Ce soir, mon mec m’emmène au sauna et j’avoue que j’appréhende un peu… voire beaucoup. Si j’ai un tempérament de voyeuse, je ne suis pas du tout exhib. Mon homme me trouve terriblement excitante, mais je sais que les années ont rendu mon corps moins attrayant. Mes deux gros seins ne se tiennent plus aussi fièrement ; j’ai pris quelques kilos qui arrondissent ma taille et mon visage de cinquante ans affiche trop de rides à mon goût. Toutefois, je me suis laissée tentée par une expérience nouvelle.
Nous sommes accueillis par une charmante demoiselle qui nous explique les règles du lieu. L’endroit est mixte et nous ne pouvons porter qu’une serviette. Jacques s’éclipse vers le vestiaire des hommes tandis que je pénètre dans celui réservé aux dames. Je commence à me déshabiller tout en observant la scène. Les femmes de tous âges et toutes corpulences déambulent tout en plaisantant. La moitié d’entre elles est nue, parfaitement à l’aise. Certaines sont comme moi, plus circonspectes. On les détecte très vite car elles utilisent des parties plus reculées du vestiaire et utilisent tant bien que mal les portes métalliques pour cacher leurs anatomies.
Certaines femmes sont très belles et me complexe un peu, mais la majorité d’entre elle arborent des corps très loin de la perfection des magazines. Les fesses flasques ou les bidons rebondies me rassurent sur mon propre cas. Je ne suis pas la plus belle, mais loin d’être la moins sexy de l’assemblée. Je ne peux m’empêcher de reluquer quelques fesses charnues dont les mouvements ne sont pas sans éveiller mes sens bien que je sois une hétéro pur jus. J’apprécie également ces seins qui ondulent sous mon nez. Je me dis que Jacques serait au paradis s’il était là.
J’ôte rapidement ma culotte et mon soutif et me saisit de la serviette en coton. La majorité de mes comparses la portent comme un paréo, laissant leurs poitrines à la vue de tous. J’opte pour une stratégie plus dissimulatrice en la nouant au dessus de mes globes mammaires imposants. De ce fait, la serviette est à peine assez longue pour masque la fente de mon sexe. Je la maintiens avec une main tandis que l’autre s’assure que le nœud ne se défait pas.
Jacques m’attend. Il semble à l’aise avec sa serviette nouée autour de la taille.
– Tout se passe comme tu veux mon amour ?
J’acquiesce sans un mot. Il passe son bras autour de mon cou. Sa main soupèse mon sein droit. Il est amateur de gros seins et sait apprécier mes attributs. D’habitude, je suis plutôt entreprenante sexuellement parlant, mais là, je me sens comme une biche prise dans les phares d’une voiture à la sortie d’un virage.
L’hôtesse nous fait une visite rapide des lieux et nous montre les installations : jacuzzi, hammam, sauna ainsi que les salons de repos et quelques recoins dont certains sont fermés par des rideaux. Je me rends compte que ce sauna n’est pas qu’un endroit pour se délasser. Il flotte une ambiance très sexuelle. Je suis à la fois effrayée et excitée.
– Jacques, ton sauna est un lupanar !
– Je pensais que tu le savais déjà.
– Tu sais bien que je ne veux pas faire l’amour avec un autre que toi ?
– Ne t’inquiète pas, nous allons observer et nous relaxer.
– C’est tout ?
– Absolument.
Vaguement rassuré par ces propos car Jacques était un mec fiable, je me détendis un peu.
– Et si on démarrait par le jacuzzi ?
– Oui, j’adore le jacuzzi.
On se dirigea de concert vers le bain à remous. Un couple nous croisa. L’homme portait sa serviette sur son épaule, le sexe à l’air. Je ne pus empêcher mon regard sur ce phallus à découvert. L’homme s’en aperçut et me lança un sourire coquin. Je baissais la tête en rougissant.
– Tu as vu le mec : il était à poil !
– Relaxe ! Je sais que tu aimes bien regarder. Ici, tu peux tout voir et personne ne s’en offusque.
Il y avait plusieurs bassins. Chacun d’entre eux pouvait contenir 8-10 personnes maxi. Je jetais mon dévolu sur un jacuzzi vide. Jacques grimpa l’échelle et se départit de sa serviette en bord de bassin, plongeant son corps nu dans le bain à bulles. J’avais une vue de premier ordre sur ses petits fesses musclés tandis que je devinais son sexe au repos. Jacques n’est pas un athlète, mais il est plutôt pas mal pour son âge. J’adorais caresser son corps avec mes mains… ou ma bouche, mais ce n’était pas l’endroit.
Mon tour était venu et je me souvins que je ne portais qu’une serviette. Fort heureusement, nous étions seuls. Je dénouais la serviette et plongeais prestement dans l’eau chaude, m’enfonçant jusqu’au cou afin de dissimuler mes généreux attributs mammaires. Ils se mirent à flotter et à se balancer au gré des remous. Je trouvais ça un brin comique. Jacques s’approcha et les caressa, pinçant les tétons. Je lui administrais une tape :
– Ca ne va pas, il y a du monde !
Il retira sa main avec un air de dépit. J’avouais que ça ne m’avait pas déplu, mais je redoutais qu’on nous voie. Je sentis sa main me caresser les hanches, puis s’infiltrer dans mon entrejambe que je gardais serré.
– Avoue qu’on est bien ici ?
– Oui, c’est vrai, mais tu sais bien que je ne suis pas exhib ? Ca me crispe un peu.
– Je vais te détendre.
Son doigt se fit plus insistant et je finis par desserrer mon étreinte en écartant légèrement les jambes. La chaleur montait doucement et sans que je m’en aperçoive, je me caressais un sein tout en fermant les yeux pour mieux m’immerger dans mon plaisir. J’ai toujours apprécié ça. Ils sont volumineux, lourds et bien faits. Pas de raison que je laisse ce plaisir seulement à mon mec !
