Histoire publiée dans RêveBébé.
J’embrasse un ami sur la bouche, dans le noir total. Sa langue cherche à ouvrir mes lèvres, j’ai du mal à l’accepter, j’élude, je fais semblant de vouloir le goûter lentement, avec curiosité. C’est pourtant le jeu. C’est le premier des quatre hommes qui sont debout, à chaque coin de la pièce. L’un d’eux est mon mari, les trois autres les maris de mes trois meilleures amies, qui sont aussi chacune dans le noir, en train de bécoter les autres gars – dont mon mari, donc.
L’idée me rend un peu jalouse, mais j’ai accepté le jeu du « qui embrasse le mieux », proposé, à la fin de la soirée par une Olivia à moitié bourrée. Du moins en apparence. Comment ai-je pu me laisser entraîner là-dedans ?
Les mains de l’ami que j’embrasse se posent sur mes hanches, descendent sur mes fesses. Je lui donne une petite tape et les lui écarte, silencieusement. On a dit : « Sans les mains ! ».
Nos bouches se collent, s’ouvrent, nos langues se mêlent, on est debout, il est plus grand que moi, (évidemment puisque je mesure 1,53 m) le baiser est plus aisé, moins hésitant, meilleur. J’entends les copines soupirer d’aise. Toujours la pointe de honte et de jalousie. Je ferme les yeux, me laisse emporter.
Olivia tape dans ses mains. La minute est passée. Les garçons ne savent pas quelle est la fille qui donne le signal. Je m’écarte de celui qui m’embrasse encore – et que je n’ai pas identifié – et lui trace une petite croix sur la joue avec mes doigts. C’est le signe que j’ai tiré au hasard dans la panière. Il me trace un ovale, autour des lèvres, et sa main caresse ma joue. Il a dû aimer. Je souris.
Je me dirige vers la droite et trouve à tâtons mon deuxième concurrent. Son nez trouve le mien, les lèvres sont douces, il ne cherche pas à mettre la langue. Toujours pas mon mari. Je me rapproche, mordille les lèvres, teste avec un bout de langue. Il m’enlace sans ses bras musculeux, je me laisse faire, tant qu’il n’y met pas les mains. Je place mes bras autour de ses hanches, le baiser commence, langoureux. C’est certainement… Laurent, le mari de Sylvie. M’a-t-il reconnue ? Ou confondue avec sa femme ? Le baiser me fait partir, je sens à peine sa main quand elle passe sur mon T-shirt, et att**** un de mes seins. Il marque un temps d’arrêt mais ne retire pas sa main – il m’a donc confondue avec sa femme – et a vu la différence de poitrine… Je suis une petite asiatique fine (43 kg toute mouillée) avec de gros seins parfaits, au galbe idéal, malgré de tout petits mamelons qui réagissent à la moindre caresse, alors que les nichons de son épouse (un peu plus grande) sont petits et rondelets.
Je le laisse profiter avant de retirer gentiment sa main mais le baiser reste passionné et fusionnel. Je me demande si Alain, mon mari, nous confondra aussi… La pointe de jalousie me vrille encore le cœur. Ce n’est qu’un jeu. Clap de fin d’Olivia. Je fais ma petite croix sur sa joue, il dessine un « V » sur la mienne. Laurent est donc le « V ». À priori.
Déplacement vers la droite, je tâtonne, trouve l’épaule du troisième larron. J’entends mes copines changer de partenaire, l’une d’elle glousse, je l’imite, le ridicule de la situation me fait rire jaune. Les gars sont silencieux. C’est Olivia qui a tout manigancé. Cette soirée, le trop plein d’alcool, la discussion sur le mariage, et sur l’ennui sexuel, sur les jeux amoureux. On se connaît tous depuis la fac, on est tous mariés depuis moins de cinq ans, et paf, jouons à qui embrasse le mieux, concours pour réveiller le couple, petits flirts entre amis, et autres jeux coquins en perspective, si ça nous plaît. Et ça me plaît, si j’en crois l’humidité qui s’accumule entre mes jambes fines. Même si la raison pure me donne envie de me cacher sous le parquet.
Je reconnais Alain dès que ses lèvres touchent les miennes. Il est hésitant, presque timide, je souris intérieurement. S’il m’a confondue avec Sylvie, et qu’il n’y a pas mis les mains, il ignore peut-être que c’est moi. Je titille ses lèvres avec ma langue, il me rend le baiser, mécaniquement. Je me rapproche de lui, il peut sentir ma poitrine sur son torse.
Le baiser se réchauffe, la respiration devient plus profonde, plus abandonnée. Sa main vient sur ma hanche, j’ai envie qu’il me la mette dans la culotte, ce petit jeu me monte à la tête… Sur une impulsion, je glisse la mienne sur son pantalon et cherche la forme de son sexe. Je suis surprise de le trouver en érection. Et une belle ! La bite n’est-elle pas plus grosse que d’habitude ?
