Jade c’est moi. Blonde, 38 ans, 1,68 m, 55 Kg ; mariée depuis 10 ans à Antoine, un garçon de cinq ans, Johan. Chargée de gestion dans une agence immobilière, je gère un parc de résidences haut de gamme et de bureaux.
Je suis souvent dehors pendant la journée, car, avec la crise, je m’éloigne de plus en plus loin de ma base, contrainte due à l’agrandissement de notre zone de prospection.
Ma vie de mère est peu perturbée par ces évolutions, j’avais pris une assurance en la personne d’une nounou qui s’occupe de Johan dans la journée et voire la nuit si nécessaire.
Ma vie de couple ne me préoccupe pas non plus, nous nous entendons très bien avec Antoine et nos vies bien rythmées nous rapprochent les week-ends.
Je dirais que je suis une femme moderne, assez jolie, svelte, nous courrons avec mon mari le plus souvent possible le dimanche matin. Pas de coup de ciseau dans le contrat (du moins pour moi), je me donne à fond dans mon métier, la vie est assez difficile, je cherche la sécurité en accomplissant au mieux les tâches qui me sont confiées, même si parfois c’est contraignant. J’en récupère les fruits lors des bilans. Bien notée et appréciée par mes collègues et mon patron, je suis souvent invitée aux fêtes et pots en tous genres, mais évite au maximum de mélanger plaisir et boulot. Exception de Maureen une jeune femme tout aussi pétillante que moi avec laquelle je partage un bureau. Et Marcus, chef des ventes, nous sommes rentrés ensemble dans la société et nous nous sommes vus gravir les échelons. Lui a atteint un sommet, j’espère que pour ma part c’est pour bientôt. La responsabilité du parc entier me plairait bien… Je n’aurais plus à aller sur le terrain chaque jour… Enfin, tout arrive à qui…
1. LE DECOR
Région parisienne, petite zone artisanale, un immeuble de bureaux, mon chez-moi. Enfin presque car la société est dirigée par Marc, un avocat de formation, venu au monde des affaires et de l’immobilier en particulier depuis 10 ans seulement.
Quelques kilomètres plus loin dans la campagne, à l’entrée d’un village encore épargné par la folie des zones commerciales, notre maison. Mon mari gagne bien sa vie et nous disposons d’une maison neuve, que nous avons fait construire dès notre mariage en 2003. Piscine en 2005, véranda et salon d’été, quelques fleurs, pelouse, trois salades… Des jeux pour Johan dont l’école est assez proche, dans le centre du village. La nounou habite à deux pas, pratique et sécurisant…
Antoine est cadre technique dans une entreprise nationale. Il travaille à une trentaine de kilomètres ce qui est un exploit dans la région parisienne… Il ne rentre pas non plus à midi, dispose de tickets restaurant, nous arrivons à déjeuner ensemble quelquefois lorsque je suis dans son secteur. La quarantaine, châtain aux yeux verts, j’ai craqué le premier soir… Il m’a dit après : « Eh, bien, tu en avais envie autant que moi, tu sors de prison ? ».
Ma vie de femme a été ponctuée de bons et de moins bons moments. Flirts, ruptures, souvent de mon fait. Il m’était difficile de me fixer tant que je n’avais pas de travail stable.
Avant mon diplôme en droit, j’étais restée sage, juste de quoi « me mettre au courant », mais dès la licence en poche, rupture totale, changement de vie, petits boulots, studio pour sortir de chez mes parents – j’avais préparé ma licence en cité universitaire. Pas le pied pour les études, beaucoup de tentations, mais j’ai résisté, enfin, résisté au pire, je vous raconterai… Une fois installée, je me suis mise en quête de trouver un garçon sympa, apte à devenir mon compagnon de route… 23 ans, pas nunuche, pas moche, cheveux longs et soyeux, yeux verts… Je ne rentrais pas souvent seule mes soirs de chasse… J’ai eu un aréopage d’amants divers et variés, rattrapant ainsi le temps perdu. Je testais et jetais rapidement, comme un chewing-gum. J’ai acquis une mauvaise réputation auprès de quelques « amies » du moment : fatale, voleuse de mecs, facile à avoir, aimant le sexe… Bref, quand c’était trop, je changeais de boulot ou déménageais. Je me refaisais un groupe, ou restais seule quelques semaines, voire quelques mois, revenant dîner chez mes parents pour leur grand bonheur…
J’avais connu les prémices du sexe entre cousins et cousines, entre copines à l’école, entre copains en vacances, puis plus tard, entre étudiants, leurs blagues grossières, les amitiés déguisées, les amours d’un soir, l’emploi de divers jouets, crèmes et autres palliatifs, puis les jalousies au travail, les hommes mariés, les ragots, les attouchements à la photocopieuse, les « si tu es gentille… ».
