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Une vie bien remplie

Une vie bien remplie



J’avais eu plusieurs copains avant de rencontrer Denis qui était devenu mon petit ami à seize ans, même si on se contentait de caresses et de baisers. Je lui avais montré ma poitrine et ma chatte. Il les avait tripotés mais nous n’étions jamais allés plus loin. Chaque week-end, je le passais avec lui puis quand je suis allée à la fac, j’ai dû me passer de Denis. Je n’en revenais pas que ça ce soit passé tout seul. En fait, il ne me manquait pas. La seule différence était que mon corps s’éveillait au sexe. Je me masturbais presque tous les soirs même si je n’arrivais pas toujours à l’orgasme. Je me plaisais aussi à me tripoter. Je glissais mes doigts sous mon chemisier, sous mon soutien-gorge et je titillais mes mamelons ou bien je les passais sous ma jupe et ma petite culotte pour caresser mon clitoris jusqu’à ce que j’ai envie d’un orgasme. Parfois je continuais jusqu’au bout et parfois je m’arrêtais avant.
Pour me payer mes études, je travaillais cinq soirs de la semaine dans un bar. C’était physique mais pas aussi fatiguant que les plaisanteries lourdingues des clients. Pour être honnête, je dirais que mon patron habillait ses serveuses comme des putes, avec une minijupe noire plissée ultracourte, petite culotte noire, chemisier blanc très décolleté. Inutile de préciser que les filles sans poitrine n’avaient aucune chance de travailler dans ce bar. La seule chose qui me plaisait était qu’il y avait de bons pourboires, surtout le samedi soir.
Un soir, un couple s’est installé au bar. Je les ai servis mais ils ont passé leur temps à se rouler des patins. Ils n’arrêtaient pas et alors que je les regardais faire, la femme m’a demandé si ça me donne envie. J’ai rougi. Elle s’est moquée de moi et j’ai essayé de ne plus les regarder mais comme ils continuaient à se rouler des patins, je ne pouvais pas m’empêcher de les regarder.
Un autre soir, un client m’a fait du gringue. Il était pas mal et il était bien habillé. Quand il a payé, j’ai vu qu’il avait plein de billets dans son portefeuille. Il est revenu quelques jours plus tard et il m’a directement demandé si je veux me faire de l’argent. Il a été très clair : je devais coucher avec lui. Je lui ai répondu que je ne suis pas une prostituée et il n’a pas insisté mais un peu plus tard, quand j’ai eu besoin d’argent pour m’acheter un nouveau téléphone, j’ai regretté de n’avoir pas accepté.
Je me rendais bien compte de ce que je pensais mais ce n’était pas moi mais la nécessité et aussi la raison qui me commandaient. J’ai attendu que le type revienne mais il n’est pas revenu. Heureusement, si je peux dire, il y en a eu un autre qui m’a draguée et qui m’a proposé de l’argent contre du sexe. Je lui ai dit de m’attendre. Je sortais à minuit. Je suis partie en voiture avec lui. A peine m’étais-je installée dans sa mercedes que j’ai regretté d’avoir accepté. On a roulé. Il s’est garé dans le parking souterrain d’un immeuble. On a pris l’ascenseur. J’ai couché avec lui. Il m’a ramené où je lui ai dit. Je ne voulais surtout pas qu’il sache où j’habitais.
Il y en a eu d’autres. L’impression que j’avais de ces aventures d’un soir était que le sexe ce n’était pas vraiment ce que j’avais imaginé. Tous ces types ne voulaient que tirer un coup et j’étais l’occasion de le faire.
Je n’avais qu’à m’allonger sur le dos et ouvrir mes cuisses ou bien me mettre en levrette. Ils s’enfonçaient et ils allaient jusqu’au bout sans s’arrêter même si j’avais parfois du mal à leur faire porter une capote.