Je fronce les sourcils et tâte mieux. Le baiser devient ardent, mais je ne suis plus si sûre qu’il s’agisse d’Alain maintenant…Le sexe est-il réellement plus massif ? Ses deux mains glissent sur mon T-shirt et réussissent à soulever mon soutif, mes seins sont exposés sous le tissu fin, il les caresse, les presse… les découvre… pour la première fois ?
Je rougis, et ôte ma main de son pantalon. Sa langue tourne sur la mienne. Je lui fais signe d’ôter ses mains de ma poitrine. Clap de fin. Je me recule en hâte, et fais ma croix sur sa joue. Il glisse ses mains sous mon T-shirt et trace un « S » sur mon ventre Jamais je n’avouerai à Alain ce que j’ai fait là !
Rapidement vers la droite, à tâtons dans le noir. Une des filles trébuche et ricane. Suraya. Elle a beaucoup bu ce soir. Comme nous toutes. Je n’ai pas le temps de rajuster mon soutif : Une bouche se colle à ma joue, un nez me sent, je tourne la tête, la langue trouve la mienne sans hésiter, c’est Alain, cette fois. Du moins je le pense. Difficile d’être sûre, sans les mains. Il se colle à moi, son pantalon contre mon ventre, sa queue est gonflée sous le tissu, il se frotte, je m’écarte un peu. Qu’est-ce qui lui prend ? Deux mains touchent mes fesses, me les pincent, je ris malgré moi, le son est étouffé dans le baiser, sa langue est fougueuse, empressée dans ma bouche. Ses mains passent sous ma jupe, caressent les lobes nus de mon cul – je suis en string – et passent devant, sur ma moussette coupée court. Un majeur glisse dans la fente trempée, presse mon clito très sensible, j’att**** son bras, et le repousse, avec difficulté, j’ai la tête qui tourne, j’ai gémi, de manière audible, je le sais. Est- ce vraiment Alain ? Je suis frustrée de ne pas reconnaître mon propre mari. Si c’est lui, est-ce qu’il s’est frotté à mes trois copines de cette manière scandaleuse ? Clap de fin. Je fais ma croix sur sa joue, il me trace un carré sur la fesse. On se regroupe au milieu de la pièce, et Olivia annonce :
— Attention, maintenant on marche tous au hasard et on embrasse le partenaire sur qui on tombe pendant dix secondes. Top !
Je marche, une main trouve la mienne, j’enlace un homme, nos lèvres se trouvent, le baiser est délicieux, ses mains courent sur mon dos, passent sous ma jupe, sous mon string, je pars… Clap.
On se sépare difficilement, je suis dans tous mes états, croix sur la joue, « S » sur la mienne. Un chaud, celui-là. Je marche, sens une tape sur l’épaule, une bouche cherche la mienne, je ne reconnais pas ce baiser, le nez est pointu, le parfum féminin. Curieuse, je glisse mes mains sur les hanches, fines, je remonte lentement, et… tombe sur deux beaux seins fermes, sans soutif sous le haut en coton ! C’est une fille ! Comme pour confirmer, une des filles chuchote :
— Deux mecs pour moi ? J’ai de la chance…
Je ne reconnais pas la voix. Mon embrasseuse anonyme sourit et m’enlace avec conviction, les lèvres sont douces, sa langue tourne en harmonie avec la mienne, le baiser – que je partage sans retenue – est formidable. Elle met les mains sous mon T-shirt, caresse ma poitrine. Elle pince mes tétons minuscules (mon ventre hurle de désir) et retire ses mains. Elle s’écarte déjà et s’éloigne dans le noir. Clap de fin.
Qui était-ce ?
Jamais plus !
Un garçon me frôle, je lui mets la main sur le sternum, pour être sûre, il me prend par la taille, nous nous embrassons, toute timidité disparue. Je meurs d’envie de glisser mes mains sous sa ceinture, pour voir s’il bande beaucoup, s’il est aussi excité que moi. Il n’en faudrait pas beaucoup pour que j’accepte de me faire sauter par le premier qui dégaine sa bite sous ma jupe. Je gémis urgemment, je mange la bouche qui me dévore, il répond avec enthousiasme. Clap de fin. Je ne m’écarte pas, le baiser se prolonge, on se serre, s’enlace, se caresse. Ses mains remontent sur mes seins nus sous mon T-shirt, je place les miennes sur ses abdos, glisse mes doigts sous son pantalon, trouve son gland énorme et m’en saisis. Ses mains descendent sur mon ventre, sous ma jupe, mon string, ses doigts fouillent ma fente humide, y pénètrent, je gémis encore, je soupire, le baiser est une apothéose de sensations, je lui presse la queue, la main tordue dans son slip. Clap de fin.
La lumière va s’allumer, je le sais, je me sépare difficilement de ce baiser magique, trace ma croix sur sa joue, il me fait un ovale sur un sein. Ovale encore. Il est bon, celui-là. Je rajuste hâtivement mon soutif et mon string, roulé dans ma fente trempée. Je suis rouge pivoine, je le sais.