J’ai vécu des moments intenses où mon cœur s’emballait, puis d’autres moins avouables que j’ai enfouis dans ma mémoire.
A deux, à plusieurs, avec des filles, avec des couples, je me suis bâtie une libido issue de ces expériences.
J’ai rejeté très vite les pratiques qui me paraissaient incongrues, sales, dégradantes, douloureuses ou dangereuses et gardé les expériences qui m’ont permis d’atteindre le plaisir, l’orgasme suprême étant le summum…
Le plaisir du sexe m’était devenu nécessaire vers ma dix-huitième année, ce plaisir que j’ai trouvé dès le premier soir avec Antoine, plaisir simple de jeune femme pour qui le garçon est le juste aboutissement de sa sexualité hétérosexuelle, et l’acte sexuel un aboutissement et une fusion entre les sentiments et le corps, étape libérant le désir pour atteindre l’extase…
Entre mes premiers émois et ce fameux premier soir avec celui qui allait devenir mon mari, bien des choses se sont passées, dans mon corps et dans ma tête…
2. DIX-HUIT
Cela fait cinq ans que j’ai eu mes premières règles… Bouleversement, contrainte, joie d’être enfin une femme… ou presque… Questions sans réponse, réponses sans question… Difficile de faire la part des choses…
Copine, cousine, mensonge, exagération, pudeur, merde ! Elles sont connes ces filles…
Maman m’en a dit le stricte nécessaire, avec un conseil :
« Attention, tu peux être enceinte. Pas de garçon avant ta majorité, dix-huit ans… Mais ? Y a pas de mais ! »
« Mais c’est quoi qui est dangereux chez un garçon ? Ah, ça ?… Bof… »
Chiens, chats chevaux, télévision, livres, vacances, flirts, mains : STOP !
Que de nuits sans sommeil… Enfin, histoire, géo, maths… Ca remet la machine en marche…
Soirée d’anniversaire : Michel, Sylvette, Pierre, Evelyn, Yann… D’autres… Danses, bisou, boissons, danses, bisous, flirt, coussins, caresses, seins : « Ah… C’est doux… C’est bon ! »
Danses, baisers, langue, caresses, pull, chemise, pantalon, slip : « Ah, ça grossit ! »
« Oui, comme ça doucement ! Continue… »
Ca grossit encore !
« Laisse-toi faire, tu vas aimer… »
Main, culotte, caresse, bouton : « Je tourne, ça tourne, c’est bon, je ruisselle… »
Doigt : « AÏE NON ! Je… »
Aïe, ma culotte est rouge, ce n’est pas l’heure de mes règles… Oh, qu’est-ce qu’il m’a cassé ? C’était bon, mais…
Honte, rentrée, bain… Pleurs…
Allo ? Géraldine ? Tu es vierge ? Ah, Didier… Et tu as eu quoi ?
Bien, tu as eu mal aussi ? Tu as saigné ? Ah ! Un peu, mais il a été doux ! Il t’a quoi ?
Tu as joui ? Il te l’a mis dans la bouche ? Pervers ! Vous me dégouttez tous !
Allo, Géraldine ? Pardon, je… Je suis enceinte… Ah non ? Ah, il faut un rapport ?
J’ai eu peur que ça saute sur moi… Hier dans sa voiture, j’ai touché sa… Son… Il m’a montré… Bref il a joui… Blanc, poisseux sur le siège arrière… Non, pas moi, j’ai mes règles…
Ah, pilule ? Non… Toi ? Oui ! Donne-moi son adresse… Majeure, oui…
Ca y est, je vais pouvoir le faire ! J’ai pris ma première pilule hier soir ; n’importe, le médecin m’a tout expliqué… Je ne risque rien jusqu’à jeudi prochain…
Robbie, tu fais quoi samedi soir ?
« Voilà ! C’est fait, je ne suis plus vierge, Robbie m’a prise plusieurs fois dans la nuit… J’ai crié de plaisir cette fois… On dirait que mon minou a grossi… J’ai regardé dans la glace, il est rose, ouvert, à travers les poils blonds… C’était bon… Maintenant, je me touche, je sens mon ventre devenir chaud, mes poils mouillent… Je sais que c’est mon clitoris que je frôle…
J’ai sucé sa verge, bof, pas convaincue, quoique… Elle était énorme ( ?), il a écarté mes cuisses, m’a pénétrée lentement… Aïe ! J’ai mal !….
Il a regardé ce que je n’avais jamais montré sauf au docteur : « Je ne vois rien, pas de saignements ».