Un soir que j’étais de service, un type m’a draguée. Il y avait de plus souvent des types qui me faisaient des propositions à croire qu’ils se donnaient le mot. Je n’acceptais que quand j’avais besoin ou envie de m’acheter quelque chose. Je venais de refuser quand un autre type aux tempes grisonnantes m’a abordé. Le patron n’aimait pas que ses serveuses discutent avec les clients, à croire qu’il était jaloux mais il ne m’avait jamais rien demandé. Sa femme tenait la caisse et elle le surveillait.
– Tu es disponible, m’a demandé le type ?
– Pour quoi ? Vous avez quel âge ?
Je n’avais jamais dit ça à un client. Il m’a répondu qu’il va avoir soixante ans. Moi, faire l’amour avec un pépé… Autant dire avec mon grand-père ! Il a ajouté que j’ai l’air d’avoir besoin d’apprendre.
– Une relation sexuelle, ça ne dure pas cinq minutes, a ajouté le type !
– Ah, oui ? Combien de temps ?
– Une heure ! Deux ! J’ai toujours pensé que je dois donner du plaisir à ma partenaire ! Tu finis à quelle heure ?
J’ai vu que mon patron allait intervenir. Le type a pris son verre et il s’est installé à une table. Quand il m’a réclamé l’addition, il m’a fait comprendre qu’il allait m’attendre dehors. J’ai fini mon service. Le type m’attendait dans une 604. Ce n’était pas très luxueux. Je suis monté avec lui et il a commencé à me faire la leçon. Il a voulu savoir si je me masturbe, à quel âge j’ai commencé à faire l’amour, si mes parents le font toujours. Je lui ai répondu comme si ses questions étaient toutes naturelles.
– Dans un rapport sexuel, c’est la femme qui fait presque tout, a-t-il conclu !
– Vous allez quand même me dire ce que je dois faire ?
– As-tu les instruments nécessaire, a ajouté le type ?
– Lesquels ?
– Godemiché ! Pince pour les mamelons ! Plug anal !
– Je n’ai que des capotes, au cas où, lui ai-je répondu !
-J’ai ce qu’il faut ! Quand tu repartiras demain matin, tu ne pourras plus t’en passer !

C’était une belle maison au fond d’un parc. Quand on s’est arrêté, une femme nous a ouvert la porte. Je ne l’ai plus revue. J’ai suivi le type dans les couloirs de la maison jusqu’à une grande chambre. C’était beau. Il y avait une corde qui descendait du plafond. J’ai demandé à quoi ça sert. Le type m’a demandé de lui montrer mes seins. Il a dit qu’ils sont assez beaux et il a conclu que ça ira puis il m’a demandé de me déshabiller. Il s’est déshabillé lui aussi. J’ai trouvé qu’il était plutôt bien équipé. Après il m’a demandé de me toucher pour lui montrer ce que je savais faire. Pendant que je me touchais, il enroulait une corde autour de mes seins puis il m’a suspendu au crochet et je fus rapidement hissée. C’était une douleur horrible mais elle a fini par disparaître quand mes pieds n’ont plus touché le sol. Après ça, le type m’a enculée. A nouveau mes seins m’ont fait mal. Il me disait de me masturber. Je branlais mon clitoris. Au bout d’un moment j’ai joui. Le sperme a jailli dans mon anus.
Pendant que je reprenais mes esprits, mon partenaire m’a mis un anneau sous le nez et un autre au clitoris puis il s’est occupé de mes mamelons. Je me laissais faire. Un peu plus tard, nous avons recommencé nos cochonneries mais pour moi ce n’en était plus. J’étais juste devenue esclave du sexe et je me suis donnée sans réfléchir. Quelques jours plus tard, mon ami m’a proposé de faire la pute. Il avait une dette qu’il ne pouvait pas payer et j’ai assumé mon rôle et la dette a été effacée. J’en ai pris l’habitude. Aujourd’hui encore je ne sais pas de millions je lui ai permis d’économiser.
Ça m’a aussi permis de choisir ma vocation et depuis je reçois des clients dans mon appartement. J’ai un site sur Internet et ils viennent du monde entier mais je choisis quand même et j’ai remarqué que la sodomie est ce que les hommes préfèrent avec les femmes, d’abord parce que c’est sans danger. Je ne risque pas de les poursuivre pour abandon d’enfant.

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