– Jolie poitrine !
Ce n’était pas la voix de Jacques ! J’ouvris les yeux et tentai de me couvrir les seins de mes mains. Satanés remous qui contribuait à les balancer sans cesse rendant la tâche des plus ardues.
– Excusez ma compagne, mais elle est très pudique.
– Une débutante, je comprends, poursuivit l’inconnu. Faîtes comme si nous n’étions pas là.
A ses côtés, une petite rousse bien en chair aux seins formant deux globes d’albâtre tout fiers. Elle devait avoir 25 ans et lui, bien vingt de plus. Les cheveux courts, grisonnants, le corps glabre et légèrement musculeux. Je le trouvais très sexy. Il se désintéressa de ma personne pour se tourner vers sa compagne. Elle arborait un grand sourire et des tâches de rousseur lui conférant un air juvénile. Un peu genre Fifi Brindacier, mais sans les couettes. Les deux se prirent par la bouche. On les sentait très amoureux. La main du gars s’était emparé d’un de ses « pamplemousses ».
Malgré les remous, l’eau était transparente et j’étais hypnotisée par la vision du mandrin qui se dressait. Il était comme un serpent qui avale une proie trop grosse pour lui et enfle tout en se dépliant. Une main gracile s’en saisit et entreprit de le décalotter. Je ne pouvais détacher mon regard. Ils étaient à moins de deux mètres de nous et s’en souciaient comme d’une guigne. Je tournais les yeux vers la rouquine. Sa vulve était surmontée par une petite toque orangée qui ondulait sous les flots. Une main masculine s’en approchait pour venir lui caresser le clitoris.
Je regardais Jacques.
– Ca te plaît mon amour ?
– Et toi ? Lui rétorquais-je avec une pointe de jalousie. Bon, j’avoue : bien plus qu’une pointe…
– Moi, je fais ça pour toi.
Ce disant, il m’embrassa à pleine bouche. J’avais une furieuse envie de lui en vouloir, mais il se mit à caresser mon minou, laissant pénétrer un, puis deux et trois doigts, fourrageant mon intimité devant des inconnus. D’accord, ces derniers n’en avaient cure, mais tout de même. Je le repoussais malgré la furieuse envie qui me démangeait :
– Laisse-moi, on ne peut pas…
Le couple continuait son mélange des corps. L’homme s’était extirpé du bain, s’asseyant sur le rebord tandis que sa partenaire était à genou sur l’assise, la bouche posée sur son engin, entamant une fellation experte. Ce faisant ses deux seins enserraient sa proie et j’imaginais la douce caresse de ces deux fruits à peine mûrs sur la verge en érection. Une main faisait un mouvement de piston tandis que l’autre lui caressait les testicules. J’étais dans l’eau mais je sentis que je mouillais avec véhémence. Mes doigts se mirent à caresser mon sexe sans que j’en prenne réellement conscience. Je n’avais jamais été dans un tel état d’excitation. Je voyais ses deux oblongs monter et descendre sur le pieu de chair gorgé de désir, les veines semblant prêtes à éclater. Il avait une bite longue, mais fine alors que Jacques était plus trapu. Je voyais ce ballet de langue gourmande jouant avec son gland et m’imaginait à sa place, d’autant plus que je pouvais les toucher tellement ils étaient près. L’homme gémissait de plaisir tandis que la jeune rousse lui lançait des regards emplis de désir. J’imagine que le fait de nous savoir là décuplait encore plus leur jouissance. Je me caressais avec une ardeur dont je ne me savais pas capable. Je sentis une main caresser mon sein droit, puis une autre mon sein gauche. Jacques s’était joint à moi pour m’aider à trouver le chemin de l’orgasme. Pas que j’eus besoin de cette aide, mais elle était la bienvenue.
Mes yeux rivés sur les deux corps enlacés, je continuais de caresser. La rouquine se dressa et s’assit sur son compagnon, s’empalant sur son membre dressé. Le duo continua sur un autre mouvement tandis que la donzelle se mit à haleter, puis à gémir de concert. Je devinais ses fesses blanches claquant sur les cuisses de son mec tandis que ses seins opinaient de plus en plus vite. Je me dis que moi aussi, je devais produire ce spectacle quand je faisais l’amour en chevauchant Jacques. Je me visionnais intérieurement mes seins beaucoup plus opulents caracoler durant notre coït. Le désir montait. La chaleur devint brûlante, presque brutale et je lâchais un râle de plaisir assez tonitruant. Notre couple interrompit son mouvement deux secondes avant de me lancer un sourire et de reprendre leur va-et-vient en duo.
Après mon orgasme, les mains avaient libéré ma poitrine. Etaient-ce bien celles de Jacques. Toute à mon excitation, je n’ai jamais vérifié. Je jetais un regard honteux à mon homme :
– Jacques, on rentre !
Sans attendre la réponse, je me saisis de la serviette et remontais les marches conduisant à la sortie. Je devais offrir mon fessier rebondi à la vue de l’autre couple et Jacques me gratifia d’une bonne claque. Enfin, j’espérais que c’était lui car je n’osais pas jeter un œil.
Une fois sortie, je me rendis compte de ma nudité et rajustais la serviette tant bien que mal sur mon anatomie encore frémissante de plaisir. J’étais à la fois honteuse et surexcitée. Je voulais déguerpir au plus vite et que mon homme me prenne sauvagement pour assouvir tout ça.
Nous avons baisé comme des bêtes dans la voiture sur le parking du sauna. Sincèrement, j’espère que personne ne nous a vu.
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