Marc était dans le salon, il lisait un bouquin ou plutôt, il tenait un livre dans ses mains, mais son esprit était ailleurs.
Il pensait à Jessica, revoyait son corps, si beau, si doux et surtout si jeune.
Il revivait ses baisers, ses caresses, sa peau si douce et son odeur si agréable.
Elle était dans sa chambre avec son mari, Marc se faisait une raison, elle devait être en train de faire l’amour à son mari.
Cela était tout à fait normal, mais il aurait tant aimé pouvoir se retrouver encore une fois dans les bras de Jessica.
La caresser, se glisser entre ses cuisses pour lui offrir un cunnilingus et sentir son intimité, l’odeur de son plaisir.
Tant pis, il devait prendre le risque.
Il posa son livre et alluma la télé.
Avec la télécommande il mit en marche son espace « Media », là où il déposait l’ensemble de ses photos.
Il avait segmenté son disque dur en 2 parties, l’une appelée « PPTP » qui signifie « photo pour tout public » et qui contenait toutes ses photos personnelles, mais visualisables « tout public » et la seconde nommée « PPUP » qui signifie « photo pour usage privé ».
Il sélectionna la « PPUP », saisit le code demandé et se retrouva dans un répertoire comprenant de nombreux dossiers. Il cliqua sur le dossier « JESS » et lança le diaporama.
Il visionna les photos de Jessica, il avait choisi un défilement aléatoire et ne savait donc pas la photo suivante que le fondu lui ferait découvrir.
Il avait créé le dossier et déposé l’ensemble des photos qu’il avait pris d’elle, mais n’avait pas encore trouvé le temps de les regarder.
Il avait d’ailleurs décidé d’attendre leur départ pour les visualiser, mais il n’a pas pu résister.
En regardant les photos, il se remémorait l’environnement, ce qu’ils faisaient à ce moment-là…
Il n’y avait pas que les photos prises dans le studio ou dans le jardin, mais aussi celle qu’il avait prise lors de leurs visites, pour ces dernières, il avait d’ailleurs fait une copie sur une clé USB qu’il avait l’intention de donner à Jessica.
Pour les autres, il s’est posé la question, mais il serait étonnant qu’elle prenne le risque de les vouloir, que dirait alors son mari s’il les découvrait.
Que dirait Vincent… que dirait-il d’ailleurs, si maintenant il descendait et qu’il le voyait en train de regarder des photos de son épouse, une main dans son pantalon.
En effet, sans s’en rendre vraiment compte, il avait déboutonné son pantalon et avait glissé sous son caleçon une main caressante.
Vincent s’était quant à lui endormi, Jessica, était restée allongée à côté de lui pendant un certain temps, mais n’ayant pas particulièrement sommeil, elle se leva, se doucha rapidement et s’habilla.
Ensuite, pour ne pas le réveiller et peut-être aussi pour revoir Marc seule, elle sortit sans bruit de la chambre et se dirigea vers l’escalier.
Elle descendit les marches avec le plus de précaution possible, non pas pour surprendre Marc, mais de peur de réveiller Vincent.
Elle se dirigea ensuite vers le salon.
Marc était en train de visionner les photos d’elle se caressant devant l’objectif, il avait fait des gros plans de son visage au moment de son orgasme; il avait toujours aimé voir le visage d’une femme qui jouit, cette grimace libératrice, ces yeux mis clos, ces lèvres entrouvertes qui laissaient échapper des gémissements de plaisir.
Il n’y avait bien entendu pas de son, mais il n’était pas difficile de les imaginer, de les revivre.
Il sursauta en la voyant arriver et mis sa télé en veille.
– Eh bien, on dirait que je t’ai fait peur.
Dit-elle à voix basse.
– Tu es seule ?
– Oui.
Elle était habillée d’une petite jupe et d’un chemisier. Elle avait les jambes nues et ne s’était pas chaussée.
Il s’était levé, elle s’est approchée de lui.
– Que regardais-tu ? Tu avais l’air d’apprécier ? Mais tu semblais ensuite fautif…
Dit-elle en prenant un petit air faussement « grondeur », comme une mère pourrait être en voyant son fils regardant un film porno.
Elle était maintenant à côté de lui, il décida de ne pas répondre, mais de la prendre dans ses bras et de l’embrasser.
Sa main glissa sous sa jupe, il avait imaginé trouver le chemin libre, sans entrave, mais il découvrit qu’elle avait bien mis une petite culotte.
– Voilà qui n’est pas très gentil…
Lui susurra-t-il à l’oreille
– Et que dirait Vincent s’il me voyait en ta compagnie « cul nu » ?
Il s’écarta d’elle un peu déçu.
– Oui, c’est vrai qu’il est revenu.
Elle ne chercha pas à se blottir à nouveau contre lui, mais lui donna quand même un petit bisou sur les lèvres.
– Je présume que tu es contente de son retour.
– Oui et non, en fait, je suis un peu partagée.
– Merci
Répondit-il flatté de sa réponse. car il
Elle avait envie de lui poser une question, à lui demander quelque chose, mais elle hésitait. Finalement elle se lança.
– J’ai passé une semaine merveilleuse avec toi.
Commença-t-elle.
– Moi aussi, c’était sublime.
– J’ai aimé tout ce qu’on a fait, j’ai vécu des choses extraordinaires.
– Et moi, je n’aurai jamais pensé les vivres avec une femme comme toi…
– Mais…
– Mais, tu regrettes ce que nous avons fait ?
– Non, non… au contraire, si c’était à refaire, je le referais sans hésiter.
– Alors pourquoi ce « mais » ?
– Quand nous étions en bas, dans ton studio…
– Oui, j’aime ce lieu, il permet de s’évader n’importe où, de laisser courir nos folies en faisant fi de l’espace et du temps.
– Oui, j’aime beaucoup aussi, mais il y a autre chose…
– Oui, je me doute de ce que tu veux parler…
– La porte…
– Et tu aimerais savoir ce qu’il y a derrière ?
– Oui, qu’y-a-t-il dans cette pièce ?
– Le mystère, la magie, un univers qui te transporte … mais cela ne s’explique pas, cela se vit.
– Alors, montre-moi, fait le moi vivre.
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