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La première fois d’Olivia

La première fois d’Olivia



Le jour de notre rencontre arriva enfin. Je me suis réveillé comme toujours, du pied droit. J’ai pris un petit-déjeuner rapide avant de prendre ma douche. Puis, je me suis préparé. Pour mon premier rendez-vous, j’avais mis un jean bleu. Mon maillot du Réal Madrid et ma veste beige. J’ai vérifié vingt fois si je n’avais rien oublié avant de sortir de chez moi. Je suis allé à ma gare pour prendre le RER A direction Paris avec mon sac. Je devais être à gare du Nord pour midi. Comme à mes habitudes, je m’y suis pris à l’avance. Je suis arrivé avec trente minutes d’avance Ce jour-là, au départ de la gare du Nord, je n’étais pas stressé. Mais au fur et à mesure que je m’approchais de Dunkerque, je devenais de plus en plus anxieux. Je me disais: « Imagine que tu ne lui plaises pas en vrai. » Une question psychologique que l’on se pose dans ces cas-là. Je redoutais fort ce moment où les chemins de nos yeux allaient se croiser. Je me rappelle même avoir changé de place à Arras pour pouvoir regarder par la fenêtre. J’ai même mis mon sac entre mes jambes. Mais, j’appréhendais trop ce moment. Mon cœur commençait à se serrer et mon estomac à nouer des nœuds. Les arrêts défilaient et la pression augmentait exponentiellement. C’est quand j’ai vu l’arrêt « Coudekerque-Branche » et senti que le TGV avait ralenti sa cadence que la pression fût à son apogée. Ce fût alors deux longues et interminables minutes. Par la fenêtre, je voyais les bâtiments de Dunkerque. Et j’avais l’impression que je serai arrivé plus vite à pied que dans le TGV.
Le TGV arriva enfin en gare. Il était quatorze heures passées. Au lieu de bondir hors de celui-ci. Je la cherchais des yeux mais je ne l’avais pas vu. J’ai attendu un peu pour me calmer. Quand je me suis senti prêt, je me suis engagé d’un pas décidé dans le couloir étroit de la voiture. Et j’ai pris mon sac avec moi. Arrivé à la porte, je jeta discrètement un regard à droite puis à gauche. Je ne la voyais toujours pas. Mais d’un autre côté, j’étais pratiquement au bout du quai. En descendant de voiture, je remontais le quai par la droite. Mais même si il y avait du monde devant moi. Cela ne m’a pas empêché de la voir.
Il faisait beau, ce jour-là. Je crois qu’elle m’a vu avant parce qu’elle me souriait déjà. Et je n’ai pas pu m’empêcher de lui sourire. Je continuais à remonter le quai. Elle était à l’extrémité du bâtiment de la gare appuyé contre la barrière. Elle m’attendait tout patiemment.
Je suis arrivé tout près d’elle et je la regardais de mes yeux. Elle était habillée d’un pantalon bleu, d’un débardeur rose et d’une veste noir. Avec ses cheveux blonds bouclés et son piercing juste à côté de la bouche, elle me regardait avec ses yeux bleus-gris. J’ai souri et je lui ai dit: « Salut, ça va? » Et elle m’a répondu: « Oui ça va et toi?
– Beaucoup mieux depuis que je suis là, lui ai-je répondu.
Avant d’ajouter.
– Tu n’as pas trop attendu, j’espère.
– Non, t’inquiète, me dit-elle.
On s’est fait la bise et elle a pris ses sacs. Elle s’est mise en route pour me faire découvrir sa ville. Et moi, je l’ai suivie. En sortant de la gare, elle a tourné à droite. Je regardais les bâtiments et je ne me sentais pas dépaysé. Je trouve que les villes du nord se ressemblent un peu avec leurs bâtiments en brique rouge.
On s’est arrêté à environ cinquante mètres de la gare. Avant de me demander où je voulais aller. Je lui ai répondu:
– Je ne connais rien ici, ce n’est pas ma ville.
Avant d’ajouter:
– Comme j’ai réservé ma chambre qu’à partir de dix-neuf heures. Cela nous laisse du temps.
– Je sais où on va aller, me rétorqua-t-elle.
