Tôt ce matin, les gardiennes ont rasé tout mon corps de la tête aux pied, et jusqu’aux sourcils, puis m’ont tondu le crâne comme on le faisait aux pires des traîtres lors des plus sombres heures de l’histoire de l’humanité. Vêtu d’un simple pagne, je suis emmené sur la place du village où, malgré l’heure encore matinale, la foule est déjà compacte. Une lourde croix en bois gît au sol mais elle semble peu haute, juste à peine plus que ma taille. On m’y attache par les poignets, bras bien écartés, mais on laisse mes jambes et chevilles libres de toutes entraves. Laisser au condamné le loisir de pouvoir gigoter est tellement plus excitant. Je ressens maintenant cette croix être lentement redressée et je découvre ainsi petit à petit toute cette populace qui me dévisage et se gausse de mon exhibition et de mon humiliation. Mes pieds pendent dans le vide à seulement quelques centimètres du sol de façon à ce que tout mon corps soit facilement accessible et mon buste est tendu sous l’effet de mon propre poids. Je remarque avec effroi plusieurs visages connus dans l’assistance venue se délecter de mon supplice, d’anciens amis, des voisins, des collègues ainsi que de nombreuses personnes qui me détestent et sont trop heureuses de pouvoir contempler ma déchéance. Des jeunes, de plus âgés, de très nombreuses femmes et un fort groupe d’hommes également. Des rires et des cris commencent à fuser dans ce public dont les yeux me dévorent, et qui est si près qu’il me semble presque sentir son souffle sur ma peau nue. – À poil, foutez-le à poil, commence à scander la populace avec insistance et avec de plus en plus de furie. Une des gardiennes saisit le haut du pagne qui masque encore mon intimité à la voracité voyeuriste du public. – il va supplier lui-même qu’on le mette entièrement à nu ce chien, dit-elle. Elle saisit mes deux pieds et les souleva derrière la croix et une autre gardienne commença à en frapper violemment la plante à l’aide d’une canne en bambou. Je pousse des hurlements de porc qu’on égorge sous chacun des coups. – Demandes-le, vermisseau, demandes-le toi-même qu’on t’arrache ce dernier lambeau de tissu qui cache encore ton sexe afin que s’envole avec lui ton ultime parcelle d’humanité. Je ne ferai cesser la bastonnade que lorsque tu l’auras hurlé, haut et fort, que tu mérites d’être entièrement nu. Et, entre deux intenses cris de douleur, pour mettre un terme à cette fulgurante douleur je m’exécute et tout en sanglotant, je déclare à haute et distincte voix:- Foutez-moi à poil, mettez-moi tout nu, enlevez-le moi! Alors après avoir relâché mes pieds meurtris, la gardienne d’un geste sec arrache ce pagne, et dévoile mon intégrale nudité à la foule hilare. La légère brise qui lèche tout mon corps me fait prendre pleinement conscience que chaque parcelle de mon corps est désormais offerte à la vue de tous. Les gardiennes s’écartent alors quelque peu et invitent les gens à s’approcher, à défiler près de moi pour me toucher et m’humilier. Je suis exploré, palpé comme un a****l par chacun des spectateurs, chacune des spectatrices de cet infâmant spectacle dont je suis le triste héros. Pas un endroit de mon corps n’échappe à ces centaines de mains qui me soupèsent, malaxent et triturent mes chairs en se moquant de mon désarroi et de ma honte. Ils tordent mes tétons, saisissent mes testicules à pleine main ou étirent mon sexe pendouillant, me chatouillent, me griffent ou me frappent. Je suis fessé, giflé et conspué de toutes les manières possibles et imaginables. Des femmes gantées s’amusent à étaler sur tout mon visage la morve qui me sort du nez mêlée à mes larmes en un flux incessant. Je sens des centaines et des centaines de crachats dégouliner comme autant d’outrageuses caresses sur chaque parcelle de mon corps et certains jeunes hommes vont jusqu’à uriner sur mon visage. On se divertit follement en écrasant tomates ou œufs pourris sur mon crâne qui laissent ensuite lentement leur pestilence goutter le long de tout mon corps meurtri jusqu’à ce que je ne sois plus qu’un improbable amas d’immondices en tous genres. Les gardiennes me nettoyent ensuite au jet ,puis je sens que l’on sectionne les cordes qui attachent mes poignets à la croix. Je m’écroule à terre, prostré et sanglotant, mais très vite la foule s’empare de moi. Deux hommes me saisissent par les poignets et me promènent, les bras bien écartés, au milieu de ce public en furie en un pathétique cortège, on me plonge dans la boue, on me bat, on me contraint à lécher et sucer d’odieux organes masculins, dont on me force à avaler le contenu qui jaillit de jouissance de me voir ainsi totalement déshumanisé. On me maintient cruellement en face de très jeunes femmes qui mettent à profit ma totale impuissance pour me faire subir les plus cruels et humiliants traitements. Des bouquets d’orties viennent savamment titiller mes seins et mes couilles, embraser de leurs cruelles morsures mon prépuce, mon sexe, mes aisselles, mes fesses et ma raie. La foule m’entraîne ainsi en une longue et infâmante parade jusqu’à un terrain vague ou elle se met à se disposer en cercle autour de moi. Agenouillé et vaincu, je vois alors émerger avec effroi de cet amas de charognards, ces deux femmes qui me connaissent et me haïssent. Leur goguenardise de me voir enfin livré à leur merci, nu comme un ver, peut se lire sur leur visage. Elles me ligotent les testicules, puis fixent une laisse au paquet ainsi formé. C’est ainsi qu’elles me traînent jusqu’au lieu du châtiment qui m’est réservé, et qu’elles vont avoir le privilège de choisir. Je sais que jamais, l’ensemble des circonvolutions de mon cerveau malade ne serait capable de concevoir ou d’envisager, malgré sa profonde déviance, la cruauté du sort qu’elle vont me réserver. Et vous? Cet irréalisable fantasme inavouable est celui qui vient m’assaillir au moment de fermer les yeux, lors du dernier plaisir que je m’octroie avant d’être capturé par les bras de Morphée. Si je sais ce rêve malsain impossible et non souhaitable, je laisse encore ma fantasmagorie s’évader sur le désir de participer à un film qui le mettrait en scène. Je suis un grand malade, je sais. Mais n’est-ce pas le privilège des rêveurs que d’être les oniriques explorateurs des plus sombres recoins de l’univers?
L’ultime fantasme
17. avril 2020
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6 Minutes de lecture moyenne
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