— Attention, j’allume !
Olivia craque une allumette, et allume les bougies, sur la cheminée. On se regarde tous, timides, rouges, débraillés. Filles et garçons. Les pantalons sont bosselés à l’entrejambe. Le retour à la réalité est difficile. Ma pauvre Christine Yen, dans quoi as-tu mis le doigt ?
— Bon, dit Olivia, les yeux pétillants – c’est une belle fille, 27 ans, nez pointu, cheveux longs et raides noir de jais qui descendent presque jusqu’au milieu de son dos, de jolis seins bien galbés, des fesses comme des gouttes parfaites, sous une taille de guêpe (je suis jalouse de son corps) — chacun prend un bout de papier, et note « oui » ou « non » pour dire s’il veut continuer à jouer, puis son signe et le signe du baiser qu’il a préféré. Par exemple si je veux continuer et que je suis le triangle, ce que je ne dis pas que je suis, et que j’ai aimé le « T », je note « oui/triangle/T ». Tout le monde a bien compris ?
On acquiesce tous, encore sous le choc de la fin des cinq petites minutes qui viennent de s’écouler.
— Parfait. Si une majorité d’entre nous veut continuer, on se fait un autre jeu après le compte des votes. Les deux signes choisis par la majorité des mecs et des filles auront droit à une petite récompense.
Chacun prend son bulletin (un post-it violet) et commence à écrire. Alain s’est rapproché de moi, l’air de ne pas y toucher. Je me demande quel était son signe, et s’il connaît le mien. J’hésite un instant. Est-ce que je veux continuer ? Je connais la réponse. J’inscris « oui/croix/ovale », je plie le papier en quatre et le mets dans la panière.
Qui était l’ovale ? Je détaille les mecs. Pas Alain. Ni Laurent, a priori. Ça laisse donc Souleymane, le mari de Suraya, ou Stephen, le mari d’Olivia. Suraya est rouge comme une tomate, elle essaye de cacher son soutif dans ses mains. On a dû le lui enlever au cours du petit jeu. Ses gros seins siliconés pointent sous son T-shirt blanc.
— Attention, mesdames et messieurs, dépouillage express ! 7 « oui » et un « non », nous continuons !
Les garçons applaudissent, les filles les imitent. La tension qui restait s’évapore, tout le monde est moins nerveux. Je me demande qui a voté « non ». Je regarde Alain qui a l’air d’avoir mis le doigt dans le pot de confiture. Je lui souris, incertaine. Apparemment, ce n’est pas lui.
— Je vois ici que le « rond » et le « S » ont voté l’un pour l’autre, ainsi que « l’ovale » et « la croix ». Les coquins se sont plus !
Je rougis. L’ovale a voté pour moi !
— Mais… C’est le « S » qui remporte le plus de suffrages chez ces dames, et le « triangle » chez ces messieurs !
Nouveaux applaudissements nourris, les miens sont énergiques et sincères. Qui est l’ovale, bon sang ? Stephen et Souley ont la même taille, un grand blond et un grand noir, ils ont tous les deux une belle musculature, et, comme tous les hommes ici portent un jean et un T-shirt. Et toutes les filles sont en jupes, plus ou moins courtes, difficile de juger. Olivia nous avait demandé cette tenue pour le jeu de la soirée. Tout était prémédité.
— Tout le monde devant la cuisine ! Le « S » et le « triangle » y entreront et auront trois minutes pour s’y bécoter – et plus si affinité. Pour les autres, le jeu de la meilleure bouche continue. Mesdames, vous vous allongerez au sol, messieurs, vous nous chercherez et tâcherez de nous séduire – sans les mains et en restant au-dessus de la ceinture, bien sûr !
Olivia est à elle seule un appel à chercher du plaisir en-dessous de la ceinture. J’espère presque que le baiser volé venait d’elle.
— Je désigne… le rond…, pour donner le signal !
Nous nous regroupons devant la cuisine. J’envie un peu le couple qui va s’y retrouver, et je me demande si Alain est le « S » ou le carré. Et si c’est le « S », suis-je jalouse ?
— On éteint… ? Trois, deux, un… Noir !
Les bougies sont soufflées. Je me dirige au milieu de la pièce, on me prend par la main, je m’allonge sur le parquet frais. Un homme m’embrasse, sur la bouche, sur le menton, dans le cou, il est à genoux à côté de moi. Une de ses mains glisse sur mon ventre, sous mon haut, et soulève mon soutien-gorge. Le baiser descend sur mes seins, il soulève mon T-shirt et mordille les mamelons minuscules de mes gros nichons dorés, je me laisse faire, aux anges, sa main descend encore, passe sous ma jupe, ses doigts plongent dans mon intimité, j’écarte les cuisses instinctivement, son index et son annulaire fourragent ma moussette, je me cambre, lui en demande plus, je tends la main vers son pantalon, la braguette glisse toute seule, la pine de belle taille est dans ma main, je le branle, sa bouche revient sur la mienne, il écarte ma main de sa bite et vient se placer entre mes cuisses, il humecte son gland dans ma fente, je secoue la tête, je veux et ne veux pas à la fois, il se glisse tout au bord de ma grotte intime… Clap de fin.