Elle continua tout droit. Arrivés à la première intersection, on a traversé. Ensuite, on a coupé par un parking. C’est à ce moment-là, qu’elle me dit que l’on est au pôle Marine. Avant de continuer, c’est là où je viens toujours avec Alysson. La visite se poursuivit à l’intérieur et en sortant, j’ai remarqué que c’était comme une place. Avec à gauche, des péniches et un muret. Devant moi, des escaliers et une sorte de bassin Et sur la droite, se profilait la suite de ma première visite sur Dunkerque. On est passé à côté de deux restaurants avant de devoir traverser. On a traversé et là, sur notre droite se trouvait un parc à côté d’un arrêt de bus. Mais notre visite se poursuivit tout droit. On entra donc dans un centre commercial par lequel on ressortit tout aussitôt. Arrivé à la place Jean Bart, elle me dit qu’elle et Alysson faisaient des allers-retours entre cette place et le pôle Marine. Ma visite se continua jusqu’à la place du marché de Dunkerque. Il était à présent quatorze heures et demi.
On s’est assis l’un à côté de l’autre sur un banc en brique grise à l’abri de certains regards. J’ai posé mon sac à ma droite. Elle était assise à ma gauche. On a parlé au moins une bonne heure et elle m’a fait part de son appréhension lorsqu’elle m’attendait sur le quai de la gare. Au début, je lui ai dit de s’asseoir sur mes genoux. Mais, elle ne voulait pas car elle se trouvait un peu grosse. Elle ne l’était pas mais j’ai remarqué que c’est souvent le cas chez les femmes. Elle se trouve grosse alors qu’elles sont loin de l’être. Et pour moi, c’est loin d’être un handicap ou un frein. Il faut juste s’aimer soi-même.
On a commencé à s’embrasser tout naturellement jusqu’à ce que son besoin de fumer ne prenne le dessus. Elle était assise là, pendant que moi debout, je la regardais. On s’échangeait même des regards complices entre quelques bisous que j’ai réussi à lui soutirer. Je faisais même un peu le fou comme j’en ai l’habitude. J’essayais de me tenir à l’écart parce que je ne supporte pas l’odeur. En plus, ça sent fort sur les vêtements.
Une fois, sa cigarette terminée, elle a pris un chewing-gum pour l’haleine. Je me suis rassis à côté d’elle et on a continué à parler et à s’embrasser. On parlait sans se soucier de l’heure qu’il pouvait être. On rigolait comme si on se connaissait depuis des décennies tant c’était magique entre nous. On s’est mis en route à 18h30 pour aller à l’hôtel. On se donnait même la main. On est repassé par la place Jean Bart et on a continué tout droit. A l’aller, on venait de la droite. Juste après avoir traversé, elle a lâché ma main. Et elle m’a dit en me montrant une boutique:
– Il y a ma cousine qui travaille ici. C’est une grosse balance. Elle est capable de me dire qu’elle m’a vue avec toi.
Comme elle ne me l’avait pas caché, je ne pouvais rien lui reprocher. Mais ce dont elle avait si peur et qu’elle redoutait par-dessus tout, c’est que cela parvienne aux oreilles de ses parents et ainsi de leur réaction vis-à-vis d’elle. On a continué encore tout droit avant que je lui dise que je voulais acheter de quoi boire et manger. Trente mètres plus loin se trouvait l’hôtel où j’allais passer la nuit. Je vis des tables et des chaises dehors avec une devanture bleue où se trouvait le nom de l’hôtel. Elle me regarda et me lança:
– C’est ici l’hôtel.
Mais avant, on a fait un petit détour par Monoprix. On a tourné sur notre gauche et on a continué tout droit sur vingt mètres. Avant d’entrer dans le magasin. On a acheté de quoi manger et boire. Et on en est ressorti. On a tourné sur notre droite, continué tout droit sur vingt mètres et tourné une nouvelle fois sur notre gauche. On a alors continué tout droit sur trente mètres.
On était juste devant la devanture bleue et les tables entreposées à l’extérieur. Je suis rentré à l’intérieur, c’était comme un bar. J’ai avancé jusqu’au comptoir tout en évitant le chien qui était couché par terre. Olivia était beaucoup plus en retrait, elle m’attendait avec son sac à côté de la porte. Derrière le comptoir, il y avait un couple. Celui qui gérait ce bar-hôtel. Le monsieur vint me parler:
– Que puis-je faire pour vous monsieur?, me dit-il aimablement.
