de mâle faisant jouir la femme-chienne que vous êtes.
Les caresses s’atténuent. La main masse votre sexe. Humide, elle glisse sur votre ventre, vos seins tendus. Elle replonge, s’abreuve sans pénétrer et se place sur votre bouche. Les doigts s’immiscent, vous les accueillez.
-Léchez… Buvez…
Goûte-t-il lui aussi ? Deux doigts rigides au goût de votre sexe vous invitent à simuler une fellation. Vous vous appliquez à les sucer.
L’homme s’éloigne. Vous entendez qu’il ouvre votre sac. Il prend votre jouet. Vous en êtes assurée quand vous le sentez sur vos lèvres.
-Léchez la hampe… Taquinez le gland…
Il laisse beaucoup de temps entre chaque ordre.
-Avalez-le.
Sa main se pose sur votre tête et vous invite à vous pencher sur le membre fictif. Le jeu s’arrête. L’homme vous couche en arrière. Il vous déplace afin que vous ayez la tête hors du lit. Une pression sur le front vous invite à pencher votre tête en arrière. Votre jouet revient s’introduire. Timide d’abord, il s’enhardit et s’enfonce de plus en plus profondément dans votre gorge.
-Offrez-moi cette gorge profonde. Dégustez cette verge.
Une main caresse votre gorge, elle s’attarde ensuite sur vos seins, descend sur votre ventre. Elle fait une pause sur le mont de vénus. Puis deux doigts entrent enfin dans votre sexe pour y commencer un lent va-et-vient. Un bouche lèche et mordille un de vos mamelons. Vous soufflez, vous ne pouvez laisser échapper que quelques sons étouffés. Les doigts accélèrent créant des bruits « humides ». Votre corps vous échappent, vous vous tortillez, vous vibrez, vous tremblez.
-Voudriez-vous jouir de mes caresses, carissima Dona ? Je le pense et j’en ai besoin. Donnez-moi ce plaisir… S’il vous plaît.
L’homme retire le jouet afin de pouvoir écouter la déclamation de votre plaisir. Il ralentit le rythme très lentement avant de retirer ses doigts, qu’il passe sur votre gorge, vos joues.
L’homme vous déplace à nouveau. Il détache vos chevilles et vous fait placer sur le dos. Il rapproche vos jambes de vos fesses et attache vos poignets à vos chevilles
-Ma langue et votre jouet, pour un duo.
Le jouet s’enfonce lentement.
-Madame, je vois votre sexe s’ouvrir et accueillir la verge. Il aime, il s’offre. Vous sentez-vous dominée ? Vous entez-vous chienne ? Vous sentez-vous salope ?
Le silence s’impose quand la langue se met à rouler sur votre clitoris. Les mouvements des deux caresses adoptent le même rythme appliqué, consciencieux. Des décharges fusent vers votre ventre, vos reins, vos mamelons, votre gorge.
L’homme fait une pause. Il libère vos poignets. Vous vous placez instinctivement en « chien de fusil », recroquevillée, les jambes serrées. Vous sentez, vous transpirez, vous haletez pendant que les mains de l’homme massent votre dos, vos reins, votre nuque.
-Vous êtes belle.
Toujours cette voix, douce mais directive. Voilà qu’il vous allonge à nouveau sur le dos et lie vos poignets sur le devant. Votre corps obéit quand il vous fait rouler sur le ventre et plier les genoux. Le visage dans les draps, vos mains entre vos jambes, vous savez que vous offrez au regard votre cul et votre sexe largement ouvert luisant de cyprine. Vous écartez vos genoux… Avec plaisir ? Avez délectation ?
-Quel spectacle…
Avait-il préparé cet épisode ? Bien sûr. Des liens fixés de part et d’autre du sommier viennent enserrés vos chevilles, vous forçant à écarter vos jambes. Pas trop, la douleur n’est pas invitée. Ils vous empêchent simplement de resserrer vos genoux.
Une langue surprend votre anus. Douce et flatteuse, elle devient inquisitrice, fouilleuse, exploratrice. Un véritable petit phallus animé de vie que vous appréciez avec délice alors que deux mains massent avec gourmandise vos fesses, vos cuisses. Puis… un doigt, mouillé d’abord à votre sexe. Un deuxième.
-Ouvrez votre cul, chère amie. Votre jouet vous a-t-il déjà enculée ? Ne répondez pas, c’est votre secret. Le voilà qui arrive.
Humide, il s’enfonce très lentement, il prend son temps. Rien de bien ne peut se faire dans la précipitation. Il va loin et commence le va-et-vient. Deux doigts entre dans votre vagin et explore votre sexe.
-J’ai l’impression qu’un autre homme possède votre cul pendant que je vous pénètre comme un voleur. J’adore… Je prends beaucoup de plaisir à vous tourmenter.
Les doigts jouent avec le jouer. L’homme vous fait déplacer vos bras pour se placer sous votre sexe et ajoute sa langue à la valse. Trois sources de plaisir qui vous font jouir encore et encore…
Rassasié de votre plaisir, l’homme vous laisse enfin en paix. Il vous détache.
-Allongez-vous.
Il se place entre vos jambes alors que vous êtes dans un état second et que vous essayez de reprendre votre respiration. Il bouge, vous entendez qu’il semble se déshabiller. Il dégage son sexe prêt à exploser. Il ne lui faut que quelques mouvements avant que vous sentiez le contact chaud de sa semence sur votre ventre et votre poitrine. Son souffle paraît si calme et il est tellement silencieux que vous en êtes surprise. Pendant quelques secondes, vous devinez qu’il observe son sperme maculant votre douce peau, Il se lève.
-Je pars, vous n’aurez qu’à déposer les clés quand vous vous en irez.
Un baiser sur vos lèvres closes et il vous laisse seule.
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