— Mumm…
(Non !) Je pousse sur ses fesses pour qu’il me pénètre, (baise-moi !) mais il se retire et trace un « V » sur mon ventre avec sa queue dressée. Je trace ma croix sur son ventre tendu au-dessus de moi.
C’était Laurent ? A priori, oui. J’ai failli faire l’amour avec le mec de ma meilleure copine que je connais depuis le collège ! Je reste là, pantelante, T-shirt relevé, string de travers. Une main me caresse le visage, je tends la tête en arrière, une bouche m’embrasse, à l’envers, puis descend sur mon corps, explore mes seins nus, les mord, je sais que je dois refuser, mais le jeu dit « la meilleure bouche » et il ne me touche qu’avec celle-ci. Ses lèvres survolent mon ventre plat, il att**** ma jupette avec ses dents, la relève, sa bouche découvre ma fente ouverte, je me tends, incapable de refuser. J’appelle sa langue en ouvrant les cuisses, elle plonge dans ma vulve, je gémis. Je cherche son pantalon, juste là, à côté de mon visage, et ne suis pas surprise de le trouver entrouvert, la bite à l’air. Je colle mon nez dessous, je la respire, mais ne la prends pas dans ma bouche. Il se crispe dans ma chatte, me griffe les fesses de ses deux mains, je sors ma langue, ouvre la bouche, goûte sa virilité… Clap de fin.
Je suis frustrée, haletante, comment puis-je me laisser à presque sucer un inconnu ? Je m’écarte, trace ma croix sous son gland, il frissonne et vient me faire un carré sur le ventre avec ses doigts. Alain ? Je n’ai pas reconnu son odeur. Il s’éloigne, je reste sur le sol, en haletant les yeux fermés. Une main me frôle la cuisse, la remonte, trouve ma chatte ouverte et trempée ; elle tourne sur le clitoris, indécente, puis une bouche s’y colle, la lèche, la bichonne, la caresse, la déguste.
Les lèvres montent le long de mon corps, je sais ce qui va arriver, elles vont dévorer mes seins, je les attends, je me serre contre ce corps musculeux, et quand le pénis caresse mon vagin, je m’en saisis, et me masturbe avec, tout en le branlant avec énergie, le sexe est interminable, le gland énorme, la peau douce, ferme, excitante. Il pousse avec ses reins pour me pénétrer, je chuchote un « non » à peine audible. Il va entrer, je le sais, il va me sauter, ma vulve s’ouvre, je m’offre, je suis vaincue. Clap de fin.
Je reprends mes esprits. Le gland est au bord de mon abandon — il n’a qu’à pousser sur ses reins. Il chuchote à mon oreille.
— Tu es la croix.
Je hoche la tête.
— Ovale ?
Il sourit contre ma bouche et se retire. Je reste ainsi un instant, encore pantelante, frustrée, émerveillée. Je me relève, j’entends des froissements de vêtements, une porte qui s’ouvre, des soupirs féminins, je replace mon soutif sur mes seins sensibles, rajuste mon string et ma jupe, me recoiffe comme je peux.
— Tout le monde est là ? J’allume, attention les yeux !
Olivia a la voix qui tremble légèrement. Je ne suis pas la seule à avoir été déstabilisée par le second jeu, apparemment. Une flamme d’allumette. Une bougie, deux bougies. L’obscurité recule. Les visages sont souriants, ivres, incrédules. Suraya se mordille la lèvre, nerveuse. J’ai du mal à croire que nous n’avons joué que trois minutes. Stephen me fixe des yeux, l’air innocent. Alain vient me prendre la main, me la serre brièvement, et m’embrasse sur la joue. Je lui pince la fesse en souriant.
— À vos papiers, cette fois dites juste si l’on continue ou si on arrête pour ce soir. Le prochain jeu sera un jeu plus sexuel, où nos bouches iront sous la ceinture… Si vous y êtes prêts !
Elle a l’air de s’amuser. Personne ne proteste, nous avons tous l’air un peu honteux, un peu curieux, et nous nous laissons manipuler avec plaisir par Olivia et ses idées tordues. Je prends mon papier, mon crayon, je vote « non » après encore un instant d’hésitation. Je ne peux plus me laisser aller comme ça, prête à ouvrir mon intimité à la première langue venue… ni à la première verge. J’ai un pincement au cœur, des éclairs de désir me vrillent le ventre, l’idée d’une bouche sous ma jupe me transperce. Ça va être la fête d’Alain tout à l’heure…
— Dépouillage express… Un, deux, trois oui… un non… deux non… quatre, cinq, six oui !
Je ne sais pas si je suis soulagée ou non du résultat. (Secrètement ? Oui…) Stephen met la main sur l’épaule d’Olivia.