– J’ai réservé une chambre, répondis-je.
– A quel nom?, me demanda-t-il.
Je lui ai donné mon nom et il consulta l’agenda. Il trouva mon nom, me fit une facture et me donna les clés de la chambre une. En me tendant la facture, il m’expliqua toutes les taxes incluses avant de rajouter:
– Vous voulez un petit déjeuner demain matin?
– Non, merci. Lui ai-je dit.
J’ai rejoint Olivia qui m’attendait devant la porte. En tant que gentleman qui se respecte, je l’ai laissé passer devant moi. On a monté les escalier, ouvert une première porte. On est arrivé juste devant la porte. J’ai pris les clés et j’ai ouvert. A nouveau, j’ai laissé Olivia pénétrer dans la chambre. Je suis entré à mon tour et j’ai fermé la porte à clé. J’ai enlevé ma veste beige et je l’ai accroché à un cintre. En me retournant, j’ai vu Olivia allongé sur le lit avec les pieds en dehors. Elle me souriait et je lui ai souri en retour. Il était 18h40 et je me suis approché d’elle. Je l’ai d’abord embrassé.
– Tu veux le faire? Lui demandai-je.
Elle me répondit oui d’un hochement de tête.
– On n’est pas obligé de le faire, ai-je ajouté.
Avant de rajouter:
– Je ne suis pas venu pour ça. Je peux attendre, tu sais.
Elle me sourit. Elle commença par enlever son débardeur rose. Elle en avait juste un autre en dessous. Il était noir. Je lui ai enlevé son pantalon bleu turquoise. Elle retira son débardeur noir. Je vis alors sa poitrine et son soutien-gorge. Elle continua à se mettre à l’aise. Elle enleva par la suite son soutien-gorge et son string. Elle était toute nue allongée et elle me regardait. A ce moment-là, je lui ai demandé si elle voulait que je ferme les rideaux. Je savais qu’elle était pudique. On en avait parlé à plusieurs reprises. J’en ai profité pour me déshabiller et prendre un préservatif dans mon sac. Je le mis et je lui demandais une nouvelle fois:
– Tu en es sûre que tu veux le faire?
– Oui. J’en ai très envie, me répondit-elle.
Si elle m’avait demandé d’attendre cinq ans pour le faire, je les aurai attendus mais elle me semblait prête et elle voulait le faire. On l’avait évoqué au téléphone et elle tenait vraiment à m’offrir sa virginité. Quant à moi, j’avais peur que cela ne se passe pas aussi bien qu’elle se l’imaginait. C’est clair que je la respectais trop. Je me suis lancé et à peine, suis-je entré en elle qu’elle a eu mal.
Je la regarda et je ne pus m’empêcher de lui demander si elle voulait que j’arrête. Mais, elle voulait que je continue. En fait, je voulais que cela soit parfait pour elle. Et j’ai eu l’impression d’avoir mal à sa place. En tout cas, je m’en voulais. J’ai essayé d’être le plus doux possible avec elle. C’était sa première fois, je voulais qu’elle soit magique. On a ainsi continué et changé cinq fois de position. Même si je n’ai pas joui, j’y ai pris beaucoup de plaisir. On venait de faire l’amour pour la première fois. Je sais que lorsque l’on a arrêté, il y avait plus belle la vie à la télévision.
On était allongé l’un à côté de l’autre. Nos peaux se touchaient. Et on regardait le petit écran suspendu au mur face à nous. On se regardait souvent, on se jetait des petits regards. Il y avait vraiment une grande complicité entre nous. Je me suis alors levé et je me suis dirigé vers mon sac. J’avais ramené quelques petits cadeaux pour elle. Rien de bien extraordinaire, une lettre, une tasse et un bracelet en or. Histoire de lui montrer que c’était la seule femme de ma vie. Elle m’a alors embrassé avant de tourner la tête. Je crois qu’elle a été touché par ce geste. Quelques larmes coulaient sur son visage. Je me suis approché d’elle et je l’ai prise dans mes bras. Pour moi, c’était naturel de lui faire des cadeaux. De lui écrire et dire ce que je ressentais à son égard même quand j’étais confronté à son cœur de pierre. Et bien plus d’une fois, cela m’a fait souffrir.