Il m’a massée, caressée, léchée, m’a dit de me décontracter. Là j’ai senti du plaisir. Sa langue chaude fouillait mon sexe, goûtait la liqueur qui s’échappait, ses mains malaxaient mes seins, excitant les tétons érigés, tandis que sa langue allait plus loin : c’est moi qui ai craqué…
Il avait envie de moi, je crois que j’avais vraiment envie de son sexe en moi, de connaître le sexe… Il était temps, il était l’heure de ma première fois !
Cette fois ce fut parfait, j’ai joui pour la première fois sans le lui avouer, juste ma respiration quand il était au fond de moi… Puis, tandis qu’il me prenait, j’ai senti son sexe grossir encore et une onde brûlante m’envahir… J’étais heureuse, je l’avais fait, il avait joui en moi dans le préservatif…
Plus tard, amoureux, épanouis, on a recommencé. J’étais plus détendue, je me suis ouverte, offerte, il m’a prise langoureusement, puis hop il s’est excité d’un coup, me possédant comme un cheval fou, j’étais à deux doigts de hurler…
Je l’ai fait la troisième fois sur le matin, je l’ai contrôlé jusqu’à ce que je ressente une sensation nouvelle, comme si je m’envolais, comme si plus rien ne comptait que son sexe… Oh, que c’était bon ! J’étais sur mon nuage…
On s’est revus quelques fois, il était toujours comme ça, doux, tendre, partageant le plaisir, à mon écoute, mais je n’ai pas connu d’autres nuages…
J’avais eu dix-huit ans la veille, il en avait dix-neuf, il était puceau ou presque, simplement initié par sa tante.
3. VINGT
Voici deux années passées en études, examens, il ne me reste qu’un an pour avoir ma licence. Mon corps a grossi, malbouffe, repas express, peu de sport, je rentre dans ma chambre dès que possible. Marine partage ma case. On a le même âge, venons du même milieu, et sommes toutes les deux à fond dans nos études, avec en point de mire le diplôme qui nous dirigera vers l’ANPE…
Avant heureusement, il y a les vacances. On s’est très bien entendues ces deux ans, plongées dans nos livres et à la bibliothèque. Quelques sourires, quelques réflexions « T’as vu les princesses, pas un regard… » ou « Ah, vous êtes ensembles ? »…
On en rit, on travaille. Quelques occasions m’ont permis de tenir, soirées sympa hors du campus, amies de Marine. Elle n’a pas non plus de petit ami, elle volette selon l’occasion. Elle a été réglée à 10 ans, traumatisant pour une petite fille. Mais elle a vite rattrapé son innocence. Premier rapport protégé à 15 ans en vacances, depuis quelques mecs à la plage, en camping, très riche en expérience et en plus la bénédiction des parents : « Vas, amuses-toi, tu le mérites tu travailles bien, sors avec tes amies… Des garçons ? Non, maman ! Ils ne sont pas cool ! »
On en a rit souvent, je n’ai jamais connu le camping, mes parents vont en famille ou à l’hôtel… Très peu à la mer, souvent en montagne, c’est reposant, tuant parfois…
Pâques ? Oh, je ne sais pas, je vais réviser ce que j’ai manqué avec ma grippe… Tu crois que je peux m’accorder une semaine ?
Parents OK, même réflexion que pour Marine… OK… Direction le sud : train, gare, train, et nous voilà à Bandol. Le frère de Marine et son cousin nous attendent. Ils nous emmènent au Camping du Soleil… Il pleut !
Ca commence mal, enfin… Le lendemain, on visite le port, maillots de bain superbes, du chic et hard, je me paie un extra, un attentat à la pudeur… Marine rit, puis me parle de son frère alors que les deux garçons sont au port et draguent les minettes… Elle ne m’en avait pas trop parlé au campus, il faisait des études sur Paris.
« On est invitées en disco ce soir… »
Ils ont rencontré un copain de classe qui connaît une boîte géniale…
On dîne rapide, on a une tenue pas trop moche, pantalon, chemisette ouverte, sandales. Parfaites. Les garçons nous attendent et on descend en ville à pieds. 23 heures c’est encore frais au mois d’avril… On entre sans traîner et cherchons le fameux copain… Le voici ! Oh ! Il est pas mal du tout… Il est avec des potes et des copines. On les rejoint à leur table, on boit, on danse, on parle, on se raconte, on boit, on danse… Le slow est interdit maintenant ? On sort ? Tiens ! Enfin… Je suis dans ses bras, il s’est précipité pour m’inviter… On parle de nous, de nos études, des vacances, non, je suis libre… Et toi ? Moi c’est Dany. Et toi ?
Il est grand, blond cuivré, yeux qui déchirent, une impression de solidité, un tombeur !