— Il serait sage d’accepter que les deux d’entre nous qui ne souhaitent pas continuer nous disent s’ils acceptent l’avis de la majorité ?
Personne ne moufte.
— Tout le monde est OK pour un nouveau jeu coquin très coquin ?
Hochements de têtes, j’imite les autres après qu’Alain ait acquiescé. Olivia est radieuse.
— On y va, alors !
Olivia est la maîtresse du jeu.
— Comme il se fait tard, je vous propose un jeu qui m’a été soufflé par une des filles ici présentes.
Nous sommes attentifs, dans la pénombre. Alain me tient toujours la main.
— Les filles vont se mettre à quatre pattes au milieu de la pièce, têtes contre têtes. Les hommes ont trois minutes par fille pour jouer sous leurs jupes avec la langue… et uniquement la langue !
On se regarde tous, gênés. Sylvie la timide secoue la tête.
— Olivia, j’ai voté oui mais je ne sais pas si…
Elle regarde son époux Laurent d’un air inquiet. Mais celui-ci la rassure.
— Allons, ma puce, on est tous adultes, ce n’est qu’un jeu, je ne serai pas jaloux, promis.
Elle sourit à son tour, incertaine. Je parle avant d’avoir réfléchi.
— C’est dans le noir ?
Olivia sourit.
— Bien sûr.
Alain me regarde, étonné. Je suis rouge pivoine. Olivia reprend.
— Attention ! Si une fille craque et met la main dans sa culotte, c’est une autorisation à la pénétration. Les garçons, vous êtes d’accord pour que vos femmes offrent leurs dessous à vos langues coquines… Et plus si affinités ?
Ils haussent les épaules, hochent la tête, sourient. Alain fait les trois. Il me donne l’autorisation de me laisser tripoter dans le noir – voire sauter… ! Je ne sais pas si je suis plus excitée qu’outrée.
— Alors, musique ! Toutes les pistes de ce CD font trois minutes environ – on change à chaque nouveau titre ! Les filles, en position !
La musique lascive, un slow des années 70, commence. Nous nous prenons toutes par la main et nous réunissons au milieu de la pièce. Les bougies sont soufflées. Une des filles m’embrasse sur la joue, puis sur les lèvres et m’incite à me mettre à quatre pattes. Olivia, je pense. Je détourne le visage. Je sens les têtes des copines juste devant moi, elles sont toutes là, à présenter leur cul dans cette espèce de ronde des chiennes. Je sens leurs cheveux contre mes joues. Un rire étouffé à ma droite. Un nouveau baiser m’est offert, je ne sais pas qui m’embrasse. Je me détourne encore.
— Allons, ma petite chérie, on est dans le noir… Personne ne le saura…
Elle a chuchoté, on dirait Sylvie, mais je n’en suis pas sûre. Elle fait courir ses lèvres sur ma joue, puis sur ma bouche. Je rends le baiser, sans la langue, hésitante. Elle sourit sur mes lèvres.
— C’est ça…
Sa langue trouve la mienne, tandis que mon premier partenaire se présente derrière moi. J’ai les jambes serrées, sa bouche soulève ma petite jupe, mon cul nu lui est offert, protégé par la seule ficelle du string. Il m’embrasse les lobes tour à tour, me sent, me caresse avec son nez. Je me détends doucement. Sa langue descend sur ma moussette, dont il trace les contours à travers le tissu soyeux du string. Je me mords les lèvres.
— ouhhh…
— oooh
— mmmmh…
Les filles se tendent autour de moi, le baiser que j’échange sporadiquement avec l’une d’elles devient plus ardent, elle soupire dans ma bouche, s’éloigne, secoue la tête en gémissant, revient, repart… Les quatre petites chiennes sont prêtes pour la saillie, je me méprise de trouver ça si excitant, d’embrasser une nana à pleine bouche, de m’offrir à d’autres hommes, et d’offrir d’autres femmes à mon mari. La langue de mon partenaire passe sous le string, il me goûte, travaille mon clitoris, l’humecte, le mouille, explore la fente étroite, je me baisse sur mes cuisses, les écarte un peu, pour qu’il fouille plus avant. Il s’excite, colle son visage contre mon vagin, et essaye de me pénétrer avec sa langue, malgré le string qui l’entrave… (Oui)
La musique se termine. Je soupire d’aise, j’ai la tête qui tourne, mon partenaire trace un carré sur ma fesse. Peut-être Alain ? Il s’éloigne. Mon embrasseuse s’affale contre le sol, je reste campée sur mes deux bras, une autre fille cherche ma bouche, je la laisse mordiller mes lèvres, le baiser est doux. Suraya ? Olivia ? (Encore)
Une tête se glisse entre mes cuisses, mon second partenaire semble entreprenant. Je lutte contre un sentiment de dégoût quand sa langue remonte jusque mes fesses, sur la ficelle de mon string, j’essaye d’imaginer que c’est Alain qui est là, et non un des maris des copines. Un gémissement juste devant moi.