Je me rappelle lui avoir demandé d’arrêter de pleurer. Ce n’est pas dans cet état-là que je voulais la voir. Je voulais la voir sourire, c’était tellement plus beau. J’ai commencé par lui faire des bisous. Et puis, je n’aime pas voir les gens pleurer. Elle a fini par reprendre ses esprits au bout de cinq minutes. Pendant lesquels j’ai été attendri devant cela. J’ai pris conscience à ce moment-là que je pouvais jouer avec elle mais c’était nullement mon intention. Au contraire, je voulais la voir heureuse. Et pour moi, j’aurais tout fait pour qu’elle le soit. Il fallait donc que je sois sincère avec elle. Je me suis allongé à ses côtés et j’ai bu de l’oasis tropical. Elle a allumé la télévision pour regarder ce qu’il y avait d’intéressant.
Comme il n’y avait rien de bien passionnant ce soir-là, on a commencé à se faire pleins de bisous partout. Elle a commencé à me faire un suçon au niveau du cou. Elle savait que c’était mon point faible. J’ai riposté alors résultat des courses, on avait pleins de gros suçons. Surtout, au niveau du cou. J’ai commencé à la caresser de mes doigts avant de lui faire un massage. J’avais ramené une pommade spécialement pour cela. J’ai bien aimé lui le faire et elle m’a donné l’impression qu’elle a bien aimé aussi. Une fois fini, on a commencé à s’embrasser de nouveau. Il devait être un peu près vingt et une heures et demi. On a refait l’amour une deuxième fois mais elle avait toujours aussi mal. Et moi, je me sentais toujours aussi responsable. D’ailleurs, je lui l’avais dit. Cependant, elle voulait continuer. J’ai continué à l’embrasser, à la caresser et à lui faire l’amour. Elle m’a dit:
– Si j’avais su que c’était si bon que ça, je l’aurais fait avant.
Cette phrase m’a un peu vexé parce que j’espérais que l’acte en lui-même n’était rien sans moi. Mais je n’ai rien laissé paraître par peur de gâcher ce moment. A la fin, on s’est allongé côte à côte et on a parlé. J’ai passé tendrement mon bras sous sa nuque. On se parlait tout en nous regardant dans les yeux. C’était la première personne avec qui je me sentais si bien, j’étais tout nu à ses côtés. Je me suis endormi tout collé à elle et le lendemain en me réveillant, j’ai été accueilli par un visage tout illuminé. Elle n’avait pourtant pas dormi, elle me l’a dit par la suite. Un sourire que je ne saurais oublier et qui m’a touché au plus profond de moi. Elle était si belle au naturel et au petit matin. Ce jour-là, je me suis promis d’essayer de ne jamais la faire souffrir volontairement. Je suis resté devant ce si joli spectacle sans pouvoir rien faire avant de l’embrasser. Elle a fini par se lever, elle m’a embrassé une dernière fois avant d’aller fumer à la fenêtre. Elle me regardait et j’ai fini par me décider de me lever pour aller prendre une douche. Je suis parti prendre mon gel douche dans mes affaires et je me suis déshabillé. Je suis entré dans la douche et j’ai ouvert le robinet. J’ai eu du mal à régler à la bonne température. Olivia qui était toujours à la fenêtre, s’est exclamée:
– Comment ça sent trop bon!
– C’est mon gel douche qui sent aussi bon. C’est pour cette raison que je l’utilise. Lui ai-je répondu.
– Tu sens trop bion mon cœur, m’a t-elle dit en rigolant.