Je suis sur mes gardes… Il me serre, ses mains remontent, ses yeux me fusillent, sa bouche me touche, sa main caresse mes cheveux, j’entrouvre mes lèvres… Ca y est, on flirte… Je me laisse aller contre lui… Marine ! Elle embrasse à pleine bouche le copain de mon copain…
On se retrouve assis ensemble tous les quatre. On n’y voit goutte dans ces recoins… Je sens les mains de Dany sous mon chemisier, je m’enflamme… Blottie dans ses bras, sa langue est douce, mon chemisier reste ouvert, mes seins sont libres… Discrète, ma main se referme sur son sexe… Je suis trempée… Mes seins me font mal, ma chatte pleure de désir… Marine est penchée sur Max, je comprends…
Dany essaie de me caresser, mais mon pantalon est intraitable… Je relâche son sexe, Marine se relève, on court aux toilettes…
« Oh, j’en ai plein la bouche ! »
« Tu l’as… »
« Oui ! J’ai jouit avec lui tellement j’avais envie d’un mec… »
« Tu… Comment ? »
« Bien je me suis masturbée… »
« A travers le pantalon ? »
« Si… »
« Il faut que je me lave un peu, tu viens ? »
Je la suis dans les toilettes, on prend des serviettes en papier, puis on entre dans un WC. « Tu garderas la porte. »
Elle se lave copieusement, m’offrant un spectacle sur son anatomie jusque là inconnue, pourtant en deux ans…
« Et toi ? »
« On n’a pas… »
« Mais tu as mouillé non ? »
« Si, un peu… »
« Laisse-moi voir… »
Mon pantalon s’abaisse, j’en profite pour faire pipi aussi, puis elle passe sa main entre mes cuisses pendant que ma culotte est sur mes chevilles…
« Bien dis-donc, tu es trempée ! Tu as mouillé comme une malade… »
Sa main ouvre un peu plus mes cuisses… Je sens la chaleur irradier mon ventre, une vraie pile électrique… Ses doigts effleurent mon clitoris, puis mon sexe s’ouvre sans problème. Je ferme les yeux… C’est meilleur que toute seule, bien mieux qu’avec ma cousine… Mes jambes flageolent… Je tourne, elle tourne, insinue un doigt ou deux… Je jouis ! Ses lèvres sont sur les miennes, elle m’emporte dans un combat perdu d’avance… Ma main suit la sienne, s’aventure dans sa toison, découvre sa chatte douce, soyeuse, son bouton trempé m’attend… Je tourne, elle tourne, je la pénètre, elle me pénètre… On souffle, on halète, on jouit, on s’embrasse longuement…
« Deux ans, j’ai du attendre ! »
« Tu me désirais ? »
« Ben oui… Je suis un peu bi, un corps de femme m’attire… Et tu m’as explosée la fois où je t’ai aperçue sous la douche… Ton corps parfait, ton minou aux poils si fins, tes seins juste comme il faut… Je t’ai désirée dès cet instant… Mais tu pensais études, livres, et je n’existais pas… J’ai essayé un jour, ciné, tu te souviens ? »
« Je crois… Mais on en avait parlé, tu n’es pas lesbienne ! »
« Je sais… J’ai reporté mon désir de toi sur une autre, et depuis deux ans on se voit… Il y a un mois, elle est partie de France… »
Nouveau baiser, un baiser d’amour, un baiser tendresse…
« Je sais que tu préfères les garçons, je viens aussi d’y regoûter et je veux aussi sentir une queue dure en moi… On se les fait tous les deux ? »
« Oui, j’en crève d’envie de Dany, ça fait trois mois que je n’ai pas eu de rapport… »
« C’est vrai qu’il est tentant… Et le mien, Max, il te plaît ? »
« Oui, il est bien »
« Il embrasse comme un fou, et sa bite est grosse et large, j’en crève de désir. »
Ils ont étés les premiers à nous demander de venir chez Dany…
On a baisé toute la nuit, l’un, l’autre, les deux ensembles, par devant, par derrière, assises en amazone, penchée en avant, même sur la table de la cuisine. On leur a offert un intermède lesbien pour les remercier et les relancer. J’ai goûté sa chatte pour la première fois, j’ai aimé. J’ai joui sous ses caresses tandis que Dany me prenait une énième fois… Il a essayé une autre voie, j’ai esquivé, il n’a pas insisté… On s’est réveillés enchevêtrés… On a remis ça, Max, Dany, les deux, on les a épuisés, vidés… On a continué seules pendant qu’ils dormaient au salon…
Marine avait réveillé mon côté lesbien, sa douceur, sa tendresse, ses caresses, jamais je n’ai trouvé la même chose chez un homme. Elle m’a manqué bien des fois après notre séparation, et je n’ai pas eu d’autres occasions jusqu’à….
Ajouter un commentaire