— Ouh ! Mmmmh…
Ça a recommencé. Je me raisonne. Nous sommes dans le noir, l’homme qui m’explore ne sait pas qui je suis, et ne le saura pas. Je me détends, me cambre, et écarte les jambes, cul en l’air. Une fille soupire d’aise à ma droite. Elle susurre :
— Ouiii… sens comme ils sont gros…
Ses seins ? Ses tétons ? Les dents s’agrippent à mon string et le tirent vers le bas, en passant juste sur mon vagin trempé, le contact des lèvres qui m’effleurent est délicieux, il me soulage, je me rends compte à quel point je suis excitée, rien à voir avec l’amour, juste du sexe pour le sexe. Le string glisse jusqu’à mes genoux, élastique tendu. Je suis bonne pour la levrette… si je mets la main, ce qui ne sera pas le cas. (J’espère.)
Je me cambre encore quand mon visiteur commence à me sucer, la langue, agile, remontant du clitoris au périnée, je gémis comme mes trois copines, dont deux s’embrassent à pleine bouche à quelques centimètres de mon visage. (Et moi ?)
Mon coquin s’échauffe, il plonge une langue pleine de salive dans ma vulve déjà bien mouillée, je halète piteusement, tête vers le ciel, en poussant vers l’arrière pour l’accueillir plus loin. Ses mains se glissent soudain sur mon dos, sous le T-shirt, et, langue toujours fourrée dans ma moussette, il dégrafe mon soutif d’un geste leste et en un mouvement rapide et fluide ses paumes recouvrent mes nichons dorés, les palpent, les étirent, les pincent. Sa bouche remonte vers mon cul, il me lèche tour à tour l’anus et le périnée, je gémis plus fort, Alain doit savoir que c’est moi qui prends ce plaisir bruyant, j’ai honte mais je ne peux ni ne veux me retenir.
— Mmmmh ahoh…
Le bout de langue du mec (qui est-ce ?) humecte mon anus avec mon jus intime et essaye d’y pénétrer, en continuant une ronde vagin-périnée-contact anal, je suis gênée, et curieuse de ces sensations nouvelles, je me laisse faire, je ne sais pas comment réagir, c’est inhabituel et particulier (mais pas désagréable). Une des filles – Souraya, encore, je pense – se met à haleter en un long murmure rauque.
— Ouiouiouiouiouiouioui…
On entend les claquements de peau de cuisses contre cuisses, je rougis en imaginant qu’une copine se fait sauter juste là, devant moi… (peut-être par mon mari ?) La langue de mon partenaire inconnu continue son manège sur ma pastille souple… Cette situation est ridicule, je me fais… brouter… le cul par le mari d’une de mes amies alors que mon mari à moi ne m’a jamais encore léchée de cette manière… le contact cesse soudain. (Hé ! Non !) Je pousse vers l’arrière pour retrouver la langue malicieuse, mais le gars retire ses mains de mes nichons, trace un S sur mon cul et disparaît dans le noir. La musique a cessé.
— Non, pas déjà !
— Encore !
Les filles protestent en chuchotant, l’une d’elles frotte ses lèvres sur mon visage. Elle mord le bout de ma langue tendue entre mes lèvres, pas trop fort mais avec passion.
— Mmmmh !
Elle est aussi frustrée que moi ! Sans réfléchir, je fais passer une main sous moi et me caresse la minette, deux doigts dans le vagin, le plaisir est immédiat, ça me soulage.
Un paso doble brésilien commence. Un garçon me trouve. J’ôte vite ma main de ma moussette. Je ne veux pas qu’il y ait de quiproquo et que je me retrouve obligée d’accepter un autre sexe que celui de mon mari (peut-être) en moi. Ses doigts me caressent, des fesses nues jusqu’aux seins bien pleins – et sensibles. Il trace alors une croix sur mon dos, suivie… d’un signe… un point d’interrogation ? J’ai le cœur qui bat.
— Oui.
C’est un murmure, mais il l’a entendu. Il dessine un ovale sur ma fesse. Je souris, prête au plaisir cette fois. Il plonge sa langue dans mon intimité, je frissonne de désir, son contact m’électrise, son nez est dans mon anus souple, sa langue joue au bord de ma vulve, et, sans m’en rendre compte vraiment, je glisse à nouveau ma main sous moi, fais courir mes doigts sous mon ventre, puis sur mon clitoris avide de caresses. (Baise-moi !). Il se redresse, colle son pubis contre mon cul et me soulève silencieusement, ses bras croisés sur mes seins. (D’accord !). Il m’éloigne du groupe, me repose au sol, toujours à quatre pattes, je n’ai pas protesté, pas émis un son, ma culotte est tombée quelque part en chemin. Sa queue se love dans la raie de mon petit cul, trouve ma chatte ouverte, et s’y glisse lentement, par petits à-coups. (Baise-moi !).