Je suis sorti de la douche en attrapant ma serviette. Entre-temps, elle avait fini de fumer sa cigarette. Je me suis essuyé et j’ai commencé à m’habiller alors qu’elle se déshabillait en même temps. Elle est entrée dans la douche et j’ai réussi à lui soutirer un baiser. J’ai ensuite continué à m’habiller après m’être lavé les dents. J’ai mis mon tee-shirt blanc avec un fond gris lorsqu’elle en est ressortie. A sa sortie, on a commencé à s’embrasser et à se faire pleins de bisous. Elle était encore nue, je ne lui ai pas laissé le temps de s’habiller. Elle s’est alors allongée sur le lit et je l’ai rejoint. J’ai enlevé mes vêtements et on a continué à s’embrasser avant de faire l’amour. Quand on a fini, la femme de ménage est venue frapper à la porte comme si cela avait été synchronisé. On s’est alors rhabiller rapidement avant de lui ouvrir. Elle nous a dit qu’il était onze heures et qu’on devait quitter la chambre. Olivia s’est préparée, s’est maquillée et a rangé son sac avant de sortir. En sortant de l’hôtel, on a pris sur notre droite et encore à notre droite. On s’est posée et on a bu tout en réfléchissant à ce que l’on pourrait faire. On a finalement décidé d’aller au cinéma mais la séance était à quatorze heures. On est allé au pôle marine ensemble et elle a regardé les films qui étaient à l’affiche. Ce que je me rappelle, c’est que le film qu’elle a choisi est un film qui fait peur et que j’avais déjà vu.
En attendant l’heure, on est sorti du centre et on a tourné à gauche vers le petit muret. Elle s’est assise dessus alors que moi je me tenais devant elle. On s’est alors enlacé et on a aussi discuté ensemble. Surtout au moment où elle voulait fumer, je l’ai fait pleurer ce jour-là pourtant ce n’était pas du tout mon intention. Mais je lui ai dit ce que j’avais au fond de mon cœur. Mais ce qu’elle me proposait, je ne pouvais l’accepter car c’était avant tout pour elle que je lui le disais. Je pense que si elle était prête à arrêter de fumer pour moi, c’était sa façon de me prouver qu’elle m’aimait. Honnêtement, sans le recul que j’ai aujourd’hui sur notre histoire, je ne le voyais pas ainsi et j’avais peur qu’elle me reproche ce sacrifice pour moi tôt ou tard. Elle a fini par sécher ses larmes et je l’ai laissé faire. Je me suis éloigné pour ne pas me prendre la fumée en pleine face. Cependant, elle a pris cela comme un geste pour prendre de la distance vis-à-vis d’elle. Quand elle a terminé sa cigarette, elle a pris son chewing-gum et on a continué à s’étreindre jusqu’à l’heure de la séance. On s’est alors levé pour faire la queue et on est entré dans la salle. Je lui ai donné une figurine et on s’est installé tout au bout de l’avant-dernière rangée. On s’est embrassé jusqu’à ce que le film commença. Ensuite, elle a posé sa main sur ma cuisse et cela a eu un effet particulier sur moi. Peut-être parce que c’était elle mais cela m’a procuré une sensation jusqu’ici inconnue. Jamais auparavant, je ne m’étais senti autant en phase avec quelqu’un. Dès qu’elle avait peur, elle me tirait par ma veste beige pour m’attirer à elle et m’enlacer.
A la fin du film, on est sorti du cinéma et du pôle Marine. Elle m’a tenu compagnie jusqu’à ce que mon train parte. On est allé se poser à côté de la place du marché et on a continué à s’étreindre jusque l’heure du départ sonne. Je redoutais tant ce moment et Olivia m’a confié qu’elle serait triste à mon départ. Je lui ai promis de revenir aussi vite que je le pourrais. Ces dernières trente minutes que j’ai passé avec elle ont été comme si c’étaient les dernières. L’ambiance était un peu lourde comme si on redoutait de se retrouver seul après ces deux jours passés ensemble. Je pense que pour moi, j’ai compris que je ne voulais juste qu’être avec elle. Elle m’a accompagné à la gare de Dunkerque et sur le quai du train qui allait à Lille. On est resté sur le quai, elle m’a demandé de la prévenir quand je serais arrivé chez moi et elle m’a embrassé avant que je n’accède au wagon. Je me suis assis à côté de la fenêtre et je la regardais s’éloigner. Elle s’est retournée vers moi plusieurs fois. J’avais de plus en plus le vague à l’âme au fur et à mesure que le train s’éloigna de la gare. Elle m’a envoyé un texto pour me dire qu’elle avait passé un super week-end en ma compagnie et qu’elle avait hâte que je revienne. Je lui ai répondu que moi aussi.

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