Je pousse sur sa queue, je l’encourage, l’aide, ses bras m’enserrent, je le sens en moi, je sais pourquoi il m’a éloignée du groupe, on a six minutes pour jouir, pour se rencontrer, pour se connaître (pour s’aimer). Je me masturbe en touchant sa bite sous moi, je lui presse les couilles, je m’ouvre à lui, pleinement, je me donne à cette pine inconnue qui me transperce et me comble. Ses mains reviennent sur mes gros nichons, ajoutent à mon plaisir, à la construction de ma jouissance, je tourne la tête, cherche ses lèvres, les trouve. (Embrasse-moi, baise-moi plus fort !). Sa langue tourne dans ma bouche, sa grosse queue déchire ma chatte étroite, je gémis urgemment, je me fiche des autres, d’Alain qui reconnaîtra mes couinements, je veux jouir avec lui, mon ventre hurle de désirs et de plaisirs inassouvis, je me cambre, me cabre, je pousse vers l’arrière, me plante sur son sexe, lascivement, lentement, profondément, il m’emplit, me remplit.
— Oah ouiii ah ouiiii aaah ouiii…
Il accélère le rythme, je pars, la respiration me monte à la tête, il relâche mes seins (non, continue à les presser !) se redresse, att**** mes hanches fermement et me baise comme une chienne, (oui, comme ça) en levrette, son pubis tape contre mon petit cul, (baise-moi baise-moi) dont il tâte les lobes modestes, je continue à malaxer ses couilles et me rends compte qu’il les a épilées, le contact est doux et suave sous mes doigts. Il me laboure le sillon, sa queue fend ma chatte comme une épée vibrante, je m’écrase contre le sol, cherche une jouissance qui me fuit, à grands renforts de geignements très audibles.
— Ouh ! C’était chaud, les mecs ! On va allumer, attention… !
Je sursaute, il sort sa bite de mon vagin en feu, me repousse à regrets, je suis sur le parquet, je n’ai pas entendu la musique s’arrêter ! Une allumette craque, je me relève d’un bond, les jambes flageolantes, et rejoins les filles en réajustant mon soutif – toujours dégrafé.
La première bougie. Je n’ose pas regarder Alain dans les yeux, mais je vois qu’il referme les boutons de son pantalon. A-t-il fauté aussi ? Notre couple est-il mort ici, ce soir ? Seconde bougie. Les couples se sourient, rouges, débraillés, je rattache mon soutif l’air de rien, les bras repliés dans le dos, sous le T-shirt. Coupable, mais naturelle. Ma culotte a disparu. La honte. Olivia se recoiffe et redresse sa jupette. Elle a l’air ivre. Comme nous toutes.
— Hem. Pouf ! Eh bien, c’était chaud chaud ! Dernier jeu de la soirée, je vous l’explique et vous dites si vous n’êtes pas d’accord sur le papier de vote : chaque couple va se retrouver dans une pièce ou un placard de la maison. Le but du jeu, pour ces dames, est de faire jouir le plus rapidement son propre mari – à la main, à la bouche… ou mieux. La semence sera recueillie dans une flûte à champagne, si vous l’osez, et vous verrez ce que nous en ferons après ces petites réjouissances…
On se regarde tous, incertains. Je suis gênée, encore, mal-à-l’aise, ma pudeur reprend le dessus, alors que la cyprine mêlée de salive et de transpiration coule en gouttes épaisses entre mes jambes. Sucer Alain alors que tout le monde sait parfaitement ce qui se passe ? Exposer son sperme à mes copines ? Olivia tape dans ses mains, amusée.
— Allons, les filles, ne faites pas cette tête ! Comme a dit Laurent, on est tous adultes ! Je vous l’avoue, je suis une suceuse hors-pair et je fais régulièrement des fellations à Stephen juste pour le plaisir et j’adore qu’il me baise ! Ça vous va ? On peut voter maintenant ?
Petits papiers. Je vote oui. Dépouillage.
— Nous avons… 8 oui !!! Bravo !
— Yen et Alain, vous êtes dans la cuisine ! Elle nous pousse dans la cuisine, et me met une flûte à champagne dans la main.
— Amusez-vous bien…
Elle ferme la porte. Je regarde mon mari dans les yeux.
— Alain…
— Il ne s’est rien passé.
— Ce jeu…
— Christine Yen, écoute-moi bien : il ne s’est rien passé, ok ? Nous jouons. Et nous jouerons encore. Tout ce qui se passe durant ces jeux n’a aucune importance, ça n’existe pas.
Je hoche la tête. Il me caresse les fesses, puis la moussette. Il ne me fait aucune remarque sur ma culotte disparue, ne me demande pas si j’ai fauté, ne teste pas ma moiteur intime.
— Suce-moi vite, mon amour.
Il déboutonne son pantalon, sa trique est énorme, gonflée, je me baisse et la prends dans ma bouche avec reconnaissance (et culpabilité). Il se branle avec vigueur, sur ma langue. J’ai à peine le temps de le goûter.
— La coupe de champ’vite !
J’approche la flûte de son sexe, qui explose déjà en un jet puissant et abondant, et éclabousse les parois translucides. Le sperme sort en courtes saccades rapides, urgentes, Alain jouit pleinement, les yeux fermés, je masturbe lentement sa belle queue en veillant à recueillir la semence blanchâtre qui s’accumule au fond du verre étroit. Il soupire de soulagement et se détend, une dernière goutte grasse coule du méat sur mon pouce, je la racle au bord de la flûte, la perle se fige sur la paroi. Il ouvre les yeux et me sourit, repu, je reconnais ce regard apaisé, rassasié.
— Un truc de fou, ce soir, non ?
Je me détends à mon tour et acquiesce en souriant (il ne s’est rien passé), je le branle encore et le prends dans ma bouche, je lèche son gland enflé, qui bat sur ma langue au gré de mes caresses. Il se penche, me relève, me serre dans ses bras, m’embrasse longuement.
— Merci pour cette soirée.
Je souris. Nos bouches se mêlent.
— Merci à toi.
J’ai la coupe de sperme dans la main.
— On y va ?
Il reboutonne son pantalon.
— Attends.
Il me pousse contre la table de la cuisine, se met à genoux, soulève ma jupe, écarte mes cuisses et plonge sa langue dans ma chatte en feu. Il me regarde intensément pendant qu’il me triture le clito et m’explore le vagin. Je presse sa tête contre moi avec conviction, il me lèche partout, du nombril au périnée, puis s’écarte.
— Où est ta culotte ?
Je souris en plissant mes yeux bridés, ce qui me donne un air coquin.
— Il ne s’est rien passé ?
— Il ne s’est rien passé.
Je me fais mutine.
— Alors il faut croire que je n’avais pas de culotte en arrivant ici.
Il sourit, fait courir sa langue dans ma petite fente trempée, et se relève.
— Il faut croire, oui. Viens.
Nous entrons dans le salon. Toutes les copines sont là, leurs flûtes pleines de sperme à la main. Elles rient en nous voyant arriver, tout le monde applaudit, tout le monde s’embrasse.
— Quatre sur quatre !
— Bravo, les filles !
— Bravo les gars ! Wouhouuu !
Olivia montre sa coupe contenant le sperme de Stephen comme si elle portait un toast.
— Les filles, soit vous buvez votre coupe, soit, si vous l’osez, vous posez vos flûtes sur le bar – un garçon les mélangera, et on en choisit une au hasard pour en boire la semence. Voici la mienne !
Elle pose sa flûte sur le comptoir. Suraya n’hésite pas.
— Et la mienne !
Elle imite Olivia. Sylvie me regarde. Boire le sperme d’un des mecs ? Je déteste déjà avaler celui d’Alain, j’évite quand je peux… c’est gluant, ça me donne des haut-le-cœur… non, je ne veux pas aller jusque-là. Je secoue la tête. Sylvie sourit, pose la sienne.
— Jusqu’au bout du jeu…
Elle me fait un clin d’œil. Olivia applaudit et s’écrie :
— Allez, on encourage Yen !
Garçons et filles se mettent à scander :
— Chris-tine Yen ! Chris-tine Yen ! Chris-tine Yen !
Alain n’est pas le moins enthousiaste. Très bien. Je me sens bien petite quand je traverse la pièce pour poser ma flûte à côté de celle des autres. Pas le choix. Je prends alors celle qu’Olivia a posée, et la lève pour que tout le monde la voie.
— Puisque c’est ça, dis-je, je choisis de boire Stephen. À cette soirée, et à d’autres soirées comme celle-ci ! Santé !
Je porte la coupe à mes lèvres et en fais couler le contenu glaireux et abondant dans ma bouche. J’attends que les dernières gouttes aient coulé sous ma langue tirée avant d’avaler le sperme amer et épais dans une grimace. Je dé-tes-te ça !!! Nouveaux applaudissements.
— Bravo ! Wouh !
— Trop fort !
— la prochaine fois, faudra boire à la source !
— Je ne suis pas contre !
(C’est Stephen qui a parlé. J’espère que c’est l’ovale, et qu’il a ma culotte.)
— Santé !
Les autres filles ont échangé leurs flûtes et boivent tour à tour.
— Je bois Laurent !
Suraya le regarde droit dans les yeux en écumant la jute claire.
— Et moi Suley !
Sylvie aspire le sperme épais de Suleymane, puis embrasse Suraya sur la joue en riant aux éclats.
— Et moi, Alain !
Olivia me fait un clin d’œil en buvant la semence de mon mari.
— Bravo !
— Merci à tous et à toutes d’avoir joué le jeu ce soir !
— On recommence quand ?
— Même jour même heure la semaine prochaine ?
— Ouais !
Je me rapproche d’Alain, qui s’assied dans le canapé et m’attire à côté de lui. Nous écoutons Olivia expliquer qu’elle a de nouvelles idées. Alain m’embrasse sur la joue. Je serre les cuisses, consciente de la moiteur exquise qui s’est accumulée dans ma moussette. Il ne s’est rien passé.
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